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La situation de Tsypras

Par l’équipe du MS21

 

En 2014 à la suite des États-Unis, l’Union européenne aurait vu sans déplaisir se déclencher un conflit avec la Russie, après avoir réussi le putsch de Maiden qui effectua le renversement par la violence du gouvernement légal ukrainien.

 

En janvier 2015, les électeurs grecs portaient au pouvoir le parti de gauche Syriza qui envisageaient de résister à la politique d’austérité imposée par l’Union européenne et le FMI. Isolée sur le plan européen, la Grèce acculée n’avait pour solution que de se coucher quand le Premier ministre, Alexis Tsipras a décidé de rencontrer Wladimir Poutine à Moscou.

 

Le président social-démocrate allemand du parlement européen Martin Schulz a lui jugé « inacceptable » un rapprochement entre Athènes et Moscou.

 

2-Les enjeux.

 

La Grèce n’a pas envie de participer à l’Union eurasienne menée par la Russie. La Russie ne le demande pas non plus, elle voudrait que la Grèce reste dans l’Union européenne et éventuellement utilise son droit de véto vis-à-vis des résolutions les plus antirusses.

 

D’après ce qu’on sait des discussions de Moscou, il a été question d’une collaboration en vue de la construction d’un oléoduc qui venant de Turquie traverserait la Grèce et irriguerait l’Europe du sud. Il a été question d’investissements russes en Grèce qui pourraient sortir la Grèce de la léthargie économique dans laquelle l’obéissance aux oukazes de la troïka (BCE, Commission européenne et FMI) l’ont laissée.

 

3- Ce que pense le MS21.

 

La Grèce voit dans cette stratégie la possibilité de développer son économie, réformer la fiscalité et elle sera en meilleure position pour négocier avec ses créanciers.

 

Les dirigeants de Syriza espèrent sans doute que cette bouffée d’oxygène sera suffisante pour éviter la sortie de l’euro, même s’il est certain qu’une monnaie faible (donc différente de l’euro) favoriserait les exportations de la Grèce.

 

Quel que soit le résultat, la Grèce aura prouvé aux autres peuples européens qu’une politique de balance entre l’Union européenne et la Russie est préférable à l’alignement atlantiste.

 

 

 

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