Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Gouvernement

  • Nicolas Hulot : Casseroles pour les pauvres, vrais véhicules pour les riches

    Georges SPÖRRI

    Certains camarades pensent que Nicolas Hulot est un écologiste sincère. Ce n’est pas mon cas : je le considère comme une tirelire subventionnée par le capital et comme un précieux allié de la finance française qui a besoin de placer ses pions partout, y compris dans certains milieux "contestataires".

    Certains camarades ont été surpris de constater que, très tôt, bien avant d’être le favori des sondages, Macron a reçu des soutiens non prévisibles : Cohn-Bendit, Renaud, Robert Hue, Braouzek, Rugy, Pompilli, etc. Argument pourri des traîtres : il faut voter Macron dès le premier tour parce qu’il est le seul qui puisse précéder Marie Le Pen. Hulot a fait beaucoup mieux, pire si vous préférez : en soutenant le gouvernement Macron il est le principal contributeur de la confusion mentale massive qui a abouti à la victoire de LREM aux législatives, sur fond d’abstention massive et de désarroi de l’électorat "dominé-exploité".

    Les annonces d’Hulot sont là pour brouiller encore plus l’image de ce que sera le macronisme : un renforcement des dictatures du patronat et de la finance qui existent déjà plus un ethnocentrisme de classe décomplexé et un mépris affiché des populations les plus dominées et les plus exploitées (chômeurs, ouvriers, employés, fonctionnaires des catégories B, C et D...etc.). Le macronisme est une morgue hiératique qui assume sa nature et sa mission : résoudre la crise financière par la paupérisation absolue de 75% de la population et préparer le terrain à une répression policière-judiciaire brutale des mouvements sociaux éventuels (inévitables ?)...

    Certaines annonces d’Hulot sont comiques. Monsieur veut réduire la déforestation de 50% en 2020 et la stopper en 2030... Il ne parle bien sûr pas de la France où la forêt progresse à cause de la désertification rurale et des faillites ou suicides d’agriculteurs et de paysans. Il parle donc du monde entier, sur lequel il n’a aucune prise, surtout après que Trump s’est assis sur le traité COP 21.

    J’espère qu’un maximum de camarades sont suffisamment bien informés pour savoir que la proposition d’Hulot sur l’interdiction des voitures à essence ou gazole dès 2024 est une très mauvaise idée si cela s’accompagne de l’obligation d’acheter des casseroles électriques dysfonctionnelles qui ne serviront qu’à aller au travail (indispensable vu l’habitat dispersé) et au supermarché. Ces véhicules, minuscules, laids et chers qui n’ont que 200km d’autonomie le jour et 150km la nuit ne sont pas adaptés aux usages loisirs/vacances à cause de la durée du plein d’énergie (= 20mn ou 1h30)... Par ailleurs cela aboutirait à la généralisation de projets de vacances du type "avion low cost-hôtel" c’est à dire hyper polluants et cher. Pour les week end il faudrait forcément circuler en bus Macron qui, eux, ne seront pas électriques...

    Les bourgeois ne seront pas assignés à cette attaque contre la liberté individuelle en matière de circulation. Des super véhicules électriques américains (je ne cite pas la marque) ont une autonomie énorme (= 800 km) mais leur prix est scandaleusement élevé. Les professionnels de la route vont se défendre et obtenir des licences pour rouler en véhicules hybrides et les bourgeois rouleront en camping car de 2 tonnes qui, eux aussi recevront une dispense, de même que les fourgons des artisans. C’est un retour à l’ambiance des années 1945 - 1960 où seule la bourgeoisie connaissait les joies du voyage fréquent et des loisirs faciles à organiser ou à improviser.

    Enfin, j’ai un super scoop à vous communiquer : en plus d’être laides et chiantes, les voitures électriques détruiront la planète ! Extraction du lithium dans les salars d’abord puis dans certains fonds de la Méditerranée ensuite, transport du lithium par cargos panaméens qui polluent comme 55 millions de bagnoles, informatisation et électronique de bord utilisant des métaux, rares ou non, pas forcément recyclables, surproduction électrique la nuit lorsque ces véhicules seront en charge à domicile pendant 10 ou 12 heures...

    En définitive, cette idée de monsieur Hulot est un peu sadique. Priver les pauvres de liberté individuelle et de loisirs, routes et voyages-loisirs réservés aux riches : une caricature de l’abjection macroniste : ethnocentrisme de classe et régression !

    Georges SPÖRRI

    Nota Bene  : il y a d’autres solutions pour supprimer les hydrocarbures, solutions qui présentent moins d’inconvénients. Je les connais.

     

    Lien permanent Catégories : Gouvernement 0 commentaire
  • Qu’est ce que le « macronisme » ?

    par MS21

    Les dernières élections présidentielles et législatives ont vu l’arrivée en force de deux nouveaux mouvements  qui ont bouleversé le champ des partis traditionnels tels qu’ils structuraient la vie politique de la France depuis trente ans. Il s’agit bien évidemment de « La République  en Marche » d’Emmanuel Macron et de « La France Insoumise »  portée par J.L. Mélenchon.

    Le MS21

    Pendant cette période le MS21, après de nombreux débats, a opté pour un soutien critique à la FI. « Soutien » parce que, indéniablement, ce mouvement représente la seule organisation de masse qui porte une alternative crédible à l’ultralibéralisme triomphant,  aux dégâts qu’il induit sur le plan social, et aux risques majeurs de troubles systémiques d’ordre financier et guerrier. Mais « critique » parce que nous estimons – sans doute par peur d’effrayer un électorat encore frileux sur ces points - qu’une part non négligeable  de son programme (« L’avenir en commun ») ne répond pas de façon suffisamment claire à l’urgence du moment. Toutes les tergiversations autour de la question européenne ne peuvent en effet masquer la nécessité  d'une sortie rapide et unilatérale des instances multinationales (UE, euro, OTAN, FMI…) qui n’ont d’autre but que de discipliner le salariat des classes moyennes et populaires par la concurrence.

    Certains de nos adhérents se sont d'ailleurs impliqués dans la campagne de la FI, dont une camarade (Sylvie PILLÉ) s'est présentée comme candidate aux élections législatives dans la circonscription d’Aubagne (13). Son score de 15,57% dépassant celui obtenu au plan national par la FI -qui est de 11%- reflète l’intensité de son engagement et conforte notre positionnement.

    Le « macronisme »

    Qu’est ce que le « macronisme » ? Pour nous il ne s’agit que de la dernière étiquette collée sur le même flacon de bouillie néo-libérale que la classe dirigeante nous sert depuis plus de trente ans, dans sa forme encore plus financiarisée et encore plus vassalisée à Berlin, Washington et Bruxelles. Encore une fois, les médias dominants, le Medef et le lobby bancaire ont misé sur un candidat à l’apparence lisse et consensuelle mais dont la seule fonction sera la préservation scrupuleuse de leurs intérêts et encore une fois,  les classes populaires seront les premières ciblées avec de nouvelles contre-réformes sur le travail qui vont aggraver les précédentes. Dans cette perspective, les 309 moutons en marche du Parlement, prêts à voter comme un seul homme les mesures les plus réactionnaires ne feront pas un contre pouvoir bien efficace.

    En face, la France insoumise s’est battue avec peu de moyens mais avec la force honnête de ses convictions et de ses espoirs. Même si nous avons été déçus par les résultats nous sommes convaincus que cette bataille n’a pas été vaine et qu’elle donnera bientôt de belles résurgences à l’occasion des  luttes sociales et politiques à venir.

    La suite

    Il est impossible de savoir ce que l’avenir nous réserve à la suite de ces élections marquées essentiellement par un très fort taux d’abstention. Mais quelques éléments nous paraissent incontournables :

    En premier lieu, la gauche libérale est moribonde – beaucoup d’éléphants hollandistes du PS  ont subi le « dégagisme » - et c’est très bien ainsi. Car se réclamer de Jaurès et faire la promotion de la précarisation du travail est une malhonnêteté intellectuelle qui devait apparaître au grand jour. C’est fait.

    La gauche  communautariste et mondialiste est moribonde -  le PS tendance Hamon et tous les leaders de EELV ont fait des scores ridicules – et c’est tant mieux.  Car le fractionnement du corps social sur des principes d’appartenance ethnique, religieuse ou communautaire est une impasse politique comme l’est la dilution de l’Etat-Nation au sein d’une quelconque entité supra nationale et anti-démocratique. En conséquence, toute nouvelle organisation politique qui voudra être liée au peuple devra prendre en compte la double  dimension émancipatrice de la souveraineté et de la laïcité.

    Enfin, si la FI – fort de son groupe à l’Assemblée Nationale - veut devenir la nouvelle force politique crédible aux yeux des classes populaires, elle devra prendre en compte les deux points précédents et rappeler aussi  à ses militants que l‘engagement  politique ne se réduit pas aux temps survoltés des élections. Il passe par celui de la formation, du militantisme de terrain, et des contacts fraternels avec des formations politiques aux valeurs voisines qui souhaitent cependant garder leur identité. Dans ce cadre, le MS21 est ouvert à toutes les initiatives.

    ob_14d7e2_election-legislative-2017.jpg

    Lien permanent Catégories : Gouvernement 0 commentaire
  • Décryptage détaillé des 8 ordonnances que Macron ne voulait pas dévoiler

    On comprend mieux pourquoi le calendrier annoncé par Emmanuel Macron prévoyait d’attendre après les législatives pour dévoiler le contenu des ordonnances sur le droit du travail : il est explosif.

    Le projet fuité va bien au-delà des éléments annoncés publiquement jusqu’ici. Il s'attaque notamment au contrat de travail, aux salaires, et à la santé et la sécurité au travail.

    Mais le gouvernement ne dévoile pas l'ensemble du contenu qu'il souhaite modifier et c'est même un objectif assumé pour "ne pas courir le risque de contraintes insurmontables au stade de la rédaction des ordonnances".

    Les sujets listés sont beaucoup plus larges que prévu et lui donnent une marge de manœuvre inédite pour modifier la quasi-totalité des droits des salariés en catimini pendant l'été. Les mesures qui concerneraient directement les Ingés, cadres et tech sont nombreuses : salaires tirés vers le bas, télétravail, plafonnement des indemnités prudhommes… 

    L'Ugict, CGT Ingés Cadres Techs, publie ici un décryptage détaillée de ces 8 ordonnances qu'Emmanuel Macron aurait préféré ne pas dévoiler avant les législatives.

    La méthode : les ordonnances

    Le projet de loi rendu public est celui qui va autoriser le gouvernement à légiférer par ordonnances sur un certain nombre de sujets. Le gouvernement est tenu de préciser dans son projet de loi les sujets sur lesquels il veut réformer par ordonnances, et le calendrier. Une fois la loi d'habilitation votée, il dispose d'un délai pour préparer ses ordonnances et les soumettre au parlement pour ratification. Sans attendre la ratification du Parlement, elles s'appliquent immédiatement.

    Ici, le choix retenu laisse la marge de manœuvre la plus importante au gouvernement avec :

    • un nombre de thèmes très élevé
    • un contenu très large, le projet de loi précisant que contrairement à la loi El Khomri, ces dispositions supplétives peuvent être en deçà des droits actuels.
    • un calendrier potentiellement long, pouvant laisser jusqu'à 1 an au gouvernement pour légiférer sans débat avec le parlement.

    8 sujets listés, qui donneront chacun lieu à une ordonnance soumise à ratification par le parlement

    ⁃ Renvoyer à l'entreprise de nouveaux sujets, la loi ne définissant plus que des dispositions supplétives, s'appliquant en l'absence d'accord. La liste de ces sujets est très longue, et couvre y compris des thèmes pour lesquels la loi, grâce à la mobilisation de l'année dernière, prévoyait qu'il était impossible de déroger par accord d'entreprise: le contrat de travail, le temps de travail, les salaires, la santé et la sécurité, et l’emploi

    • Plafonner les indemnités prudhommes en cas de licenciement abusif, sans aucune précision sur le montant du plafond [ Voir le détail ↓ ]
    • Etendre le référendum pour permettre l'adoption d'un accord contre l'avis des syndicats majoritaires. Les référendums introduits par la loi El Khomri ne pouvaient jusque là qu'être utilisés par les syndicats, l'employeur pourra désormais en déclencher Voir le détail ↓ ]
    • Redéfinir le rôle de l'accord de branche et réduire leur nombre Voir le détail ↓ ]
    • La "simplification" des institutions représentatives du personnel et la fusion entre délégué du personnel, CHSCT et comité d'entreprise dans une instance unique. Le projet va plus loin que prévu et prévoit à titre expérimental de fusionner aussi le Délégué Syndical [ Voir le détail ↓ ]
    • Renforcer les moyens du dialogue social avec des moyens en formation et en temps supplémentaire, et l'introduction d'une forme de chèque syndical [ Voir le détail ↓ ]
    • Renforcer le pouvoir de Conseils d'Administrations et "inciter" à une meilleure représentation des salariés dans les CA [ Voir le détail ↓ ]
    • Réformer l'assurance chômage  [ Voir le détail ↓ ]

     

    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : Gouvernement 0 commentaire
  • La double arnaque de l'élection présidentielle

     

    Publié par MS21 NAtional

     

    Un grand séducteur, fascinant ?Un grand séducteur, fascinant ?

    Un grand séducteur, fascinant ?

     

    L’épouvantail Front national (FN)
    Sur France culture le 29 Septembre 2007, Lionel Jospin déclarait : «  Pendant toutes les années du mitterrandisme, nous n’avons jamais été face à une menace fasciste, donc tout antifascisme était du théâtre. Nous avons été face à un parti, le Front national, qui était un parti d’extrême droite, un parti populiste à sa façon, mais nous n’avons jamais été dans une situation de menace fasciste et même pas face à un parti fasciste ».
    Les discours xénophobes, homophobes, racistes et antisémites scandaleux dont Jean-Marie  Le Pen est coutumier ont provoqué des hauts le cœur, lui ont valu de multiples condamnations. En février dernier, il a été inculpé pour provocation à la haine après  des propos tenus en Juin 2014 qui lui ont également valu la levée de son immunité parlementaire par le Parlement européen.  Toutes ces condamnations résultent de faits incontestables dont nul ne songerait ici à nier le caractère immonde.
    Certes, on ne peut se satisfaire des condamnations exprimées au sein même du FN pour donner à celui-ci un blanc-seing et le dédouaner sans réserve. Faut-il en conclure pour autant que le FN est un parti fasciste, ce que même Jospin récuse ? Le MS21 a déjà abordé ce sujet dans un texte publié sur son blog le 14 avril 2016 ; nous y disions que le Front national n'était pas  fasciste mais plutôt d'inspiration vichyste (1).  
    (Voir l'ensemble de nos articles sur le Front national dans notre ouvrage « Guerre contre les peuples ».) (2)
    Le FN appelle-t- il à l’établissement d’un parti unique étatique fondant une dictature nationaliste, imprimant son autorité à l’ensemble de la société, bref à ce qui illustre les caractéristiques majeures du fascisme ?
    Jeanne d’Arc, Pétain, le négationnisme, la lutte contre l’avortement sont-ils des thèmes porteurs aujourd’hui pour un parti qui aspire à s’inscrire dans le paysage politique français , tout comme la défense de l’ultra libéralisme ?  A toutes ces questions, le FN lui-même apporte la réponse : c’est non et l’orientation stratégique nouvelle de ce parti le prouve.
    Le FN est un parti d’extrême droite populiste qui surfe sur la situation sociale dégradée, sur la multiplication des scandales liés à la corruption, sur les incertitudes et les menaces que fait naître la politique ultra libérale mondialisée, sur la désindustrialisation de la France et son cortège de chômeurs, sur des règles économiques dictées par l’Union européenne  qui accroissent les inégalités, la concurrence et font du voisin l’ennemi.
    Bien sûr les électeurs du FN, ne sont pas les intellectuels, les banquiers, les détenteurs de patrimoine,  les PDG du CAC 40, ceux qui se targuent d'être « les élites ». Loin d’eux cette idée de voter FN ! Bien au contraire, tous ces gens  se sont érigés en modèle de vertu républicaine, rejetant  sur la partie la plus défavorisée de la population, la moins armée peut-être pour analyser la situation, l’opprobre, le poids de l’ignominie : le vote FN.

    Et là apparaît la seconde arnaque.

    Contre Le Pen un seul recours : l’union sacrée autour de Macron.

    Pour mesurer la réalité du risque de voir accéder le FN au pouvoir, il suffit de se souvenir du score de Jacques  Chirac opposé à Jean Marie Le Pen au deuxième tour des présidentielles de 2002 (82,21%)  ou/et de noter l’unanimité et la violence des réactions au ralliement de Nicolas  Dupont- Aignan à Marine le Pen. Bien d’autres éléments contribuent à démontrer  que la manipulation de l’opinion a été savamment orchestrée, ce que confirme un examen objectif des résultats du premier tour montrant la quasi impossibilité pour Marine Le Pen de gagner.
    Il fallait orienter le vote vers le seul candidat  adoubé par l’oligarchie : Emmanuel Macron.

    Ainsi a-t-on assisté pendant cette campagne à une stratégie diversifiée mais d’abord de séduction :

        ⁃    Offrir aux électeurs la vision angélique d’un avenir lisse. Emmanuel Macron a inventé une forme d’œcuménisme politique. Une société de laquelle disparaitraient les conflits. Plus de droite, ni de gauche, termes dont le sens même tend à s’effacer. Plus de ces vieux partis épuisés par les scandales et par l’exercice du pouvoir,  auxquels on attribue à juste titre l’état désastreux du pays.
        ⁃    Promouvoir la jeunesse et le renouvellement d’une classe politique, disqualifiée et déconsidérée en pratiquant une forme d’embauche directe, propre à séduire des milliers de gens.
        ⁃    Exploiter son image, celle de son couple à travers les média populaires et populistes.
        ⁃    Ecarter les adversaires  les plus menaçants et donc  « Conjurer Mélenchon par Le Pen »  selon la formule d’Olivier Tonneau (3)
        ⁃    Entretenir le flou quant au programme dont l’importance passe ainsi à l’arrière-plan.

    Entre le  Bien et le Mal, entre l’ombre et la lumière quand l’un et l’autre sont montrés avec autant d’insistance que le fut celle des média, bien coupable celui qui hésite ou qui s’abstient. Vade retro !

    Emmanuel Macron est élu,  en arrière toute !

    Les ralliements au nouveau Président des caciques politiques se sont multipliés et les vieux routiers de la politique se retrouvent aux premiers rangs du pouvoir, certains ayant juste  eu le temps de changer de ministère d’une présidence à l’autre.
    Les énarques dont on contestait la présence sont toujours là tout comme les camarades de promotions. Emmanuel Macron, énarque, Edouard Philippe, énarque, Alexis Kohler,  énarque… « On a changé de monde ? Non, on a changé de promotion…  Le renouvellement oui, mais entre nous…» ironise  Pascal Praud sur RTL.
    Transfuges du PS ou de LR nombreux sont ceux qui participent coude à coude à cette course à l’échalote.
    Si ce qui précède concerne les membres du gouvernement, il reste quelques belles prises à espérer lors des législatives, candidat(e)s contre lesquel(le)s « La République En Marche » ne présentera pas de candidats :  par exemple - ô surprise - Manuel Valls, Marisol Touraine, Stéphane Le Foll, Myriam El Khomri, Sylvia Pinel, Yves Jego, Thierry Solère, Christian Estrosi….sans parler des circonscriptions où les ministres en place auront également le champ libre…
    Vous avez dit renouvellement?
    Le « renouvellement » concernera donc exclusivement la  « piétaille », les nouveaux  députés LREM, d’autant plus dociles qu’ils seront  eux oui de véritables néophytes  et passablement éloignés des arcanes du pouvoir, là où se font les choix décisifs.

    Quant aux hommes de l’ombre, ceux qui ont amené Macron au pouvoir, qui l’ont façonné et aidé de leurs conseils avisés et de leurs finances, les représentants du Medef , de la haute finance, du CAC 40, voire les politiques les plus en vue, (on sait que Obama soutenait Macron et l’a fait savoir le 4 Mai sur son compte Twitter ),  comment croire qu’ils n’attendent rien en retour ?

     Les Français qui haïssaient la politique de François Hollande au point de contraindre celui-ci à renoncer à briguer un deuxième mandat vont
    « adorer » celle d’Emmanuel Macron,  à commencer par les retraités dont les revenus vont diminuer, les usagers des services publics dont le nombre des acteurs va être réduit drastiquement, la dépendance accrue à l’égard de l’Union européenne…
    Et si certains disent « avoir mis un bulletin Macron dans l’urne mais ne pas avoir voté Macron » il n’en reste pas moins qu’ils ont contribué à lui donner le pouvoir.

    Reste un espoir, permettre au Parlement d’infléchir une politique qui s’annonce désastreuse en ne donnant pas la majorité qu’il souhaite au Président de la République. Nous pensons urgent que les citoyens se réapproprient leur liberté de choix lors des législatives et qu’ils mettent en place un véritable contre pouvoir. Le MS21 appelle à voter pour les candidats de la France Insoumise afin qu’une véritable opposition puisse  faire entendre les exigences de justice sociale et de démocratie.

    (1) http://ms21.over-blog.com/2016/04/cinq-reflexions-sur-le-front-national-fin.html

    (2) « Guerre contre les peuples » édition MS21,  prix 5€

    (3) Olivier Tonneau professeur de littérature française à Cambridge.

    Lien permanent Catégories : Gouvernement 0 commentaire
  • Vous allez adorer les algorithmes de la censure

     

    La lutte contre la désinformation est en marche. Le New York Times a récemment consacré un long article aux diverses entreprises lancées pour purger Internet des fake news. Aux manettes de ces outils du futur, les médias traditionnels, Facebook, Google et même l’Otan. Pensée unique et intelligence artificielle. Le cocktail risque de détonner, nous avertir Robert Parry. (IGA)


     

    Quelques jours seulement après avoir arboré des pins du Premier amendement lors du diner des correspondants de la Maison-Blanche — pour célébrer la liberté de la presse — les médias mainstream US sont de retour pour défendre une idée bien différente : comment utiliser des algorithmes pour purger Internet de ce qui est considéré comme des « fake news ». Comprenez, ce que les médias mainstream jugent comme étant de la « désinformation ».

     

    Le New York Times est l’un des plus ardents promoteurs de ce nouveau modèle orwellien de la censure. Dans ses éditions du mardi, il a consacré les deux tiers d’une page pour encenser les entrepreneurs high-tech peaufinant l’intelligence artificielle qui sera capable de traquer et éradiquer les supposées « fake news ».

     

    Pour justifier cette stratégie draconienne, le Times n’a cité qu’un seul exemple de « fake news » affirmant que le candidat présidentiel préféré de l’establishment français, Emmanuel Macron, avait reçu un financement d’Arabie saoudite. Cette fausse histoire avait été publiée par un site web qui imitait la charte graphique du journal Le Soir et qui a permis de remonter à un numéro de téléphone du Delaware.

     

    De tels articles fabriqués intentionnellement, de même que les théories complotistes sans fondements, constituent un fléau d’Internet et méritent une vigoureuse condamnation. Cependant, le Times ne s’inquiète pas du risque potentiel de voir un groupe restreint d’entités journalistiques mainstream baser leur jugement sur ce qui est vrai ou faux à partir d’algorithmes qui pourraient purger Internet de tout avis contraire. 

     

    Alors que le Times est membre du réseau First Draft financé par Google — tout comme d’autres médias traditionnels tels que le Washington Post et le site de propagande pro-Otan Bellingcat —, l’idée d’éliminer les informations qui s’opposent aux vérités définies par ce groupe peut sembler attrayante pour le Times et les autres initiés. Après tout, ne serait-ce pas cool d’avoir un outil high-tech qui réduit automatiquement ceux qui vous critiquent au silence ?

     

    Pas besoin de beaucoup d’imagination pour deviner comment la combinaison de la pensée unique et de l’intelligence artificielle pourrait créer un futur orwellien dans lequel une version de l’histoire serait racontée et l’autre version disparaitrait de l’horizon, tout simplement.

     

    Autant le Times, le Post, Bellingcat et les autres se considèrent comme la source de toutes les sagesses, autant la réalité prouve qu’ils ont tous commis d’importantes erreurs journalistiques, contribuant parfois à d’horribles crises internationales.

     

    Par exemple, en 2002, le Times signalait que l’achat de tubes en aluminium par l’Irak révélait un programme secret d’armes nucléaires (alors que les tubes étaient en fait destinés à l’artillerie) ; le Post a écrit comme un fait acquis que Saddam Hussein cachait des stocks d’armes de destruction massive (qui en réalité n’existait pas) ; Bellingcat a déformé la portée d’une roquette syrienne contenant du gaz sarin dans un quartier près de Damas en 2013 (ce qui a donné l’impression que le gouvernement syrien était coupable alors que la fusée avait été apparemment tirée depuis un territoire contrôlé par les rebelles).

     

    Ces faux rapports — et beaucoup d’autres provenant des médias traditionnels — ont été réfutés en temps réel par des experts qui ont publié des informations contradictoires sur Internet. Mais avec le réseau First Draft et ses algorithmes aux manettes, les épurateurs d’informations auraient pu éliminer les avis contraires comme des « fausses nouvelles » ou de la « désinformation ».

     

    Risques totalitaires

     

    Il devrait également y avoir la peur — même parmi ces gardiens autoproclamés de la « vérité » — que leurs algorithmes puissent un jour être utilisés par un régime totalitaire pour piétiner les dernières braises de la démocratie réelle. Mais même en cherchant bien, vous ne trouverez aucune réflexion de ce genre dans l’article du Times écrit par Mark Scott. Au lieu de cela, le Times glorifie les créateurs de ce Meilleur des mondes.

     

    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : Gouvernement, média, Monde 0 commentaire
  • Lettre ouverte à l’attention des militants progressistes du NPA, de LO, du PS et des autres mouvements.

    ms21.jpeg

    Lettre ouverte à l’attention des militants progressistes du NPA, de LO, du PS et des autres mouvements.

     

    Cher(e)s camarades,

    Philipe Poutou et Benoit Hamon ont d'ores et déjà appelé à voter Jean-Luc Mélenchon pour le second tour des élections présidentielles. Encore faut-il pour cela qu’il obtienne la qualification à l’issue du premier tour et tout porte à croire que les résultats seront très serrés.

    Chacun des  candidats a pu, dans cette campagne,  présenter son programme, ses convictions et ses différences. A l’issue des débats, une dynamique s’est installée autour du projet politique de la France Insoumise.

    Nous demandons aux candidats eux-mêmes et à tous les militants progressistes de permettre la qualification au premier tour du seul candidat en mesure de porter nos valeurs, face aux projets néolibéraux ou xénophobes, de voter Jean-Luc Mélenchon.

    Voter Jean-Luc Mélenchon au premier tour n'est en rien un acte de soumission à un programme avec lequel vous avez certainement des divergences légitimes. C’est au contraire donner la possibilité d’un renouveau politique majeur pour notre pays après plus de 35 ans de politiques néo-libérales et de casse sociale. C’est également la possibilité, si Jean-Luc Mélenchon est élu,  de poursuivre le débat démocratique au sein de l’Assemblée constituante pour la mise en place d’une 6ème République

    Cher(e)s camarades, ce n’est pas un vote utile que nous demandons, c’est un vote pour un véritable renouveau politique de notre pays.
    Pour tout contact : lettre-ms21@ms21.org

    Lien permanent Catégories : France, Gouvernement, MS21 0 commentaire
  • « L’Occident terroriste » – Interview avec André Vltchek

     

    En tant que journaliste, réalisateur de documentaire et romancier étatsunien, André Vltchek a couvert d’innombrables conflits armés à travers le monde. Parmi ses travaux les plus récents, on retrouve “L’Occident terroriste”, une discussion avec Noam Chomsky, un expert de la propagande renommé. Ensemble, ils explorent l’héritage du colonialisme qui dure jusqu’à aujourd’hui et dénoncent l’hypocrisie de l’Occident face au terrorisme, alors qu’il est responsable de son développement. Nous avons interrogé André Vltchek sur son livre et sur bien d’autres choses.

     

    Tout au long de votre discussion passionnée avec Noam Chomsky, vous faites un inventaire des faits relatifs au récent interventionnisme impérialiste en Asie, en Amérique latine et au Moyen-Orient. Pourquoi l’idée de mettre en lumière les actions de l’Occident au lieu de celles des supposés ennemis de l’Occident ?

     

    Depuis plusieurs siècles, l’Occident pille le monde militairement et économiquement. Pour pouvoir “légitimer” ses crimes, il a également conçu un système de propagande extrêmement complexe et efficace, imposant sa “logique” et ses dogmes culturels au reste du monde. Cela a été fait avec tant de persistance et de talent que pratiquement tous les autres récits ont disparu.

    C’est en réalité une immense tragédie car plusieurs cultures conquises étaient clairement supérieures et beaucoup plus humanistes que la culture de l’Occident. Le résultat est le suivant : le développement logique et naturel du monde s’est enrayé, et a même été écrasé. Seuls les dogmes occidentaux ont prévalu, entraînant du déséquilibre, de la confusion, de la colère, et de la frustration à travers le monde.

     

    Comme Noam Chomsky, vous êtes également un auteur très prolifique. Comment décririez-vous votre travail et celui de Chomsky ? Que retenez-vous de votre expérience passée à travailler sur ce livre ?

     

    Noam et moi possédons différentes approches pour lutter contre cette situation détestable. Noam est un linguiste, un grand penseur théorique et un activiste. Il analyse la situation dans ses écrits non-romanesques qui sont en réalité ses grands travaux philosophiques. Il s’exprime en public également, potentiellement sur tous les continents.

    Je vais directement aux sources puisque, pour l’essentiel, je ne crois plus que ce que je vois ou touche. J’essaie de recycler le moins possible. Je me rends sur des zones de guerre et dans les bidonvilles les plus dangereux ; je rencontre la crème des intellectuels mais aussi des gens plus pauvres que pauvres.

    Je m’appuie sur un réseau extrêmement complexe de sources dans beaucoup de pays. Puis, je rédige des essais qui se transforment ensuite en des chapitres de mes ouvrages non-romanesques. Ou alors, j’écris des romans, qui sont toujours soit un minimum politiques soit essentiellement politiques. Ou bien je réalise des documentaires, pour des chaînes de télévision comme Telesur ou Al-Mayadeen.

    Mon dernier livre, qui dévoile la propagande occidentale à travers le monde, fait plus de 800 pages et porte un titre qui parle de lui-même : “Exposing Lies of The Empire” [“Les mensonges de l’Empire révélés”, inédit en français, NdT]. Mon dernier roman sur l’impérialisme culturel occidental est intitulé “Aurora”.

    Avec Noam, on se complimente. Et on aime être ensemble. Lorsque nous travaillons ensemble, on ne se force à rien. On n’est pas toujours d’accord à 100% sur tout, mais il est très rare que nous soyons en total désaccord sur des sujets politiques importants.

     

    Noam Chomsky & André Vltchek. Caricature réalisée par Marina Wiedemann

     

    Que pensez-vous de l’évolution du contexte terroriste ainsi que du retour des discours relatifs à la “guerre contre le terrorisme” portés par les dirigeants européens et leurs alliés ?

     

    Le terrorisme est essentiellement ce que les empires occidentaux autrefois et ce que l’empire étatsunien aujourd’hui utilisent contre le reste du monde.

    Regardez le monde musulman : historiquement, l’islam est très progressiste et tourné vers la société, c’est même une religion “socialiste”. La première université publique, les premiers hôpitaux publics, tout cela était dans le monde musulman.

    Même après la Seconde Guerre mondiale, les pays musulmans penchaient vers le socialisme. En conséquence, il fallait que l’Occident enraye, ruine et “radicalise” ces pays !

    L’Occident a quasiment ruiné trois des plus importants pays socialistes musulmans : l’Iran, l’Égypte et l’Indonésie. Ensuite, il a utilisé l’Afghanistan et le Pakistan comme des armées de substitution dans sa guerre contre l’Union soviétique, massacrant quasiment ces deux pays également.

     

    Donc vous souhaitez vraiment que vos lecteurs s’intéressent au passé colonial afin de pouvoir comprendre le néocolonialisme de nos jours…

     

    Absolument. J’avance dans plusieurs de mes essais, ainsi que dans “Exposing Lies Of the Empire”, que l’Occident, pour des raisons compréhensibles, fabrique directement le “terrorisme musulman”. En conséquence, on ne devrait même pas utiliser le terme “terrorisme musulman”.

    J’ai assisté à ce processus en Turquie, en Syrie, au Liban, en Indonésie, et ailleurs. Ce qui se passe est honteux mais c’est logique étant donné l’essence machiavélique de l’impérialisme occidental : l’Occident a réussi à détruire l’Union soviétique, il a affaibli le combat/processus anticolonialiste -en tuant ou en renversant des personnes comme Lumumba, Mossadegh, Sukarno ou Allende- et s’est retrouvé sans “ennemi majeur”.

    Comme nous le savons tous, l’Occident ne peut pas exister sans “ennemi majeur”. Et il en a donc créé un, puissant, sorti de nulle part, et ce processus a royalement dupé tous les pays musulmans. Récemment à Téhéran, deux philosophes iraniens de renom m’ont déclaré que c’est en fait l’Occident qui a créé, à de nombreux endroits du monde, une religion totalement nouvelle, qui n’a rien de commun avec l’islam.

     

    Les visions du tiers-monde sur les relations Nord-Sud sont attaquées et délégitimées régulièrement par des penseurs néo-conservateurs qui considèrent que l’analyse politique centrée sur l’économie est “obsolète et démodée”. Pourrait-on dire que les tenants du soi-disant “choc des civilisations” ont atteint leur but ? Quels sont les réels intérêts derrière leurs prises de positions?

     

    Oui, c’est en train d’arriver. Mais les coupables ne sont pas seulement les néo-conservateurs. Je viens juste de quitter Bandung en Indonésie, qui avait accueilli en 1955 la fameuse “Conférence Asie-Afrique” (berceau du mouvement des non-alignés). Quand vous regardez les photos de cette conférence, vous avez envie de pleurer…ou de crier !

    L’attrait du monde non-occidental pour l’indépendance et pour la vraie liberté était si fort à l’époque, mais la brutalité de l’Occident a brisé le courage et la détermination de tous ces pays, exceptés une poignée d’entre eux. La volonté de résistance contre l’impérialisme occidental a été annihilée pendant des décennies. C’est aujourd’hui seulement que l’on voit ressurgir ces idéologies, ces buts et ces rêves.

    Bien-sûr, il y a et il y aura un énorme choc des civilisations, mais cela se passera sous des bannières et selon des logiques différentes de celles promues par les idéologues occidentaux.

    Un “choc des civilisations” plus réel sera très simple et positif : il prendra la forme d’un combat de résistance du monde oppressé contre la terreur occidentale qui brutalise notre planète depuis des siècles.

     

    Vous avez fréquemment visité et vécu dans des pays latino-américains, arabes, et asiatiques pendant de nombreuses années. À votre avis, comment les forces progressistes devraient-elles relever les défis posés par les conflits liés à l’identité culturelle et à l’ethnicité au XXIe siècle ? La vision eurocentrée est-elle un grand piège pour ceux qui essaient de comprendre et de changer le monde ?

     

    Oui tout à fait, et il est essentiel de comprendre cela ! Les forces progressistes de l’Occident devraient, je crois, prendre du recul et faire preuve de plus d’humilité. Au lieu de constamment faire la morale à tous les gouvernements de gauche d’Amérique latine ou d’Asie et de montrer de la haine envers eux, ils devraient apprendre un peu le respect ainsi que se renseigner sur la culture chinoise ou latino-américaine. Ils devraient essayer de comprendre comment les choses ont historiquement été réalisées dans ces pays.

    La gauche occidentale a franchement et clairement perdu. L’espoir se trouve désormais en Amérique latine et en Asie ainsi que dans quelques rares pays africains. La gauche occidentale devrait, je pense, cesser d’être “puriste” et soutenir ce qui nous reste dans ce monde, au lieu de définir “qui est un vrai Marxiste et qui ne l’est pas”, etc.

    Le principale combat maintenant devrait être le combat contre l’impérialisme occidental. Je connais le monde, et je suis convaincu que si l’impérialisme occidental était défait, le reste du monde trouverait un moyen de coexister pacifiquement et de bâtir un monde humain, plus doux et plus compatissant. Ensuite, et ensuite seulement, on pourra s’occuper des détails. En attendant, sauver notre planète de ce qui la ruine depuis des siècles devrait être notre unique objectif.

     

    Andre Vltchek est philosophe, romancier, cinéaste, et journaliste d’investigation. Il a couvert des guerres et des conflits dans des dizaines de pays. Trois de ses récents ouvrages sont un roman révolutionnaire intitulé “Aurora”, et deux travaux à succès de politique non-romanesque appelé “Exposing Lies of The Empire” pour l’un et, “Fighting Against Western Imperialism” [Lutter contre l’impérialisme occidental, inédit en français, NdT] pour l’autre. Ses autres livres sont disponibles ici. Andre produit également des documentaires pour teleSUR et Al-Mayadeen. Visionner Rwanda Gambit, sont documentaire avant-gardiste sur le Rwanda et la République Démocratique du Congo. Après avoir vécu en Amérique latine, en Afrique et en Océanie, Vltchek réside habite désormais en Asie de l’est et au Moyen-Orient et continue de travailler partout dans le monde. On peut le contacter sur son site internet ou sur Twitter.

     

    Traduit de l’anglais par Rémi Gromelle pour Investig’Action

    Source: Investig’Action

    Cet article est également disponible en : Espagnol Anglais

    Lien permanent Catégories : Gouvernement, terrorisme 0 commentaire