Henry Kissinger a-t-il une conscience ? Clinton : la candidate de la guerre, la française des FARC
Le Grand Soir
Journal Militant d'Information Alternative
José Manzaneda
Le cyclone Matthew, le plus puissant à avoir traversé les Caraïbes ces dix dernières années (1) a causé entre 500 (2) et 1 000 morts en Haïti (3), 4 en République dominicaine (4) et 20 aux USA (5), selon des chiffres encore provisoires. L’ampleur de la catastrophe – quantité de tués, dommages matériels – est sans aucun doute l’argument essentiel en matière d’information. Mais il est un point auquel, malgré son importance, les médias n’ont prêté aucune attention : que ce cyclone, tout aussi destructeur, (...) Lire la suite »
Jon Lee ANDERSON
Le mois de mai dernier, alors que le président Obama se rendait en Argentine pour se réunir avec le nouveau président, Mauricio Macri, ses apparitions publiques ont été tourmentées par des manifestants qui ont bruyamment demandé des explications, ainsi que des excuses, au sujet des pratiques étasuniennes, passées et actuelles. Il existe peu de pays en Occident où l’antiaméricanisme s’exprime aussi vigoureusement qu’en Argentine, où une culture très politisée de la plainte a évolué vers une situation dans (...) Lire la suite »
Daniel Lazare
L’élite politico-médiatique des Etats-Unis n’autorise que la version propagandiste du conflit syrien – chose que Hillary Clinton a totalement assumé dans ses commentaires belligérants lors du deuxième débat présidentiel, Au cas où il y aurait eu encore quelques doutes, Hillary Clinton les a balayés lors de son deuxième débat avec Donald Trump. Un vote pour elle est un vote non seulement pour la guerre, mais la guerre au nom d’Al-Qaeda. Ceci apparaît clairement dans sa réponse à la question péniblement (...) Lire la suite »
Moon of Alabama
Le 28 septembre la mission française à l’ONU a affirmé que deux hôpitaux d’Alep-est avaient été bombardés. Elle a montré dans un tweet une photo de bâtiments détruits à Gaza. Plus tard, les Français ont supprimé ce tweet. Ce n’est pas la première fois que des officiels « occidentaux » se rendent coupables d’allégations mensongères et de falsification volontaires de la vérité, mais en général, ils évitent les mensonges trop voyants. Pas John Kerry, le secrétaire d’État des États-Unis. Hier, pendant la conférence (...) Lire la suite »
Réponse à JM Ayrault
Bouthaina Chaabane
Avec l’annonce de l’attribution du prix Nobel de la paix au Président de la Colombie, il a été souligné que M. Juan Manuel Santos l’avait remporté malgré le rejet [par les Colombiens] de l’accord de paix conclu avec les FARC. Et bien que le Secrétaire général des Nations Unies ait déclaré que cet accord ne pouvait pas échouer, nous savons par expérience que de telles déclarations expriment un vœu et non la dure réalité. De ce point de vue, nous ne pouvons que rappeler le prix Nobel de la paix décerné à (...) Lire la suite »
Mike WHITNEY
« Mercredi dernier, lors d’une réunion du Deputies Committee à la Maison Blanche, les fonctionnaires du Département d’Etat, de la CIA et les chefs d’état-major ont discuté de frappes militaires limitées contre le régime (d’Assad)... Pour contourner l’opposition résolue de la Maison Blanche d’éliminer le régime d’Assad sans une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies, il a été proposé de procéder à des frappes secrètes à l’insu de l’opinion publique ». - Washington Post Appelez la « guerre furtive (...) Lire la suite »
Che Guevara, Inti Paredo...
Hernando CALVO OSPINA
Alors qu’Ernesto « Che » Guevara venait d’être assassiné, le colonel bolivien, Roberto Quintanilla, le fit amputer des mains. Ce fut un outrage terrible qu’il commit le 9 octobre 1967. Il devint l’homme le plus haï de la gauche mondiale qui était à l’époque nombreuse et radicale. Deux ans après, le 9 septembre 1969, il brisa, à coup de crosse, la colonne vertébrale du prisonnier Guido « Inti » Paredo, avant de l’assassiner. Inti était un leader guérillero et l’un des cinq survivants de la guérilla du Che en (...) Lire la suite »
Diana JOHNSTONE
Tout le monde prétend vouloir mettre fin à la guerre en Syrie et rétablir la paix au Moyen-Orient. Enfin, presque tout le monde. « Cette situation est comme un match d’éliminatoires où on voudrait que les deux équipes perdent, ou du moins que l’une des équipes ne gagne pas – l’idéal serait un match nul », a déclaré Alon Pinkas, ancien consul général israélien à New York, dans le New York Times en septembre 2013. « Qu’ils saignent tous les deux, une hémorragie à mort : telle est la réflexion stratégique. » (...) Lire la suite »
Maurice LEMOINE, Pierre CARLES
Le 26 septembre 2016, après quatre années de négociations menées à La Havane, le président Juan Manuel Santos et le chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), Rodrigo Londoño Echeverri, alias « Timochenko », signaient à Cartagena, en présence de nombreux chefs d’Etat latino-américains et du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, un « accord final d’achèvement du conflit et de construction d’une paix stable et durable » destiné à mettre fin à la tragédie qui, depuis plus d’un demi-siècle, pour (...) Lire la suite »
Moon of Alabama
Amanda Taub du New York Times fait une analyse intelligente de la raison pour laquelle certaines guerres attirent plus l’attention « occidentale » que d’autres. C’est seulement lorsqu’on peut tirer des conflits un récit, une histoire convaincante et excitante, sans rapport nécessaire avec les pertes humaines, mais qui passionne le public comme les politiciens, que l’intérêt des Étasuniens pour eux ne faiblit pas. Il faut qu’ils aient un lien direct avec les intérêts étasuniens immédiats et des (...) Lire la suite »