La Bombe et Nous
Sans eux, nous ne serions pas là !
Si, à Reykjavic en 1986 il s’en ait fallu d’un cheveux pour que nous soyons débarassés des armes nucléaires, nous sommes plus souvent passés à un cheveu de la catastrophe. Nous devons à quelques hommes qi ont fait preuve d’un sang froid et d’un discernement peu communs d’avoir évité un holocoste nucléaire. Trois sont connus, un ou deux autres ne le sont pas mais les « incident » le sont. Il y en a sansdoute quelques autres que nous connaitrons lorsque le « secret défense » sera levé sur l’évènement et qu’un journaliste fouineur ait pû satisfaire sa curiosité...
Boris Eltsine. Moscou, le 25 janvier 1995, il est informé que les radars russes ont détecté un missile qui pourrait être annonciateur d’une attaque généralisée. Il lui reste 8 minutes pour décider. Du fait de la situation politique l’attaque lui parait improbable, il décide de ne pas riposter. En réalité il s’agissait d’une fusée-sonde lancée par une équipe de scientifiques norvégiens et américains depuis la côte nord-ouest de la Norvège. Elle a suivi pendant un temps la trajectoire qu’aurait pu avoir un missile américain. Son lancement avait été annoncé aux Etats concernés mais l’information n’avait pas été transmise à la station
d’ Olenegorsk. La fusée est tombée près de l'archipel du Spitzberg, 24 minutes après son lancement
Le commandant Stanislas Petrov dirigeait la base de Serpoukhov. Le, 26 Septembre 1983, dans une période d’extrême tension entre les USA et l’URSS, les radars de la base de surveillance
Il s’agissait d’une fusée sonde météo norvégienne. Les stations de surveillance rus
détectent une attaque de missiles américains. Il estime que l’image, 5 spots sur les écrans n’est pas pas été averties de son lancement.
celle d’un attaque nucléaire qui serait caractérisée par des centaines de spots. Il indique qu’il s’agit d’une fausse alerte. Il avait raison. La détection thermique des satellites avait confondu le dégagement de chaleur d’un missile avec les rayons du soleil couchant se reflétant sur les nuages.
ses n’avaient
L’officier en service à la base Cheyenne Mountain (Colorado). Le 9 novembre 1979, l’ordinateur au quartier général du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord annonce une attaque massive de missiles soviétiques. Le dispositif de riposte se met immédiatement en place. L’officier prend contact avec les stations de radars connectés à l’ordinateur. Aucune n’a détecté quoi que se soit ! Un technicien avait introduit par erreur dans l’ordinateur une bande magnétique simulant une attaque destinée à des exercices d’entrainement
Toujours à Cheyenne Mountain, un an plus tard, en juin 1980 nouvelle alerte. Le dispositif de riposte est activé comme la fois précédente. Les « Minuteman » sont prêts à partir, les bombardiers à décoller. Le nombre de missiles détectés est différent suivant les écrans : 2, 200, ou zéro ! Mais les satellites de surveillance ne détectent aucun lancement. En réalité cette incohérence du nombre de missiles détectés était due à un composant électronique défaillant . L’identité des officiers qui prirent la bonne décision n’a pas été dévoilée.
Vassili Arkhipov. On a frôlé l’holocauste nucléaire lors de la crise de Cuba (1962). Mais cela n’est pas grâce à Kennedy ni à Kroutchev qu’il fut évité. Un sous marin soviétique B59 patrouillait autour de Cuba. Il était équipé de torpille nucléaire, les américains l’ignoraient. Le 27 octobre, pour l’obliger à faire surface la flotte US le bombarda de grenades d’exercice, inertes. Le commandant Savitsky crut à une attaque réelle et décida de riposter en lançant la torpille nucléaire sur le porte-avions géant Randolf. Pour ce faire il fallait l’accord de 3 officiers à bord. Seul Arkhipov refusa, évitant ainsi un nouveau Pearl Harbour, début d’une troisième guerre mondiale, nucléaire cette fois-ci.
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