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Les USA n’acceptent que les dirigeants à leur botte.

 

Le 23 juin 2009, Obama et Hillary Clinton ont obtenu ce qu’ils recherchaient depuis des mois aux Honduras : le renversement du président progressiste démocratiquement élu, Manuel Relaya, par des militaires putschistes à la solde des USA. Ce coup d’Etat avait été préparé par des manifestations suscitées par des organisations de la société civile financées par Washington au titre de l’aide à la démocratie et à la défense des droits de l’Homme.

Cette méthode est devenue un classique de la politique étrangère US. Alors qu’on nous inonde quotidiennement du moindre fait divers survenu aux USA, nos médias passent sous silence le travail de sape conduit par Washington dans les pays où ils veulent obtenir un « changement de régime » (« regime change », selon la doctrine en vigueur là-bas).

La Bolivie est dans le collimateur :

L'opposition bolivienne reçoit de l'argent et des consignes de la part des Etats-Unis afin de renverser le président légitime Evo Morales et son gouvernement, a annoncé mardi la ministre bolivienne de la Communication, Marianela Paco.

A titre d'exemple, elle a cité un document prévoyant 23 actions concrètes à effectuer pour parvenir à cette fin, rapporte l'agence Prensa Latina.

Baptisé Plan stratégique pour la Bolivie, ce document a été rédigé par l'Interamerican Institute for Democracy dirigé, entre autres, par Carlos Sanchez Berzain, ex-ministre bolivien réfugié aux Etats-Unis et accusé dans sa patrie d'avoir participé à un massacre en octobre 2003, sous le gouvernement de Gonzalo Sanchez de Lozada.

"Nous avons des preuves irréfutables, premièrement, au sujet du financement qu'ils (les opposants) reçoivent pour mener une campagne négative contre la démocratie et, deuxièmement, au sujet des liens directs de l'opposition avec Carlos Sanchez Berzain", a déclaré Marianela Paco lors d'une conférence de presse au Palais du gouvernement.

Le Plan stratégique pour la Bolivie affirme notamment que la démocratie en Amérique latine "a été dérobée par des gouvernements populistes et néolibéraux qui interdisent, étouffent et font craindre la pensée libre", mais oublie de dire que ces gouvernements ont tous été élus à la suite d'un vote démocratique.

Le document appelle en outre à "provoquer des troubles" au moyens de messages postés sur les réseaux sociaux afin de "stimuler le mécontentement social".

Pour démontrer l'implication d'opposants boliviens dans la campagne calomnieuse orchestrée depuis les Etats-Unis, Marianela Paco a cité les propos tenus par la députée du Parti démocrate-chrétien Norma Pierola et son collègue de l'Unité démocratique Amilcar Barral. La première avait déclaré qu'il n'y avait pas de crime à recevoir des fonds de l'extérieur et le second avait confirmé que les personnalités politiques de l'opposition entretenaient des contacts permanents avec Carlos Sanchez Berzain.

Il y a exactement une semaine, le président bolivien a accusé l'opposition de recevoir des fonds servant à financer les campagnes électorales d'hommes politiques de droite qui avaient fui la Bolivie et qui bénéficiaient du soutien de Washington.



Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20160120/1021079142/bolivie-les-usa-oeuvrent-au-renversement-du-president-legitime.html#ixzz3zOEPW9QH

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Aujourd'hui face à l'Union européenne "rester assis, c'est se mettre à genoux." Yannis Youlountas

"Ce qui me frappe le plus, c'est la résignation de notre société à ne pas comprendre" Marcel Gauchet

  « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple …le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

                    Article 35 de la Déclaration des droits de L’Homme et du citoyen  24/06/1793

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