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La France, sponsor des terroristes? L’inépuisable terreau (10/10)

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Abandon des pouvoirs publics, inégalités, injustices, ghettoïsation, stigmatisation et islamophobie : l’inépuisable terreau du terrorisme en France.


« Dans une société où la concurrence entre individus est promue comme valeur suprême, où la compétitivité devient l’objectif majeur de la vie sociale et où la devise louis-philipparde « enrichissez-vous » semble le seul horizon, c’est en promouvant pratiquement dans la réalité sociale les valeurs de solidarité, d’égalité et de justice sociale, c’est par l’éducation quotidienne à l’égalité entre les femmes et les hommes que sera asséché le terreau de l’intégrisme et que ses adeptes seront marginalisés. »[1]

Pierre Khalfa

 

            Pour Bakary Samb, coordonnateur de l’Observatoire des radicalismes et conflits en Afrique à l’Université de Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal, « le terrorisme et le radicalisme sont les enfants naturels des liaisons dangereuses entre l’arrogance des injustices et l’ignorance de ceux qui se sentent des victimes[2] ». Pour le chercheur, « la lutte contre le terrorisme en amont avec une politique de prévention par l’éducation, le renforcement des capacités, la résorption des inégalités et la promotion d’espaces de socialisation alternatives au tout religieux, aux surenchères ethnico-confessionnelles paraîtraient plus efficaces que les formes de guerres asymétriques. […] Tant qu’on va continuer à privilégier l’intervention en lieu et place de la prévention par l’éducation et la justice sociale dans des régions où l’achat d’un vieux char coûte souvent plus cher que la construction d’une école, on ne s’en sortira pas[3] ».

L’ancien diplomate éthiopien Mohamed Hassan va encore plus loin. Pour lui, « les dirigeants européens n’avaient pas de problème à voir s’exiler ces jeunes [partant faire le jihad armé en Syrie] dont ils ne savaient que faire. Ce devait même être un soulagement pour eux de voir partir sous les bombes ces « fous d’Allah » plutôt que de s’interroger sur la radicalisation de leurs jeunes citoyens. Une grande partie de ces euro-jihadistes sont des marginaux qu’on a parqués dans des ghettos. On ne leur a laissé aucune perspective d’avenir. Finalement, on les a juste autorisés à sombrer dans la drogue ou à se faire tuer loin de chez nous au nom de Dieu et contre un pays qu’on a voulu détruire. […] On ne leur donne pas beaucoup de chances pour suivre des études correctement, trouver du travail, fonder une famille et s’épanouir. Ceux qui s’accrochent malgré tout et parviennent à faire une bonne scolarité peinent ensuite à trouver un travail parce que leur nom de famille finit par une voyelle. Quel modèle peuvent-ils ensuite offrir à leurs petits frères ? […] Et maintenant, les gouvernements européens craignent que ces jeunes reviennent de Syrie. La menace terroriste va monter d’un cran, les mesures sécuritaires vont être renforcées, la défiance à l’égard des musulmans va s’accroître et, au final, la radicalisation gagnera encore du terrain. […] Les gouvernements européens devraient s’activer à offrir de réelles perspectives aux jeunes issus de l’immigration. Ils feraient bien aussi de revoir leur politique étrangère qui contribue depuis de nombreuses années à l’émergence de l’islamisme radical au Moyen-Orient. Le problème, c’est qu’il faudrait pour cela donner aux pays arabes de réelles chances de développement, ce qui est contraire aux intérêts des multinationales occidentales[4] ».

C’est aussi l’avis du chercheur Olivier Roy : « Daech n’envoie pas des Syriens commettre des attentats en France pour dissuader le gouvernement français de le bombarder. Daech puise dans un réservoir de jeunes Français radicalisés qui, quoi qu’il arrive au Moyen-Orient, sont déjà entrés en dissidence et cherchent une cause, un label, un grand récit pour y apposer la signature sanglante de leur révolte personnelle[5] ». Ce qui explique qu’à la fin 2015, plus de 600 jeunes français (380 hommes et 220 femmes) étaient engagés dans les rangs de l’État Islamique, tant en Irak qu’en Syrie[6]. Un tiers des femmes et un sixième des hommes jihadistes français sont des convertis à l’islam[7]. Olivier Roy avertit : « l’écrasement de Daech ne changera rien à cette révolte. Le ralliement de ces jeunes à Daech est opportuniste : hier, ils étaient avec Al-Qaida, avant-hier (1995), ils se faisaient sous-traitants du GIA algérien ou pratiquaient, de la Bosnie à l’Afghanistan en passant par la Tchétchénie, leur petit nomadisme du djihad individuel (comme le « gang de Roubaix »). Et demain, ils se battront sous une autre bannière, à moins que la mort en action, l’âge ou la désillusion ne vident leurs rangs comme ce fut le cas de l’ultragauche des années 1970. […] Le problème essentiel pour la France n’est donc pas le califat du désert syrien, qui s’évaporera tôt ou tard comme un vieux mirage devenu cauchemar, le problème, c’est la révolte de ces jeunes. Et la vraie question est de savoir ce que représentent ces jeunes, s’ils sont l’avant-garde d’une guerre à venir ou au contraire les ratés d’un borborygme de l’Histoire.[8] » Pour Olivier Roy, on n’assiste donc pas à une radicalisation de l’Islam, mais à une islamisation de la radicalité.

Le sociologue Saïd Bouamama rejoint l’analyse d’Olivier Roy sur les causes socio-économiques de la « radicalisation » – autrement dit sur le penchant nihiliste – d’une partie de la jeunesse européenne. L’islamisation de la radicalité vient du fait que c’est aujourd’hui le marché le plus florissant en matière de ce que Saïd Bouamama appelle « l’offre nihiliste »[9]. Saïd Bouamama rappelle que tout marché implique une offre et une demande, et le marché du radicalisme n’échappe pas à cette règle. Pour le chercheur, l’offre nihiliste n’est pas nouvelle, même si elle est plus visible depuis une quinzaine d’années en France. Cette offre nihiliste se caractérise par la prolifération de prédicateurs charlatanesques, en recherche constante de candidats révoltés ou désespérés prêts à se sacrifier pour une cause présentée comme noble ou révolutionnaire.

Un « public nihiliste musulman » (ou supposé tel) ira spontanément vers les offres radicales de l’intégrisme musulman (le salafisme djihadiste) ; un « public nihiliste chrétien » (ou supposé tel) vers les offres radicales de l’intégrisme chrétien (de type Anders Behring Breivik) ; un « public nihiliste laïc ou athée » vers les offres radicales de l’intégrisme néo-païen (comme la secte de l’Ordre du Temple Solaire qui pratique des suicides collectifs). Mais il faut rappeler que seuls les individus nihilistes les plus fragiles « passent à l’acte », et ils sont une infime minorité. D’autres se réfugieront dans l’hyper-consumérisme à la poursuite d’un bonheur illusoire vendu par le mythe capitaliste. Ou encore dans la dépression, la résignation, la mortification et l’apathie sociale.

L’attitude nihiliste est aujourd’hui alimentée chez les jeunes (15-30 ans) par l’absence de perspective professionnelle, un marché du travail bouché, un ascenseur social bloqué au rez-de-chaussée, une violence sociale omniprésente, des discriminations croissantes, une situation écologique catastrophique, un hyper-militarisme angoissant, une surveillance oppressante, un individualisme libéral castrateur, une répression policière de type totalitaire, le tout agrémenté d’une classe politique affligeante, soumise aux desiderata des lobbies et d’une oligarchie industrielle toute-puissante qui exploite tant les humains que les ressources de la planète. Et on pourrait continuer la liste à l’envi, tant les raisons de l’indignation et de la révolte sont légions. Ce désespoir, cette frustration collective, ce « désenchantement du monde » post 30 glorieuses, cette rage trop longtemps contenue et souvent intériorisée, débouchent inévitablement une « demande nihiliste ». Or, lorsque la demande nihiliste rencontre l’offre nihiliste, la transaction devient possible, comme la résultante logique issue de deux tensions complémentaires.

Mais alors, pourquoi une sur-représentation de l’offre nihiliste de type islamique ? Pour Saïd Bouamama, la précarisation et la paupérisation à l’œuvre ces dernières années  touchent toutes les catégories de la jeunesse européenne. Mais trois autres facteurs cristallisant la demande nihiliste de type islamique sont propres aux milieux populaires, aux personnes issues de l’immigration et plus particulièrement aux musulmans. Il s’agit de :

  1. la discrimination de type « raciale » (racisme biologique, au service de l’esclavage et de la hiérarchisation sociale)
  2. l’éthnicisation des comportements (racisme culturaliste, justifiant le néocolonialisme et les inégalités sociales)
  3. l’islamophobie (discrimination religieuse). Une discrimination savamment entretenue par des polémiques qui alimentent périodiquement les médias dominants à l’instigation des sphères politiques : sur le port du voile à l’école ou dans l’espace public, sur la construction de minarets, sur la viande halal dans les écoles, etc.

Ces trois derniers facteurs sont la résultante d’une idéologie du rejet et de la stigmatisation, qui s’est distillé à dose homéopathique mais constante dans les discours politiques et médiatiques ces dernières années. Et si un sérum homéopathique prouve son efficacité sur le long terme, il en est de même avec un poison homéopathique.

Ces trois facteurs participent à un processus de négation culturelle, qui est intériorisé par les jeunes issus de l’immigration musulmane comme un rejet de leur identité profonde, entraînant un ébranlement des repères identitaires. Bref, un déracinement et une déstabilisation de l’assise psychologique de l’individu, qui le pousse à exprimer des comportements violents d’abord contre lui-même, puis contre ses proches et contre les autres.

Comprendre les causes structurelles de la maladie est le premier pas vers la guérison. Ainsi, comprendre les mécanismes d’exclusion sociale est un processus thérapeutique en soi, et le premier pas vers l’émancipation de ces stratégies de domination. L’école de la sociologie de la souffrance[10] nous enseigne les bienfaits de cette psychothérapie collective, qui est aussi une voie d’émancipation politique :

  1. Comprendre les causes de la souffrance permet d’en atténuer les effets. Effet immédiat.
  2. L’analyse collective dilue la souffrance en ce que nous sommes conscients de partager le même sort.
  3. La réflexion collective mène à l’action collective, et au besoin de s’organiser pour éradiquer les causes de cette souffrance.

Le diagnostic est posé, reste à appliquer le traitement.

 

 

Les paroles de la chanson « Lettre à la République » du rappeur français Kery James illustrent bien l’exaspération couplée à la lucidité d’une partie de cette jeunesse française :

« A tous ces racistes à la tolérance hypocrite

Qui ont bâti leur nation sur le sang

Maintenant s’érigent en donneurs de leçons

Pilleurs de richesses, tueurs d’africains

Colonisateurs, tortionnaires d’algériens

Ce passé colonial c’est le vôtre

C’est vous qui avez choisi de lier votre histoire à la nôtre

Maintenant vous devez assumer

L’odeur du sang vous poursuit même si vous vous parfumez. […]

Vous avez souhaité l’immigration

Grâce à elle vous vous êtes gavés, jusqu’à l’indigestion.

Je crois que la France n’a jamais fait la charité

Les immigrés ce n’est que la main d’œuvre bon marché

Gardez pour vous votre illusion républicaine

De la douce France bafouée par l’immigration africaine

Demandez aux tirailleurs sénégalais et aux harkis

Qui a profité de qui ? […]

Mais la nature humaine a balayé vos projets

On ne s’intègre pas dans le rejet

On ne s’intègre pas dans les ghettos français, parqués

Entre immigrés, faut être censés

Comment pointer du doigt le repli communautaire

Que vous avez initié depuis les bidonvilles de Nanterre

Pyromane et pompier, votre mémoire est sélective. […]

Parce que décoloniser pour vous c’est déstabiliser.

Et plus j’observe l’histoire moins je me sens redevable

Je sais ce que c’est d’être Noir depuis l’époque du cartable. […]

J’ai grandi à Orly dans les favelas de France

J’ai « fleury » dans les maquis je suis en guerre depuis mon enfance. […]

Au cœur de débats, des débats sans cœur

Toujours les mêmes qu’on pointe du doigt dans votre France de rancœur

En pleine crise économique, il faut un coupable

Et c’est en direction des musulmans que tous vos coups partent

Je n’ai pas peur de l’écrire : La France est islamophobe

D’ailleurs plus personne ne se cache dans la France des xénophobes

Vous nous traitez comme des moins que rien sur vos chaînes publiques

Et vous attendez de nous qu’on s’écrie « Vive la République ! »

Mon respect se fait violer au pays dit des Droits de l’Homme

Difficile de se sentir Français sans le syndrome de Stockholm

Parce que moi je suis Noir, musulman, banlieusard et fier de l’être

Quand tu me vois tu mets un visage sur ce que l’autre France déteste

Ce sont les mêmes hypocrites qui nous parlent de diversité

Qui expriment le racisme sous couvert de laïcité

Rêvent d’un français unique, avec une seule identité

S’acharnent à discriminer, les mêmes minorités

Face aux mêmes électeurs, les mêmes peurs sont agitées

On oppose les communautés, pour cacher la précarité

Que personne ne s’étonne si demain ça finit par péter

Comment aimer un pays, qui refuse de nous respecter

Loin des artistes transparents, j’écris ce texte comme un miroir

Que la France s’y regarde si elle veut s’y voir

Elle verra s’envoler l’illusion qu’elle se fait d’elle-même

Je ne suis pas en manque d’affection

Comprends que je n’attends plus qu’elle m’aime ! »

 

 

Source: Investig’Action

 

Bibliographie :

 

  • BEAU Nicolas, BOURGET Jean-Marie, Le vilain petit Qatar: cet ami qui nous veut du mal, Fayard, 2013.
  • BENOT Yves, Massacres coloniaux : 1944-1950 : la IVe République et la mise au pas des colonies françaises, Paris, éd. La Découverte, 2001.
  • BENSAADA Ahmed, Arabesque$. Enquête sur le rôle des États-Unis dans les révoltes arabes, Investig’Action, 2015.
  • BOUAMAMA Saïd, Figures de la révolution africaine. De Kenyatta à Sankara, La Découverte, 2014.
  • BURKE Jason, Al-Qaïda, la véritable histoire de l’islam radical, La Découverte.
  • CHOMSKY Noam, Israël, Palestine, États-Unis : Le triangle fatidique, Édition remise à jour en mars 1999.
  • CHOUET Alain, Au cœur des services spéciaux. La menace islamiste : fausses pistes et vrais dangers. Éditions La Découverte, 2011.
  • CHOUET Alain (ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE), blog présentant ses analyses : http://alain.chouet.free.fr/
  • COLLON Michel, Libye, OTAN et médiamensonges : Manuel de contre-propagande, Investig’Action, 2011.
  • FAURE Claude, Aux Services de la République, du BCRA à la DGSE, Fayard, 2004.
  • FOULQUIER Jean-Michel, Arabie séoudite, la dictature protégée, Éditions Albin Michel, 1995.
  • GUISNEL Jean, KAUFFER Rémi, FALIGOT Roger, Histoire politique des services secrets français, La Découverte (2012)
  • GUISNEL Jean, FALIGOT Roger, Histoire secrète de la Vè République, La Découverte, 2006.
  • HASSAN Mohamed et LALIEU Grégoire, Jihad Made in USA, Investig’Action, 2014.
  • HASSAN Mohamed, COLLON Michel et LALIEU Grégoire, La Stratégie du chaos, impérialisme et Islam, Investig’Action, 2011.
  • HAYEZ Philippe, COUSSERAN Jean-Claude, Renseigner les démocraties, renseigner en démocratie, Odile Jacob, 2015.
  • JOHNSON Ian, Une mosquée à Munich. Les nazis, la CIA et la montée des Frères musulmans en Occident, JC Lattès, 2011.
  • KROPP Pascal, Les Secrets de l’espionnage français, Lattes, 1993.
  • KIMYONGÜR Bahar, Syriana, la conquête continue, Investig’Action, 2011
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  • LABEVIERE Richard, Les Coulisses de la terreur, Éditions Grasset, 2003.
  • LABEVIERE Richard, Vérités et mythologies du 11 septembre 2001, Nouveau-Monde Editions, 2011.
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  • MARTINET Pierre, Cellule delta : Au sein des services secrets, certains ont le permis de tuer, Flammarion,‎ , 263 p.
  • MELNIK Constantin, La mort était leur mission : Le service Action pendant la guerre d’Algérie, Plon, 223 p.
  • MERVEILLEUX DU VIGNAUX Sophie, Désinformation et services spéciaux, Rocher, 2007.
  • MILLET Damien, L’Afrique sans dette, Syllepse, 2006.
  • MOYO Dambisa, L’aide fatale : Les ravages d’une aide inutile et de nouvelles solutions pour l’Afrique, Jean-Claude Lattès,‎ 2009.
  • NOUZILLE Vincent, Les Tueurs de la République, Fayard, 2015.
  • SASSI Jean et TREMBLAIS Jean-Louis, Opérations spéciales, 20 ans de guerres secrètes : Résistance, Indochine, Algérie, Paris, Nimrod, 335 p.
  • STORA Benjamin, Histoire de l’Algérie coloniale (1830-1954), Paris, éd. La Découverte, 1991.
  • STORA Benjamin, La Gangrène de l’oubli – La mémoire de la guerre d’Algérie, Paris, éd. La Découverte, 1998 et 2005.
  • STORA Benjamin, Le Transfert d’une mémoire – De l’« Algérie française » au racisme anti-arabe, Paris, éd. La Découverte, 1999.
  • VERSCHAVE François-Xavier, La Françafrique : Le plus long scandale de la République, 1998, Stock, 380 p.
  • VERSCHAVE François-Xavier, De la Françafrique à la Mafiafrique, 2004, Tribord, 72 p.
  • VERSCHAVE François-Xavier, Au mépris des peuples : Le néolonialisme franco-africain, entretien avec Philippe Hauser, 2004, La Fabrique, 120 p.
  • VERSCHAVE François-Xavier, Complicité de génocide ? La politique de la France au Rwanda, 1994, La Découverte, 178 p.
  • VERSCHAVE François-Xavier, L’horreur qui nous prend au visage : L’État français et le génocide, Rapport de la Commission d’enquête citoyenne sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda, avec Laure Coret, 2005, Karthala, 586

 

NOTES:

[1]              . Pierre KHALFA, « La laïcité à l’épreuve », France.attac.org, 29 mars 2016.

[2]              . Jean-Jacques LOUARN, « Attentats: compassion sélective des Africains? », Rfi.fr, 19 novembre 2015.

[3]              . Elhadji Ibrahima THIAM, « Expansion de l’extrémisme religieux en Afrique : Pr Bakary Samb appelle les gouvernants à revoir les orientations éducatives », Bakarysambe.unblog.fr, 10 décembre 2015.

[4]              . HASSAN Mohamed et LALIEU Grégoire, Jihad Made in USA, Investig’Action, 2014, p. 106-107.

[5]              . Olivier ROY, « Olivier Roy : « Le djihadisme est une révolte générationnelle et nihiliste », Lemonde.fr, 24 novembre 2015.

[6]              . Élodie GUEGUEN, « 220 Françaises parties faire le djihad, un chiffre en hausse constante », Franceinfo.fr, 7 janvier 2016.

[7]              . Idem.

[8]              . Olivier ROY, Idem.

[9]              . Saïd BOUAMAMA, lors de la conférence « Terrorisme et conflits au Moyen-Orient : la solution est-elle militaire ? », le jeudi 21 avril 2016 à la faculté de Médecine de l’ULB à Bruxelles.

[10]            . Analyse apportée par le sociologue de l’immigration et des quartiers populaires Saïd BOUAMAMA, lors de la même conférence.

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