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Santé

  • Fillon a déjà supprimé la Sécu

     
    Attention, document col­lector ! Une fois n’est pas coutume, « Le Canard » a décidé de mettre en ligne sur son site Internet une œuvre majeure, un document pour l’Histoire : le programme santé de François Fillon ! Car cette perle est devenue introuvable sur le site du candidat, qui ne contient plus qu’un inoffensif résumé. Au soir du 13 décembre, après le grand rétropédalage de Fillon sur la Sécu, son équipe a supprimé du site de campagne ses 16 pages de « propositions détaillées » sur la santé. La fleur au fusil, Fifi y promettait rien de moins que la mort de la Sécu, laquelle serait « foca­lis[ée] » sur les « affections graves ou de longue durée ». Tout « le reste » passerait entre les mains des mutuelles et des assurances privées, annonçait le programme détaillé, aujourd’hui balancé aux oubliettes.
     
    O sort cruel ! Pour éviter les trous de mémoire, le Volatile a décidé d’offrir un jardin du souvenir à ce morceau d’anthologie. Un grand cru, ça se conserve !
     
    François Fillon : vers un système de santé fondé sur la liberté et la responsabilité

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  • Zika, une nouvelle mystification

     
     
     
    mercredi 03 février 2016
         

    > Zika, une nouvelle mystification

    > Et hop,  nous voilà repartis pour un tour ! Après le sida, la grippe A, ebola et autres chikungunya, l’OMS a trouvé un nouveau virus banal qu’elle est occupée à transformer en grande menace mondiale.  Je voulais me plonger  aujourd’hui dans le dossier Zika et aller y dénicher ce qu’on ne vous dit pas.  Mais ce matin, j’ai trouvé dans ma boîte mail la traduction d’un article rédigé par le journaliste américain John Rappoport.  Mon illustre confrère a fait le boulot et il a trouvé trois infos que les grands médias  sont en train de vous cacher : 1) Le lien de causalité entre le virus Zika et le risque de microcéphalie des bébés n’est nullement établi.  2) Il est par contre prouvé que l’exposition de la femme enceinte aux pesticides peut affecter le développement cérébral du fœtus. 3) Les herbicides à base de glyphosate (Round Up) sont également soupçonnés de provoquer des malformations congénitales, y compris la microcéphalie.

    > Bref, on assiste sans doute  à une xième répétition du scénario de la fausse épidémie  dissimulant un vrai  problème sanitaire sous-estimé, à savoir ici l’impact de la pollution agricole sur le développement du cerveau des enfants à naître.  La suite du feuilleton est connue :  Big Pharma et ses relais de l’OMS vont se lancer dans la mise au point de vaccins et  dans la fabrication d’antiviraux censés contrer le fléau. Le pire, c’est que le prétendu coupable viral  est véhiculé par un moustique et que les brillants stratèges de santé préconisent de lui faire la guerre sans tarder. Comment ?  À grand renfort d’insecticides, bien entendu !  Sous prétexte d’attaquer le vecteur du Zika,  on va donc  renforcer les agressions chimiques qui ont probablement conduit à la flambée brésilienne de « petites têtes ».

    > Pour justifier la guerre antivectorielle, je ne serais même pas étonné qu’on réhabilite un produit aussi toxique que le DDT. Vu qu’il est interdit dans nos pays occidentaux, beaucoup s’imaginent  que le dichlorodiphényltrichloroéthane est prohibé partout ailleurs. Erreur : dans les pays tropicaux, ce puissant insecticide continue d’être employé dans la lutte contre les  vecteurs de maladies. Pour les empoisonneurs industriels,  l’émergence du Zika est une occasion rêvée de relancer la production et de trouver de nouveaux débouchés !  Dans le genre, on a déjà connu ça avec le sida : avant qu’on lui trouve une action antirétrovirale,  l’AZT était un médicament anticancéreux abandonné en raison de sa trop grande toxicité.  Et depuis que le poison est dilué dans les trithérapies,  on ne lui trouve plus que des vertus. À propos du sida , permettez-moi de vous signaler  l’enquête sur les « sérodissidents » parue dans la revue Néosanté du mois de février. Notre journaliste Pryska Ducoeurjoly est allée à la rencontre de ces séropositifs qui ne se soignent pas et qui s’en portent très bien.  Dans le numéro du mois mars, je vais creuser un peu cette histoire de Zika. Mais dans l’immédiat, et je vous laisse en compagnie de John Rappoport.

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    Yves Rasir

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    Zika: ou comment l'OMS transforme un virus banal en menace mondiale

    > Comment l'OMS peut-t-elle envisager une relation entre le virus Zika et les cas de microcéphalies alors que sur 3.448 recensés au Brésil seul 270 cas ont été confirmés et 6 d'entre eux seulement avaient le virus Zika.

    > 1) D'après une étude d'une revue de Neurologie, 25 000 cas de microcéphalies sont diagnostiqués annuellement rien qu'aux Etats-Unis. 
    > Pourtant, en 2009, la "menace Zika" n'était pas encore à l'oeuvre. Pourquoi ces nombreux cas n'ont-ils pas inquiété outre mesure le gouvernement américain à ce jour alors que 270 cas au Brésil motive l'OMS a déclarer ce virus comme une urgence de santé publique mondiale, tout en n'ayant objectivement, aucune preuve d'une relation de causalité entre ce virus et les cas de microcéphalies. Y aurait-il une autre cause plausible à ces cas?

    > 2) Une étude de la revue scientifique Evironmental Health Perspectives datant de 2011 indique que les pesticides peuvent provoquer ce type de malformation congénitale:

    >  " La présence contre l'absence de niveaux quantifiables d'atrazine ou d'un métabolite spécifique de l'atrazine a été associé avec un ratio de restriction de croissance fœtale [odds (OR) = 1,5; 95% d'intervalle de confiance (IC), 1,0-2,2] et une petite circonférence de la tête (OR = 1,7; IC 95%, 1,0-2,7)." 
    > " Le périmètre crânien était inversement associée à la présence de métolachlore urinaire quantifiable."

    > "CONCLUSIONS:
    > Cette étude est la première à évaluer les associations de résultats à la naissance avec de multiples biomarqueurs urinaires d'exposition aux herbicides triazines et chloroacétanilide. La preuve d'une association avec des résultats défavorables au niveau de la grossesse soulève des préoccupations particulières pour les pays où l'atrazine est encore en usage."

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    > 3) L'atrazine n'est visiblement pas le seul responsable puisque le glyphosate de Monsanto également.

    Une étude indépendante de 2010 indique qu'"Il y a de plus en plus de preuves soulevant des inquiétudes concernant les effets des herbicides à base de glyphosate sur les personnes vivant dans les zones où les herbicides sont intensément utilisées. Les femmes exposées pendant la grossesse aux herbicides exposent leur progéniture à des malformations congénitales, y compris la microcéphalie [petites têtes], anencéphalie [manque de grandes parties de cerveau et du crâne dans les embryons], et des malformations crâniennes ".

     

    4) Un article de mai 2015 démontre que le Brésil est l'un des plus gros consommateurs de pesticides au monde et que cela semble préoccuper de plus en plus la population.

     Est-ce qu'une menace virale gonflée pourrait dévier l'attention du peuple?

     "Des procureurs brésiliens ont déclaré lundi qu'ils réclamaient au moins 50 millions de reais (16,6 millions $) auprès de fabricants multinationaux de pesticides pour des violations alléguées de sécurité dans un centre de collecte de contenants de pesticides utilisés."

    "Le Brésil est l'un des plus grands producteurs agricoles du monde et de le plus gros acheteur de pesticides, selon Phillips McDougall, un cabinet de conseil et de recherche d'entreprise agricole, établi en Ecosse."

    "Les accusations viennent de scientifiques, des régulateurs, des fonctionnaires et des consommateurs de la santé publique se plaignant de plus en plus que l'ascension du Brésil en tant que puissance agricole a conduit à une utilisation dangereuse et excessive de pesticides.

    Reuters a rapporté en avril qu'au moins quatre fabricants étrangers vendent au Brésil des pesticides qu'ils ne sont pas autorisés à vendre dans leurs marchés domestiques.

    5) A part la soit disant relation entre Zika et microcéphalie (dont on attend toujours la moindre preuve), qu'est-ce qui justifie le branle-bas de combat de l'OMS? Voyons voir les symptômes:

    "L’infection est asymptomatique dans les trois-quarts des cas. Les symptômes, quand ils existent, apparaissent trois à douze jours après la piqûre, sous forme d’éruption cutanée avec ou sans fièvre. A cela peuvent s’ajouter fatigue, maux de tête et courbatures, laissant penser à un syndrome grippal. Le virus peut aussi se manifester par une conjonctivite, un œdème des mains ou des pieds. Ces symptômes disparaissent généralement en deux à sept jours, précise l’OMS. A priori, l’infection est immunisante."

     

    Conclusion: Le virus Zika, pour lequel l'OMS agite le spectre d'une pandémie mondiale, semble au final plutôt banal. Il n'est pas mortel, ne provoque pas de symptômes graves mais simplement une sorte de syndrome grippal. Il y a plusieurs études scientifiques qui attestent d'un lien entre les pesticides et les cas de microcéphalies. Parallèlement, aucune preuve sérieuse n'évoque un lien de causalité entre le virus Zika et les cas de microcéphalie. Malgré cela, plusieurs pays recommandent aux habitants de reporter leurs grossesses (plusieurs mois à plusieurs années selon les pays). Il convient de rappeler également que l'on ignore quels effets peuvent avoir les moustiques génétiquement modifiés financés par Bill Gates qui ont été lâchés au Brésil ni s'ils peuvent constituer un problème de santé public.  

    Références: Jon Rappoport (journaliste d'investigation)

    Publié par Fawkes News

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  • A qui profite la crise des réfugiés ?

     

    La guerre et les persécutions ont engendré un nombre record de réfugiés dans le monde entier, indique un rapport du bureau du Haut-Commissariat pour les Réfugiés des Nations Unies. Actuellement, ce sont 59,5 millions de personnes - soit près d’un pourcent de la population mondiale – qui sont réfugiés, demandeurs d’asile ou déplacées dans leur pays. La moitié d’entre eux sont des enfants. Cette crise a fait couler beaucoup d’encre, notamment sur la réponse à lui apporter, mais très peu se demandent à qui profite cette situation tragique.

     



    La réalité est que la guerre et les conflits actuels au Moyen-Orient nourrissent la migration et l’extrémisme. La guerre bénéficie également à l’industrie de l’armement en augmentant ses profits et, par la même occasion, son influence sur les politiques publiques. Par exemple, l’US Air Force a déjà tiré tellement de missiles et de bombes (plus de 20,000) sur les positions de Daech qu’elle est sur le point d’être à court de ce type d’armement, selon un article d’USA Today daté du 3 décembre 2015. Une bonne nouvelle pour Lockheed Martin (première entreprise américaine et mondiale de défense et de sécurité), qui fabrique les missiles Hellfire.

    Selon Zacks.com, un site de recherche d’investissement, les tensions géopolitiques obligent les nations du monde à améliorer leurs capacités défensives : On peut y lire que « L’augmentation de la menace… a stimulé la demande d’armes américaines […] Ce qui bénéficie aux entreprises américaines d’armement ».

    Les cadres du complexe militaro-industriel ont assuré aux géants de la finance mondiale que plus de guerre signifie plus de marchés pour leurs produits. Le directeur financier de Lockheed Martin, Bruce Tanner, a annoncé lors d’une conférence au Crédit Suisse que la guerre au Moyen-Orient donnerait à son entreprise « un avantage non négligeable » et qu’elle a augmenté la demande de jets F-22 et F-35. A la même réunion, le journal The Intercept a rapporté que le président d’Oshkosh, Wilson Jones, avait affirmé que la menace grandissante de l’Etat Islamique allait multiplier la demande de véhicules armés.

    Pendant ce temps, les Etats du Golfe fournissent déjà des armes fabriquées aux Etats-Unis aux rebelles en Syrie. C’est en tout cas une information du Daily Mail qui cite le directeur d’une entreprise d’armement basée aux Etats-Unis « La Syrie est une zone de croissance exponentielle pour nous ».

    Selon une analyse de The Intercept, ce n’est pas une coïncidence si la valeur des stocks d’entreprises telles que Raytheon, General Dynamics, Booz Allen, Lockheed Martin et Northtop Grumann ont bénéficié d’une augmentation inopinée au lendemain des attaques terroristes sur Paris.

    La tendance est à la hausse pour la vente d’armes au niveau international, et les Etats-Unis s’accrochent à leur position de leader mondial. « Le volume du transfert d’armes majeures s’est élevé de 16% durant la période 2010-2014 par rapport à la période 2005-2009 » rapporte l’Institut International de Recherche pour la Paix basé à Stockholm.

    Pour les Etats-Unis, la vente d’armes a augmenté de 23%. « Plus que n’importe quel autre fournisseur, les Etats-Unis ont livré des armes majeures à au moins 94 destinataires entre 2010 et 2014 », selon une recherche de l’Institut. Les armes ont été dispersées partout dans le monde, mais un tiers des exportations états-uniennes ont été destinées au Moyen-Orient.

    Les armes vendues aux alliés des Etats-Unis, comme l’Irak ou l’Arabie Saoudite, ne restent pas au même endroit. « Les combattants de Daech utilisent principalement des armes pillées dans les stocks de l’armée irakienne, armes qui ont été fabriquées dans plus de douze pays, y compris la Russie, la Chine, les Etats-Unis et des pays européens », selon Amnesty International.

    « La quantité et la diversité du stock d’armes et de munitions de Daech témoignent de décennies d’irresponsabilité quant aux transferts d’armement vers l’Irak, mais aussi de multiples erreurs commises lors de l’occupation états-unienne pour la sécurisation des livraisons et des stocks d’armement, ainsi que de la corruption endémique régnant en Irak », selon le récent rapport d’Amnesty

    La Recherche sur les Conflits Armés, un groupe basé à Londres qui a analysé l’arsenal djihadiste, indique que « Daech n’a pas eu beaucoup de difficultés à piocher dans l’immense stock d’armes qui entretient le conflit en Irak et en Syrie. Armes fournies non seulement par des grandes puissances mondiales, mais aussi par des allers-retours d’exportateurs tels que le Soudan », selon un rapport du Centre pour l’Intégrité Publique. L’un des fournisseurs de munitions est une usine de Lake City, dans le Missouri, gérée par Alliant Techsystems qui a, en 2014, dépensé $1,35 milliards en lobbying.

    Et le cycle continue. Le complexe militaro-industriel utilise son poids de lobby et les contributions de la PAC (Comité d’Action Politique) pour remporter des contrats de production d’armes. Les armes utilisées outre-Atlantique créent de nouveaux ennemis. Ces ennemis interceptent ces armes et les retournent vers des cibles états-uniens.

    Les migrants désespérés recherchant la sécurité ont provoqué des vagues accrues de xénophobie, entraînant de nouvelles violences en Occident. Plus de peur et plus de violence : voilà ce qui crée de nouveaux marchés pour l’industrie de l’armement. L’augmentation des ventes fournit plus d’argent à dépenser dans le lobbying, dans les campagnes présidentielles et chez les groupes d’experts pro-conflit.

    Nous pouvons briser cette spirale en arrêtant la guerre, en accueillant les réfugiés et en interrompant l’influence injustifiée de ceux qui profitent de la violence. Le président Dwight D. Eisenhower avait raison lorsque, il y a 54 ans déjà, il mettait en garde contre « l’acquisition d’une influence injustifiée, voulue ou non voulue, par le complexe militaro-industriel ».

    « Seuls un signal d’alarme et des citoyens éduqués peuvent contraindre l’immense réseau de l’industrie et de la manufacture militaire de défense, en utilisant des méthodes et des objectifs pacifiques, afin que la sécurité et la liberté puissent prospérer ensemble », insistait Eisenhower.

    Il est temps de répondre à son appel !

    Tous droits réservés à Truthout, ne doit pas être réédité sans accord préalable.

    Traduit de l’anglais par T. F. pour Investig’Action

    Source : Truthout

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  • La planète positive aux pesticides ?

    Empoisonnés aux pesticides puis licenciés pour inaptitude, quatre salariés du site Nutréa-Triskalia de Plouisy, près de Guingamp dans les Côtes-d'Armor, se battent depuis cinq ans pour obtenir  réparation.

    Plus d'infos

    Spécialisée dans la fabrication de granulés pour le bétail, l'entreprise Nutréa appartient à Triskalia, une coopérative agricole géante regroupant 18 000 agriculteurs et employant 4 800 salariés sur 300 sites. Le scandale a commencé fin 2008, quand les dirigeants de Nutréa ont décidé, pour faire des économies, de ne plus ventiler 20 000 tonnes de céréales stockées dans d'énormes silos. Les conséquences ont été désastreuses : les stocks ont été infestés de charançons et autres insectes nuisibles et sont rapidement devenus impropres à la consommation. Mais pour la direction, il n'était pas question de les perdre, et elle a choisi de les faire asperger d'insecticide et de propulser ce même insecticide par les gaines de ventilation.

    Alors que les deux salariés travaillant à la réception des céréales ont rapidement développé des symptômes inhabituels (vomissements, saignements, maux de tête...), le même procédé a été utilisé l'année suivante, intoxiquant cette fois une quarantaine de salariés du site. En 2011, les deux premiers salariés ont été déclarés inaptes et licenciés dans la foulée. Deux autres salariés ont été licenciés à leur tour pour inaptitude en 2013. Ces quatre travailleurs souffrent d'hypersensibilité chimique multiple, une maladie qui ne connaît pas d'autre traitement que l'évitement de tout contact avec des produits chimiques, ce qui revient à éviter les lieux publics et rend très difficile un retour à l'emploi.

    Le 11 septembre 2014, le Tribunal des affaires de Sécurité sociale (Tass) de Saint-Brieuc a reconnu la faute inexcusable de l'entreprise pour les deux premiers salariés, dont les intoxications sont considérées comme des accidents de travail, ce qui leur vaut une rente d'un peu moins de 800 euros par trimestre. Les deux autres salariés se sont vu refuser par le Tass la reconnaissance de leur maladie comme maladie professionnelle. Leur plainte au pénal a été classée une première fois, puis relancée, mais cinq ans après, elle en est toujours au stade de l'enquête préliminaire. Aucune investigation n'a été lancée à ce jour sur la pollution de la chaîne alimentaire par les insecticides répandus sur les céréales. Malgré tout, les quatre salariés continuent le combat pour obtenir réparation.

    Nous vous proposons d'interpeller la société triskalia. La liste des signataires de cette action cette pourra être transmise aux avocats des plaignants.

    Sylvie GOURDON "Sous le vent, les pieds sur terre"
    Yves Marie LE LAY Sauvegarde du Trésor
    Alain Uguen Association Cyber @cteurs,

    TRISKALIA, société coopérative agricole à capital variable dont le siège social est ZI Lanrinou – 29206 Landerneau CEDEX, immatriculée au RCS de Brest sous le n° 775 576 986 représentée par Mme Béatrice PERROT, en sa qualité de Directrice de la Communication. numéro de téléphone : 02 98 25 30 00


    Ecouter : Une histoire de grains pourris sur France Inter
    http://www.franceinter.fr/emission-interception-bretagne-une-histoire-de-grains-pourris  

    De Bretagne jusqu’à Paris, les institutions dévoyées
    http://www.cyberacteurs.org/blog/?p=1762  

    Lien pour réécouter le reportage d'Inès Léraud dans l'émission "Les pieds sur terre" de France Culture en partenariat avec le journal l'Humanité concernant le scandale des pesticides :
    http://www.franceculture.fr/emission-les-pieds-sur-terre-le-scandale-des-pesticides-en-partenariat-avec-l-humanite-2014-12-18  
    N'hésitez pas à vous exprimez en donnant votre avis sur le site de France Culture.

    Ci-dessous le lien pour lire l'article de Fanny Dumayrou dans l'Humanité.
    http://www.humanite.fr/chez-nutrea-triskalia-le-combat-des-intoxiques-aux-pesticides-560647  

    Nutréa-Triskalia : un suicide qui interroge
    http://www.ouest-france.fr/social-nutrea-triskalia-un-suicide-qui-interroge-2809579  

     

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  • La hausse du franc suisse coûte cher aux hôpitaux


    par Solveig GodelucK

    Journaliste

     

     

     

    La dette des hôpitaux a bondi de 500 millions depuis que la Banque centrale suisse a désarrimé le franc suisse de l’euro. Plombés par les emprunts toxiques, ils se liguent pour aller en justice et menacent d’une grève des remboursements.

     

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    Les hôpitaux français ne disent pas merci à la Banque centrale suisse. Leur dette s’est alourdie de 500 millions d’euros depuis le 15 janvier, date à laquelle celle-ci a décidé de désarrimer le franc suisse de l’euro

    . La monnaie helvétique s’est appréciée de 17 % depuis. Elle a également grimpé face au dollar. Or, parmi les 30 milliards d’euros de dette des hôpitaux, il y a des prêts indexés sur le taux de change euro-franc suisse ou dollar-franc suisse… L’encours de ces prêts vient ainsi de passer de 730 millions à plus de 1,2 milliard.

    Pour le président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Frédéric Valletoux, cette affaire est la goutte d’eau qui fait déborder le vase : « Nous avons au total 1,5 milliard d’euros d’emprunts toxiques. Pour solder ces produits structurés

    , les conditions de sortie sont si draconiennes qu’il faudrait débourser du jour au lendemain le double, soit 3 milliards d’euros. Et voilà maintenant qu’on nous rajoute 500 millions à payer ! » La somme à rembourser équivaut au montant de la capacité d’autofinancement que dégagent les hôpitaux chaque année et qui est réinvestie dans la modernisation des équipements. « Il faudrait faire une année blanche en termes d’investissements pour sortir du piège », s’indigne Frédéric Valletoux.

    « Responsabilités partagées »

     

    Ce mercredi, le conseil d’administration de la FHF a donné mandat à son président pour mener le combat contre ces produits bancaires complexes, y compris devant les tribunaux. Pour commencer, la FHF va faire front commun avec l’Association des acteurs publics contre les emprunts toxiques (Acpet), créée par des collectivités locales. Par ailleurs, la Fédération envisage de saisir la justice européenne, et peut-être française, pour défaire la loi de juillet 2014. Ce texte interdit aux établissements endettés ayant accepté une aide financière de porter plainte. Pour l’instant, aucun hôpital n’a les mains liées, puisque l’enveloppe de 100 millions d’euros qui leur est réservée vient juste d’être débloquée.

    La FHF estime que cette somme est risible et la compare au fonds de 1,5 milliard mis sur pied pour les collectivités. Elle est en outre prélevée sur les crédits hospitaliers (Ondam) au lieu d’être financée à parité par les banques et l’Etat comme le fonds des collectivités. «  Nous allons montrer que les responsabilités sont partagées, avec les autorités de tutelle qui valident la gestion des hôpitaux et les banques qui ne sont pas toujours de bon conseil », menace Frédéric Valletoux. En dernier recours, le conseil de la FHF a validé le principe d’une grève des remboursements. Tous les établissements seraient solidaires, y compris ceux dont la dette est saine.

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