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Quittons l'Union €uropéenne pour reprendre le pouvoir sur nos vies ! Nous ne sommes pas des Rouges-bruns ou des clones du FN !

Message de Vincent Christophe Le Roux du FDG. 

(relayé par Lucien Pons)

Depuis longtemps, nous, militant-e-s de la Gauche de combat, si nous défendons l’idée d’une sortie de l’Union européenne et que nous voulons ne pas faire disparaître les nations, nous sommes souvent présenté-e-s comme étant des « Rouges-bruns », des nationalistes et finalement des clones du FN ou de la droite extrême.

 

Ces accusations, Jean-Luc Mélenchon en a souvent fait les frais. Mais il n’est pas le seul. Quiconque, illustre ou anonyme, ose défendre une vision et un projet radicalement alternatifs à la pensée unique - cette doxa capitaliste et atlantiste - doit souffrir, à un moment ou à un autre, de s’entendre dire que nous parlons comme le FN ou Le Pen, voire que nous défendons les mêmes propositions qu’eux. Nous savons bien l’inanité de telles prétentions mais elles existent et parfois même elles portent et nous font du tort. Elles sont pourtant infondées et diffamatoires, pour deux ensembles de raisons :

 

1/ Bien des affirmations de Marine Le Pen ou de cadres du FN ne sont là que pour tromper et mystifier les Français-e-s, par exemple quand ils disent que s’ils étaient au pouvoir, ils sortiraient de l’Union européenne, ou, comme depuis quelques jours, ils organiseraient un référendum sur le sujet. Cela est rien moins qu’un mensonge destiné à amener à eux des militant-e-s de gauche qui désespèrent d’entendre la Gauche, la vraie, oser porter ce grand projet de rupture avec l’ordre établi mais dans l’esprit de la démocratie et de l’humanisme qu’elle porte, et qui n’a rien à voir avec la vision nationaliste, raciste, xénophobe, réactionnaire et quasi-fasciste du FN.

 

2/ Sur tous les sujets, nous, les militant-e-s de la Gauche de combat, nous les combattants de la Sociale, proposons une politique humaniste, ouverte, tolérante quand le FN ne souhaite qu’opposer les Français-e-s entre eux et aux autres.

 

Il est clair que nous sommes fiers par exemple de l’œuvre du Conseil National de la Résistance et que les gens qui ont initié cette lutte et mené ce combat, militaire d’abord, politique ensuite, sont au sommet de notre Panthéon. Le FN, en revanche, est l’héritier direct de ceux contre lesquels se battait le CNR, les Pétainistes, les « miliciens » et tous les salauds pour qui la collaboration n’a pas été qu’une forme d’auto-protection mais bien une oeuvre consciente et active de destruction de ce que la France avait été (cette 3e République haïe et définie comme la « gueuse » par les « auteurs » de la mouvance de cette droite extrême). Le FN est une création des Pétainistes vaincus. Le FN a compté en son sein les fascistes et les criminels de la guerre d’Algérie. Et ce ne sont là que deux exemples. Le FN a toujours été l’ennemi absolu du général De Gaulle.

 

Nous, peuple de Gauche (quand bien même tout le monde sait à quel point nous avons combattu le général De Gaulle sur certains sujets, et combien nous combattons aujourd’hui le régime qu’il avait fondé) savons que c’est lui qui a incarné la Résistance, avec toutes celles et tous ceux, hommes et femmes de tous âges, braves et courageux, héroïques pour beaucoup, issus de toutes croyances et préférences politiques, notamment un nombre considérable de communistes, qui ont risqué leur vie et dont beaucoup l’ont perdu, parfois après des souffrances indicibles.

 

A Gauche donc, comme au centre et à droite, on peut trouver des militant-e-s et des citoyen-ne-s non engagé-e-s dans des partis mais assez instruits de cette période historique et des liens entre De Gaulle et le peuple de France pour comprendre que seuls les fascistes, les Pétainistes et les adeptes de la collaboration avec « l’Allemand » fut-il Nazi, furent des ennemis à mort de De Gaulle.

 

Ainsi, lorsqu’on nous accuse de parler « comme le FN », au-delà de l’insulte, de l’outrage, de l’agression infamante, c’est une oeuvre politique qui est accomplie : discréditer l’alternative que l’on porte en l’assimilant à tout ce qu’elle n’est pas, en salissant la gloire du CNR qui nous inspire, et en rendant odieuse à tous la rupture fondamentale qui seule pourra rendre possible de revenir à ces « jours heureux » que le CNR avait assez bien rendu possible.

 

 

 

Pour donner des arguments à réutiliser en réponse à l’odieuse accusation voulant que nous soyons « comme le FN », je reproduis ci-dessous deux billets rédigés et publiés sur son blog par Lucien PONS car ils disent bien ce qui nous différencie radicalement et irréductiblement d'eux.

 

Et cela, il n'y a pas que la Gauche de combat (dont je suis moi-même comme beaucoup des membres de ce groupe) qui peut le dire. Ce genre de propos est de nature à être endossés par des gens très au-delà de la Gauche.

 

 

 

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1/ Mes prises de position

 

 

 

Source : http://lucien-pons.over-blog.com/mes-prises-de-position.html

 

 

 

Afin de prévenir toute récupération de notre position favorable à la préservation de la Nation comme support pour l’organisation des états, notamment par la mouvance de l’extrême droite et les tenants d’un nationalisme xénophobe, il nous paraît nécessaire de mettre précisément ici « les points sur les i » concernant des thèmes discriminants en termes de frontière entre nos convictions et idéal humaniste et les pulsions régressives de l’extrême droite. A ce titre, nous rappelons ci-après nos positions :

 

a) Sur les immigrés, et le fait que nous considérons un immigré « sans papier » avant tout comme un être humain en détresse et à aider s’il se trouvait en danger, et plus généralement notre opposition à toute forme de racisme.

 

b) Sur le judaïsme, l’islam, comme le catholicisme ou l’athéisme, considérant que ces convictions doivent recevoir de notre part le plein respect intrinsèque au principe laïque, tout en récusant formellement les manipulations de la religion aux fins d’oppression de quiconque et d’atteinte aux principes républicains exprimés dans la devise de la République « Liberté, Egalité, Fraternité »,

 

c) Sur l’indivisibilité du principe laïque, et sur notre volonté de rétablir ce principe sur l’ensemble du territoire national en mettant fin au financement par l’Etat des religieux catholiques, protestants ou juifs en Alsace-Moselle,

 

d) Sur notre intransigeance quant au principe d’égalité homme/femme, et à ce titre, notamment, sur le droit des femmes à disposer de leurs vies et de leurs corps, et donc leur droit à l’avortement,

 

e) Sur le syndicalisme, considérant qu’il constitue un fondement indispensable à une économie solidaire et au caractère social de la République française,

 

i) Sur le droit à une pleine citoyenneté pour les couples homosexuels, et donc le droit au mariage désormais inscrit dans la loi, et donc incontestable,

 

g) Sur notre opposition radicale à tout rétablissement de la peine de mort,

 

h) Sur notre conviction que la prison n’est pas un mode efficace de sanction pour la plupart des délits et un certain nombre de crimes, et doit dans ces cas être remplacée par un dispositif de réparation auprès des victimes et autant que possible des peines permettant de reconstruire une citoyenneté chez les coupables,

 

i) Sur notre attachement à la libre circulation des hommes, comme à l’instauration d’un commerce international équitable, facteur de paix et porteur de progrès pour toutes les nations, ce qui mettrait fin à terme aux migrations massives forcées par la misère,

 

j) Sur notre conviction que le productivisme, la croissance matérielle infinie dans un monde fini ne représentent pas un mode vie viable à long terme... mettent en danger la perpétuation de la vie sur terre… et qu’en conséquence il devient nécessaire aujourd’hui de déterminer nos politiques économiques, énergétiques, et environnementales en fonction de la préservation de la Vie, de la limitation de nos ressources et de la question climatique…

 

 

 

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 2/ Mes valeurs

 

 

 

Lien : http://lucien-pons.over-blog.com/mes-valeurs.html

 

 

 

Mes valeurs et idéaux sont issus du Programme du Conseil de la Résistance – compte-tenu d’une nécessaire réactualisation… – adopté à l’unanimité par des forces Résistances de tous bords politiques le 15 mars 1944 et intitulé audacieusement « Les jours heureux ».

 

Un programme écrit il y a plus de 50 ans et dont la lecture prend aujourd’hui des accents révolutionnaires dans le contexte actuel de régression tous azimuts et les attaques de plus en plus violentes que subissent nos service publics… et notre système social…

 

Ce sont notamment :

 

* le Rétablissement de la souveraineté nationale par :

 

– la laïcité, et la défense de l’école de la République qui permet au peuple de se gouverner lui-même

 

– La pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression ;

 

– La liberté d’association, de réunion et de manifestation ;

 

– L’inviolabilité du domicile et le secret de la correspondance ;

 

– Le respect de la personne humaine ;

 

– L’égalité absolue de tous les citoyens devant la Loi ;

 

* Et, en particulier :

 

Sur le plan économique :

 

– L’instauration d’une véritable démocratie économique, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économe ;

 

– Le retour à la Nation des grands moyens de production monopolisés, fruits du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques ;

 

– Le droit d’accès, dans le cadre de l’entreprise, aux fonctions de direction et d’administration pour les ouvriers possédant les qualifications nécessaires, et a participation des travailleurs à la direction de l’économie ;

 

Sur le plan social :

 

-un rajustement important des salaires et la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine ;

 

– La garantie du pouvoir d’achat national par une politique tendant à la stabilité de la monnaie ;

 

– la reconstitution dans ses libertés traditionnelles, d’un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans l’organisation de la vie économique et sociale ;

 

– un plan complet de sécurité sociale visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tus les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’Etat ;

 

– La sécurité de l’emploi, la réglementation des conditions d’embauchage et de le licenciement, le rétablissement des délégués d’atelier ;

 

– Une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ;

– La possibilité effective pour tous les enfants de bénéficier de l’instruction et d’accéder à la culture la plus développée, quelle que soit la situation de fortune de leurs parents, afin que les fonctions les plus hautes soient réellement accessibles à tous ceux qui auront les capacités requises pour les exercer et que soit ainsi promue une élite véritable, non de naissance, mais de mérite et constamment renouvelée par les apports populaires.

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