Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

J. Corbyn à gauche ? La gauche radicale dans l'impasse, la star fabriquée de l'opposition vénézuélienne

 



 

Vous aimez Mémoire des luttes ?
N'hésitez pas à faire un don !

 

Nous ne bénéficions pas – et ne souhaitons pas bénéficier – de ressources publicitaires, ni d'aucune sorte de subvention publique. Pour développer son site, notre association peut seulement compter sur ses moyens propres et sur les dons – si modestes soient-ils – que les internautes lui apporteront.

 

 

CHRONIQUES DU MOIS

 

L'élection, le 12 septembre dernier, de Jeremy Corbyn à la tête du Parti travailliste britannique a secoué toute la social-démocratie européenne, tant pour la façon de faire de la politique que dans la définition de son contenu.
En préalable, pour disposer d'une vision globale du paysage politique d'outre-Manche, il faut rappeler une caractéristique du système électoral en vigueur : le scrutin uninominal majoritaire à un tour – est élu député le candidat qui a obtenu le plus de voix, même si elles ne représentent pas la majorité absolue – entraîne généralement une forte distorsion entre le score d'un parti et le nombre de sièges dont il disposera.

 

 

Pendant des décennies, les questions européennes ont seulement eu droit à quelques paragraphes dans les programmes de la plupart des partis politiques. Le dispositif européen en train de se mettre en place apparaissait comme un objet extérieur, comme un sous-ensemble géographique relevant du ministère des affaires étrangères, au même titre que l'Amérique du Nord ou l'Afrique. Dans le même temps, la Communauté économique européenne (CEE) de 1958, devenue Union européenne (UE) après le traité de Maastricht de 1992, élargissait considérablement les compétences de ses institutions : Commission, Parlement, Cour de justice. Elle en créait aussi une nouvelle : la Banque centrale européenne (BCE) gestionnaire de la monnaie unique, l'euro, appelée à devenir une arme de guerre au service des politiques d'austérité.

En espagnol avec Le Monde diplomatique en español

 

 

« Les temps changent, et nous changeons avec eux » avaient coutume de dire les Romains. Jamais, depuis la signature de l'accord insoutenable intervenu entre l'Eurozone et la Grèce le 13 juillet 2015, la conscience – forgée ou diffuse – qu'il y a bien quelque chose de pourri au royaume de l'Europe n'a été aussi forte dans nos sociétés continentales et dans le reste du monde. Médias, partis politiques, intellectuels, mouvements sociaux et opinions publiques mesurent jour après jour combien le stade de développement atteint par la crise organique du système européen est inédit depuis la signature du traité de Rome (1957) et la fondation de la Communauté économique européenne (1958). Cette crise agite plusieurs éléments dans un tourbillon chaque jour plus puissant. La crise de l'euro, la mise à mort lente de la Grèce sur le plan économique et social au nom de sa soumission aux dogmes de l'euro sous hégémonie allemande – dogmes qui vont inéluctablement, tôt ou t ard, la conduire au « Grexit » –, le drame des exodes migratoires, la montée des extrémismes et des intégrismes, le démantèlement appliqué des solidarités et des protections sociales, économiques et démocratiques crevassent incessamment l'édifice européen.

 

AMERIQUE LATINE

 

Venezuela


 

 

 

Dirigeant du parti d'opposition de droite Voluntad Popular (Volonté populaire) au Venezuela, Leopoldo López a été condamné jeudi 10 septembre 2015 à treize ans et neuf mois de prison par le Tribunal de justice de Caracas.
M. Lopez purgera sa peine dans le complexe carcéral de Ramo Verde situé dans la capitale où il était détenu depuis le 18 février 2014 à la suite des violences de rue, les « Guarimbas » (Lire « Venezuela : la fabrique de la terreur »), qui avaient, à partir du 12 février 2014 à Caracas, frappé le pays et provoqué sur l'ensemble du territoire la mort de quarante-trois personnes, ainsi que des centaines de blessés et de nombreux dégâts matériels.
Le fondateur de Voluntad Popular était accusé d'être le principal instigateur de ces événements. Le jugement du 10 septembre le rend coupable de « commission de délits d'incendie volontaire, d'incitation au trouble à l'ordre public, d'atteintes à la propriété publique et d'association de malfaiteurs ».
Qui est Leopoldo López ? Mémoire des luttes publie le portrait que lui a récemment consacré l'influente revue américaine Foreign Policy.

 



Mexique



 

 

Narcotrafic et guerre sale. Par Hernando Calvo Ospina

 

Dans la nuit du 26 septembre 2014, l'Etat mexicain a été impliqué dans une nouvelle atrocité : la répression contre de jeunes étudiants de l'Ecole normale rurale Raul Isidro Burgos d'Ayotzinapa. Durant cette nuit, six personnes furent assassinées, vingt blessées et quarante trois autres furent victimes de disparitions forcées.

 

Brésil

 


DEBAT


Otro « populismo » es posible. Por Christophe Ventura

 

Abordar el tema del « populismo » es una acción arriesgada pero no por eso menos estimulante. Arriesgada porque quién lo hace se expone a una descalificación violenta y definitiva por parte del sistema político y de los aparatos mediáticos e intelectuales establecidos. Estos últimos ya ganaron, de hecho, la batalla del vocablo « populismo ».



REVOLUTION NUMERIQUE


 

 

 

La « République numérique » comme la « démocratie numérique » sont des fantasmes d'une toxicité redoutable. Face à leur instrumentalisation politique et commerciale invasive, il importe d'instruire leur critique sans concession. À défaut de quoi, ils continueront de nourrir et justifier des projets de loi ou de « gouvernance » précisément… despotiques.


 



LES INVITES DE MEMOIRE DES LUTTES

 

Les commentaires d'Immanuel Wallerstein

 

 

La social-démocratie dans tous ses Etats, une chronique de Fabien Escalona

 

Lien permanent Catégories : Europe, Monde 0 commentaire

Les commentaires sont fermés.