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  • Vérité pour la Syrie !

     

    Syrie, réveillons nos cœurs endormis. Interview de JC Antakli

    par une journaliste de Nice-Matin

    par Lucien Pons

    Agissez !

     

    Et faites circuler ce message à tous vos contacts SVP !

     

    Bonjour.

    Comment peut-on laisser les barbares, armés, formés, au service de « l’Empire du bien », poursuivre leurs exactions ignobles ? Ces créatures des ténèbres violent, décapitent, tuent, crucifient, brulent, …, des civils qui ne demandent qu’à vivre en paix. Nous estimons ne pouvoir rien faire pour arrêter ces soudards armés par l’occident, donc par la France aussi.

    Alors qu’ils suffirait d’arrêter de les payer.

    Alors qu’ils suffirait d’arrêter de les instruire.

    Alors qu’ils suffirait de bloquer leurs comptes bancaires.

    Alors qu’ils suffirait d’arrêter d’acheter le pétrole qu’ils volent.

    Etc…

     

    Comment pouvons-nous tolérer d’avoir comme ministre des affaires étrangères un individu qui a déclaré que « Al Nosra (les djihadistes takfiristes) faisaient du bon boulot en Syrie » ?

    Vidéo de JC Antakli  "Pour Fabius, les djihadistes font du bon boulot en Syrie."https://www.youtube.com/watch?v=i-xTbhO9RHg

     

    Deux liens :

    http://allainjules.com/2014/09/15/silence-assourdissant-irak-quand-laurent-fabius-soutenait-les-djihadistes-en-syrie/

     

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article4542

    Comment peut-on croire la narrative officielle qui prétend que nous combattons ces rebus de l’humanité que sont les combattants de Daesch ? Nous n’avons rien fait pour éviter qu’il prennent Palmyre. Palmyre est au milieu du désert, il aurait été très facile d’éliminer les colonnes barbares par quelques raids aériens. Il suffit pour cela de regarder une carte de géographie. Ces évidences s’imposent à qui veut bien réfléchir et observer. Est-ce à dire que nous ne voulons pas les éliminer ? Pourquoi ? Est-ce à dire que nous ne voulons pas les combattre car ils sont nos créatures en Syrie ? Comment devons-nous interpréter les propos de Manuel Valls lorsqu’il indique que nous sommes dans une guerre de civilisation ? Le stratège néocon, Samuel Huntington, avait déjà théorisé sur ce concept de « guerre de civilisation » dans son ouvrage « Le Choc des civilisations ». George Walker Bush avait repris cette arme sémantique pour attaquer l’Irak en 2003.

    Nous avons maintenant un peu de recul, allons-nous quand-même nous laisser manipuler par ces paroles faussement protectrices ?

    C’est peut-être cela que la réforme du collège, imposée par le gouvernement actuel par ordonnances et décrets, cherche comme objectif : acculturer les citoyens. Mais pourquoi se donner tant de mal alors que nous sommes déjà sous la domination absolue des vrais maîtres du monde. Nos cerveaux sont gavés par des inepties sans intérêt.

     

    Peut-être craignent-ils un ultime sursaut, une lueur de lucidité, une once de courage ?

    Il me vient à l’esprit le poème d’Aragon plein d’espoir en la nature humaine et en la capacité de Résistance de l’homme face à la barbarie.

     

    Ah je désespérais de mes frères sauvages
    > Je voyais je voyais l'avenir à genoux
    > La Bête triomphante et la pierre sur nous
    > Et le feu des soldats porté sur nos rivages
    >
    > Quoi toujours ce serait par atroce marché
    > Un partage incessant que se font de la terre
    > Entre eux ces assassins que craignent les panthères
    > Et dont tremble un poignard quand leur main l'a touché
    >
    > […]

     


    > Quoi toujours ce serait la guerre la querelle
    > Des manières de rois et des fronts prosternés
    > Et l'enfant de la femme inutilement né
    > Les blés déchiquetés toujours des sauterelles
    >
    > Quoi les bagnes toujours et la chair sous la roue
    > Le massacre toujours justifié d'idoles
    > Aux cadavres jeté ce manteau de paroles
    > Le bâillon pour la bouche et pour la main le clou

     

    Je demande d’excuser ce cri de colère. Je demande d’excuser la honte que j’éprouve face à notre indifférence et notre lâcheté. Nous laissons ces massacres se perpétrer en Syrie, en Ukraine, et dans de trop nombreux endroits.

    Bientôt de nouveaux fronts : en Transnistrie, en Voïvodine, en Macédoine,… ?

    Réveillons-nous avant qu’ils ne soit trop tard. Informons-nous, recoupons les informations, agissons en êtres humains dotés d’intelligence et dotés d’empathie envers nos semblables, refusons les horreurs, refusons la barbarie, refusons les massacres et les guerres.

    Bien cordialement.

    Lucien PONS.

     

    NOTA :

     

    Vous trouverez ci-après l’interview de JC Antakli par une journaliste de Nice-Matin.

    Vous trouverez en PJ le poème complet de Louis Aragon.

    Vous trouverez en PJ le texte remarquable envoyé par Guy Martin (lecteur assidu du Monde Diplomatique, adhérent  AMD), au Monde Diplomatique sur la couverture scandaleuse de cette guerre par ce journal.

    Vous trouverez la lettre que vous pouvez adresser au président de la République concernant cette guerre. (Correspondance gratuite).

    Vous trouverez une carte postale que vous pouvez éditer et envoyer à l’Elysée. (Correspondance gratuite).

     

     

    Message de Guy Martin

    Le gouvernement de la France se satisfait d’une manœuvre de destruction de l’Etat syrien qui livre la nation syrienne au risque avéré de massacres du type Srebrenica, mais à la puissance 10.

    L’association des Amis du Monde Diplomatique, dont j’ai été, se réunit en assemblée générale le 26 juin 2015. En tant que « lecteur engagé », je n’ai pu m’abstenir d’interpeler la rédaction du journal sur sa façon de traiter cette terrible affaire syrienne, dans une lettre ouverte ci-jointe. (Voir PJ).

    Il faut espérer qu’une mobilisation suffisante ouvre enfin les consciences de nos représentants !!!

    Guy Martin

     

     

     

    Agissez ! Et faites circuler ce message à tous vos contacts SVP !

     

    Syrie : Interview de JC Antakli par une journaliste de Nice-Matin.

     

     

    Vérité pour la Syrie !                         

    Jean-Claude et Geneviève Antakli sont  biologistes diplômés de la faculté de médecine de Montpellier et fondateurs d’un Institut infirmier multiconfessionnel à Alep où ils se rendaient régulièrement, Geneviève et Jean-Claude Antakli ont écrit Syrie, une guerre sans nom ! (éd. François-Xavier de Guibert, 2014), témoignage poignant sur le conflit.

     

    — Jean-Claude Antakli, vous êtes originaire d’Alep. Quelle est actuellement la situation de la ville, que j’avais connue en mai 2010 très prospère et où l’importante — et diverse — communauté chrétienne semblait vivre en bonne intelligence avec les musulmans ?

    — Chrétiens et musulmans continuent à vivre ensemble normalement, chacun se reconnaissant d’abord pour son identité syrienne, avant son appartenance confessionnelle.

    L’émigration des chrétiens par peur et par usure est massive. Alep est coupée en deux. D’une part une partie surpeuplée protégée par l’armée gouvernementale, car les habitants des quartiers sous contrôle djihadiste ont fui leur maison (deux millions). D’autre part, une partie occupée par les rebelles Al-Nosra, Daech (car l’ASL des opposants modérés ne représente plus que 5 %) qui retiennent 300 000  personnes, en otage.

    Dans la partie gouvernementale, 80 % de la population vit de l’aide humanitaire, le chômage est effrayant, le coût de la vie a été multiplié par sept, l’embargo frappe les médicaments, le fuel, l’essence, l’électricité n’est établie que quelques heures tous les trois jours, l’eau est fournie un jour sur six en ce moment. En mai-juin 2014, pas une goutte d’eau, ce qui avait entraîné une augmentation considérable du nombre des victimes civiles (bébés, vieillards).

    Dans la partie contrôlée par les djihadistes, qui maîtrisent la centrale électrique et les réservoirs d’eau, les gens vivent sous la loi de la « charia », dans la peur… mais avec eau et électricité !

    Entre les deux parties d’Alep, bombardements et pilonnages, jour et nuit, implosions violentes pour éventrer les galeries souterraines creusées par les rebelles.

     

    — Non loin d’Alep, le monastère Saint-Siméon attirait de nombreux pèlerins, européens compris. Qu’est-il devenu et quels sont les sites chrétiens les plus menacés ?

    — Ce monastère a été très sérieusement endommagé, des pièces ont été volées, car il a servi de camp de base à des groupes rebelles qui tiennent la région. Tous les sites chrétiens sont menacés, certains ont été pillés dès le début de la guerre, d’autres détruits par les islamistes (Bara, Sergilia, Maaloula, Rakka, Qousseir, Kassab, Deir Zor, Sadad Qâra, Nabk, Deir Atiyeh…), comme ils l’ont fait en Irak.

     

    — Dans votre livre, vous vous montrez sévère envers la diplomatie et les médias français, l’AFP notamment pratiquant « la pire désinformation ». Quelques exemples ?

    —Sévère, non ! Lucide. La pire désinformation a été préparée et programmée par notre diplomatie. Diabolisation de l’adversaire : Assad boucher… Assad ne mérite pas de vivre sur terre… Assad bombarde son peuple, alors qu’on parlait « d’opposants » pour désigner les factions djihadistes les plus barbares. Le refus obtus du ministre des Affaires étrangères de reconnaître que les gaz à Khan Al Assal et Al- Ghouta n’ont jamais été utilisés ni par Bachar, ni par l’armée syrienne, ignorant délibérément les conclusions de Carla Del Ponte (émissaire de l’ONU), du MIT (Massachusetts Institute of Technology de Boston) et les preuves indubitables fournies par la Russie !

    La pire désinformation véhiculée par les médias, sous couvert de l’AFP, qui diffusait un copié- collé des élucubrations de l’OSDH, une obscure officine londonienne, collectant, interprétant, manipulant à distance les manifestations en Syrie, prétendues spontanées au début, alors qu’à l’évidence elles étaient programmées avec des tireurs d’élite qui tiraient sur les forces de l’ordre et sur les civils simultanément. 

    Avec des images truquées et des bilans (morts ou blessés) fantaisistes, qu’aucun média n’était en mesure de vérifier.

    Le déni de réalité pour les grands rassemblements de soutien au régime, à Damas, Alep, Lattaquié… qui ont été volontairement occultés. Même vocabulaire de diabolisation repris à longueur de journées par les chaînes en continu (BFMtv, I Télé, France 24…), France TV, TF1, la radio et la presse écrite, avec les mêmes éléments de langage. 

    Qui a relayé en France la lettre de Richard Blake, Sénateur Américain de Virginie, adressée au président Bachar El Assad et aux Forces armées syriennes, particulièrement aériennes, les félicitant de protéger tous les Syriens patriotes et les minorités religieuses, violés, torturés, kidnappés, décapités, par les djihadistes étrangers… ?

     

    — Ancien otage en Syrie et auteur du livre Jihad Academy, le journaliste Nicolas Hénin déclarait le 2 mars sur Euronews :

    « L’Etat islamique a tué plusieurs milliers de personnes (…), probablement même plus de 10 000. Depuis le début de la guerre civile en Syrie, le régime a tué à peu près 200 000 Syriens. De ce point de vue (…) le plus criminel jusqu’à présent, c’est clairement le régime. » Partagez-vous cette analyse ?

     

    — Absolument pas ! M. Hénin, avez-vous entendu parler d’Al Qaïda, de Jabhat Al Nosra, d’Ahrar Al-Cham, de Soukour Al- Cham, de Jaych Al Islam… et d’une vingtaine d’autres brigades ou factions de la nébuleuse  terroriste, toutes surarmées, qui chacune pouvait faire autant de victimes que Daech ?

    L’OSDH, organe de l’opposition, basé à Londres et que l’on ne peut accuser d’être pro- Bachar, admet que la moitié des victimes est imputable au régime et qu’un quart de l’armée syrienne a été tuée dans des combats meurtriers.

    Avec qui ? Sauf à penser que le régime  tue les morts, le compte n’y est pas, M. Hénin !

     

    Durant votre séjour forcé dans les geôles de Daech, alors que vous teniez une comptabilité si rigoureuse à l’égard du régime, vous a-t-on mis au courant des multiples attentats perpétrés au quotidien pendant la même période ?

    300 civils tués en un seul jour dans la banlieue de Damas, victimes de ces rebelles qualifiés par nos gouvernants de « modérés » !

    A Homs, où un attentat suicide perpétré devant une école par un kamikaze a causé la mort de 50 enfants en une seule seconde ! A Adra, à Sadad, à Deir Atiyeh et bien d’autres villages où des centaines de civils innocents, désarmés, ne présentant aucun danger, ont été froidement massacrés, violés, décapités par ces hordes sauvages, qualifiées tantôt de rebelles tantôt de djihadistes… pour atténuer le poids de leurs sales besognes. Pensez-vous servir la vérité et votre fonction de journaliste?

     

    « Djihad Academy » un jeu, je présume, où chaque participant rivalise de son mieux dans l’horreur, pour égaliser voire surpasser la star du système, l’émir Abou Bakr Al-Baghdadi, autoproclamé « Commandeur des croyants » ?

    Non, une tragédie, où 23 millions de Syriens subissent déchirés et impuissants les mensonges des discoureurs du Café de Flore parisien (BHL, Kouchner, Fabius), ceux d’une presse aux ordres, pour satisfaire les bailleurs de fonds notamment qataries et saoudiens.

     

    Propos recueillis

    par Camille Galic

     

     

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  • Voir la fin de l’humanité, Dette grecque illégale, Orange complicite d’Israël...

    Le Grand Soir
    Journal Militant d'Information Alternative
     
    Cette semaine
    Article suivi de 2 dessins de Plantu le Qatari (1)
    Frédéric Lemaire et Henri Maler (ACRIMED)
    Au moment où nous écrivons, les pressions s’accentuent sur la Grèce pour qu’elle accepte les mesures de rigueur imposées par ses créanciers. Depuis plusieurs mois, Le Monde y contribue à travers, notamment, les chroniques furieuses d’Arnaud Leparmentier contre le gouvernement d’Alexis Tsipras. Les réactions à l’activisme du directeur adjoint des rédactions du Le Monde n’ont pas manqué : dans un article exhaustif, Romaric Godin épingle les arguments fallacieux employés par Arnaud Leparmentier pour (...) Lire la suite »
     
    David AUERBACH
    L’humanité s’éteindra dans cent ans car la planète sera inhabitable, déclare le microbiologiste australien Frank Fenner, une des leaders dans l’effort pour éradiquer la variole durant les années 1970. Il point du doigt le surpeuplement, l’épuisement des ressources et le changement climatique. La prédiction de Fenner, faite en 2010, n’est pas un pari certain mais il a raison de postuler que la réduction des émission de carbone seront suffisantes pour nous sauver de notre chemin vers la mort. Et, de toute (...) Lire la suite »
     
    Luis Alberto REYGADA
    L’économie vénézuélienne va très mal : inflation record, pénuries de produits de première nécessité... Pourtant le pays regorge de pétrole (et possède même les plus grandes réserves de la planète : 300 milliards de barils soit près de 18% des réserves mondiales). Comment expliquer alors cette situation ? Faire hurler l’économie vénézuélienne ? La presse dominante a une réponse toute simple à ce phénomène : si l’économie va mal, c’est la faute au gouvernement et à son incapacité à gérer efficacement la manne (...) Lire la suite »
     
    La Jornada
    Cela fait maintenant plus d’une semaine que des manifestations ont lieu en Equateur pour exiger la démission du président Rafael Correa. Elles ont débuté suite à l’annonce par le gouvernement d’un projet de loi dont l’objectif est d’imposer les grandes successions et les plus-values qu’obtiennent les spéculateurs immobiliers. Au cri de « Dehors Correa, dehors ! », les leaders de l’opposition de droite ont attisé les protestations, concentrées principalement dans la capitale du pays et dans le port de (...) Lire la suite »
     
    « Le FMI savait parfaitement que les mesures allaient avoir un coût social et économique terrible ».
    Commission pour la vérité sur la dette grecque
    Les preuves présentées dans le rapport du comité international indiqueraient que la dette issue des plans d’austérité est une violation directe des droits fondamentaux de l’homme. Le comité serait arrivé à la conclusion que la Grèce ne devrait pas payer cette dette parce qu’elle est illégale, illégitime et odieuse. Synthèse du rapport de la Commission pour la vérité sur la dette grecque. En juin 2015, la Grèce se trouve à un carrefour. Elle doit choisir entre la poursuite des programmes d’ajustement (...) Lire la suite »
     
    Liliane HELD-KHAWAM
    A l’heure où la Grèce est prête à être étrillée par des créanciers de plus en plus dénués d’humanité, voici un indicateur financier qui montre à quel point ce pays subit des foudres de nature plus subjectives qu’effectives. Cet indicateur financier et économique s’appelle « foreign direct investment ». Il s’agit des flux de capitaux investis par des firmes transnationales au sein d’un pays A. Si le flux est positif, cela signifie que des capitaux ont été investis à l’intérieur du pays. Si au contraire, ils (...) Lire la suite »
     
    Nicolas BONNAL
    Le SPIEF (Saint Petersburg International Economic Forum) ouvre ses portes à Saint-Pétersbourg. Il rassemble soixante-treize nations. Il démontre s’il en était besoin l’impact mondial de cette belle cité (on ne va pas la comparer à Las Vegas tout de même ?), l’intégration de la Russie au monde des affaires et surtout au monde. L’importance des BRICS est même reconnue par un occident jaloux et déphasé qui ne sait comment se féliciter d’avoir fait de la Russie un « pays isolé et condamné par tous » sur la (...) Lire la suite »
     
    Moon of Alabama
    Il y a deux jours, quand la nouvelle de l’assassinat présumé de Mokhtar Belmokhtar au Yémen est sortie, j’ai écrit : Mis à part le manque de fiabilité évidente de ces rapports, on peut se demander ce que le meurtre de tel ou tel « terroriste » est censé apporter. Il y en aura toujours un autre puis un autre et un autre, et la violence ne fera qu’empirer ... Et ensuite, des frappes de drone américaines ont tué l’ancien membre de la garde d’Al-Qaïda, Nasser al-Wuhayshi, au Yémen, et soudain les médias (...) Lire la suite »
     
    Orange tire profit des colonies israéliennes dans la Cisjordanie occupée
    Ali ABUNIMAH
    Face l’évolution de la campagne internationale de boycott, le président-directeur général du géant français de la télécommunication, Orange, affirme que son entreprise veut mettre fin à ses liens avec sa filiale israélienne Partner Communications. Toutefois, Stéphane Richard affirme qu’en raison d’obligations contractuelles, le retrait ne sera pas possible. C’est une excuse bidon. « Croyez-moi, si j’avais la possibilité, j’aurais procédé à la résiliation du contrat dès demain, » a-t-il souligné mercredi (...) Lire la suite »
     

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  • La démocratie est-elle un acte terroriste ?

     

    par MS21

    Comme dans une tragédie grecque, le voile se déchire et la vérité apparaît dans toute sa nudité monstrueuse : la démocratie est incompatible avec les institutions européennes.

    Au lendemain de la victoire démocratique de la Coalition Syriza en janvier 2015, Jean-Claude Juncker, Président de la Commission européenne,  n'hésitait pas à déclarer que « les choix démocratiques ne pouvaient modifier les traités européens ».

    La nouvelle majorité issue des élections chargeait en février une commission de faire un audit de la dette grecque. Celle-ci rendait le 19 juin son verdict devant le Parlement grec : cette dette est illégale, illégitime, insoutenable et odieuse.

    Après 5 mois de négociations, refusant les "ultimatums" et le "chantage" des créanciers, le premier ministre grec, Alexis Tsipras, a annoncé 27 juin la décision à l’unanimité de son conseil des ministres de soumettre au peuple, par voie de référendum, c'est à dire à la démocratie, les propositions issues de l’Eurogroup.

    Le Président de la Commission européenne, J. Cl. Juncker s'est déclaré « trahi » par Alexis Tsipras et des mesures de représailles sont décidées au niveau de l'Eurogroup.

    A l'émission « Esprit Public » (France Culture, chaque dimanche de 11h à 12h) Jean-Louis Bourlanges, ancien député européen centriste, Professeur à l'Institut d'études politiques assimilait le 28 juin la Grèce à un passager clandestin du bateau « Union européenne » vivant au détriment de ceux qui l'accueille (référence au sketch de l'auto-stoppeur de Coluche). Mais sa déformation de la réalité n'est pas suffisante : par la décision de faire appel au peuple, Alexis Tspiras et son gouvernement ont montré le vrai visage de Syriza, celui caractérisé par une idéologie héritière d'une gauche très dure, marquée par la guerre civile dont la stratégie terroriste révolutionnaire est de faire sauter le bateau [« Union européenne »]. S'opposer aux institutions européennes est assimilé par cet éminent professeur de sciences politiques à un acte terroriste.

    Ce florilège de phrases et de déclarations confirment l'application de cette « clause secrète » (non écrite) du traité de Lisbonne : il n'est plus question de faire appel au peuple en ce qui concerne la politique économique de l'Union européenne.

    Il faut se rendre à l'évidence : la démocratie européenne n'est en réalité qu'une coquille vide

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  • 25 vérités d’Alexis Tsipras sur le chantage du lobby financier international


    par Salim Lamrani (Investig'Action)


    Fidèle au mandat que lui a donné le peuple, le Premier Ministre grec a décidé de soumettre l’ultimatum du Fonds monétaire international, de l’Union européenne et de la Commission européenne à un référendum le 5 juillet 2015 (1).

     



    1. Depuis l’arrivée de Syriza au pouvoir en janvier 2015, la Grèce subit une « asphyxie économique sans précédents » de la part de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international, dans le but de faire plier le gouvernement progressiste et de l’empêcher de « mettre fin à l’austérité et de restaurer la prospérité et la justice sociale ».

    2. Le but des négociations était d’arriver à un accord viable « qui respecterait à la fois la démocratie et les normes européennes » afin de sortir définitivement de la crise.

    3. La Troïka a exigé de la Grèce le respect des accords pris par les gouvernements précédents, dont les politiques économiquement inefficaces et socialement désastreuses ont été majoritairement rejetées par le peuple grec qui a décidé de porter Syriza au pouvoir.

    4. A aucun moment, le gouvernement grec n’a cédé aux menaces des institutions européennes et du FMI.

    5. Après près de six mois de négociations, l’Euro-groupe a présenté « un ultimatum à la République hellénique et au peuple grec ». Cet ultimatum « contrevient aux principes fondateurs et aux valeurs de l’Europe ».

    6. L’Europe a présenté « une proposition qui inclut des nouvelles charges insupportables pour le peuple grec et qui nuit au redressement de la société grecque et de son économie, non seulement en maintenant l’incertitude, mais en accroissant davantage les déséquilibres sociaux ».

    7. Ces mesures imposent « une fragmentation du marché du travail » avec une précarisation accrue des contrats, « une diminution des retraites, de nouvelles réductions de salaires dans le secteur public et une augmentation de la TVA sur les produits alimentaires, les restaurants et le tourisme, avec la suppression des réductions fiscales dans les îles ».

    8. « Ces propositions violent clairement les normes sociales européennes et le droit fondamental au travail, à l’égalité et à la dignité ».

    9. Le but de la troïka et de certains membres de l’Euro-groupe n’est pas « de trouver un accord viable et bénéfique pour les deux parties, mais d’humilier tout le peuple grec ».

    10. Le but est de « punir une voix différente en l’Europe ».

    11. Le Fonds monétaire international est obsédé par l’austérité et les mesures punitives.

    12. La crise grecque affecte toute l’Europe et menace l’unité continentale.

    13. Yanis Varoufakis, ministre grec des Finances, a été arbitrairement exclu de la réunion de l’Euro-groupe, en violation de la légalité européenne.

    14. « La responsabilité historique en faveur des luttes du peuple hellénique et de la protection de la démocratie et de notre souveraineté nationale. […] nous oblige à répondre à cet ultimatum avec la volonté du peuple grec ».

    15. Un référendum aura donc lieu le 5 juillet 2015 afin que « le peuple grec décide de façon souveraine ». « Face à cet ultimatum et ce chantage, je vous convoque afin que vous décidiez de façon souveraine et avec fierté, comme le dicte l’histoire de la Grèce, au sujet de cette austérité stricte et humiliante, qui n’offre aucune solution ni option qui permette un redressement social et économique ».

    16. « Dans le berceau de la démocratie, nous ne demanderons pas l’autorisation à Monsieur Dijsselbloem [Président de l’Euro-groupe] ni à Monsieur Schaüble [Ministre allemand des finances] » pour célébrer un référendum.

    17. Ce référendum « n’est pas une tentative de scission avec l’Europe mais de scission avec les pratiques qui sont un affront pour l’Europe ».

    18. « Face à cette dure austérité autocratique, nous devons répondre avec démocratie, sérénité et détermination ».

    19. « La Grèce, creuset de la démocratie, doit envoyer un message démocratique claire à l’Europe et à la communauté internationale ».

    20. « Le peuple grec dira un grand non à l’ultimatum mais en même temps un grand oui à l’Europe de la solidarité ».

    21. Au lendemain de ce « non », « la force de négociation du pays sera renforcée ».

    22. Quelle que soit l’issue de la consultation, la volonté du peuple grec sera respectée.

    23. Cette consultation « enverra un message de dignité au monde ».

    24. L’Europe est la maison commune de tous ses peuples. « Il n’a pas de propriétaires et des invités en Europe ».

    25. « La Grèce est et sera une partie intégrante de l’Europe, et l’Europe sera une partie intégrante de la Grèce. Mais une Grèce sans démocratie impliquerait une Europe sans identité et sans boussole ».

    Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Son nouvel ouvrage s’intitule Cuba. Les médias face au défi de l’impartialité, Paris, Editions Estrella, 2013 et comporte une préface d’Eduardo Galeano. Contact : lamranisalim@yahoo.fr ; Salim.Lamrani@univ-reunion.fr Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamra...

    Notes :

    (1) Alexis Tsipras, « Discurso », 27 juin 2015. http://www.legrandsoir.info/allocut... ; Infobae, « Grecia : Tsipras instó a ‘un enfático NO’ en el referéndum sobre la oferta de los acreedores », 27 juin 2015. http://www.infobae.com/2015/06/27/1...

    Source : Al Mayadeen —> http://espanol.almayadeen.net/Study...

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  • Krugman et Stiglitz votent non au plan irresponsable de la troïka

     

      par André

     



    Les créanciers sont les irresponsables !
    Alors qu'il y a une propagande ignoble par les puissants comme en 2005, au moment du TCE, je joins une autre opinion.


    Quand un tel jugement est porté par deux prix Nobel d’économie* récents et modérés, cela doit amener à questionner l’histoire racontée par les euro austéritaires. Paul Krugman pense qu’il vaut mieux que la Grèce quitte l’euro plutôt que de continuer les politiques d’austérité entamées il y a 5 ans. Pour lui, « la dévaluation ne pourrait pas créer beaucoup plus de chaos que ce qui existe déjà et permettrait une éventuelle reprise, comme cela a eu souvent lieu dans bien des endroits », notant que l’histoire ne plaide pas pour un maintien dans la zone euro. Pour lui, « la troïka a sciemment fait à Tsipras une offre qu’il ne pouvait pas accepter. L’ultimatum était en fait un pas pour remplacer le gouvernement ».
     
     

     

    Une condamnation sans appel de l’UE

    Il se demande « pourquoi les dirigeants de l’UE résistent au référendum et refusent même d’étendre de quelques jours le délai du 30 juin pour le paiement au FMI. L’Europe n’est-elle un projet démocratique ? ». Cruel, il poursuit en soulignant que l’euro « n’a jamais été un projet très démocratique ». Franchissant un cap sur l’euro, il note que les Suédois « ont compris que le chômage monterait si la politique monétaire du pays était fixée par une banque centrale ne se préoccupant que d’inflation (et qu’il y aurait également une attention insuffisante sur la stabilité financière ». Joseph Stiglitz dénonce des comportements qui sont « l’antithèse de la démocratie », avant de conclure contre le « oui ».

    Ce énième chapitre de la crise Grecque entamée il y a plus de cinq ans, démontre que cette construction monétaire est tellement dysfonctionnelle que cinq longues années de souffrance d’un pays et des milliards ne permettent pas d’en sortir. Ce faisant, cela pousse des économistes respectés et honorés à devenir de plus en plus critiques sur cette monnaie unique et la forme actuelle du projet européen. Dans son dernier livre, Paul Krugman avait été très critique sur l’euro, mais sans aller jusqu’à recommander d’en sortir, pas qu’il franchit aujourd’hui. Et Joseph Stiglitz tient également des propos de plus en plus dur à l’égard de l’UE, en soulignant notamment son caractère profondément antidémocratique.
     
    Ce qui est intéressant ici, c’est qu’avec le soutien de ces deux prix Nobel d’économie*, cela montre que le camp de la raison est du côté du « non » pour le référendum de dimanche en Grèce. Le plan proposé par la troïka est aussi déraisonnable qu’irresponsable et il faut le refuser.
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    * : prix de la banque royale de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel, seul « prix Nobel » qui ne vient pas du testament de ce dernier, mais qui est décerné selon les mêmes règles
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  • Le ministre grec des Finances accuse les créanciers du pays de «terrorisme»

     

    Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a accusé samedi les créanciers du pays de «terrorisme» et de vouloir «humilier les Grecs», qui se prononceront lors du référendum de dimanche sur leurs dernières propositions de réformes.

     

    «Ce qu'ils font avec la Grèce a un nom: terrorisme», accuse Yanis Varoufakis, connu pour sa liberté de ton, dans un entretien au quotidien espagnol El Mundo. «Pourquoi est-ce qu'ils nous ont forcés à fermer les banques ? Pour insuffler la peur aux gens. Et quand il s'agit de répandre la peur, on appelle ce phénomène le terrorisme», développe le ministre en parlant de la politique menée par les créanciers d'Athènes, le Fonds monétaire international (FMI), la Banque centrale européenne (BCE) et l'Union européenne.

     

    Grèce: Le discours pro-oui de Nikos Aliagas à Athènes divise les Grecs

     

    Le «Oui» pour humilier les Grecs

     

    Faute d'être parvenu à un accord avec les créanciers sur une prolongation d'un programme d'aide financière au-delà du 30 juin, le gouvernement de gauche radicale grec a annoncé la fermeture des banques et le contrôle des capitaux jusqu'au 6 juillet.

     

    Quel que soit le résultat du référendum de dimanche -le Premier ministre Alexis Tsipras appelle à voter non, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker oui- les banques du pays rouvriront et il y aura un accord avec les créanciers, assure Yanis Varoufakis. «Quel que soit le résultat du référendum, le lundi il y aura un accord, j'en suis complètement et absolument convaincu. L'Europe a besoin d'un accord, la Grèce a besoin d'un accord, de sorte que nous arriverons à un accord.»

     

    Pour le ministre des Finances, qui répète qu'en cas de victoire du oui il démissionnera, «aujourd'hui ce que veulent Bruxelles et la troïka, c'est que le oui gagne pour pouvoir ainsi humilier les Grecs».

     

    «La Grèce un exemple pour les autres»

     

    Il accuse aussi ses opposants de vouloir faire de «la Grèce un exemple pour les autres» à l'heure où en Espagne le parti de gauche radicale Podemos, allié du grec Syriza, gagne en force à l'approche d'élections législatives.

    «Je crois que dans toute l'Europe il y a besoin de partis comme Syriza et Podemos, des partis à la fois critiques à l'égard du système mais en même temps pro-européens et démocrates. Ceux qui nous détestent veulent nous faire passer pour anti-européens, mais non, ce n'est pas vrai, nous ne le sommes pas.»

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  • L'OTAN n'a plus raison d'être !

     

    Appel pluraliste pour la dénonciation par la France du traité de l’Atlantique Nord et le retrait de ses Armées du commandement intégré

    Le 21 mai 2015 à l’Assemblée Nationale, lors du colloque intitulé « La France peut-elle retrouver une diplomatie indépendante », un ancien ambassadeur de France et ancien secrétaire général du Quai d’Orsay a déclaré que l’OTAN n’aurait pas dû survivre à la disparition de l’URSS et à la dissolution du Pacte de Varsovie.

    Les initiateurs du présent appel de sensibilités républicaines et patriotiques diverses, ayant dans le passé, approuvé ou non l’existence de l’OTAN affirment unanimement, qu’en effet aujourd’hui, cette organisation n’a plus de raison d’être.

    L’OTAN s’est en réalité élargie en intégrant, contrairement aux engagements pris envers Gorbatchev, nombre de pays anciennement socialistes, avançant ainsi méthodiquement dans un processus d’encerclement de la Russie en multipliant les bases militaires étasuniennes dans ces pays.

    Cette politique ouvertement agressive s’est accompagnée de l’installation d’un bouclier de missiles anti-missiles à proximité de la Russie éventuellement destiné à permettre une première frappe nucléaire sur ce pays, en stérilisant ou en limitant de façon drastique ses possibilités de réplique.

    C’est dans ce contexte géopolitique que l’Ukraine a vécu la « révolution orange », téléguidée par les États-Unis et soutenue par l’UE, qui a permis la mise en place par la force d’un gouvernement hostile à la Russie avec la participation de néonazis notoires. Il est temps que la France se dissocie de cette politique anti-russe provocatrice qui risque de déboucher sur une troisième guerre mondiale éventuellement nucléaire.

    Organisation politique et militaire, l’OTAN est tout à la fois l’instrument diplomatique et le bras armé qu’utilisent les États-Unis avec la complicité des États vassaux au premier rang desquels se trouvent la France, la Grande Bretagne et l’Allemagne.

    Fort d’une doctrine militaire incluant la guerre préventive et l’usage d’armement nucléaire en premier, doté de plus de 700 bases militaires réparties sur tout le globe, décidé à combattre la menace terroriste sans la volonté d’en rechercher les causes, c’est à une guerre permanente dans un chaos organisé que le gouvernement américain conduit l’OTAN et donc la France à participer au mépris de nos intérêts et de notre propre sécurité. De la Yougoslavie à l’Irak, de la Syrie à la Libye, la France use son potentiel militaire et son crédit diplomatique et oublie les valeurs de son peuple, au profit d’une politique définie à Washington.

    En réalité, les États-Unis mènent avec l’OTAN une politique d’agression et de guerre généralisée qui ne saurait demeurer plus longtemps celle de notre nation. Il est grand temps que la France recouvre la souveraineté de ses décisions et la liberté de choisir ses partenaires en conformité avec sa philosophie et les intérêts du peuple français.

    Nous appelons à la dénonciation par la France de son appartenance au traité de l’Atlantique Nord et au retrait de ses armées du commandement intégré. La France en redevenant libre devra exiger la dissolution de l’OTAN qui n’a plus de raison d’être !

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