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  • Pourquoi se rassembler le 22 septembre ?

     

     

    Célébrer la naissance de la République le 22 septembre est une manière de manifester notre volonté de vivre libre et notre confiance dans l’avenir, en nous situant dans la continuité de l’histoire démocratique de notre pays.

     

    Depuis des décennies, en pratiquant une politique contraire à leurs promesses, les responsables politiques de tous bords méprisent les électeurs. En expliquant que la politique d’austérité qu’ils mènent est la seule qui vaille, ils brisent le droit à une vie meilleure. En s’exonérant eux-mêmes de l’effort demandé au peuple, ils humilient le citoyen.

     

    En proclamant la République le 22 septembre 1792, le peuple français, il y a plus de deux siècles, a exprimé qu’il n’acceptait pas d’être dominé ; il a manifesté son attachement à la démocratie et aux droits de l’homme. En célébrant ce moment, nous rappelons que le combat pour la Liberté est toujours actuel. C’est en affirmant notre volonté individuelle et collective que nous pourrons sortir du carcan que nous imposent aujourd’hui les institutions tant nationales qu’européennes.

     

    Il est plus que temps de mettre fin à cette humiliation politique et sociale, de se redresser et de montrer à ceux qui gouvernent que le peuple ne supporte plus l’offense quotidienne qui lui est faite.

     

    A Paris, le 22 septembre, venez rappeler que votre volonté de vivre libre est intacte.

     

     

     

    Tous aux Tuileries le 22 septembre à 18h30 à côté de la plaque qui célèbre la naissance de la République en face du 228 rue de Rivoli Métro Tuileries

     

     

     

    André Bellon

     

    Président de l’Association pour une Constituante

     

     

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  • Obama envisage un conflit mondial (5/8)


    par Michel Collon


    « La Chine et la Russie ne vont certainement pas maintenir les sanctions (contre l’Iran) pendant encore dix ou quinze ans pour se plier aux diktats du Congrès (US). »(1) Obama estime dorénavant impossible d’agir sans tenir compte de Pékin et Moscou.



    5. Brzezinski voulait « diviser la Russie en trois »

    « La Chine et la Russie ne vont certainement pas maintenir les sanctions (contre l’Iran) pendant encore dix ou quinze ans pour se plier aux diktats du Congrès (US). »(11) Obama estime dorénavant impossible d’agir sans tenir compte de Pékin et Moscou. La mentalité des va-t-en guerre réclamant des frappes militaires, Obama la résume avec ironie : « Nous ne devrions pas nous soucier de ce que pense le reste du monde, car, une fois que nous agissons, chacun va s’aligner ». Eh non, dit-il, les temps ont changé, les Etats-Unis doivent s’adapter et jouer plus finement.
    Washington n’a pas toujours parlé ainsi. En 1997, son grand stratège Brzezinski pressait d’affaiblir Moscou au plus vite : « Si la Russie rompt avec l’Ouest et constitue une entité dynamique, capable d’initiatives propres ; si elle (…) forme une alliance avec la Chine, alors la position américaine en Europe sera terriblement affaiblie ».(12) Langage impérialiste clair : une Russie incapable d’initiatives propres serait une colonie. De fait, Brzezinzki voulait la diviser en trois : « Une Russie européenne, une république de Sibérie et une république extrême-orientale ».(13) Notre commentaire à l’époque : « Détacher l’Asie centrale et le Caucase de Moscou, c’est permettre aux multinationales US de contrôler à leur guise pétrole, gaz et minerais »(14) (hasard bien sûr, Brzezinski fut employé par une filiale de BP).

    En Russie, certains pensaient : « Maintenant que nous sommes passés au capitalisme, ils nous traiteront en amis ». Mais les grandes puissances n’ont pas d’amis, seulement des intérêts. Pour les USA, une Russie même capitaliste ne pouvait être un allié respecté, seulement une proie dans la guerre globale de recolonisation du monde déclenchée en 1991 (l’attaque contre l’Irak était un avertissement au monde entier).
    Washington appliqua donc avec énergie le Plan Brzezinski : 1. Infiltrer l’économie russe. 2. Contrôler sa politique. 3. Encercler et neutraliser son armée. Une vraie guerre non déclarée : infiltrations dans les compagnies russes, soutien aux sécessions terroristes du Caucase, changements de régime au Caucase et en Asie centrale, financement de 1.500 ONG anti-Kremlin, diabolisation médiatique de Poutine, multiplication des bases en l’Europe de l’Est (en dépit des promesses faites à la chute du Mur), «  bouclier anti-missiles » pour empêcher toute riposte russe à une attaque, coup d’Etat de la CIA en Ukraine notamment pour chasser la Flotte russe de la Mer Noire…

    Mais le Plan Brzezinski a échoué. Plaçant ses intérêts avant ceux des multinationales US, Moscou s’allia à Pékin pour créer en 2001 l’Organisation pour la Coopération de Shanghaï. Autres membres : les républiques d’Asie centrale riches en pétrole et gaz qui échappèrent ainsi aux convoitises et aux bases militaires US. Manœuvres militaires conjointes russo-chinoises dès 2005, coordination face aux mouvements terroristes manipulés par la CIA, Inde et Pakistan bientôt membres, Iran et Afghanistan « observateurs  » intéressés… L’Asie échappe à Washington. Le pôle Pékin – Moscou tant craint par Brzezinski et Kissinger s’est bientôt élargi aux BRICS (Brésil, Inde, Afrique du Sud) et représente enfin une alternative pour les pays plus petits du Sud, étranglés par l’Occident.
    Aujourd’hui, plus de doute : puisque les Etats-Unis refusent un monde multipolaire, multiplient les guerres, tentent de saper l’économie russe, l’intérêt de Moscou est évident : se détourner du dollar et s’allier au yuan, se détourner de Wall Street vers les Bourses de Hong Kong et Shanghaï, vendre le gaz non plus seulement en Europe mais aussi en Chine. Et fournir aux Chinois le système de défense aérienne S-400 et bientôt S-500 permettant de tenir tête aux menaces des missiles US.(15)

    Et l’Europe, sur ce Grand Echiquier ?

    POUR SUIVRE : L’Europe suivra-t-elle les USA jusqu’en enfer ? (la semaine prochaine)

    11 www.washingtonpost.com/news/post-politics/wp/2015/08/05
    12 Le Grand Echiquier, p. 61.
    13 Le Grand Echiquier, p. 258-259.
    14 Michel Collon, Monopoly, L’Otan à la conquête du monde, Bruxelles, 2000, p. 107.
    15 Pepe Escobar, Chine : la Route de la Soie vers la gloire, Asia Times, Le Grand Soir, 18 novembre 2014.

    source : Investig’Action

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  • Le Journal de l’Afrique numéro 13 : Jeux et enjeux démocratiques


    par Olivier Ndenkop et Carlos Siélenou

     

    Le 25 octobre prochain, les Ivoiriens retourneront aux urnes pour élire leur nouveau chef de l’Etat. Un scrutin aux enjeux énormes tant pour les acteurs intérieurs qu’extérieurs. En 2010 déjà, ces enjeux avaient malheureusement primé sur le jeu électoral et la légion étrangère a eu raison de la volonté des Ivoiriens. En effet, avec la bénédiction de l’ONU la France de Nicolas Sarkozy a renversé le président constitutionnel Laurent Gbagbo pour le remplacer par Alassane Dramane Ouattara (ADO). Pas moins de 3 000 personnes ont perdu la vie dans cette crise postélectorale. (Lire la suite...)

     

    Le Journal de l'Afrique n° 13 by Investigaction

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  • Obama envisage un conflit mondial (4/8)


    par Michel Collon

     

    Alarmiste ! Il n’est pas d’autre mot pour qualifier le discours du bientôt ex-président sur l’accord nucléaire avec l’Iran. Aux USA, certains secteurs veulent une guerre contre ce pays, alerte-t-il.

     



    4. Iran : Obama est-il devenu un ami ?

    Les sanctions économiques ont échoué à faire plier l’Iran, admet Obama. Reconnaissant que ce boycott punit la population : « Cinq cent milliards de dollars manquent pour payer salaires, pensions et infrastructures en ruines. » Mais « davantage de sanctions ne produiront pas le résultat souhaité ». « Ceux qui s’opposent à cet accord exigeront sans aucun doute du futur président (US), quel qu’il soit, de bombarder ces installations nucléaires ».1 « Ceux qui » ? Ce sont les mêmes qui plaidaient pour une guerre en Irak et Obama critique l’administration Bush : « Préférant la force militaire à la diplomatie, l’action US unilatérale au lieu de bâtir un consensus international, et exagérant les menaces à l’encontre des rapports de nos services de renseignements ». Il juge le bilan de Bush catastrophique : « Des milliers de vies ont été perdues, sans compter celles des Irakiens. Mille milliards de dollars ont été dépensés. Ironiquement, le plus grand bénéficiaire dans la région, c’est l’Iran. » Cette guerre a isolé les Etats-Unis, constate Obama, reconnaissant à sa manière le déclin de l’Empire US : « Si nous avons appris quelque chose des dix dernières années, c’est que les guerres en général, et au Moyen-Orient en particulier, sont tout sauf simples. »

    Obama serait-il devenu Peace and Love ? « Je n’ai pas reculé devant l’emploi de la force quand elle était nécessaire. J’ai envoyé des dizaines de milliers de jeunes Américains au combat ». Irak, Afghanistan, Pakistan, Libye, Syrie, Gaza (via Israël), Bahreïn et Yémen (via les Saoud) : pas vraiment un bilan pacifiste en effet. Obama serait-il devenu un ami de l’Iran ? Pas davantage. Son discours ressasse les habituels clichés : « antisémitisme », « soutien aux terroristes du Hezbollah », « volonté de détruire Israël ». Obama menace toujours : « Cet accord offre une meilleure base (…) pour intervenir, y compris – si nécessaire – des options militaires. Le budget de la Défense américaine dépasse 600 milliards de dollars. Celui de l’Iran est d’environ 15 milliards. Notre armée demeure notre garantie ultime. »

    Obama et les républicains sont d’accord sur le fond : les Etats-Unis ont le droit de dicter leurs volontés aux autres nations, y compris par la violence. La divergence porte seulement sur la stratégie. Obama se veut un « impérialiste intelligent ». En 2006, Bush dut remplacer son ministre de la Guerre Donald Rumsfeld par Robert Gates qui prononça un discours remarquable à l’Académie militaire de West Point : « Ne combattez pas à moins d’y être obligés. Ne combattez jamais seuls. Et ne combattez jamais longtemps. »2
    Conscient des moyens limités des Etats-Unis, Obama ajouterait volontiers : « Et ne combattez pas tous vos ennemis en même temps ». Depuis 2001, les Etats-Unis étaient de plus en plus agressifs à la fois contre l’Iran, la Russie et la Chine. Mais un événement décisif se produisit en 2011. Washington piégea Moscou et Pékin en prétendant vouloir seulement une no fly zone pour protéger les civils libyens, son vrai but étant de renverser Kadhafi. Une fois mais pas deux. Quand Obama, avec Hollande, voulut bombarder Damas (cette fois avec le médiamensonge des armes chimiques), la Chine et la Russie mirent leur veto. Il y eut même une aide militaire discrète. Un tournant historique comparable à la bataille de Stalingrad en 1943. Le monde a pu voir que les Etats-Unis ne peuvent plus agresser comme ils veulent. L’Empire est tout nu.

    Alors, Obama recule-t-il sur l’Iran, pour concentrer ses forces sur son objectif fondamental : affaiblir la Chine et la Russie ?

    Notes
    9) www.washingtonpost.com/news/post-politics/wp/2015/08/05
    10) Le Soir (Belgique) 23 avril 2008.

    POUR SUIVRE : « La Russie devrait être divisée en trois » (vendredi prochain)

    source : Investig’Action

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  • Plus il y a d’Europe, moins il y a de démocratie


    par  André Bellon

     

     

     

    Les évènements en Syrie, en Irak et en Afrique et les exodes massifs de réfugiés qu’ils entrainent ont légitimement suscité un élan de solidarité envers les victimes. L’individualisme n’est donc pas aussi dominant que le prétendent tant de beaux esprits.

     

    Mais il est particulièrement indécent de voir ces drames utilisés à des fins politiques avec l’appui dégoulinant de bonne conscience de medias racoleurs. On notera tout particulièrement la volonté réaffirmée, ces derniers jours, par Jean-Claude Junker, ce fanatique des traités contre lesquels il considère qu’« il n’y a pas de démocratie », de renforcer encore davantage le pouvoir de la Commission de Bruxelles aux dépens des Etats membres. On retrouve là la fameuse stratégie du choc utilisée en tant d’autres lieux pour imposer, sur les cadavres des asservis, un ordre favorable aux puissants.

     

    Qui, d’ailleurs, est largement responsable de ces flots de migrants et de réfugiés !

     

    Qui a, depuis des décennies en effet, humilié les peuples du Proche et Moyen Orient, détruit toutes les tentatives indépendantes ? Qui est intervenu stupidement en Irak en 2003 ? Qui en Lybie en 2011 ? Qui a encouragé les islamistes contre des gouvernements jugés peu soumis ?

     

    Qui, surtout, a imposé un ordre économique et financier qui plonge les populations dans la misère et tente d’empêcher tout renouveau des volontés populaires hostiles à cet ordre ? Si ce n’est ceux qui se posent en infirmières des conséquences sans évidemment s’inquiéter des causes. C’est-à-dire cette politique qui constitue le projet fondamental de l’Union européenne, obsédée par la concurrence et le libre-échange d’ailleurs renforcés par un Traité transatlantique en construction et qu’on tente d’imposer en catimini aux peuples.

     

    Le scénario européen est malheureusement connu. A chaque étape, loin de remettre en cause un système mortifère qui consiste, au nom des règles financières indiscutables, à réfuter toute expression des peuples, les dirigeants demandent encore plus d’Europe, moins de démocratie.

     

    La destruction de la démocratie n’est pas fatale. Il importe avant tout de rappeler qu’elle n’est que l’autre nom de la souveraineté populaire. Loin de ce renforcement lointain et malsain d’une Europe qui a bien prouvé avec la Grèce qu’elle n’a cure des volontés nationales et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, c’est au contraire la démocratie et le resurgissement des volontés des peuples qui donnera la solution en refondant les libertés au service de l’intérêt général.

    Osons dire non à cette dérive qui condamne les peuples à plus d’austérité et à moins de souveraineté. En France, appelons à l’élection d’une Assemblée Constituante au suffrage universel.

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  • Obama envisage un conflit mondial (3/8)

     

    par Michel Collon

    Le 7 mai 99, l’US Air Force frappait l’ambassade chinoise à Belgrade, faisant trois morts. La Chine avait eu le tort de s’opposer à la guerre de l’Otan contre la Yougoslavie.

     

     

    3. Saboter la Chine et sa « Nouvelle Route de la Soie »

     

    Démontant les excuses bidon, nous écrivions alors : « Le bombardement était un avertissement. Washington veut à tout prix éviter une grande alliance entre la Chine, la Russie, voire l’Inde et d’autres puissances encore. » Responsable des bombardements, le président Clinton déclarait d’ailleurs : « Mon principal sujet de préoccupation, aujourd’hui, c’est la Chine ». Mais aujourd’hui, le cauchemar de Washington est en train de se réaliser et il porte un nom : Nouvelle Route de la Soie. L’ancienne route, composée de pistes reliant la Chine à la Turquie, fit la fortune de nombreux pays et marchands. La nouvelle bouleversera-t-elle les équilibres mondiaux ?

    L’économie chinoise possède trois caractéristiques :

    1. C’est la plus performante du monde depuis vingt ans. Très ironiquement, une « dictature communiste ne comprenant rien à l’économie » est actuellement la bouée de sauvetage d’un capitalisme mondial en crise mais toujours aussi arrogant.

    2. Pauvre en matières premières, elle dépend très fortement de ses importations. Elle consomme 75% du cuivre congolais, 70% du fer sud-africain, une grande partie du pétrole et du gaz du Moyen-Orient mais aussi de la Russie et des républiques ex-soviétiques d’Asie centrale, etc.

    3. Devenue « l’atelier du monde », elle exporte de nombreux biens de consommation.

    Les routes commerciales actuelles étant lentes et insuffisantes, Pékin a lancé un projet gigantesque : construire de gigantesques « corridors » la reliant aux autres continents. La route terrestre serait composée de trains à grande vitesse, d’autoroutes, de pipelines, de fibres optiques de télécommunication. Traversant l’Asie centrale, elle relierait Pékin à Moscou, mais pourrait être prolongée vers l’Iran (dès la levée des sanctions), la Turquie et… toute l’Europe en fait. Rotterdam, Anvers et Berlin seraient ainsi directement connectés à la Chine et aux économies asiatiques.

    Les routes maritimes relieraient la Chine à l’Afrique, à l’Europe et même à l’Amérique latine, ce qui développerait fortement les économies de toutes ces régions. Mais le transport maritime moderne nécessite des ports en eau profonde permettant le ravitaillement et le passage rapide des bateaux. A construire.

    Actuellement, Shanghaï – Rotterdam prend un mois par la mer, moins de trois semaines en train, deux semaines en camion. En améliorant les infrastructures et réduisant les arrêts aux douanes, la durée des transports terrestres serait réduite de moitié. Ecologiquement, multiplier les camions n’est pas très responsable, mais c’est un autre débat.

    En fait, Pékin propose aux pays du Sud de développer leurs économies en renforçant les échanges. Et aux pays du Nord de trouver des débouchés pour leurs usines tournant au ralenti. Bien sûr, les entreprises européennes - allemandes surtout - salivent de joie à la perspective de gigantesques contrats de construction. Pour financer tout cela, Pékin a créé deux grandes banques ouvertes aux investisseurs étrangers. La Nouvelle Route de la Soie concerne 65 pays, 4,4 milliards de gens et ces pays représentent actuellement 29% de la production mondiale, mais ce pourcentage pourrait doubler avec le nouveau projet.

    Les seuls à ne pas se réjouir, ce sont les Etats-Unis, exclus de cette nouvelle route commerciale. Jusqu’où ira le conflit Washington - Pékin ? Et quel rôle joue l’Iran sur cet échiquier ?

     

    POUR SUIVRE : Iran : Obama est-il devenu un ami ? (à paraitre mercredi prochain)

     

    Source : Investig’Action

     

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  • Obama et le conflit mondial, la semaine prochaine


    Michel Collon (Investig'Action)nous propose sa série

    "Obama envisage un conflit mondial"

    La semaine prochaine, retrouvez les épisodes sur notre blog lundi, mercredi et vendredi.

     

    À NE PAS MANQUER

     

     

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