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  • Que se passe-t-il en Ukraine ?

     

     par MS21

    Oleh Tvahnybok, leader de Svoboka un mouvement fasciste
    Oleh Tvahnybok, leader de Svoboka un mouvement fasciste

    Oleh Tvahnybok, leader de Svoboka un mouvement fasciste

    Mais que peut-il se passer à Odessa pour que la présence, le témoignage d'étrangers soient redoutés?

     

    Le 2 mai 2014 un rassemblement pacifique se tenait sur la place des champs Kulikovo, à Odessa, afin de récolter des signatures pour obtenir un référendum sur une organisation fédérale de l’Ukraine. Ce rassemblement a été violement attaqué par une expédition terroriste de groupes de neo nazis de Pravy-sektor, provoquant de nombreux morts parmi ces habitants d'Odessa.  Certains, pour échapper aux nervis neonazis se sont réfugiés dans la maison des syndicats qui a été  encerclée, puis incendiée. Au moins 42 victimes supplémentaires ont péri par le feu ou en se défenestrant et ont été  achevées par les assaillants.

    En janvier 2015 une délégation des mères d’Odessa est venue témoigner dans diverses villes de France (le 28 janvier à Marseille, le 29 janvier à Nice). C'est à cette occasion que nous avons fait connaissance des membres de cette délégation.

    Le 2 mai 2016 était le deuxième anniversaire de cet épisode dramatique à la commémoration duquel nos amis ukrainiens nous invitaient. Nous étions quatre à répondre à cette invitation : Serge , ancien résistant et Sylvie, sa fille, Claude et Mireille fille et petite fille de Gleb Sivirine, commandant du célèbre maquis Vallier, maquis gaulliste qui a opéré dans le Var jusqu'aux combats de la libération. Gleb Sivirine étant né lui même à Odessa, elles profitaient de ce voyage pour retrouver le berceau de leurs origines familliales.
    Des informations alarmantes nous avaient dans un premier temps convaincu de renoncer à notre participation à ces commémorations : Saakashvili et Poroshenko auraient mobilisé 1000 tueurs du bataillon Azov pour "maintenir l'ordre".
    Pour éviter tout prétexte à de nouvelles violences, les familles des victimes du massacre du 2 mai ont décidé de remplacer les  commémorations publiques qui étaient prévues par des repas privés dans les familles. Seul étaient maintenu et autorisé par la mairie d'Odessa un moment de recueillement au cimetière devant les tombes des victimes.
    Nos amis d'Odessa tenaient beaucoup à la présence de témoins étrangers et ont maintenu leur invitation. C'est donc à ces moments de recueillement privés que nous étions conviés.
    Mais il semble que la présence, le témoignage d'étrangers soient redoutés puisque, visiblement, nous étions attendus et avons été retenus à la frontière. Après un interrogatoire de plus de 2 heures, nous avons été interdits de pénétrer sur le territoire ukrainien, et placés sous surveillance militaire dans l'aéroport d'Odessa. Nous avons dû passer la nuit dans des conditions très rudimentaires, allongés sur des banquettes en fer avec deux oreillers et deux couvertures pour quatre. Toujours « accompagnés », confinés pendant les 3 heures ½ de la correspondance d'Istanbul, nous avons été reconduits jusqu'à Nice – notre point de départ. Nos passeports nous ont été confisqués, remis directement dans les mains de la compagnie aérienne chargée de nous rapatrier. Ce n'est qu'arrivés à Nice que nous avons pu les récupérer des mains de la police française. Interrogés, escortés donc et privés de liberté pendant 21 heures.

    Nous avons donc été empêchés de nous recueillir sur les tombes des victimes de la tuerie du 2 mai 2014, empêchés d'apporter le soutien de Français et de partager avec nos hôtes, famille des victimes, un repas en privé.

    Et dire que de tels comportements sont orchestrés par les autorités ukrainiennes qui bénéficient du soutien actif de l'Union européenne avec en première ligne la complicité de notre propre gouvernement et dans le silence assourdissant de la majorité de nos médias.

     

                                Témoignage de  Serge Lesou, Sylvie Pillé, Mireille et Claude Roddier

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  • La crise migratoire

     par MS21

     L'IMMIGRATION :  CONSEQUENCE ET INSTRUMENT DES

    POLITIQUES NEOLIBERALES DANS LE CADRE EUROPEEN ET FRANCAIS

     

    Arrivée de migrants au large de Lampedusa

    Arrivée de migrants au large de Lampedusa

     

    Sommaire

    1 – Les rapports de domination économique compromettent le développement des pays du Sud et engendrent les flux migratoires

    2 – L'immigration comme instrument des politiques néolibérales

    3 – Perspectives pour la gauche pour le court et moyen terme : ouverture totale des frontières ou contrôle des flux ?

    4 – Perspectives pour la gauche pour le long terme : la démondialisation


     

    L’immigration est un problème international. Selon les chiffres officiels des Nations Unies, en 2015 on comptait 16 millions de réfugiés dans le monde. En Europe, la situation a pris un tour dramatique avec les migrations en provenance notamment d’Afrique et du Moyen Orient. Plus de 800 000 réfugiés sont entrés en Grèce en 2015, via la Turquie, pour rejoindre les pays de l’Union européenne (UE) et surtout l’Allemagne dont les besoins en main d'œuvre sont importants, compte-tenu de sa mauvaise situation démographique.

    Les autres pays de l’Union européenne, spécialement ceux de l’Est sont hostiles à l’accueil d’un si grand nombre de réfugiés, et pour apaiser les opinions publiques, l’Union européenne a pris des mesures. Un grand marchandage s’est opéré avec la Turquie. Contre une aide financière de 6 milliards d’euros, un accès dans l’UE sans visa pour ses ressortissants et la promesse de reprendre les négociations sur l’entrée de la Turquie dans l’UE, le régime turc s’engage à reprendre tous les migrants arrivant dans les îles grecques et d’échanger chacun d’entre eux contre un Syrien en attente dans l’un de ses propres camps.

    La Turquie instrumentalise les opinions publiques, jouant sur l’émotion créée par les noyades des malheureux qui traversent la Méditerranée sur des embarcations de fortune. Parallèlement, elle fournit en armes les organisations terroristes dont l’action empêche le développement des pays d’où sont issus la plupart des réfugiés, Syrie, Irak, Afghanistan.

    Ces pays ont été dévastés par les guerres organisées ou suscitées par l’Occident.

    Bien sûr, l’on est en droit d’espérer le rétablissement des pays déstabilisés ou en guerre et donc le reflux de réfugiés politiques en provenance de Syrie, de Libye, d’Irak ou d’Afghanistan, mais la situation semble néanmoins loin d’être conjoncturelle, l’ONU annonçant, à l’échelle planétaire, un chiffre, impressionnant de réfugiés climatiques et écologiques, à l’horizon 2050.

    Au-delà de l’aspect dramatique et d’un accueil digne à organiser dans l’urgence, il faut envisager le problème dans une perspective plus large : quelles sont les causes de cette situation ? Quelle incidence pour les pays d’accueil mais aussi pour les pays dévastés privés de forces vitales qui vont cruellement leur manquer ? Quelles pistes pour en sortir ? Le MS 21 propose ainsi une réflexion qui ne demande qu’à être enrichie.

    1 – Les rapports de domination économique compromettent le développement des pays du Sud et engendrent les flux migratoires

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  • Le Journal de l’Afrique 22

    Le Journal de l’Afrique 22
    Investig'Action
     
    Retrouvez notre dernier numéro du Journal de l’Afrique avec notamment une interview exclusive d’Aminata Traoré, notre édito sur Hissène Habré et le premier volet d'un dossier sur l'accord de partenariat économique passé entre l'Union européenne et l'Afrique de l'Ouest. 
     
        

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  • La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération depuis le 2 juin 2016


     

     

    > Cher(e)s ami(e)s,

    > C’est chose faite ! Mardi 7 juin, La Havane a reçu le titre officiel de « Ville Merveille du Monde ». Dans l’esplanade du Château San Salvador de la Punta a été apposée une plaque commémorative, marque de la reconnaissance accordée par le vote de centaines de millions de personnes partout dans le monde. A quelles encablures de son 500e anniversaire (2019) des manifestations culturelles ont eu lieu dans de nombreuses places, parcs, avenues et rues de la capitale cubaine. Ces mêmes jours, l’Historien de la capitale, Eusébio Leal, était honoré par la Belgique, il recevait la plus grande distinction civile et militaire attribuée par l’État Belge. Félicitations.

    > Évènement particulièrement important : la tenue du 7e sommet de l’Association des États de la Caraïbe. A cette occasion le Premier vice-président cubain Miguel Diaz Canel pouvait déclarer ; « Une intégration nécessaire qui ne peut être reportée ». Composée de 25 membres et 7 membres associés, l’AEC est née le 24 juillet 1994 avec comme vocation la promotion de la consultation, la coopération et l’action conjointe entre les territoires de la Caraïbe. Avec pour thème « Promouvoir le développement durable de la Grande Caraïbe », l’AEC a accordé une attention particulière à plusieurs questions essentielles pour la région comme le commerce, le transport et le tourisme, des sphères d’activités. Pour la première fois, la France a participé à ce sommet, par la représentation de la Guyane française. La Martinique et la Guadeloupe étaient représentées par leurs Conseils Régionaux.

    > Fin mai à Cuba c’était la période des comptes rendus de mandat des élus. 51900 assemblées ont eu lieu dans tout le pays. Près de 4 millions de personnes y ont participé.

    > Nous vous avons signalé dans un précédent envoi, l’état de sécheresse qui sévit notamment dans l’orient de l’Ile. C’est toujours d’actualité. Mais depuis quelques jours ce sont des pluies intenses qui se sont abattues dans l’occident, notamment dans le secteur de Pinar del Rio provoquant des inondations.

    > Quelques nouvelles de notre association  : nous préparons l’édition d’un nouveau numéro de notre revue. Elle sera bientôt à votre disposition. L’exposition « Trois mers – Tres mares » va être installée pour trois mois dans la magnifique Abbaye de Cluny en Saône-et-Loire. Nous poursuivons notre implantation en province. Deux comités sont sur le point d’être constitués : l’un dans le département des Pyrénées Orientales, ses statuts sont déjà déposés et un bureau provisoire a été élu ; l’autre, dans le département de l’Aude, une première réunion est organisée le 15 mai. Pour vous qui êtes lecteurs de notre Lettre, « visiteurs » de notre site, amis de Cuba, qui appréciez l’action de notre association, rejoignez-nous ! Dans les comités existants ou pour en créer de nouveaux ! La liste des comités locaux avec les coordonnées des responsables sont sur notre site www.cubacoop.org ou bien adressez-vous directement à notre siège national 1 rue René Robin 94200 Ivry-sur-Seine Email : cuba.cooperation@orange.fr.

    > .

    > Bonne lecture et excellente fin de semaine !

    > Bien cordialement,

    > Roger Grévoul
    Président Fondateur
    Responsable politique du Site Internet et de la Lettre Hebdomadaire.

    7ème Sommet de l’Association des États de la Caraïbe (AEC

    par Redacción Nacional GRANMA le 9 juin 2016

    > Intervention de Raul Castro Ruz, Président du Conseil d’État et du Conseil des ministres de la République de Cuba, à l’ouverture du 7e Sommet de l’association des États de la Caraïbe

    > Pour en savoir plus sur l’Association des Etats de la Caraïbe cliquez sur ce lien :
    http://fr.granma.cu/sommet-de-lassociation-des-etats-de-la-caraibes/2016-06-02/pour-en-savoir-plus-sur-lassociation-des-etats-de-la-caraibe

    Victor Hugo : Quand des critiques littéraires se lâchent.

    par Michel Porcheron le 8 juin 2016

    > Dès la première ligne des trois premières pages - qui ne sont ni un prologue ni une introduction- du livre de Henri Gourdin « Les Hugo » (Grasset, 2016), l’auteur donne le la , le ton, des 478 pages de son ouvrage, qui lui aura coûté dix ans de travail. Et aujourd’hui, une levée de boucliers des hugolâtres. Car on peut être hugolien sans être hugolâtre.

    > « Les Hugo » est-il pour autant une entreprise de démolition, un pamphlet ? Qui se revendiquerait comme tel. Non. Mais pourquoi les 12 lignes bien sages de la 4e de couverture (« ces pathétiques exhortations à lire qu’on colle au dos des livres », Daniel Pennac) sont –elles trompeuses ? Elles ne reflètent en rien le regard incisif de Henri Gourdin sur les familles Hugo, à commencer bien sûr par le monumental Victor H., cible n° de Henri Gourdin.

    > Plusieurs critiques littéraires, qui probablement ont l’habitude d’ignorer « la 4e de couv » (ce n’est pas le cas de tous) ont heureusement lu le « vrai » livre de Henri Gourdin. Ils se lâchent, car Henri Gourdin leur en donne l’occasion et la matière, on l’appellera une « gourdinade ». 

    Le Ministre des Affaires Etrangères belge, à Cuba

    par Posté par Roger Grévoul le 7 juin 2016

    > Didier Reynders aborde la dette et les droits de l’homme à Cuba
    Le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders (MR), a signé mardi à La Havane un accord sur un aménagement du service de la dette de Cuba avec le vice-président Ricardo Cabrisas Ruiz.
    Lors de ses contacts politiques, des questions relatives aux droits de l’homme ont également été abordées. Lors des 24 premières heures de sa visite de trois jours à Cuba, le ministre Reynders a réalisé plusieurs contacts politiques et signé un (...)

    Eusebio Leal, Chevalier de l’Ordre de Léopold

    par Maritza Mariana Hernández '(CUBARTE) le 6 juin 2016

    > Nous sommes fiers de cette nouvelle distinction attribuée à celui qui nous fait l’honneur d’être parmi ses amis et avec lequel nous collaborons depuis la création de notre association. C’est à lui que nous devons la création, de la Maison Victor Hugo, une oeuvre commune, pour laquelle le nom de Cuba Coopération France reste attaché et qui bénéficie de notre attention et de notre soutien permanent.
    Eusebio Leal est membre de notre Présidence d’Honneur.

    Lettres de Cuba : Juin 2016

    par Posté par Roger Grévoul le 6 juin 2016

    > Il s’agit bien du numéro de JUIN 2016 !
    Cliquez sur le lien pour prendre connaissance de la richesse de ce numéro !http://www.lettresdecuba.cult.cu/?q=numbers/lettres-6-2016.html

    Le dégel avec les Etats Unis met à l’épreuve l’agro-écologie cubaine.

    par Traduit par Juanita Sanchez le 5 juin 2016

    > ...

    Leonardo Padura : “Je ne crois pas que Cuba puisse devenir une nouvelle étoile du drapeau américain”

    par Propos recueillis par Gilles Heuré le 4 juin 2016

    > ENTRETIEN Publié dans TELERAMA - Propos recueillis par Gilles Heuré

    > Quand certains ont choisi l’exil, il a préféré rester à La Havane, où ses livres sont tous publiés et primés. Cette fois, Leonardo Padura a écrit des nouvelles (en français), où il évoque l’expérience douloureuse des Cubains en Angola.
    Le dernier né de l’écrivain cubain Leonardo Padura n’est pas une aventure de son personnage Mario Conde, mais un recueil de nouvelles inédites en français. Treize petites perles acides, érotiques, dramatiques et toujours un peu politiques où l’expérience de l’Angola et les stigmates qu’elle a laissés chez les Cubains est plusieurs fois soulignée.

    Le monde à l’envers

    par Graziella Pogolotti Jacobson le 3 juin 2016

    > Pour replacer la Terre à sa place nous n’avons pas besoin des muscles de l’Atlas mythologique. Il suffit de la volonté de millions de petits bras.
    La terre reposait sur le ciel. Mais le ciel a été pollué. Ensuite, les dieux nous ont placé sous le ciel. Tout, y compris l’histoire, a commencé être raconter à rebours. Avec cette fable, Eduardo Galeano a donné sens aux vignettes qui composent Espejos. Amusant et transgressif, le livre parvient à reconquérir la sagesse implicite dans l’apparente naïveté (...)

    Brèves économiques du 19 mai au 1er juin 2016

    par Service Economique Ambassade de France à Cuba le 3 juin 2016

    > Relations internationales :
    Accord de restructuration de la dette australienne : La directrice de la Chancellerie australienne à La Havane, Fiona Websdane, et le directeur de l’agence d’Etat d’assurance et de financement des exportations, Ian Gates, ont été reçus à La Havane par le Vice-président du Conseil des ministres cubain Ricardo Cabrisas le 19 mai 2016. A l’occasion de cette réunion, l’accord bilatéral de traitement de la dette entre Cuba et l’Australie a été ratifié, permettant de créer des (...)

    Tous les chemins de l’artiste cubain Kcho se donnent rendez-vous à Paris

    par Prensa Latina le 3 juin 2016

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  • Le traitement médiatique du mouvement social : Casseurs et prises d’otage

     

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    Le mouvement de contestation de la loi El Khomri fait la Une des médias lourds depuis plusieurs semaines. L’inscription dans la durée lui donne une dimension d’analyseur de ces  médias qui plus que jamais apparaissent comme remplissant une fonction sociale précise, celle que Serge Halimi a dénommé « nouveaux chiens de garde[1] » par paraphrase de Paul Nizan[2] qui attribuait cette fonction aux « philosophes » au service des classes dominantes. Sans être exhaustif, l’analyse de trois leitmotivs médiatiques permet d’interroger la production quotidienne d’une vision dominante qui en dépit de son vernis d’objectivité participe des luttes sociales en cours.

     

    Une violence de casseurs et de la CGT

     

    Le discours sur les « casseurs » est le premier leitmotiv se déployant à longueur d’antennes. Il s’inscrit dans un discours plus général sur la « montée de la violence » irrationnelle et/ou illégitime qui depuis des décennies est mis en avant pour justifier un tournant sécuritaire. Il s’agit de produire de la peur pour susciter une demande de « sécurité ». Pour que ce processus d’émergence d’une demande sécuritaire puisse se déployer, il est nécessaire de construire la violence constatée comme étant une « violence sans cause » c’est-à-dire comme une violence pathologique et/ou résultante de la stratégie d’une minorité invisible.

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  • NOUVEAU sur INVESTIG'ACTION

     

    Bâillonner l’Amérique alors qu’elle se prépare à la guerre
    >
    John Pilger
    >
    On parle de tout durant la campagne présidentielle. Sauf des guerres à venir.

     

    Un prix de paix pour un chef de guerre
    >
    Elodie Descamps
    >
    François Hollande élu homme d'Etat mondial de l'année 2016. Vraiment?

     

    Le FN et la grève : la haine de classe sous le vernis social
    >
    Bruno Guigue
    >
    Une barricade n’a que deux côtés, et l’extrême-droite n’a jamais été du côté des travailleurs.

     

    L’implication du changement climatique dans les révoltes « arabes »
    > Asma Mechakra
    >
    Une littérature grandissante confirme un lien entre les deux phénomènes.

     

    Venezuela: les clefs de l'assassinat de Chavez
    >
    Eva Golinger - Mike Whitney
    >
    Retour sur les circonstances troubles de la mort d'Hugo Chavez.

     

    La France, sponsor des terroristes ? Soutien diplomatique et militaire à des États totalitaires (3/10)
    >
    Maël Alberca
    >
    Erdogan et ses ambitions sultanesques. Un partenaire de choix?

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  • A l’OEA le Venezuela remporte une bataille contre l’ingérence impérialiste et recueil le soutien de l’Amérique Latine

    www.initiative-communiste.fr

    > Au septième Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Association des Etats de la Caraïbe (AEC), le président a salué la déclaration de l’AEC en faveur du dialogue entre le secteur public de la Révolution bolivarienne et l’opposition vénézuélienne.

    > À cet égard, le président du a souligné à plusieurs reprises sont intention de poursuivre sur la voie du respect, les droits de l’homme, la liberté et la démocratie contrairement à une opposition qui n’a cessé d’agir par des actions violentes et tentatives de coups de l’Etat durant les 17 dernière années de l’histoire de la Révolution bolivarienne.

    > A titre d’exemple, Maduro a rappelé sa proposition de convoquer une Commission pour la Vérité et de réparation aux victimes, du pardon et de la paix et de la justice autour des événements violents causés par des activités conspiratrices continues et les tentatives de coups d’état contre la Révolution, refusé par l’opposition.

    > «Ils ont qu’un seul but: pour renverser le gouvernement révolutionnaire», a déclaré le président Maduro qui a dit qu’il a demandé un soutien , mais sur la base du respect de la souveraineté nationale.

    > Il a également indiqué qu’il prévoit d’envoyer une « un message claire et partagé de souveraineté de l’ aux puissants du Nord qui croient qu’il est temps d’agir »

    > Maduro s’est aussi exprimé concernant l’activation éventuelle de la Charte démocratique interaméricaine promue par le Secrétaire général de l’Organisation des États américains (), Luis Almagro.

    > « Une Charte démocratique contre le Venezuela? S’il vous plaît qu’ils essayent. Le Venezuela pourrait être la reine démocratique du continent avec sa démocratie participative » s’est exclamé le dirigeant du Venezuela.

    >  » Le temps de l’interventionnisme et des ingérences est fini, c’est maintenant le temps du respect . Le Venezuela exige le respect de sa souveraineté de ses droits à l’autodétermination et de décider de son système politique, économique et social qui correspond à notre Constitution et notre vie sociale», a t-il dit sous les applaudissements de toute l’assistance du Sommet de l’AEC  et il a ajouté: « vous ne pouvez pas prétendre rompre l’équilibre de la coexistence politique dans la région pour céder aux pressions immenses de Washington contre le Venezuela ».

    > En ce sens, le dirigeant du Venezuela a appelé les gouvernements du continent pour, d’abord, maintenir le niveau de solidarité, de coopération et de compréhension qui caractérise les relations du continent aujourd’hui; et, ensuite, pour que nul ne se soumette aux pressions et approuve une arme « qui serait une honte si elle était approuvée contre notre pays. »

    > « Le Venezuela va continuer à lutter. Avec la charte démocratique ou sans charte démocratique, le Venezuela ne va pas plier et nous avons l’intention de nous battre contre ceux qui veulent nous traquer, et de les faire connaitre au monde entier. Le Venezuela ne va pas se rendre, il ne va pas se mettre à genoux et nous allons nous battre avec la même force que nous nous sommes battus contre les chocs et contre toutes les formes d’interventionnisme extérieur depuis 17 ans », a conclu le chef de l’exécutif venezuelien

    > JBC pour www.initiative-communiste.fr d’après source d’agence

    Déclaration du ministère des Relations extérieures (MINREX)

    > La République sœur bolivarienne du Venezuela a livré une dure et victorieuse bataille diplomatique durant la Session extraordinaire du Conseil permanent de l’Organisation de l’OEA

    > La République sœur bolivarienne du Venezuela a livré une dure et victorieuse bataille diplomatique durant la Session extraordinaire du Conseil permanent de l’Organisation des États américains, qui a eu lieu le mercredi 1er juin, pour s’opposer au plan interventionniste de l’ et des oligarchies.

    > Elle a également fait valoir le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des États et le droit de ces derniers à choisir, sans ingérence extérieure, leur système politique, économique et social, consacré par la Proclamation de l’Amérique latine et la Caraïbe comme Zone de paix, signée par les chefs d’État et de gouvernement lors du Sommet de la Communauté des États d’Amérique latine et de la Caraïbe, qui s’est tenu à la Havane en janvier 2014.

    > Il est surprenant de constater la façon hystérique, maladroite et contraire à l’éthique avec laquelle le Secrétaire général de l’OEA s’obstine à servir des intérêts obscurs.

    1. Almagro s’est efforcé aujourd’hui d’appliquer la Charte démocratique interaméricaine, notamment son article 20, soi-disant destiné à lutter contre les ruptures ou des altérations graves de l’ordre constitutionnel, ce qui n’a été invoqué ni lors du coup d’État militaire de 2002 contre le président Hugo Chavez, ni pour condamner les coups ou tentatives de coup d’État, qui tout au long de ces quinze dernières années ont secoué la région, hormis à une occasion en 2009, où les États-Unis et certaines forces de droite opposèrent une forte résistance.

    > Pour ce faire, sans mandat des États membres, en s’attribuant des prérogatives qu’il ne détient pas, avec l’aide d’éléments de l’opposition putschiste vénézuélienne et d’autres personnages réactionnaires de réputation douteuse, il a écrit un rapport diffamatoire et interventionniste, qu’il a rendu public, en violation des procédures.

    > Tout semblait joué pour une promenade triomphale, mais le Secrétaire général, les bureaucrates de l’OEA et leurs abominables mentors ont oublié qu’ils ne vivent plus en 1962, lorsque, avec une complicité honteuse, Cuba socialiste fut jugée et condamnée.

    > Le ton des débats, les fortes dénonciations de l’attitude indécente du Secrétaire général, les positions fermes des pays frères de l’ALBA-TCP, les arguments sereins de ceux qui ont choisi le dialogue, le respect entre les nations et la paix comme règles de leur diplomatie, et la résistance mesurée, mais claire, de la Caraïbe à l’appel perfide contre le Venezuela, ont fait toute la différence.

    > Le ministère des Relations extérieures considère que ce qui vient de se passer aujourd’hui à Washington est une preuve supplémentaire que Notre Amérique a changé, même si l’OEA demeure un instrument irréformable de la domination des États-Unis sur les peuples d’Amérique latine et de la Caraïbe, et rappelle les paroles du président Raul Castro Ruz en décembre 2008, répétées lors du récent 7e Congrès du Parti communiste de Cuba, lorsque, paraphrasant José Martí, il a déclaré qu’ « avant que Cuba ne revienne au sein de l’OEA, la mer du Nord s’unira à la mer du Sud et un serpent naître d’un œuf d’aigle ».

    > Nous renouvelons une fois de plus à la Révolution bolivarienne et chaviste, solidaire et généreuse, au président Nicolas Maduro Moros, à l’union civique et militaire et à son peuple courageux le plein soutien du peuple et du gouvernement révolutionnaire cubains et notre confiance inébranlable dans le triomphe de leur juste cause.

    > Ministère des Relations extérieures

    > La Havane, le 2 juin 2016

    L’Equateur soutient le Venezuela bolivarien et condamne les tentatives d’ingérence du secrétaire général de l’OEA

    > Le mouvement politique du président equatorien soutien le Venezuela Bolivarien contre l’agression impérialiste.

    > Quito, D. M., le 4 Juin, 2016

    > Le Mouvement PAIS Alliance rejette catégoriquement la position interventionniste et illégitime du Secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), Luis Almagro, contre la République bolivarienne du Venezuela et de son gouvernement. Les agissements d’Almagro violent le principe de la souveraineté inscrit dans la Constitution vénézuélienne et la Charte de l’OEA. En tant que force politique progressiste  nous condamnons strictement toute expression interventionniste et appellons au plein respect du droit international. Nous exigeons qu’Almagro cesse d’agir comme un adversaire politique et agisse comme un véritable secrétaire de l’OEA, qui respecte la souveraineté et les instruments internationaux légitimes dans nos pays.

    > Nous condamnons également la campagne de dénigrement médiatique internationale sur le Venezuela, qui cherche à manipuler l’opinion publique et de légitimer toute les mesures néo-colonialistes et anti-démocratiques contre le gouvernement Chavez de Nicolas Maduro. Nous lançons un appel à défendre la vérité pour éradiquer la désinformation.

    > Par conséquent, nous soutenons les bons offices de la mission de médiation de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR) pour un dialogue national au Venezuela. Nous insistons sur la vocation pacifiste, démocratique et non-interventionniste de l’UNASUR et le soutien international à une telle mission. En outre, nous nous félicitons de la Déclaration du Conseil permanent de l’OEA sur la situation dans la République bolivarienne du Venezuela, exprimant son soutien à la mission de l’UNASUR.

    > Enfin, nous réitérons notre soutien à la République bolivarienne du Venezuela, le gouvernement du camarade président Nicolas Maduro, à toutes les forces progressistes qui l’accompagnent et au peuple vénézuélien. Nous serons vigilants et  restons en alerte avec les organisations politiques progressistes de la région, pour la défense du Venezuela et d’une Amérique latine digne et souveraine.

    > Salutations fraternelles,

    > Doris Soliz Carrión                                                                              Fander Falconí

    > Secretaria Ejecutiva                                            Presidente Comisión Relaciones Internacionales MOVIMIENTO ALIANZA PAIS                             MOVIMIENTO ALIANZA PAIS

    > traduction par la rédaction de www.initiative-communiste.fr

    Pour défendre le Venezuela

    > par Fernando Martínez Heredia pour Telesur, traduction par la rédaction de www.initiative-communiste.fr

    > Il ne sert à rien de se lamenter. Si les peuples se mettent en marche, ils deviendront invincibles et commenceront à changer eux-mêmes et les sociétés

    > Il existe deux façons d’aborder cette initiative de l’OEA, et d’agir contre elle. L’un est de ne pas accepter que le Venezuela est en violation de la Charte démocratique de l’OEA, avec l’aide d’avocats et de déclarations aux médias, et d’essayer d’empêcher la tenue de la réunion proposée par Almagro, en utilisant les moyens légaux sur le fond et sur la procédure. Et si, malgré tout, l’accusation parvient jusq’au Conseil permanent, essayer de rassembler suffisamment de voix pour que le Venezuela ne soit suspendue en tant que membre de l’OEA, en empéchant d’atteindre la majorité qualifiée nécessaire pour ce vote.

    > Mais ces efforts pourraient être vains, comme ils l’ont été pour empêcher un groupe de criminels politiques puissent dépouiller de sa charge la présidente du pays le plus grand et le plus peuplé de notre continent.

    > Il existe une autre façon d’aborder la question. Il est possible qu’un groupe d’États dénonce le but de renverser le gouvernement légitime du Venezuela et ainsi liquider l’expérience des changements sociaux qui bénéficient à la majorité initiés depuis 1999,  mais que l’OEA fasse comme toujours depuis elle a été fondée, et demeure le complice subordonné aux États-Unis. Et en conséquence décide de boycotter les réunions proposées et d’inviter tous les autres pays d’Amérique latine et des Caraïbes à faire de même. Certains États, dans ces temps agités, réitèrent leur proposition de faire disparaitre l’OEA et de lancer des actions ayant pour but de mettre fin à cette organisation, ou cesser sinon d’en faire partie.

    > Dans le même temps, que se déchaine les les mouvements sociaux, associations et institutions de divers types et orientations, unis par la crainte commune de voir retourner les sociétés latino-américaines dans la diminution qualité de la vie et les droits sociaux et politiques, et qu’ils prennent la décision commune d’agir en faveur de leurs sociétés et leurs pays. Ses objectifs immédiats iraient à l’encontre du coup réactionnaire essayant de dépouiller le peuple et de supprimer les souverainetés nationales. Leur stratégie serait de mobiliser et de sensibiliser, et en même temps rejeter toute action contraire au peuple et la patrie, bien que prétendant être légale, et d’utiliser toutes les formes de résistance et de lutte nécessaires.

    > Cette deuxième façon de faire face à l’offensive des oppresseurs et des États-Unis contre les peuples montre la seule façon offrant la possibilité de les arrêter et de les vaincre. Désolé vain. Si les gens sont lancés, ils deviendront invincibles et commenceront à eux-mêmes et les sociétés changent.

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