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  • Après le déluge Matthew en Haïti : des eaux de surface au fond de l’abîme

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    Les dégâts causés par le cyclone Matthew sont connus. La désolation s’est installée dans le territoire de la Grand’Anse où l’on entend même plus le chant des oiseaux. Rares sont les gazouillis des tourterelles et des sèpantye (charpentiers) à tête rouge qui, nichant et faisant leur demeure dans les trous des bois, ont échappé au désastre. Les mauvaises nouvelles alimentent bien des rumeurs et enveniment une situation déjà apocalyptique. Dans l’économie anémiée d’un État en faillite, le passage de l’ouragan dévastateur aggrave encore la situation et accroit les craintes de la déliquescence finale.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une vue de la rivière Grand’Anse, ayant causé de graves inondations
    à Jérémie, tandis que des vents violents ravageaient les zones de montagne
    Photo: Gotson Pierre.

     

    La moindre alternative sérieuse exige des idées nouvelles permettant de passer des eaux de surface au fond de l’abîme, de l’aide humanitaire à la reconstruction, et d’aller au cœur des tourments qui assaillent la société. Car le cyclone Matthew qui est passé à Cuba avec la même intensité n’a fait aucun mort, tandis qu’il en a fait plusieurs centaines sinon un millier en Haïti.

    La différence vient du fait que, malgré le tremblement de terre de 2010, la roue de l’ignorance continue de tourner en Haïti. Surtout au chapitre des questions environnementales. Une mégatendance qui ne produit aucun bien pour la grande majorité de la population. De ce fait, les résultats de la politique de l’ignorance comme modèle de contrôle social sont époustouflants.

    Les risques pour la société haïtienne ne font qu’augmenter tant que le niveau d’éducation de la population n’est pas relevé. L’État n’a rien fait pour imposer des dispositifs anticycloniques et des normes dans les zones à risque. Des bulletins météorologiques avaient alerté la population plusieurs jours à l’avance et le président Jocelerme Privert s’est adressé à la nation le 2 octobre en disant : « Mes compatriotes, ne soyez pas têtus, ne dites pas « Dieu est bon » et prendra soin de vous : il faudra évacuer les zones qui représentent un danger. Nous n’avons aucun intérêt à risquer notre vie [1]. »

    Son message n’a pas été écouté par tous et nous payons cher, très cher, cette obstination de nos élites à maintenir notre peuple dans une mentalité archaïque qui refuse la modernité. Fondamentalement, la réflexion nécessaire pour prêter secours aux victimes exige un renversement de tendance dans nos comportements irrationnels, dans la manière dont notre société se pense et fonctionne, dans les fondements de nos rapports avec nous-mêmes et avec la communauté internationale. En effet, l’expérience de la gabegie internationale lors du tremblement de terre du 12 janvier 2010 est encore dans les esprits et on comprend aisément le refus du gouvernement haïtien de déclarer l’état d’urgence.

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  • UN REGARD SUR LA FRANCE INSOUMISE

     

     par Michel Marchand (MS21)

    UN REGARD SUR LA FRANCE INSOUMISE

    Pour un avenir commun, la France insoumise s’est retrouvée à Lille les 15 et 16 octobre pour débattre du programme qui sera porté par Jean-Luc Mélenchon aux prochaines élections de 2017. Soutenant cette démarche, je me suis retrouvé faire partie des 650 personnes tirées au sort (non désignées, non élues, non optées, non cooptées) pour participer, à parité égale, aux deux jours de la Convention JLM2017. Sur le parking proche des Halls de la Filature, les participants dont certains avaient passé la nuit assis dans les cars affrétés pour l’occasion, convergeaient de toutes les régions de France. L’entrée était filtrée, état d’urgence oblige, pour le contrôle des sacs et des personnes ; le coût financier de cette obligation ne fut certainement pas anodin pour les organisateurs. Après avoir franchi le goulot d‘étranglement, chacun accédait au site cherchant à prendre ses marques et repérer les lieux : tables d’inscription, ordinateurs à disposition, buvette, toilettes, village militant, stand librairie et salle de la convention. L’accueil se révélait facile grâce à une organisation présente, efficace, chaleureuse, hors du cadre habituellement codé des partis et des syndicats, porté par des camarades dont certains semblaient inaugurer avec une joie non dissimulée un premier engagement militant.

    Le programme « L’Avenir en commun » est symbolisé par la lettre grecque phi (φ) aux multiples significations : hommage à la démocratie née de la Grèce antique, soutien politique à la Grèce actuelle subissant le joug inhumain de l’ordre financier néolibéral de l’Union européenne, symbole de la philosophie accès à la sagesse dans un monde devenu si violemment fou et bouleversé. C’est enfin la prononciation phonétique des deux premières lettres de la France insoumise ! Le programme se décline en quatre urgences : l’urgence démocratique, l’urgence sociale, l’urgence écologique et l’urgence pour la paix. Aucune d’entre elles ne se situe dans un ordre hiérarchique, elles se combinent les unes aux autres et ne peuvent se traiter séparément. La Convention était là pour poser cet acte programmatique fondateur.

    Il est toujours de bon ton d’inviter des personnalités extérieures qui apportent leur soutien à un tel rassemblement. Nulle dérogation donc à la règle et des témoignages furent apportés en direct ou en vidéo par des représentants d’Amérique latine, du Moyen-Orient, d‘Afrique et d’Europe. Je ne citerai que les deux personnalités qui firent l’objet d‘une véritable ovation, deux femmes, Aminata Traoré ancienne ministre de la culture du Mali et Zoé Konstantopoulos ancienne présidente du Parlement grec qui n’hésita pas à qualifier le gouvernement actuel d’Alexis Tsipras de gouvernement ni de droite, ni de gauche, mais de gouvernement de traitres !

    Le point d’orgue fut évidemment l’intervention de Jean-Luc Mélenchon dont les qualités de tribun politique sont reconnues par amis et adversaires. Mais que retenir de cette longue intervention visant à donner une impulsion à cet « Avenir en commun » ? L’urgence démocratique est de sortir de cette monarchie présidentielle qui finit par miner les institutions de la République. Il s’agit bien, par l'élection d’une assemblée constituante, d’instaurer un nouveau cadre institutionnel, une 6e République, pour rendre la parole au peuple, lui permettre de contrôler celles et ceux qui ont reçu délégation de pouvoir. Le vote obligatoire, le vote à partir de 16 ans, le processus révocatoire en sont les aspects les plus visibles.

    Le second point, cœur central de cet avenir en commun est la question écologique, l’instauration de la règle verte, la mise en place d’un outil, la planification écologique qui inscrit les décisions politiques dans l’action immédiate et le long terme. La question écologique n’est plus seulement une question de gestion et de protection de l’environnement, c’est avant tout une urgence qui touche tous les aspects de la vie du pays, depuis l’éducation, la formation professionnelle, l’investissement, l’industrialisation, l’agriculture, la santé, la consommation. Ce fut une véritable leçon de pensée politique autour de cette urgence, situant bien l’enjeu d’une obligation d‘un changement fondamental de notre société, dans la recherche cohérente de l’intérêt général et de la protection des biens communs. Ceci est bien loin des discours convenus des partis dits de gouvernement qui prônent une écologie participative, une écologie non punitive, une écologie basée sur le volontariat, soucieuse avant tout de ne rien changer sur le fond. L’approbation de cette démarche fondatrice n’exclut pas la critique ; elle est d’ordre sémantique lorsque Jean-Luc Mélenchon évoque « l’Anthropocène » pour évoquer le bouleversement actuel de la planète (« l’homme déménage plus de gravats que les forces de la nature »). Mais peut-on parler d‘une Humanité indifférenciée pour rendre compte d’un tel bouleversement inédit dans l’histoire humaine ? Ne serait-il pas plus approprié de parler de « Capitalocène » pour mieux appréhender la dynamique mortifère d’un système productiviste mondialisé ? Le capital s’est accru d’un facteur 130 en trois siècles, engendrant une technostructure orientée uniquement vers le profit, excluant une large part de l’humanité du partage des richesses produites et façonnant une nouvelle nature. Deux références à ce propos, la Déclaration de Cocoyoc dont le MS21 s’est déjà fait l’écho (16 septembre 2015) et le récent ouvrage de Jason W. Moore « Capitalism in the web of life » contribuent à cette remarque.

    La souffrance au travail est partout et l’urgence sociale n’en est que plus grande : explosion des inégalités, angoisse du chômage, suicides sur les lieux de travail. Il faut cesser de vivre avec cette peur sociale, ce qui signifie revaloriser le salaire minimum, limiter le nombre de CDD dans les entreprises, rétablir un code du travail protecteur, limiter les revenus dans une échelle de 1 à 20 (l’économie sociale et solidaire propose une échelle de 1 à 7 et Gaël Giraud, auteur de « L’Illusion financière » de 1 à 12). Un tel cadre social et environnemental devient totalement incompatible avec les objectifs du libre-échange qui conduisent mécaniquement et inexorablement au moins disant social et environnemental. L’opposition aux traités de libre-échange ne concernent pas que ceux conclus ou en voie de l’être avec l’Amérique du Nord (CETA, TAFTA), mais également ceux signés entre l’UE et les pays africains qui ravagent ces pays et engendrent les flux de migrants que nous connaissons. La logique de ces traités laisse de plus les États à la merci de structures privées d’arbitrages pour régler des différends commerciaux et d’investissements des multinationales et signe la fin de la démocratie.

    La dernière urgence, celle de la paix, est pressante devant les conflits qui explosent au Moyen-Orient depuis l’invasion des États-Unis en Irak et les bruits de bottes dans les pays de l’Europe de l’Est, désignant Vladimir Poutine comme le seul responsable de cette situation alors que les Russes se sentent physiquement menacés par le déploiement des forces de l’OTAN à leurs frontières. Il faut faire la paix et contrer ce que le chef d’état-major américain déclare : « un conflit est inévitable et certain avec la Russie ». La sortie de l’OTAN est un préalable indispensable pour sortir de cette logique guerrière.

    Tout le discours de Jean-Luc Mélenchon montre que le programme de « L’Avenir en commun » est totalement incompatible avec le cadre institutionnel de l’Union européenne (UE). Et pourtant au cours de son intervention pas un mot sur l’UE. Pourquoi ? La question doit être posée car elle soulève des interrogations qui demandent à être levées sur la position de la France insoumise vis-à-vis de l’UE. Plusieurs signaux de cette ambiguïté sont apparus. Des témoignages extérieurs sont venus de plusieurs pays de l’UE : Portugal, Espagne, Grèce, Allemagne ; on aurait pu espérer avoir la présence d‘un Britannique pour témoigner de la signification politique du BREXIT, première décision démocratique d‘un pays européen à quitter l’Union européenne. La souveraineté de la France nécessite par ailleurs de sortir le traité de Lisbonne de la Constitution afin que le droit européen cesse de prévaloir sur le droit national. Rappelons la phrase de Jean-Claude Juncker au lendemain des élections en Grèce en janvier 2015 « les choix démocratiques ne peuvent modifier les traités européens ». Pourquoi ce silence alors qu’une intervention forte avait eu lieu la veille pour rappeler que le programme de la France insoumise est l’antithèse absolue des traités européens, que l’UE et l’euro sont antidémocratiques et qu’il faut en sortir, condition sine qua non pour que le programme JLM2017 puisse fonctionner. La question de l’UE est fondamentale, elle surplombe toutes les urgences évoquées dans le programme de « L’Avenir en commun » : l’urgence démocratique (l’affirmation de la souveraineté des peuples), l’urgence sociale (l’abrogation de la loi El Khomri sur le code du travail), l’urgence écologique (la fin d’un productivisme tourné uniquement sur le profit et le libre-échange), l’urgence pour la paix (la sortie de l’OTAN outil de la défense inféodé aux États-Unis). Faut-il aborder la question de l’UE par la combinaison d‘un plan A et d’un plan B, ou par par l’exigence d’un FREXIT posant la question fondamentale du maintien ou non de la France dans l’Union européenne ? Est-ce affaire de stratégie politique ou une position de fond conduisant à un renoncement à terme comme cela fut le cas en Grèce ? Ces questions demandent à être clarifiées, l’ambiguïté est toujours source de confusion et souvent de grande déception pour le peuple.

    Quittons ces interrogations et retournons vers les militants de la Convention. A côté de celles et ceux qui s’engageaient politiquement pour la première fois, se retrouvaient des militants insoumis en rupture souvent douloureuse de leur parti, plus précisément de la direction de leur parti. Souvent au gré de la discussion, s’exprimait l’affirmation de ne plus jamais voter pour le PS pour toutes sortes de raisons que l’on peut aisément imaginer. La parole fut donnée à la France Insoumise pour faire figurer parmi 60 mesures à mettre en œuvre les dix qui paraissaient prioritaires. On peut les énumérer car elles donnent un sens à l’esprit de la Convention : (1) sortir des traités de libre-échange TAFTA, CETA, (2) abroger la loi El Khomri sur le travail, (3) adopter la règle verte, (4) sortir des traités européens, (5) mettre en œuvre la transition énergétique, (6) adopter le principe du droit révocatoire, (7) mettre en place une assemblée constituante pour une nouvelle République, (8) protéger les biens communs, (9) séparer les banques d’affaires et les banques de dépôt, (10) revaloriser immédiatement le smic.

    La Convention de Lille a été un acte fondateur du programme « L’Avenir en commun », avec les ambiguïtés relevées. Mais elle est plus que cela ; elle voit émerger un élan citoyen neuf, identique à celui que l’on a vu apparaître lors du referendum pour le Traité constitutionnel européen (TCE) en 2005. On peut espérer qu’un même élan démocratique, une vague populaire soit au rendez-vous de 2017. C’est très probablement le sens de l’engagement militant des citoyens se reconnaissant dans « L’Avenir en commun » et pour lequel l’enjeu fondamental pour atteindre la réussite électorale ne pourra se concrétiser que par un retour aux urnes des abstentionnistes du sinistre quinquennat de François Hollande. En même temps, peut-on déléguer sans réflexion critique sa voix à Jean-Luc Mélenchon ? Certainement pas, mais le programme qu’il porte fait sens. Il ouvre une voie d’espoir et à ce titre je fais donc le pari pascalien et me détourne de ceux qui veulent incarner la division en affichant comme le martèle par exemple un candidat à l’élection présidentielle la volonté d’une stratégie tout autant anti-Mélenchon qu’anti-Lepen. Refuser cette voie sans issue, c’est une manière d’exprimer un soutien critique au programme de la France Insoumise.

     

     

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  • Le PCF et la présidentielle, La propagande des tartuffes, Obama va-t-il faire tuer Hillary Clinton ?

    Le Grand Soir
    Journal Militant d'Information Alternative
     
    Cette semaine
    Révolution
    L’élection présidentielle de 2017 est au cœur d’une nouvelle et profonde crise du PCF. Son secrétaire national, Pierre Laurent, réclame depuis plusieurs mois une « candidature commune » des « forces vives de la gauche », dont il dit regretter la « division » (1). Au nom de cette démarche, la direction du PCF refuse d’engager le parti et ses militants dans la campagne de Jean-Luc Mélenchon, qui fut pourtant le candidat du Front de Gauche à la présidentielle de 2012. Quelles sont, au juste, les « forces (...) Lire la suite »
     
    Bruno GUIGUE
    Élire l’Arabie saoudite au Conseil des droits de l’homme, c’est comme nommer un pédophile directeur d’école. Mais ça y est, c’est fait. Cette monarchie est esclavagiste et corrompue. Pudibonde et obscène, elle se prosterne devant le dieu-dollar et vomit tout ce qui n’est pas wahhabite. Elle diffuse à l’échelle planétaire une idéologie débile et sectaire. Elle invoque le Créateur à chaque virement bancaire, mais elle décapite comme d’autres font un barbecue. Seulement voilà, elle a beaucoup d’amis. Et ils (...) Lire la suite »
     
    Floreal
    … ou : quand le « Deux poids, deux mesures » se généralise, c’est la fascisation qui gagne dans les têtes… Grâce au Conseil d’État, la “laïcité” ne sait plus dans quelle étable crécher ! La loi laïque de 1905 séparant l’Etat des Eglises dispose que « la République ne reconnaît ni ne salarie aucun culte ». En conséquence, elle stipule noir sur blanc qu’aucun signe religieux ne doit être apposé dans les établissements publics. Ajoutons que cette loi n’est pas une de ces innombrables lois que l’exécutif, la police et (...) Lire la suite »
     
    Ariane WALTER
    Les racines des démocrates plongent dans le tumulte chicagoan. Je conseille à ceux qui ignorent tout de la mafia locale, la lecture du livre d’Éric Laurent La face cachée des banques. Ils y apprendront ce qu’est la dynastie Daley qui règne sur Chicago depuis des décades, ayant tout dernièrement cédé la place à Emmanuel Rahm. Ce même Rahm dont le père travaillait pour l’Irgoun, bonne famille donc, et qu’on appelle Rahm Bo dans le milieu car il est assez nerveux quand on le contrarie. Ce fut ce nom que (...) Lire la suite »
     
    Bachar al-Jaafari
    Réponse du Délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies à ses homologues qui ont pris l’habitude tenace de s’esquiver, avec tous leurs diplomates émérites, dès qu’il prend la parole. Il s’agit de la dernière réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient en ce 26 octobre 2016. Le lecteur pourra suivre les interventions des vrais et des faux amis du peuple syrien sur webtv.un.org [*] à la fin de ce texte. Il pourra juger de ce que le Dr Al-Jaafari a précédemment qualifié de « (...) Lire la suite »
     
    Jacques-Marie BOURGET
    N’étant pas pilote de chasse, ni doté des ailes d’un ange, c’est donc aux côtés des gens ordinaires, depuis le plancher, que j’ai vécu à peu près tous les bombardements depuis un demi-siècle de guerres. Et je peux vous assurer que les bombes, même « chirurgicales » tuent. Et surtout des innocents. Pour entrer dans l’intime, j’ai aussi fait du journalisme pour tenter, modestement, de dire que les guerres ne sont pas jolies. J’ai échoué. François Hollande – et les supporters des tueries justes – n’ont (...) Lire la suite »
     
    John PILGER
    Le journaliste américain, Edward Bernays, est souvent présenté comme l’inventeur de la propagande moderne. Neveu de Sigmund Freud, le pionnier de la psychanalyse, Bernays a inventé le terme « relations publiques » comme un euphémisme pour désigner les manipulations et les tromperies. En 1929, il a persuadé les féministes de promouvoir les cigarettes pour les femmes en fumant lors d’une parade à New York – un comportement considéré à l’époque comme saugrenu. Une féministe, Ruth Booth, a déclaré, « (...) Lire la suite »
     
    Bruno RODRIGUEZ PARRILLA
    Intervention de Bruno Rodríguez Parrilla, Ministre des Relations Extérieures de Cuba, avant le vote du projet de résolution : « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier appliqué à Cuba par les Etats-Unis d’Amérique », à l’Assemblée Générale des Nations Unies, New York, le 26 octobre 2016 Monsieur le Président ; Messieurs les représentants permanents ; Mesdames et messieurs, Presque deux années se sont écoulées depuis que le président des États-Unis a annoncé qu’il était disposé à (...) Lire la suite »
     
    Srećko Horvat
    Lorsque la classe dirigeante panique, leur première réaction est de cacher la panique. Ils réagissent avec cynisme : lorsque leurs masques tombent, au lieu de chercher à se cacher, ils pointent généralement du doigt le masque qu’ils portent. Ces jours-ci, le monde entier pourrait assister à une version postmoderne de la citation infâme "qu’ils mangent de la brioche", attribuée à Marie-Antoinette, reine de France pendant la Révolution française. En réaction à la publication par WikiLeaks de ses (...) Lire la suite »
     

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  • La Russie désormais dotée d'un missile capable de raser un pays comme la France

     

     
    © Fournis par BFMNews

    Les autorités russes ont dévoilé un missile nucléaire, "Satan 2", qui peut détruire un pays de la taille de la France en quelques secondes.

    Une imagine qui nous ramène aux pires heures de la guerre froide. La Russie a dévoilé une image de son nouveau missile, surnommé "Satan 2" par l'OTAN. Particularité de cette arme nucléaire: elle peut détruire et raser un pays de la taille de la France en seulement quelques secondes. Le RS-28 Sarmat, de son nom de combat, destiné à remplacer les vieillissants missiles R-36M, a été testé cet été par les autorités russes. 

    Jusqu'alors caché, le centre de fusées russe Makeev a dévoilé une image sur son site, révèle Direct matin. "Conformément au décret gouvernemental sur la commande publique de défense pour 2010 et la période prévisionnelle 2012-2013, le centre Makeev a été chargé de concevoir le missile de croisière Sarmat […] Ce complexe stratégique est conçu pour remplir efficacement les tâches de dissuasion nucléaire des forces stratégiques russes", est-il noté dans la légende reprise par le quotidien gratuit. 

    Dans le détail, le missile a une capacité d'action de 10.000 kilomètres et pourrait ainsi atteindre Paris, Londres ou même des villes sur la côte ouest américaine. Puis, selon le quotidien, il a la capacité de détruire en quelques secondes un territoire grand comme l'Etat du Texas ou la France avec ses douze têtes nucléaires. Sa technologie furtive lui permet également de tromper les systèmes radars.

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  • L’Échiquier brisé : Brzezinski abandonne l’Empire

    Il y a de très fortes chances que vous ne lirez pas ce qui suit ailleurs, y compris dans la presse alternative française qui semble avoir des mois de retard concernant les changements qui s’opèrent aujourd’hui.

     

    Mais voici les faits, qui parlent et sans doute nous donnent espoir. Tout n’est pas noir car même ce pourri de Brzezinski a compris, contraint et forcé.

     

    Le principal architecte du plan de Washington pour gouverner le monde a abandonné le régime et a appelé l’Etablishment Américain à avoir des liens avec la Russie et la Chine.

     

    Alors que l’article de Zbigniew Brzezinski dans The American Interest intitulé « Vers une réorientation globale » a été largement ignoré par les médias, il montre que les membres puissants de la mise en place de politiques ne croient plus que Washington prévaudra dans sa quête pour imposer l’hégémonie américaine au Moyen-Orient et en Asie. Brzezinski, qui était le principal promoteur de cette idée et qui a élaboré le plan pour l’expansion impériale dans son livre de 1997 Le Grand Echiquier : Primauté américaine et ses impératifs géostratégiques, a fait volte-face et a appelé à une révision dramatique de la stratégie.

    Voici un extrait de l’article dans l’AI : « Comme son ère de domination mondiale se termine, les États-Unis ont besoin de prendre les devants dans le réalignement de l’architecture globale de puissance. Cinq vérités fondamentales concernant la redistribution émergente du pouvoir politique mondiale et l’éveil politique violente au Moyen-Orient signalent l’arrivée d’un nouveau réalignement global. La première de ces vérités est que les États-Unis sont encore politiquement, économiquement et militairement l’entité la plus puissante du monde, mais, compte-tenu des changements géopolitiques complexes dans les équilibres régionaux, ils ne sont plus la puissance impériale du monde entier. » (Vers un réalignement mondial, Zbigniew Brzezinski, The American Interest)

     

    “Plus le pouvoir impérial à l’échelle mondiale”, les Etats-Unis ? Comparez cette évaluation à une déclaration de Brzezinski faite des années plus tôt dans le grand Échiquier quand il a affirmé que les États-Unis étaient le “pouvoir suprême dans le monde.”

     

    “… La dernière décennie du XXe siècle a été témoin d’un changement tectonique dans les affaires mondiales. Pour la première fois, une puissance non-Eurasie a émergé non seulement comme un arbitre clé des relations de puissance eurasienne mais aussi en tant que puissance primordiale dans le monde. La défaite et l’effondrement de l’Union soviétique était la dernière étape dans la montée rapide d’une puissance de l’hémisphère occidental, les Etats-Unis, en tant que seul et, en effet, la première puissance véritablement mondiale »(« Le Grand Echiquier. Primauté américaine et ses impératifs géostratégiques, “Zbigniew Brzezinski, Basic Books, 1997, p. xiii)

     

    Voici plus de l’article paru dans l’AI : « Le fait est qu’il n’y a jamais eu de véritable” “puissance mondiale dominante jusqu’à l’émergence de l’Amérique sur la scène du monde … .. La nouvelle réalité mondiale décisive était l’apparition sur la scène mondiale de l’Amérique comme en même temps la plus riche et militairement le joueur le plus puissant. Pendant la dernière partie du 20e siècle, aucun autre pouvoir n’est même venu proche de cela. Cette époque est maintenant à sa fin ».(AI)

     

    Mais pourquoi « cette époque est maintenant à sa fin » ? Qu’est ce qui a changé depuis 1997 quand Brzezinski faisait référence aux États-Unis comme le « pouvoir suprême du monde » ?

     

    Brzezinski souligne la montée de la Russie et la Chine, la faiblesse de l’Europe et le «  réveil politique violent parmi les musulmans postcoloniaux », comme les causes immédiates de ce revirement soudain.

     

    Ses commentaires sur l’islam sont particulièrement instructifs en ce sens qu’il fournit une explication rationnelle pour le terrorisme plutôt que le passe-partout typique du gouvernement à propos de «  haïr nos libertés. » À son crédit, Brzezinski voit l’éclatement de la terreur comme le « jaillissement des griefs historiques » à partir du « ressenti profondément du sentiment d’injustice » non pas comme la violence aveugle de psychopathes fanatiques.

     

    Naturellement, dans un court article de 1500 mots, Brzezniski ne peut pas couvrir tous les défis (ou menaces) auxquels les États-Unis pourraient faire face à l’avenir. Mais il est clair que ce pourquoi il est le plus inquiet est le renforcement des liens économiques, politiques et militaires entre la Russie, la Chine, l’Iran, la Turquie et les autres pays d’Asie centrale. Ceci est son principal sujet de préoccupation, en fait, il a même anticipé ce problème en 1997 quand il a écrit L’Échiquier. Voici ce qu’il a dit :

     

    «  Désormais, les États-Unis pourraient devoir déterminer comment faire face aux coalitions régionales qui cherchent à pousser l’Amérique de l’Eurasie, menaçant ainsi le statut de l’Amérique en tant que puissance mondiale. » (P.55)

     

    « … Pour le mettre dans une terminologie qui nous ramène à l’âge plus brutal des anciens empires, les trois grands impératifs de la géostratégie impériale sont de prévenir la collusion et maintenir la dépendance de la sécurité parmi les vassaux, pour garder tout souple et protégé, et de tenir les barbares éloignés de s’allier ensemble. » (p.40)

     

    « … Prévenir la collusion … parmi les vassaux. » Tout est dit, non ?

    La politique étrangère irresponsable de l’administration Obama, en particulier le renversement des gouvernements en Libye et en Ukraine, a considérablement accéléré le rythme auquel ces coalitions anti-américaines se sont formées. En d’autres termes, les ennemis de Washington ont vu le jour en réponse au comportement de Washington.

     

    Le président russe Vladimir Poutine Fédération a réagi à la menace croissante d’instabilité régionale et à la mise en place des forces de l’OTAN sur les frontières de la Russie par le renforcement des alliances avec des pays sur le périmètre de la Russie et du Moyen-Orient. Dans le même temps, Poutine et ses collègues dans les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont mis en place un système bancaire alternatif (Banque BRICS et AIIB) qui finira par remettre en question le système du dollar dominé qui est la source US puissance mondiale, ou même celui des DTS.

    Voilà pourquoi Brzezinski a fait un rapide 180 degrés et abandonné le plan de l’hégémonie américaine ; parce qu’il est préoccupé par les dangers d’un système fondé sur le non-dollar résultant parmi les pays en développement et non alignés qui remplaceraient l’oligopole des Banques centrales. Si cela arrive, alors les Etats-Unis vont perdre leur emprise sur l’économie mondiale et le système de l’extorsion dans lequel sont échangés les greenbacks pour les biens et services de valeur touchera à sa fin.

     

    Malheureusement, l’approche plus prudente de Brzezinski ne devrait pas être suivie par la favorite présidentielle Hillary Clinton, qui est une croyante ferme dans l’expansion impériale par la force des armes. C’était Clinton qui a introduit le « pivot » dans le lexique stratégique dans un discours qu’elle a prononcé en 2010 intitulé “Pacific Century America”. Voici un extrait du discours qui a paru dans le magazine Foreign Policy :

     

    « Alors que la guerre en Irak serpente vers le bas et l’Amérique commence à retirer ses forces d’Afghanistan, les Etats-Unis se trouvent à un point de pivot. Au cours des 10 dernières années, nous avons alloué des ressources immenses à ces deux théâtres. Au cours des 10 prochaines années, nous avons besoin d’être intelligents et systématiques sur l’endroit où nous investissons du temps et de l’énergie, de sorte que nous nous plaçons dans la meilleure position pour soutenir notre leadership, sécuriser nos intérêts et promouvoir nos valeurs. L’une des tâches les plus importantes de l’art de gouverner américain au cours de la prochaine décennie sera donc de bloquer un investissement considérablement accru – diplomatique, économique, stratégique et autres – dans la région Asie-Pacifique … »Exploiter la croissance et le dynamisme de l’Asie est au cœur des intérêts économiques et stratégiques américains et une priorité pour le président Obama. Les marchés ouverts en Asie fournissent aux États-Unis avec des possibilités sans précédent pour l’investissement, le commerce et l’accès aux technologies de pointe … les entreprises américaines ont la nécessité de puiser dans la base vaste et croissante base des consommateurs de l’Asie … La région génère déjà plus de la moitié de la production mondiale et près de la moitié du commerce mondial. Comme nous nous efforçons de répondre à l’objectif du président Obama de doubler les exportations d’ici à 2015, nous sommes à la recherche d’opportunités pour faire encore plus d’affaires en Asie … et nos opportunités d’investissement dans les marchés dynamiques d’Asie “. ( “Pacific Century America”, secrétaire d’Etat Hillary Clinton “, Foreign Policy Magazine, 2011)

     

    Comparez le discours de Clinton aux commentaires de Brzezinski fait dans Chessboard 14 ans plus tôt : “Pour l’Amérique, le prix géopolitique principal est l’Eurasie … (p.30) … .. L’Eurasie est le plus grand continent du monde et est géopolitiquement axial. Une puissance qui domine l’Eurasie contrôlerait deux des trois régions les plus avancées et économiquement productives du monde. … 75 pour cent des habitants de la planète vivent en Eurasie, et la plupart de la richesse physique du monde est là aussi, à la fois dans ses entreprises et sous son sol. L’Eurasie représente 60 pour cent du PNB mondial et environ les trois quarts des ressources énergétiques connues du monde “. (p.31)

     

    Les objectifs stratégiques sont identiques, la seule différence est que Brzezinski a fait une correction de cours basée sur l’évolution des circonstances et de la résistance croissante aux Etats-Unis du fait de l’intimidation, de la domination et des sanctions. On n’a pas encore atteint le point de basculement de la primauté US, mais ce jour approche rapide et Brzezinski le sait.

     

    En revanche, Clinton est encore entièrement engagée à étendre l’hégémonie des États-Unis à travers l’Asie. Elle ne comprend pas les risques que cela pose pour le pays ou le monde. Elle va persister dans les interventions jusqu’à ce que les États-Unis par la guerre de décision de ce mastodonte est stoppé net qui, à en juger par sa rhétorique hyperbolique, va probablement se produire quelque temps dans son premier mandat.

     

    Brzezinski présente un plan rationnel, mais égoïste de minimiser les conflits futurs, éviter une conflagration nucléaire et de préserver l’ordre mondial. Mais la sanguinaire Hillary ne suivra pas ses conseils. Aucune chance.

     

    Algarath 

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  • L’Ethiopie à la croisée des chemins (3/3) : l’apartheid de Zenawi

     

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    « Si vous parlez de démocratie, ils vous tuent. Si je retourne en Éthiopie, peut-être qu’ils vont me tuer, ou me mettre en prison. » Après avoir décroché la médaille d’argent au marathon des Jeux olympiques de Rio, Feyisa Lilesa a braqué les projecteurs sur l’Éthiopie. Il aura fallu que ce coureur franchisse la ligne d’arrivée en croisant les bras au-dessus de la tête pour que les médias s’intéressent un peu aux manifestations sévèrement réprimées qui font trembler le régime depuis plus d’un an. Comment l’Éthiopie a-t-elle sombré dans une nouvelle dictature après s’être délivrée de Sélassié et de Mengistu ? La famine sévit toujours ; la faute aux phénomènes climatiques ou au programme de location des terres qui brade les richesses du pays aux multinationales de l’agrobusiness ? Meles Zenawi était-il vraiment un dirigeant africain admirable qui s’est battu pour « sortir des millions d’Éthiopiens de la pauvreté grâce à son action en faveur de la sécurité alimentaire », comme l’a déclaré Obama ? Pourquoi un milliardaire saoudien, originaire d’Éthiopie, a-t-il versé un chèque de deux millions de dollars à la Fondation Clinton ? Dans cette dernière partie de notre entretien, Mohamed Hassan dévoile les enjeux d’une crise qui pourrait radicalement changer le visage de l’Éthiopie. Il en appelle à l’union des forces progressistes éthiopiennes pour sauver le pays de l’implosion.

     


    Partie 1: L’empire de Sélassié

    Partie 2: La dictature militaire de Mengistu

     

    En 1991, le lieutenant-colonel Mengistu est renversé après dix-sept années de pouvoir. Le Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF) a largement contribué à la chute du dictateur en combattant l’armée du Derg aux côtés des Érythréens. Ce mouvement d’opposition réclamait alors l’indépendance du Tigré. Mais lorsque Mengistu s’enfuit, Meles Zenawi, le leader du TPLF, s’installe à Addis-Abeba. Pourquoi ?

    L’historien britannique Eric Hobsbawm a réalisé une étude très intéressante du banditisme[1]. Il distingue tout d’abord les bandits des criminels des bas-fonds, le banditisme social constituant « un défi de principe pour l’ordre établi de la société de classes et pour son fonctionnement politique, quels que soient les arrangements qu’il trouve en pratique avec les deux. » Hobsbawm ajoute que les bandits « partagent les valeurs et les aspirations du monde paysan et, en tant que hors-la-loi et rebelles, sont généralement sensibles à ses poussées révolutionnaires. » En s’appuyant sur de nombreux exemples, l’historien démontre ainsi que les bandits et les révolutionnaires sont semblables à bien des égards. Mais il y a quand même un aspect fondamental qui différencie les deux selon Hobsbawm : contrairement aux révolutionnaires, les bandits n’ont pas vraiment de projet de société. Si je vous explique cela, c’est parce qu’en Éthiopie, Zenawi et le TPLF n’étaient pas des révolutionnaires, mais des bandits.

     

    Ils tenaient pourtant un discours très engagé…

    Mais ce jargon n’a servi qu’à masquer le vide abyssal de leur projet. L’idée de Zenawi était simple : d’abord, prendre la capitale Addis-Abeba et ensuite, organiser un referendum qui aurait accordé l’indépendance au Tigré. Mais qui aurait accepté cela ? Certainement pas la communauté internationale. Et encore moins l’Organisation de l’Unité Africaine qui tenait au strict respect des frontières du continent de peur de voir l’Afrique s’embraser.

    L’idée de Zenawi était donc simple sur le plan théorique. Mais en pratique, elle était difficilement réalisable. Un autre facteur va le faire changer d’avis : le soutien des Etats-Unis. En effet, le rebelle du Tigré avait l’opportunité de prendre les rênes de l’Éthiopie plutôt que d’arracher l’indépendance de sa région. Et Washington l’a soutenu dans le premier choix.

     

    Comment Zenawi était-il entré en relation avec les Etats-Unis ?

    Mengistu était soutenu par l’Union soviétique. Si bien que Washington s’intéressait aux mouvements qui combattaient le principal allié africain de Moscou. Le TPLF a ainsi noué de nombreux contacts avec les Occidentaux, principalement les Etats-Unis. Les ONG présentes dans la région ont facilité les choses. Sous couvert d’actions humanitaires, elles étaient actives dans le maquis et pouvaient jouer les intermédiaires entre la rébellion du Tigré et les autorités US. C’est d’ailleurs comme ça que Zenawi a rencontré l’une de ses meilleures amies, Gayle Smith. Elle travaillait pour l’une de ces ONG présentes au Tigré durant la guérilla. Récemment, Obama l’a nommée à la tête de l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID). Officiellement, cet organisme a pour mission d’aider les pauvres, de promouvoir la démocratie et de secourir les victimes de catastrophes naturelles. Dans les faits, l’USAID travaille avec le Département d’État et la CIA pour mener toute une série d’opérations sales. Particulièrement active en Amérique latine, cette agence s’est notamment illustrée lors de la tentative de coup d’État contre Hugo Chavez en 2002. Je ne suis pas étonné que la meilleure amie de Zenawi se soit retrouvée à la tête de cette organisation.

     

    Pourquoi les Etats-Unis ont-ils misé sur le TPLF, une organisation maoïste devenue pro-albanaise ?

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  • Réflexions politiques d'un mouvement citoyen : un livre du MS21

    Chers camarades,

    Veuillez trouver en pièce jointe un bon de souscription pour un ouvrage rédigé par un collectif de militants du MS21. Ces textes ont été publiés sur notre blog; ils sont regroupés par thèmes et visent à faire apparaître la réflexion politique d’un mouvement citoyen. Ils apportent une analyse sur les événements de ces deux dernières années participant de cette « guerre contre les peuples ». Certains textes s’inscrivent dans une actualité dont ils sont tributaires, ils témoignent de ce fait d’une pensée citoyenne en mouvement.

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