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Politique - Page 4

  • Le 1er mai à Fourmies (Nord)

    Discours du 1er Mai 2015

     

     

     

    A la suite de l’échec de la négociation sur le dialogue social en janvier dernier faisant craindre une disparition du CHSCT absorbé dans un « conseil d’entreprise », le gouvernement a annoncé qu’il présenterait une loi qui sera votée à l’été….

     

    Le gouvernement a donc transmis aux organisations syndicales son projet de loi « Dialogue social et soutien à l’activité des salariés » qui doit être présenté le 22 avril en Conseil des ministres.

     

    La CGT a mis en avant des propositions et avait par ailleurs clairement affirmé à Manuel Valls, le 25 février qu'il « ne saurait être question d’inscrire dans la loi ce que le patronat n’a pas obtenu dans la négociation".

     

    Dans un communiqué du 7 avril, la CGT indique qu'elle « saura reconnaître les points positifs de ce projet de loi : l’émergence d’une représentation collective des salariés des TPE, la reconnaissance amorcée des parcours militants dans l’entreprise. Ce sont des revendications que la CGT porte depuis des années.

     

    Mais elle saura aussi combattre les points négatifs, notamment la fragilisation des instances représentatives du personnel (DP, CE, CHSCT). En outre la possibilité d’organiser la fusion des instances par accord d’entreprise majoritaire dans les entreprises de plus de 300 salariés répond à une revendication forte du MEDEF.

     

    La CGT qui place les questions de santé et des conditions de travail des salariés au cœur de ses préoccupations, exprime sa plus vive inquiétude quant aux risques que ce projet de loi pourrait faire peser sur la santé au travail et sur la prévention des risques professionnels.

     

    Ce projet de loi relègue au 2ème plan les questions de santé au travail et marque une profonde régression sociale.

     

    - De 50 à 300 salariés : élargissement de la Délégation Unique du Personnel (DUP) en incluant le CHSCT avec ses missions et prérogatives spécifiques.

     

    Le décloisonnement des seuils autorisant l’employeur à mettre en place une délégation unique du personnel (DUP), doublé d’un élargissement des attributions de la DUP au CHSCT, les éloignerait considérablement de chacune de leurs prérogatives. En effet, les réunions de l’actuelle DUP (CE+DP) sont mensuelles mais le projet prévoit que celles de la DUP à venir (CE+DP+CHSCT) soient deux fois moins fréquentes. Les avis rendus aujourd’hui distinctement par le CE et le CHSCT seront demain fusionnés sous la forme d’un avis « unique » (expertise unique) ce qui serait nécessairement réducteur.

     

    - Entreprises de plus de 300 salariés : elles auront la possibilité de regrouper les instances (CE / DP / CHSCT). Ce qui conduirait à une dilution des prérogatives du CHSCT, puisque ce regroupement autoriserait à confier « tout ou partie » des attributions de l’actuel CHSCT à une « commission », par accord collectif d’entreprise. Cette instance unique est bien celle rêvée par le MEDEF ….

     

     

     

    Ce projet de loi conduit à une complexification du fonctionnement des instances, alors que le texte était censé simplifier le fonctionnement des instances.

     

    En effet, le gouvernement considérait les instances comme le « reflet d’une sédimentation dans le temps d’un nombre conséquent de règles et d’obligations ». En réalité, loin d’homogénéiser les pratiques des partenaires sociaux des entreprises, le projet de loi ouvre la voie à de multiples formalismes et un empilement de dispositifs.

     

    Les instances pourraient en effet être tantôt fusionnées, tantôt ponctuellement groupées, tantôt réunies. Les combinaisons et possibilités sont infinies et le brouillage des pistes est bien réel.

     

    Le projet de loi dessaisit le CHSCT de son rôle d’acteur de proximité.

     

    Alors que la loi dite « de sécurisation de l’emploi » avait instauré des instances temporaires de coordination dans le but d’une expertise CHSCT unique soit réalisée en cas de projet commun à plusieurs établissements, ce projet de loi en ferait une unique instance consulté uniquement en cas de projet important. Cela se traduirait par ne plus avoir la possibilité de s’exprimer sur les modifications de l’organisation du travail.

     

    En somme, le projet de loi n’agit pas sur la qualité du dialogue social qu’il prétend améliorer….

     

    On ne peut que constater un appauvrissement des missions des instances représentatives du personnel additionné à une multiplication de dispositifs complexes.

     

    Pour la CGT, le débat parlementaire doit permettre aux salariés et à leurs organisations syndicales de peser et de modifier le projet de loi dans le sens d’une démocratie sociale affirmant la citoyenneté au travail. »

     

    Depuis longtemps, les salariés accordent leur confiance à leurs représentants dans les CHSCT. La qualité et l’efficacité du travail fourni dans les CHSCT n’est plus à prouver.

     

    IL FAUT MAINTENIR ET CONFORTER LES CHSCT !

     

    Les rythmes qui s’intensifient, le durcissement des conditions de travail, les nouvelles technologies qui exigent de l’instantanéité, la compétition qui pèse sur les travailleurs, ont rendu plus que jamais l’existence des CHSCT, véritable loupe sur le travail réel, nécessaire et incontournable. Pour preuve les secteurs qui en sont dépourvus, tels que les entreprises de moins de 50 salariés, les services à l’enfance, aux personnes en perte d'autonomie, les petits commerces, sont ceux où on retrouve les emplois les plus précaires, les conditions de travail les plus difficiles, la non-reconnaissance de la pénibilité et les plus bas salaires.

     

    Le CHSCT est le seul lieu d’une investigation sur le travail réel. Obtenir, gagner le droit de comprendre pour agir sur le travail : c’est toute la question de la démocratie dans l’entreprise.

     

    Au quotidien, le CHSCT est l’interface qui fait le lien entre toute une série de lieux de connaissances, c’est un outil au service des salariés mais aussi un outil à la disposition des organisations syndicales pour transformer les situations de travail.

     

    Le CHSCT est une IRP indispensable et irremplaçable au sein de laquelle le travail réel est examiné et soigné. Qui prend soin du travail, prend soin des travailleurs !

     

    Le MEDEF entend faire disparaître le CHSCT en tant que personne morale, réduire ses capacités d’expertise. S’il a été mis en échec par les syndicats dans la négociation sur le dialogue social dite sur les « seuils sociaux », il entend obtenir satisfaction dans un futur projet de loi.

     

    Il faut au contraire développer les CHSCT pour tous les salariés quelle que soit leur entreprise.

     

    ENSEMBLE POUR LA SAMBRE-AVESNOIS ARRETONS LA CASSE !

     

    Notre bassin connaît depuis des années un déclin dû à la casse de nos entreprises, des milliers de suppressions d’emplois envoyant des salariés et leur famille dans la misère la plus totale.

     

    Qui, dans notre Bassin, ne connaît pas chômage, misère, stress, maladie ?

     

    Les entreprises privées, nationalisées, sans oublier les territoriaux, les agglos, les services publics, tous les salariés de ces divers secteurs vivent au jour le jour en se demandant quand viendra leur tour !

     

    Après Jeumont Schneider, MCA, la Mutuelle, CEREC, le groupe Vallourec, la Haute-Sambre, les visseries de Fourmies, l’Aciérie et Forges d’Anor, Dembiermont… vient le tour de Sambre et Meuse, entreprise de Feignies où 262 emplois sont supprimés.

     

    A qui le tour ? Areva ? MCA ? Jeumont Electric ? Tata Steel ? La Haute-Sambre ? Les visseries de Fourmies ? Sans oublier les commerces, les artisans et toute autre profession impactée par ces suppressions d’emplois ?

     

    Le gouvernement actuel porte également une lourde responsabilité dans la casse de nos entreprises, lui qui distribue les deniers publics à tout va (l’ANI, loi Macron, CICE, etc…) sans exiger en retour des garanties d’emplois !

     

    ENSEMBLE, nous pouvons inverser les décisions gouvernementales et patronales

     

    Un projet industriel pour le développement de notre Bassin est nécessaire et en réflexion actuellement à la CGT pour vivre et travailler en Sambre-Avesnois.

     

    Nos enfants ne doivent plus subir la situation actuelle du manque d’emploi. Ils ne veulent plus s’expatrier.

     

    ENSEMBLE, Relevons la tête !

     

    La CGT appelle toutes les forces vives du pays : organisations syndicales, salariés, demandeurs d’emplois, retraités, étudiants, élus, à lutter avec elle.

     

    Scandale des retraites

     

    Ce lundi 27.04.2015 s'est tenu un nouveau rassemblement (environs 70 personnes) devant la CARSAT de SECLIN

     

    Le Directeur de la CARSAT Nord-Picardie qui devait venir visiter l'agence a vraisemblablement différé sa venue.

     

    Les manifestants ont trouvé les portes de l'agence fermée y compris au public.

     

    Il est vrai que quelques jours plus tôt, le 23.04.2015, il a été vertement interpellé lors de son passage à la Carsat de Douai. Alors que ce 23.04.2015 Monsieur DE BLOCK a annoncé un maximum de 1700 dossiers de retard.

     

    Le même jour, un point de situation de la Carsat arrêté au 23.04.2015 fait état d'un stock de retard de 1929 dossiers et qu'à l'échéance de Mai 924 dossiers supplémentaires en EJ dépassées entreront dans le stock de retard soit (pour l'instant et selon ce que l'on veut bien nous dire) un total de 2853 dossiers en souffrance de règlement.

     

    Curieuse façon de manipuler la réalité des chiffres.

     

    Et on comprend mieux le pourquoi de l'inquiétude et difficultés du Directeur à s'expliquer devant les assurés sociaux qui viennent pour lui demander des comptes, lui qui a grand renfort médiatique annonçait le 26 mars lors du rassemblement à la Carsat de Villeneuve d'Ascq que pour le 1er Avril le retard serait rattrapé et toutes les pensions réglées. Les mensonges, même les mieux enveloppés sont toujours rattrapés par la réalité et la vérité des chiffres.

     

    Droits rechargeables pour les privés d’emploi : quand le MEDEF mène la danse, la convention Unédic se transforme en arnaque !

     

    Pour les chômeurs : la double peine !

     

    Le Pacte de Responsabilité, le Crédit d’Impôts Compétitivité Emploi sont les outils du MEDEF mis en œuvre par le Gouvernement.

     

    L’application de ces mesures irresponsables conduit à la destruction de l’Etat social et ce qui le compose : la protection sociale, le droit social associé aux politiques de l’emploi, les politiques économiques et les Services Publics. L’austérité n’engendre que des inégalités.

     

    Elle est soutenue par le MEDEF accusant le travail d’être un coût et non une richesse. Le capital se pare dès lors de toutes les vertus… C’est sous les directives du MEDEF que la convention UNEDIC s’est négociée.

     

    Pour faire passer la pilule une invention : les droits rechargeables ! En fait, l’innovation annoncée, s’est transformée rapidement en arnaque.

     

    Les droits rechargeables c’est quoi ?

     

    Selon pôle Emploi : C’est retravailler pour être mieux indemnisé !

     

    « La nouvelle convention d’Assurance chômage crée les droits rechargeables. Le principe est simple : plus une personne travaille, plus elle a des droits à l’Assurance chômage. Avec les droits rechargeables, tout demandeur d’emploi qui retravaille voit sa durée d’indemnisation par l’Assurance chômage allongée»

     

    Dans les faits : une arnaque qui pousse à l’extrême pauvreté !

     

    Ex. Un allocataire qui ouvre des droits suite à un contrat d’un an à temps partiel payé 600 euros mensuels, puis qui reprend un travail d’une durée d’un an, rémunéré 1 500 euros mensuels, mais, avant la période d’un an (durée de ses droits acquis).

     

    Avec l’ancienne règle, il devait toucher 348 euros par mois puis après le contrat d’un an, rémunéré à 1 500 euros par mois, son indemnisation passait à 870 euros mensuels.

     

    Avec la règle des droits rechargeables, il touchera 348 euros par mois, avant, mais aussi après son emploi d’une année payé à 1 500 euros mensuels, et ce, jusqu’à épuisement de ses droits initiaux.

     

    Résultat

     

    Tant que vous avez des droits ouverts vous devez les épuiser, et ce, même si vous avez travaillé avec un meilleur salaire en retrouvant un travail avant l’épuisement des droits précédents !

     

    Pire, dans certains cas, le fait d’avoir retravaillé, allonge la durée... des anciens droits !

     

    Les exemples s’accumulent et là où l’UNEDIC estime les spoliés à 30 000, la CGT révèle que ce seront 100 000 allocataires qui seront arnaqués à ce rythme chaque année !

     

    Les gestionnaires majoritaires à l’UNEDIC prétendent découvrir le «problème». Soit ils sont incompétents, soit ils sont cyniques !

     

    Il est urgent de revaloriser les salaires et de conduire une autre politique de l’emploi.

     

    C’est l’Etat social qu’il faut refonder, à l’heure où le Gouvernement relaye les exigences de la Commission Européenne de baisser encore les allocations chômage dès 2016, la bataille ne fait que commencer.

     

    Fête du travail

     

    La Cgt tient à rappeler que cette journée n’appartient pas aux politiques mais qu’elle appartient aux travailleurs et à leurs représentants syndicaux, dans le Courrier de Fourmies de la semaine dernière, Monsieur Le Maire a dit « ne pas vouloir mélanger les genres, une remise de médailles a lieu et le public est là souvent pour voir un proche être récompensé. »

     

    Or il faut savoir que la majorité des ouvriers ont leur remise de médaille sur le lieu de travail et non à la salle de bal.

     

    Il a aussi ajouté « qu’il est impensable que les syndicalistes tentent d’utiliser cette journée pour faire passer leur message auprès d’un auditoire qui n’a rien demandé ».

     

    A ce sujet l’Union Locale Cgt trouve qu’il est impensable voire d’un cynisme sans nom qu’un politique ose « récupérer » cette journée du 1er mai qui fut offert à la France par le sang de nos 9 martyrs, ces femmes et ces enfants dont le sang a pour si longtemps rougi le pavé et non, nous ne tentons pas d’utiliser cette journée pour faire passer notre message car cette journée nous appartiens, n’oubliez pas le « caractère revendicatif et international du 1er mai » comme un jour à part pour le monde du travail, cette journée nous la prenons à bras le corps comme l’ont fait avant nous d’autres travailleurs, d’autres syndicalistes mais cela Monsieur Le Maire vous ne pouvez le comprendre car vous n’êtes pas des nôtres, vous appartenez à la classe des dirigeants, à ceux-là même qui ont fait venir la troupe pour tirer sur nos camarades en 1891.

     

    Mais nous ne vous laisserons pas faire, nous ne nous laisserons pas faire, vive le 1er mai, journée des travailleurs et vive la Cgt.

     

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  • Le Peuple à la soupe populaire, Robert Hue à la gamelle

    par le PRCF : www.initiative-communiste.fr

     

    Le piteux Robert Hue, qui a tant fait pour dénaturer le PCF et qui, sa honteuse besogne achevée, s’est fait élire sénateur sur une liste du PS, vient d’avoir une « promo ». Par la grâce de F. Hollande, il est devenu le VRP officiel du capitalisme français en Afrique du Sud. Il est vrai que Hue « connaît bien ce pays » pour avoir présidé quelque temps le groupe d’amitié franco-sud-africain. Espérons que la nouvelle charge de Hue n’est pas rémunérée au SMIG… Mais il fut un temps où le PCF de Georges Marchais était à la pointe du combat anti-apartheid aux côtés du PC africain de Chris Hani, assassiné par le régime d’apartheid, de même que la noble Dulcie September. Nommer chef de file des relations internationales franco-sud-africaines un personnage qui a renié à la fois le PCF et le communisme international n’est pas seulement une nouvelle insulte que le PS adresse au PCF, son fidèle allié électoral : c’est aussi une marque de mépris pour les progressistes et pour les communistes sud-africains dont le combat héroïque méritait mieux que la nomination d’un renégat. Mais de la part de Hollande, dont la spécialité est la trahison du « peuple de gauche », fallait-il s’attendre à mieux ?

     

    La trahison : Robert Hue nommé représentant spécial de la France pour l’Afrique du sud

     

     

    Le traître parmi les traîtres et le renégat Robert Hue fait encore parler de lui, puisque Robert Hue est désormais «VRP» de la diplomatie économique française. Le sénateur du Val-d'Oise et président du Mouvement des progressistes a été nommé représentant spécial pour les relations économiques avec l’Afrique du sud, ce mercredi, par le Quai d'Orsay

     

     

     

     


    Il aura, précise le communiqué du ministère des Affaires étrangères, «pour mission de renforcer notre partenariat bilatéral stratégique en favorisant notamment les échanges entre nos deux pays dans les secteurs de l’énergie, des transports et de l’agro-alimentaire». Le Quai d'Orsay fait par ailleurs valoir que l'ex-patron du Parti communiste «connaît bien» le pays. Vice-président de la Commission des affaires étrangères du Sénat, Robert Hue est effectivement l'ancien président du groupe d’amitié France–Afrique du sud.

    Les ex de la gauche plurielle missionnés

    Soutien de François Hollande dès la primaire socialiste de 2011, il n'a fait partie d'aucun gouvernement de l'actuelle majorité. Alors que son nom avait circulé lors du remaniement d'août dernier, il avait fait savoir que «ni la ligne politique proposée au nouveau gouvernement ni sa composition n'étaient de nature à permettre, en tout état de cause, notre participation pour agir dans le sens d'une inflexion sociale nécessaire».

    Robert Hue rejoint aujourd'hui le club des ex de la gauche plurielle missionnés à l'étranger. Il le rappelle lui-même sur son site internet : la maire PS de Lille, Martine Aubry, travaille aux relations avec la Chine, l'ex-ministre de l'Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, avec la Russie et l'ancien secrétaire général de l'Elysée, Jean-Louis Bianco, avec l’Algérie.

    Au total, 15 envoyés spéciaux ont été nommés, a fait savoir le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sur France Info ce mercredi. Parmi eux, Jean-Paul Herteman, PDG du groupe Safran, et Ross McInnes, futur PDG de Safran, respectivement nommés représentants spéciaux pour le Canada et l'Australie. Autant de fonctions bénévoles, précise le Quai d'Orsay.

    http://www.leparisien.fr/politique/robert-hue-nomme-representant-special-de-la-france-pour-l-afrique-du-sud-25-02-2015-4558389.php

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  • l’Euro, l’Europe et la paix

     

    Par

    L’un des arguments les plus utilisés pour critiquer tout ce qui touche de près ou de loin à une dissolution de l’Euro (qu’il s’agisse du GREXIT ou d’autres hypothèses) est que ceci affaiblirait considérablement l’Union Européenne, voire provoquerait sa dissolution. En disant cela, les personnes qui défendent cet argument glissent d’un constat analytique (une crise de l’Euro ou plus précisément de l’UEM/Union Economique et Monétaire/parfois désignée sous ses initiales en anglais ou EMU) provoquerait un crise de l’UE) à un argument prescriptif : l’UE étant un « bonne chose », il faut défendre l’Euro car ce dernier est l’ultime défense de l’UE. En fait, cet argument doit être déconstruit. Il faut regarder les liens tant juridiques que fonctionnels qui existent entre l’UE et l’Euro (l’EMU/UEM), puis discuter des arguments qui concernent directement l’UE.

     

     

    Zone Euro et Europe.

     

    L’Union Economie et Monétaire (la « zone Euro ») n’est pas l’UE. C’est une évidence, mais il convient de le rappeler. Un certain nombre de pays n’ont pas voulu ou pas pu adhérer à l’EMU. Certains sont des « membres historiques » de l’Union Européenne. Ainsi, le Danemark, qui a voté non au traité de Maastricht, a obtenu quatre dérogations dont l’une sur la monnaie unique. Ce pays a refusé l’Euro par référendum en septembre 2000. La Suède a, quant à elle, aussi refusé l’adoption de l’Euro par référendum en septembre 2003. Enfin, le Royaume-Uni possède une dérogation permanente qui lui permet de ne pas adhérer à la zone euro. Par ailleurs, parmi les nouveaux membres de l’UE, la Bulgarie, la Croatie, la République tchèque et la Pologne n’ont pas communiqué de date butoir ou éventuelle quant à leur adhésion à la zone euro. La Hongrie quant à elle espère rejoindre la zone euro au plus tôt en 2020 et la Roumanie en 2018. On peut donc parfaitement être membre de l’UE sans l’être de la zone Euro. Dans ces conditions, on ne voit pas pourquoi une sortie individuelle de l’Euro ou une dissolution de la zone Euro, remettraient en cause l’Union Européenne.

     

    Il est cependant vrai que l’UEM a été conçu par certains comme une institution fédérale devant s’imposer progressivement à tous les pays de l’UE. En fait, deux conceptions se sont affrontées dès la constitution de l’UEM. Une conception, défendue par des économistes français (Pisani-Ferry[1] ou Aglietta[2]), voulait que cette « Union » s’accompagne rapidement d’une union fiscale et d’une union sociale. Telle était bien la vision de Jacques Delors. Une autre conception a cependant prévalu, celle d’un pacte de stabilité avec une surveillance multilatérale assez faible, reposant sur l’idée que la tache de gérer ses finances publiques et son économie devait revenir à chacun des gouvernements[3]. En réalité, les gouvernements se sont opposés à la conception intégratrice de Delors pour diverses raisons. Le gouvernement allemand parce qu’il comprenait bien que si l’UEM lui apportait des avantages considérables, en le mettant à l’abri des dévaluations de ses partenaires et en garantissant un taux de change plus faible que celui du Deutschemark, il ne voulait nullement entre dans la logique d’une Union de Transferts. On sait que pour qu’une zone monétaire puisse fonctionner correctement en dépit de la forte hétérogénéité des pays membres, il faut que des transferts financiers importants aient lieu. Les autres pays, comme la France et l’Italie, se sont aussi opposés à cette vision intégratrice pour des raisons essentiellement politiques.

     

    La crise que nous connaissons depuis 2008 a provoqué un durcissement de ces positions. L’Allemagne est, plus que jamais opposée à une Union de Transferts, mais elle a réussi à imposer sa propre logique de gestion par les divers « pactes » de solidarité qui ont été signés depuis 2011[4]. C’est ce que l’on appelle le « six pack ». Ceci a été consolidé dans le TSCG signé en 2012[5], et qui est entré en vigueur le 1er janvier 2013. Ces traités ne font que renforcer les mécanismes d’austérité que enserrent les économies européennes. De ce point de vue, il faut considérer que seule une sortie de l’UEM, parce qu’elle invaliderait les différents traités, est susceptible de sortir un pays de l’ensemble des traités signés depuis l’origine. Mais, une sortie généralisée (ou une dissolution de l’UEM) mettrait fin aux règles décidant de la politique économique dans les principaux pays de l’UE.

     

    On peut donc considérer que si l’Euro n’est pas l’UE, ce que l’on appelle actuellement « l’euro-austérité », soit l’ensemble des politiques mises en place dans les différents pays, est directement lié à l’Euro. La remise en cause de ce dernier entraînera nécessairement une remise à plat de ces politiques.

     

    Dissoudre l’Euro, dissoudre l’Europe ?

     

    Il n’en reste pas moins qu’une interrogation hante les esprits des anciens européistes : si l’on dissout l’Euro ne risque-t-on pas de dissoudre l’Union européenne ? On peut comprendre d’où vient l’idée. Ces ex-européistes, ou « euro-réalistes » comme ils se nomment parfois, reconnaissent les erreurs qui ont été commises, que ce soit dans la conception de l’Euro que dans sa mise en œuvre. Mais ils ajoutent que le remède évident risquerait d’être pire que le mal, en ceci qu’une dissolution de l’Euro risquerait d’entrainer celle de l’UE. En fait, on peut leur retourner la question.

     

    De nombreuses voix, qu’il s’agisse d’économistes ou de sociologues, disent aujourd’hui que c’est l’existence même de l’Euro qui met en péril l’Union européenne. Il y a eu des textes techniques, comme celui de Stefan Kawalec and Ernest Pytlarczyk[6], ou encore celui de Brigitte Granville et H-O Henkel[7], ou encore celui de Flassbeck et Lapavitsas[8]. Plus récemment c’est Stefano Fassina, économiste du Parti Démocrate Italien (dont Renzi est issu), et ancien vice-ministre à l’Économie et aux Finances dans le gouvernement Letta, qui a franchi Rubicon[9]. De même Wolfgang Streeck, un sociologue et économiste a publié dans Le Monde une longue tribune pour indiquer que l’Europe doit abandonner la monnaie unique[10]. Ce dernier montre bien que quand Mme Merkel dit « Si l’Euro échoue, l’Europe échoue », elle ne fait pas que défendre la position de l’Allemagne. Elle exprime aussi la crainte des élites allemandes d’être à nouveau accusées de « casser l’Europe » comme ce fut le cas en 1914 et en 1939.

     

    On lit souvent des formules intellectuellement affligeantes telles que « l’Euro c’est paix sur le continent européen » ou encore « l’Euro, c’est l’Europe ». Ce sont des injures à l’intelligence qui montrent un mépris de l’histoire et de ses réalités. La paix sur le continent européen tout d’abord n’est que partielle. On l’a vu dans les Balkans. Mais, si la paix est par contre bien établie en Europe occidentale, on le doit à la combinaison de deux faits, la dissuasion nucléaire et la réconciliation franco-allemande, elle-même fruit du travail que les Allemands ont réalisé sur leur propre histoire. Rien de tout cela n’est lié, de près ou de loin, à l’Euro. Par ailleurs, n’oublions pas que sur les 27 pays de l’Union européenne seule une partie d’entre eux d’entre eux font partie de la zone Euro. Une fois litière faite de ces contrevérités, on peut tenter une analyse dépassionnée de la question de la coopération et du conflit.

     

    Coopération ou coordination ?

     

    L’union monétaire est présentée comme une avancée dans la voie de la coopération entre États européens, ce qu’elle est indiscutablement. Mais elle n’est pas viable dans sa forme actuelle. Les pays de la zone Euro sont très loin de constituer une « zone monétaire optimale » et ce quelque soit le sens que l’on donne à cette notion. Les divergences structurelles entre les économies qui la composent, qui étaient déjà importantes au départ, se sont en fait accrues depuis 2002-2003. Il faudrait un effort budgétaire considérable de la part des plus riches pour harmoniser cette zone. Le maintien dans l’Euro est une politique qui porte en elle les ingrédients pour un renouveau du conflit franco-allemand mais aussi des divers conflits intra-européens. Au contraire, une sortie de l’Euro, qu’il s’agisse de la France ou de l’Allemagne ou des relations entre l’Allemagne et les autres pays (Grèce, Italie), permettrait de dédramatiser ces relations

     

    On tend souvent à la confondre avec la coopération. Or, il s’agit bien de deux concepts distincts. Le premier indique une volonté consciente des deux parties à obtenir un résultat commun. Le second indique que les effets de la politique menée séparément par chaque acteur peuvent aboutir à ce résultat commun. La coopération, si elle touche à des questions fondamentales, implique une mise en phase des cycles politiques dans un grand nombre de pays, une occurrence fort rare. Elle n’est réellement possible que pour un petit nombre de pays et implique un niveau d’homogénéité élevé. La coordination repose, quant à elle, sur des présupposés beaucoup plus réduits. Elle suppose qu’un pays réagisse à l’action d’un autre et que, d’action en réaction, à travers des mécanismes largement implicites, puisse se dégager un but commun.

     

    Retrouver la coordination impose de cesser de rêver à une impossible coopération. La volonté seule de coopérer ne suffit pas. Encore faut-il que les circonstances et que le rapport de forces s’y prête. Or, un pays – l’Allemagne – bénéficie trop de la situation actuelle pour vouloir en changer. Mais la volonté de coopérer fait aussi écran à l’établissement, possible et immédiat, de politiques de coopération.

     

     

     

    Notes

     

    En réalité, l’obsession de défendre l’Euro est en train de faire éclater l’Union européenne. Ce processus avait été décrit il y a près de 3 ans dans le livre Faut-il sortir de l’Euro ?[11] Il faut prendre la mesure de ce que cela implique. Plus longtemps nous resterons prisonniers de l’Euro et plus violents seront effectivement les soubresauts qui accompagneront la sortie de l’Euro. Le risque d’un nouveau conflit européen devient chaque mois qui passe de plus en plus évident. Si nous voulons préserver la paix en Europe il nous faut dissoudre l’Euro.

     

     

     

    [1] Jean Pisani-Ferry, Le réveil des démons (La crise de l’euro et comment nous en sortir), Fayard, 2011

     

    [2] Michel Aglietta, Zone Euro (éclatement ou fédération), Michalon, 2012

     

    [3] Jérôme Vignon, « Trois visions pour un gouvernement économique de l’Europe », La Croix, 23 février 2010

     

    [4] Déclaration des chefs d’État et de gouvernement de la zone euro du 25 mars 2010

     

    (http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_data/docs/pressdata/fr/ec/113564.pdf ); Traité instituant le mécanisme européen de stabilité, 11 juillet 2011, http://www.eurozone.europa.eu/media/582863/06-tesm2.fr12.pdf

     

    [5] Voir « Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire », http://www.senat.fr/cra/s20121011/s20121011_mono.html

     

    [6] Kawalec S., et Pytlarczyk E., « How to Contain Risks Throughout the Process of the Eurozone Dismantlementand Rebuild Confidence in the Future of the European Union », mai 2013, texte pour la 10th EUROFRAME Conference on Economic Policy Issues in the European Union

     

    [7] Granville, B., H.‐O. Henkel and S. Kawalec, ‘Save Europe: Split the Euro’, Bloomberg View, 15 mai 2013. http://www.bloomberg.com/news/2013‐05‐14/save‐europe‐split‐the‐euro.html

     

    [8] Flassbec H, Lapavitsas C., « THE SYSTEMIC CRISIS OF THE EURO –TRUE CAUSES AND EFFECTIVE THERAPIES », Rosa Luxemburg Stiftung, mai 2013.

     

    [9] http://www.lastampa.it/2015/02/24/multimedia/italia/fassina-pdla-grecia-esca-dalleuro-q93wq2qG2AlhCuZLRC5FkM/pagi et

     

    http://ideecontroluce.it/liceberg-e-sempre-piu-vicino/

     

    [10] Streeck W., « L’Europe doit abandonner la monnaie unique », Le Monde, mardi 3 mars 2015, p. 16.

     

    [11] Sapir J., Faut-il sortir de l’Euro, La Seuil, Paris, 2012.

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  • Charlie Hebdo : Communiqué MS21

     

    Le mouvement MS21 (« Mouvement pour un socialisme du 21ème siècle ») condamne sans équivoque la barbarie des crimes indéfendables à l’encontre des journalistes et du personnel du journal Charlie-Hebdo, des personnes d’origine juive, des forces de l’ordre assassinées dans l’exercice de leur fonction et de toutes les victimes de ces deux tueries. L’hommage qui leur a été rendu à travers la présence de millions de français dans la rue, tant en province qu’à Paris, témoigne de l’émotion de la nation pour dire non aux actes criminels et pour affirmer son attachement aux principes attachés à nos libertés fondamentales. Le MS21 réaffirme son attachement à un ensemble de valeurs qui structurent notre République, la liberté d’expression dont la liberté de la presse et la laïcité.

    L’affirmation de ces principes fondamentaux obligeait nos dirigeants politiques à ne pas se livrer à une récupération politique et à ne pas associer à l’hommage national, en tête du cortège à Paris des dirigeants politiques européens promoteurs des politiques d’austérité, véritable terreau dans l’espace social décimé par la misère et le chômage aux dérives criminelles au nom d’idéologies religieuses fondamentalistes et radicales, ainsi que certains autres dirigeants politiques comme le Premier ministre israélien ou le chef du gouvernement ukrainien, ou le représentant de l’OTAN. Sont venus à cette manifestation  les principaux responsables de la mise à feu du Moyen-Orient depuis 25 ans  qui a engendré des milliers de terroristes. Nous dénonçons l’origine de ces violences : le conflit du Moyen Orient et la perte des repères fondamentaux du « vivre ensemble » dans notre pays.

    Au niveau national, le MS21 affirme le besoin de rappeler les valeurs de laïcité qui sont la condition première au « vivre ensemble ». Ces valeurs demandent une exemplarité de la part de nos responsables politiques et nous ne pouvons que dénoncer le plus solennellement le fait que la journée du dimanche 11 janvier se soit terminée pour le Président de la République et son Premier ministre dans un lieu de culte, à la synagogue. Quelle confusion politique, au-delà de l’émotion légitime pour les 4 personnes juives tuées à la Porte de Vincennes.

    La seconde condition pour le « vivre ensemble » est de rappeler la nécessité de structurer une société dans un schéma social cohérent où la concurrence, la compétitivité, la libre circulation des capitaux ne peuvent être les seuls éléments moteurs de son organisation. D’autres éléments, en dehors de la seule économie du chiffre, doivent être rappelés, protégés ou mis en œuvre :  la nécessité des services publics en matière d’éducation, de santé, de transports, les politiques de l’emploi. Les violences de ces derniers jours sont le fait de jeunes qui ne s’intègrent pas dans une société qui ne présente comme seule norme, celle de l’argent. C’est une autre vision de la société qui doit être envisagée pour prévenir les dérives que nous constatons avec effroi. Cette autre vision nécessite de revoir dans le fond les politiques monétaires (euro) et économiques (concurrence, libre circulation des capitaux) que nous connaissons actuellement, imposées par l’Union européenne. Une société viable exige que soit respecté le principe de souveraineté nationale. Le déni de démocratie qui a eu lieu après le référendum de 2005 sur le traité constitutionnel européen (TCE) est une tâche qui demeure et qui ne saurait être effacée par la seule présence du Président de la Commission européenne à la manifestation de dimanche. Sans une telle remise en cause, tout est à craindre que les mêmes maux engendreront les mêmes effets.

    Par rapport aux évènements tragiques à Charlie-Hebdo et dans le centre commercial casher de la Porte de Vincennes, le MS21 regrette l’absence de toute forte revendication pour que justice soit faite. Deux voix se sont exprimées à ce sujet, celle de R. Badinter (tribune dans Libération) et celle de P. Joxe (interview à France Culture) pour demander que les auteurs des assassinats soient jugés en connaissance de cause. Or, comme dans l’affaire Merah à Toulouse, il apparaît  qu’ils ont été exécutés pour que justice ne soit pas faite, comme si il était primordial qu’ils ne parlent pas. Il sera toujours aisé aux forces de l’ordre d’expliquer que l’on ne pouvait pas faire autrement. C’est possible, mais le  MS21 demande qu’une commission d’enquête parlementaire soit constituée pour rendre compte des faits qui ont conduit à la « neutralisation » (euphémisme plus que douteux prononcé par F. Hollande) des auteurs des assassinats. Le  MS21 craint la négation du principe de justice en matière de terrorisme qui amènerait à exécuter des tueurs plutôt qu’à les juger selon les lois de la République.

    Le MS21, comme d’autres organisations, s’inquiète des réactions à chaud de divers responsables politiques, dans un élan démagogique, à vouloir mettre en place de nouvelles lois de sécurité, un « Patriot Act » à la française. Le souci légitime d’une sécurité au sein de notre société ne saurait s’accommoder d’une quelconque dérive totalitaire. Le MS21 refuse que soit appliquée la « théorie du choc » au lendemain de ces assassinats. Faut-il rappeler que la dernière loi en matière de sécurité publique a été adoptée il y a à peine quelques mois et que les décrets d’application ne sont toujours pas publiés.  Les réponses sécuritaires ne doivent pas rester la seule voie empruntée par les pouvoirs publics. C’est d’une toute autre ambition dont nous avons besoin : des réponses de fond pour comprendre comment notre société a pu laisser faire pour que de tels actes soient commis.

    Le MS21 demande au gouvernement de rendre compte auprès de la Nation des étranges relations que notre pays peut avoir avec certains pays du Moyen-Orient qui d’un côté apparaissent comme des partenaires politiques et commerciaux, et d’un autre côté n’hésitent pas à financer les mouvements radicaux islamistes, prompts à commettre des attentats meurtriers au Moyen-Orient (Irak, Syrie), en Afrique (Mali, Nigéria) et à présent en Europe. La raison d’Etat pour d’obscures raisons commerciales ou géopolitiques ne sauraient s’accommoder avec l’affirmation des valeurs de la République déclamées dans des élans d’appel à l’Union nationale.

     

     

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  • Rupture avec le M'PEP - Éditorial

    Editorial

     

    Chers lecteurs,

    Acceptez les meilleurs vœux 2015 de toute l’équipe qui travaille pour que ce blog soit attrayant.

    Tout d’abord, un grand merci parce que vous êtes de plus en plus nombreux à venir nous consulter chaque mois.

    Le blog « mpep59sud.hautetfort.com » a été créé en septembre 2009.

    A cette époque, vous étiez environ 300 visiteurs/mois. A ce jour, vous êtes environ 11000 chaque mois. Nous estimons que ce n’est pas trop mal, mais nous souhaiterions, que vous soyez encore plus nombreux. Je pense que cela sera possible, parce que des intervenants de qualité pourront s’exprimer mieux qu’auparavant.

    Vous avez remarqué que nos articles ne sont pas les mêmes que ce que vous lisez dans la plupart des médias aux ordres.

    Ce n’est pas de leur faute s’ils ne restent pas dans la ligne officielle. Ils ne souhaitent pas avoir de « remontrances » des dirigeants et des multinationales, quels qu’ils soient. Ils risquent de se faire taper sur les doigts.

    Notre blog, n’a aucune subvention et vos serviteurs sont tous bénévoles.

    A ce jour, nous n’avons de compte à rendre à personne. Nous souhaitons qu’il en soit de même toujours.

     

    Ce blog va changer

    Le blog local, « mpep59sud.hautetfort.com », va devenir prochainement « ms21.hautetfort.com ».

    C'est celui sur lequel vous êtes actuellement.

    VOICI POURQUOI :

    Le 6 décembre 2014, à l’issue d’un congrès du M’PEP, deux tendances se sont présentées aux suffrages des adhérents M’PEP.

    Notre tendance « Faire vivre le M’PEP » a été mise en minorité face à l’autre tendance qui voudrait devenir un « ieme » parti politique, (il y en a déjà tant….).

    Notre tendance, n’a pas voulu les rejoindre. Nous aussi, tout comme le M’PEP, pourrions nous  présenter à toutes les élections politiques.

    Vous trouverez demain, mardi un texte explicatif.

    Nous souhaitons continuer à faire de l’éducation populaire, et collaborer avec d’autres partis, réellement de gauche.

    L’autre tendance qui se dit de gauche, ne souhaite plus faire tout cela. Elle se croit la seule à gauche. Elle dit qu’il n’y a plus de gauche ni de droite (ou l’inverse).

     

    Nous gardons notre identité

    Nous conserverons les fondamentaux suivants :

    -       Antilibéralisme, démocratie.

     

    -       Sortie des instances supranationales « UE. Euro, FMI, BM, BCE….)

     

    -       Protectionnisme / Charte de la Havane.

     

    -       Souveraineté monétaire.

     

    -       Souveraineté nationale.

     

    -       Environnement.

     

    -       Droit opposable à l’emploi.

     

    -       Ré-industrialisation.

     

    -       Agriculture et souveraineté alimentaire.

    Nous vous donnerons plus de détails.

    Nous vous appelons à venir nous rejoindre, même ceux qui nous lisent des Pays étrangers, et il y en a beaucoup.

    Dès demain, lisez également le texte suivant « Texte d’appel pour un socialisme du 21e siècle », qui n’a pas été écrit par une seule personne comme au M’PEP, mais par beaucoup de camarades.

    MS21 (Mouvement pour un Socialisme du 21 e siècle).

     

     

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