Le ministre grec des Finances accuse les créanciers du pays de «terrorisme»
Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a accusé samedi les créanciers du pays de «terrorisme» et de vouloir «humilier les Grecs», qui se prononceront lors du référendum de dimanche sur leurs dernières propositions de réformes.
«Ce qu'ils font avec la Grèce a un nom: terrorisme», accuse Yanis Varoufakis, connu pour sa liberté de ton, dans un entretien au quotidien espagnol El Mundo. «Pourquoi est-ce qu'ils nous ont forcés à fermer les banques ? Pour insuffler la peur aux gens. Et quand il s'agit de répandre la peur, on appelle ce phénomène le terrorisme», développe le ministre en parlant de la politique menée par les créanciers d'Athènes, le Fonds monétaire international (FMI), la Banque centrale européenne (BCE) et l'Union européenne.
Grèce: Le discours pro-oui de Nikos Aliagas à Athènes divise les Grecs
Le «Oui» pour humilier les Grecs
Faute d'être parvenu à un accord avec les créanciers sur une prolongation d'un programme d'aide financière au-delà du 30 juin, le gouvernement de gauche radicale grec a annoncé la fermeture des banques et le contrôle des capitaux jusqu'au 6 juillet.
Quel que soit le résultat du référendum de dimanche -