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  • Polémique sur les crèches dans les édifices publics

    Communiqué du "Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR"

     

    L’association "Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR", dont l’objet social est notamment la défense des valeurs républicaines sur lesquelles ont été fondées les conquêtes sociales de la Résistance, tient à démasquer la propagande du Front National qui, une fois encore, manipule les esprits en dévoyant l’Histoire et les traditions populaires.

     

    Nous tenons à :

     

    1 - Resituer l’origine de la polémique sur les crèches dans les édifices publics. Une mouvance de l'extrême droite s' emploie à replacer le catholicisme au centre de la société, en s'appuyant sur une "tradition" vendéenne dont Mona Ozouf, dans "Composition française", rappelle les tensions qui en résultaient  dans un  passé encore pas si lointain. S’en est suivie une récupération du débat par un parti d’extrême droite, le Front National,  à travers une surenchère de ses relais locaux dénuée de fondements traditionnels dans la plupart des régions françaises. Si la Provence par exemple a bien inventé la « crèche » et ses « petits saints », ou « santons », c’était pour l’intimité des familles, parfois pour les églises, sûrement pas pour les mairies ni d’ailleurs pour décorer les rues ; et la Provence a donné La Marseillaise…  ;

     

    2 - Rappeler les souffrances que la France, plus que tout autre pays peut-être dans le monde, a eu à endurer du fait des guerres entre religions, en donnant quelques exemples de ce que les « générations passées » ont pu inventer à l’occasion de ces guerres (jusqu’à dépecer les tenants d’une religion différente pour tapisser de leur peau les murailles d’une ville…) ;

     

    3 - Mettre en relation ces horreurs avec la solution trouvée dans la laïcité, en rappelant que ce principe est extrêmement peu répandu dans le monde ;

     

    4 - Observer que le  principe laïque, du fait de sa rareté, peut justement être considéré par les Français comme le fruit du génie de la France et un motif d’appartenance à une communauté nationale paisible et soudée autour d’un idéal élevé, comparable à celui de la devise républicaine – liberté, égalité, fraternité ;

     

    5 - Remarquer que dans le monde contemporain, ce principe laïque pourrait, bien mieux que le militarisme inféodé aux Etats Unis d'Amérique,  conférer à la France une influence politique et morale bienvenue au sein de l’O.N.U. pour résoudre certains conflits dans le monde ;

     

    6 - Et souligner le fait que, une fois de plus l’extrême droite, à force d’instrumentaliser le religieux et de dénaturer les « traditions populaires » pour servir sa propagande, finit par en oublier l’Histoire de France. 

     

     

    Au nom du "Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR", son Président, Lucien Pons. 

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  • Ne pas confondre marketing néolibéral et information

     

     

    par Robert Joumard

     

    Les néolibéraux utilisent des mots et des expressions qui ont plutôt une image positive dans leur signification populaire, courante. Par exemple :

     

     - « Concurrence » qui fait référence à la possibilité pour le consommateur de pouvoir choisir le meilleur produit. Les lieux de la concurrence sont pas excellence le marché de quartier où producteurs et revendeurs proposent leurs produits, ou le centre-ville où les multiples commerces sont en concurrence pour attirer le client et lui vendre leurs produits. La concurrence – au sens commun – n'exclut pas le respect de la réglementation.

     

    - « Ouverture à la concurrence » cumule deux aspects positifs : la concurrence que l'on vient d'évoquer, et l'ouverture, connotée extrêmement positivement.

     

    - « Libéralisation » qui est sœur de libération et de liberté. Le libéralisme affirme la liberté comme principe politique suprême. Le libéralisation accroît la liberté : comment pourrait-on s'opposer à plus de liberté ? Comment ne pas laisser à chacun la liberté de se comporter comme il l'entend ? Mai 68 n'est pas loin...

     

    - « Libre-échange » fait référence directement à la liberté (cf. ci-dessus) et à l'échange. L'échange évoque une activité essentielle des hommes et des femmes depuis les temps immémoriaux, l'échange de nouvelles, de salutations, de biens, voire le don et le contre-don, l'échange de maris et de femmes entre communautés, etc. L'échange est donc sans doute au fondement de toute société.

     

    - « Marché » qui est traditionnellement le rassemblement des personnes en vue d'échanges de toutes nature et par extension le lieu de ces échanges. C'est l'activité et le lieu traditionnels des échanges.

     

    Il est donc très difficile de contrer la concurrence, la libéralisation, le marché ou le libre-échange, car ces expressions sont a priori connotées très positivement ou font référence à des réalités aussi vieilles que les sociétés humaines. L'art des promoteurs des concepts modernes d'ouverture à la concurrence, de libéralisation, de libre-échange est de donner à ces expressions connotées positivement un sens très particulier mais en même temps assez vague.

     

    Ces expressions ne sont en effet jamais définies explicitement, en disant ce qu'elles sont, ce qu'elles ne sont pas, quelles en sont les conséquences concrètes. Il faut donc lire entre les lignes les lois et les traités pour en approcher le sens réel, ou, mieux, mesurer les conséquences du traité de Lisbonne ou de l'Accord de libre-échange d'Amérique du Nord Aléna. C'est ce que nous avons tenté de faire par ailleurs dans une analyse des traités de libre-échange (Aléna, TAFTA, AECG, ACS et autres). (http://local.attac.org/rhone/spip.php?article1860)

     

    On se rend compte alors que le libre-échange et l'ouverture à la concurrence n'ont guère à voir avec le simple commerce ou les échanges au sens commun de ces termes. Le marché non plus. La libéralisation n'a rien à voir avec la Liberté de la devise de la République française. En fait toutes ces expressions utilisées par les néolibéraux peuvent se résumer en une seule : la liberté absolue de faire des affaires et de faire du profit, le plus de profit possible, quelles qu'en soient les conséquences sur la société et notre écosytème. Ces conséquences ne sont cependant pas oubliées, car elles sont systématiquement mentionnées. Les normes sociales, sociétales et environnementales sont bien respectées, mais seulement et seulement si elles ne s'opposent pas au droit de faire des affaires et des profits.

     

    La libéralisation d'un secteur économique est en fait la déconstruction des règles qui modèlent ce secteur, hors le droit de faire des affaires et du profit. C'est l'élimination des règles qui servent les intérêts communs des sociétés. Quand elle touche aux services, le droit de faire des affaires et du profit se traduit par la privatisation des services.

     

    > Le marché est le lieu où les multinationales, les spéculateurs et plus généralement ceux qui ont de gros moyens financiers décident de contrer les décisions politiques qui ne leur conviennent pas et de soutenir celles qui leur conviennent. L'apparition du marché se ramène à celle d’un second peuple, les gens du marché rivalisant désormais avec le peuple de l'ensemble des citoyens.

     

    Il nous faut donc appeler un chat un chat quand on veut être compris par tout un chacun à propos des projets néolibéraux. Il faut éviter d'utiliser mécaniquement les termes et les expressions des promoteurs de ces politiques, car ils ne sont pas choisis pour en faciliter la compréhension par les citoyens, mais pour « vendre » ces politiques. Ce sont des mots de marketing et non des mots qui informent.

     

    Aussi proposons-nous les traductions suivantes :

     

    - « Concurrence » à traduire en « liberté absolue de faire des affaires et des profits ».

     

    - « Ouverture à la concurrence » et « libéralisation » à traduire en « soumission au droit des multinationales de faire des affaires et des profits », c'est-à-dire « élimination des règles », voire « privatisation » quand il s'agit des services.

     

    - « Marché» à traduire en « parlement des multinationales et autres spéculateurs ».

     

    - « Libre-échange » à traduire en « liberté de faire des affaires et des profits ».

     

    - « Traité (ou accord) de libre-échange » à traduire en « traité de liberté des affaires ».

     

    Au-delà de ces expressions essentielles, d'autres termes et expressions moins courants sont aussi sources de confusion pour tout un chacun.

     

    Par exemple les « objectifs » sont rarement les buts réellement poursuivis par les promoteurs des politiques néolibérales, mais là encore sont des arguments de vente. Nous préférons donc parler d' « objectifs annoncés » ou d' « objectifs déclarés ».

     

    Les « investissements » ne sont pas d'abord des investissements, c'est-à-dire la mise à disposition de moyens matériels ou humains pour lancer une nouvelle activité ou développer une activité existante, éventuellement à perte pour celui qui investit. Les investissements familiaux (par exemple dans un appartement) ou publics (par exemple dans l'éducation ou dans des hôpitaux) ne sont pas compris comme des investissements, car il n'y a pas de profit privé à la clef. Les investissements ne sont compris dans les textes néolibéraux et notamment dans les traités de libre-échange que comme des opportunités de faire personnellement du profit, indépendamment de l'intérêt pour la société qui accueille l'investissement.

     

    Les « investisseurs » ne sont là qu'en vue de profits personnels futurs et non pas pour développer la société où ils opèrent. De plus, dans les traités internationaux, ne sont considérés que les investisseurs étrangers. Les investisseurs sont donc alors tout simplement des multinationales.

     

    L’expression « mécanisme de règlement des différends investisseur-État » (mécanisme très contesté aujourd'hui quant à son inclusion dans les traités de libre-échange) ne dit guère ce que c'est :

     

    - « Mécanisme » n'est pas un terme clair et précis ; « cour de justice » nous semble plus clair, tandis que « tribunal » est inapproprié car un tribunal est permanent.

     

    - Il n'est pas dit que c’est un mécanisme privé.

     

    - L'expression présente les plaignants sous un jour favorable – les « investisseurs », alors que leur objectif n'est pas d'investir mais de faire des affaires et du profit. De plus, seuls les « investisseurs » étrangers peuvent utiliser ce mécanisme. Nous proposons donc de parler de « multinationales ».

     

    - Et l'expression « investisseur-État » laisse penser que l’institution est réciproque, ce qui n'est pas le cas : les États ne peuvent attaquer en justice les « investisseurs ». Nous préférons parler de « différends des multinationales envers les États ».

     

    Nous proposons donc l’expression un peu plus longue, mais combien plus juste de « cour de justice privée pour régler les différends des multinationales envers les États ».

     

    Enfin, les « partenariats » rassemblent des partenaires, ce qui suggère une confiance et un respect mutuel, voire une amitié, et souvent des relations exemptes de calculs et de coups fourrés. Les « accords » sont un peu moins amicaux. Partenariats et accords sont généralement compris comme peu formels, souples et modifiables. Or les multiples accords et partenariats de libre-échange n'ont aucune de ces caractéristiques. La principale différence est leur formalisme extrême, leur situation au sommet des normes et leur quasi irréversibilité. Le terme de « traité » est beaucoup plus adapté : il indique clairement que c'est un accord entre pays, qu'il est formel, difficile à mettre au point et encore plus difficile à modifier.

     

    Nous proposons donc les traductions suivantes :

     

    - « Objectifs » à traduire en « objectifs annoncés » ou « objectifs déclarés ».

     

    - « Investissement » à traduire en « opportunité de profits personnels ».

     

    - « Investisseur » à traduire dans les traités internationaux en « multinationale ».

     

    - « Mécanisme de règlement des différends investisseur-État » à traduire en « cour de justice privée pour régler les différends (ou les litiges) des multinationales envers les États ».

     

    - « Partenariat » et « accord » à traduire en « traité ».

     

    On peut s'étonner que ceux qui ont pour objectifs d'informer le public de la réalité des politiques néolibérales et en particulier aujourd'hui des traités dits de libre-échange utilisent les mots et les expressions de la propagande politique de leurs promoteurs, même s'ils assortissent cela d'analyses critiques. Ces analyses critiques sont naturellement nécessaires, mais elles sont souvent peu compréhensibles pour beaucoup de gens : question d'intérêt, de vocabulaire souvent théorique, de manque de parler clair et simple. Les mots sont des armes, utilisons les armes de l'analyse pour rendre compte des réalités qui se cachent derrière les mots de concurrence, de libéralisation, de marché, de libre-échange. Parlons de liberté absolue de faire des affaires et du profit, de parlement des multinationales et autres spéculateurs, de liberté de faire des affaires, etc. Tout un chacun comprendra immédiatement.


    Liste de la commission « Europe » d’Attac France — <commission-europe@list.attac.org

    Voici quelques réflexions et propositions complémentaires:

    enrichissement
    Robert a listé des mots à consonance cognitive positive sur un domaine particulier. Il faudrait élargir le domaine et enrichir le dictionnaire avec les mots à connotations neutres et négatives. 
    Par exemple, "plan social" qui signifie "licenciements", "otages" qui signifie "usagers gênés par la grève", "réduire le coût du travail" qui signifie "diminuer les salaires", "populiste" qui signifie "hors la pensée dominante", etc, etc.
    Je pense qu'on peut trouver des dizaines de mots et expressions...

    outil de propagande
    Ce dictionnaire constituerait, en lui-même, un formidable outil de propagande. J'imagine bien un tract ATTAC avec comme titre "dictionnaire de traductions des mots des néolibéraux (extraits)" avec une liste choisie de mots et expressions en fonction du combat du jour, leur traduction et une éventuelle très très courte explication. Et rien d'autre !
    Si un linguiste nous aidait , nous pourrions même faire une classification des procédés rhétoriques utilisés (litotes, euphémismes, etc.) , ceci à des fins humoristiques. 
    Je vais proposer à mon CL de commencer le travail.
    (quand j'écris "un linguiste", c'est, bien sûr, le genre neutre de l'article indéfini qui est utilisé. Je déteste la notation explicitement bigenrée que je trouve lourdingue et démago)

    petites victoires possibles
    Aujourd'hui, au moins tous les syndicalistes utilisent "cotisations sociales" alors qu'il y a dix ans, j'en entendais encore qui parlaient de "charges sociales". Il y a donc possibilité de reconquérir une partie des mots et expressions. Je crois que la prochaine petite victoire concernera "Union européenne" à la place de "Europe" quand c'est d'Union européenne que l'on cause... 

    pouvoir performatif
    Je me suis rendu compte du pouvoir presque magique que l'attention requise pour employer le bon mot ou la bonne expression provoque sur sa propre pensée. J'ai pratiqué longtemps avec "cotisations sociales", et aujourd'hui je m'applique à utiliser à bon escient "Union européenne" et "de l'Union européenne". Il me semble que ma pensée est plus claire.
    À l'inverse, je juge a priori assez approximative la pensée de ceux qui utilisent mal à propos "Europe", qu'ils soient politiques, économistes, éditorialistes, journalistes ou même membres du CS d'Attac.

    dialectique éristique
    J'ai remarqué aussi que dans un débat ou une conversation, lorsque notre contradicteur utilise un mot ou une expression du lexique néolibéral, il est souvent très profitable de l'interrompre pour imposer le mot ou l'expression juste. Avec "Union européenne" à la place de "Europe", ça fonctionne très bien. Pour un temps de parole minimum, on obtient un effet maximum.

    la dépense publique

    À mon sens, c'est l'expression la plus insidieuse et la plus dangereuse. Dans l'inconscient collectif, cet euphémisme ne signifie que "train de vie de l'exécutif", "voitures de fonction", "réceptions à l'Élysée" et autres choses de l'ordre de l'inutilité et de la gabegie. Ainsi, le remède néolibéral miracle et quasi unique à la Crise est la "réduction de la dépense publique" avec l'encensement de l'Allemagne de Madame Merkel et la conspuation de "l'archaïsme et la frilosité français" (c'est du pétainisme transcendantal pur jus). À cause de cette acception inconsciente de l'expression, ça passe très très bien dans le discours. 
    Mais, en vrai, la "dépense publique", ce sont les Services Publics, le traitement des fonctionnaires, les infrastructures. Il y en a même qui collent sous cette expression les dépenses sociales, la Sécu, le chômage et les retraites...
    Il est donc vital de systématiquement expliquer "réduction de la dépense publique" par "moins d'Éducation, moins d'Hôpitaux, moins de Services Publics", voire "moins d'assurances maladie, moins d'allocations familiales, moins d'allocations de chômage, moins de retraites". Ça change tout de suite le discours, non ?


    Jean-Yves Sage Attac-Centre-Essonne

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  • La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

     

    Chers amis,

    Nos excuses tout d’abord pour l’envoi tardif de notre dernière Lettre.
    Une annonce sur notre Site faisait état de difficultés techniques que nos amis Gérard Galéa et Clément Gauthier ont tout mis en oeuvre afin de les surmonter. Le résultat semble satisfaisant. Qu’ils soient remerciés pour les nombreuses heures passées et vous pour votre fidélité.

    La diffusion des articles s’est trouvée un peu amputée. Afin de consulter la totalité de ceux-ci, veuillez vous rendre directement sur notre site : www.cubacoop.org.

    Cette semaine, la relation d’une conversation fort intéressante et instructive avec l’éditorialiste du New York Times, publiée après 6 éditoriaux de ce journal, qui condamne fermement la politique actuelle du Président Obama et demande la levée immédiate du blocus...et la fin des opérations de déstabilisation du régime cubain. À ce propos, nous publions une nouvelle preuve de cette politique néfaste : "Un organisme officiel américain aurait tenté d’infiltrer..."

    Les 10 ans de l’ALBA qui viennent d’être fêtés à Cuba avec le constat de
    résultats positifs dans la coopération entre les pays membres et aussi
    de nouvelles avancées dans toute une série de domaines d’intérêt commun.

    Bonne lecture et à la semaine prochaine. La rédaction de votre Lettre profitera comme chacun d’entre vous sans doute, des fêtes de fin d’année... mais pour autant, ne vous laissera pas sans informations.

    Bien cordialement,

     Roger Grévoul
    Président Fondateur de Cuba Coopération France Responsable politique du site internet et de la Lettre Hebdomadaire.

    Deux approches cubaines de l´empreinte napoléonienne

    par RG le 18 décembre 2014

    Nombreuses sont les approches de la vie et de la carrière de Napoléon et de l´influence qu´a eu cette personnalité historique dans les annales du monde après sa mort. Et en plus quand on sait qu´il y a un Musée Napoléonien à La Havane qui cherche à refléter l´irradiation qu’a eu le célèbre Empereur à Cuba.

    Le Musée Napoléonien, reconnu mondialement pour la richesse de ses reliques patrimoniales concernant le grand stratège militaire, est non seulement un centre pour la connaissance mais pour encourager et maintenir, à travers des nouvelles générations, la richesse historiographique qu’il possède.

    Rapprochement historique entre Cuba et les Etats-Unis

    par RG le 17 décembre 2014

    Un évènement exceptionnel ! Personne ne s’y attendait, au moins aussi tôt. Depuis des années les dirigeants cubains, Fidel Castro d’abord, Raul Castro depuis qui’l est Président, ont maintes fois déclarés qu’ils étaient tout à fait disposés à se mettre autour d’une table pour négocier avec les responsables américains. Avec une seule exigence :
    Un dialogue respectueux, sur la base de l’équité souveraine, pour aborder de différents sujets de façon réciproque, sans préjudice à l’indépendance nationale et l’autodétermination de notre peuple.

    Ci-après donc le discours intégral de Raul Castro et les éléments de celui de Barak Obama publiés par le journal

    Le groupe Cubain Labiofam offre ses produits et services dans plus de 80 pays

    par RG le 17 décembre 2014

    Un article publié sur le site PRENSA LATINA ; Il montre, s’il en était besoin la place, au niveau mondial de l’industrie pharmaceutique cubaine, tant au niveau de la recherche que de la production.

    Lisez cet article de la même veine, publié par le site LE GRAND SOIR http://www.legrandsoir.info/l-extraordinaire-bilan-medical-global-de-cuba-fait-honte-au-blocus-des-etats-unis-the-guardian.html

    Les 10 ans de l’ALBA (alternative bolivarienne pour les Amériques)

    par Traduit par Chantal Costeroussse le 17 décembre 2014

    Un long texte de Luis Britto Garcia, qui explique clairement les raisons de la création de l’ALBA et ses objectifs ...

    Traduit par Chantal Costerousse que nous pouvons remercier de cet important travail.

    RG

    L’informatisation de la société : une priorité pour Cuba

    par RG le 16 décembre 2014

    L’éditorial du quotidien GRANMA ;

    Cuba persiste et persistera dans sa décision de se connecter avec le monde, quoi qu’en dise la propagande négative menée à son encontre et malgré le siège économique, la surveillance redoublée et les guerres de 4ème génération. Cette décision a pour objectif non seulement d’accéder à l’immense source de connaissances que représente l’ « autoroute de l’information », mais d’y placer le meilleur de notre culture, de notre éducation, de nos connaissances et de notre humanisme, qui constitue le noyau fondateur de la Révolution cubaine et de la pensée de ses dirigeants.

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  • Communiqué du "CNR" sur la "guerre des crèches ".

    La laïcité. Communiqué du "Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR" sur la "guerre des crèches ".

     

    Polémique sur les crèches dans les édifices publics : communiqué du  "Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR".

    L’association "Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR", dont l’objet social est notamment la défense des valeurs républicaines sur lesquelles ont été fondées les conquêtes sociales de la Résistance, tient à démasquer la propagande du Front National qui, une fois encore, manipule les esprits en dévoyant l’Histoire et les traditions populaires.

    Nous tenons à :

    1 - Resituer l’origine de la polémique sur les crèches dans les édifices publics. Une mouvance de l'extrême droite s' emploie à replacer le catholicisme au centre de la société, en s'appuyant sur une "tradition" vendéenne dont Mona Ozouf, dans "Composition française", rappelle les tensions qui en résultaient  dans un  passé encore pas si lointain. S’en est suivie une récupération du débat par un parti d’extrême droite, le Front National,  à travers une surenchère de ses relais locaux dénuée de fondements traditionnels dans la plupart des régions françaises. Si la Provence par exemple a bien inventé la « crèche » et ses « petits saints », ou « santons », c’était pour l’intimité des familles, parfois pour les églises, sûrement pas pour les mairies ni d’ailleurs pour décorer les rues ; et la Provence a donné La Marseillaise…  ;

    2 - Rappeler les souffrances que la France, plus que tout autre pays peut-être dans le monde, a eu à endurer du fait des guerres entre religions, en donnant quelques exemples de ce que les « générations passées » ont pu inventer à l’occasion de ces guerres (jusqu’à dépecer les tenants d’une religion différente pour tapisser de leur peau les murailles d’une ville…) ;

    3 - Mettre en relation ces horreurs avec la solution trouvée dans la laïcité, en rappelant que ce principe est extrêmement peu répandu dans le monde ;

    4 - Observer que le  principe laïque, du fait de sa rareté, peut justement être considéré par les Français comme le fruit du génie de la France et un motif d’appartenance à une communauté nationale paisible et soudée autour d’un idéal élevé, comparable à celui de la devise républicaine – liberté, égalité, fraternité ;

    5 - Remarquer que dans le monde contemporain, ce principe laïque pourrait, bien mieux que le militarisme inféodé aux Etats Unis d'Amérique,  conférer à la France une influence politique et morale bienvenue au sein de l’O.N.U. pour résoudre certains conflits dans le monde ;

    6 - Et souligner le fait que, une fois de plus l’extrême droite, à force d’instrumentaliser le religieux et de dénaturer les « traditions populaires » pour servir sa propagande, finit par en oublier l’Histoire de France. 

     

    Au nom du "Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR", son Président, Lucien Pons. »

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  • Des troupes pour protéger les dictateurs, Cuba-Etats-Unis, Washington vs Russie

    Le Grand Soir
    Journal Militant d'Information Alternative
     

    Cette semaine
    Viktor DEDAJ
    Le « home run » est au base-ball ce que le but marqué d’une reprise de volée sur une passe parfaite est au foot. Le geste impeccable, réalisé dans le feu de l’action et que tous les supporters attendent et espèrent. Et qui n’est pas le fruit du hasard mais le résultat d’un long entraînement et d’un esprit d’équipe. Et d’autant plus méritoire lorsqu’on affronte pieds nus un adversaire en surnombre, connu pour ses tricheries et la violence de son jeu. Sans parler des arbitres munis d’oeillères. Face aux brutes (...) Lire la suite »
     
    José FORT
    On a beaucoup commenté l’annonce historique mercredi soir par Raul Castro et Barack Obama du rétablissement des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et Cuba. Le président Obama reconnait l’échec de la politique de Washington à l’égard de la Grande Ile depuis plus d’un demi siècle et souhaite la levée du blocus économique. Une excellente nouvelle saluée dans le monde entier et à Paris par la voix du ministère des Affaires étrangères. Le temps est donc venu de poser deux questions. La France (...) Lire la suite »
     
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    Compatriotes, Depuis mon élection en tant que président du Conseil d’État et du Conseil des ministres, j’ai exprimé, à maintes reprises, notre décision d’entretenir avec le gouvernement des États-Unis un dialogue respectueux, basé sur l’égalité souveraine, pour traiter les sujets les plus divers de manière réciproque, sans empiètement sur l’indépendance nationale et l’autodétermination de notre peuple. Il s’agit d’une position qui a été exprimée au Gouvernement des États-Unis, de manière publique et privée, (...) Lire la suite »
     
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    Christophe Oberlin est un Blanc qui broie du noir. A cause des Blancs qui se voient blancs, et s’en retrouvent fiers de leur pigment de maître du monde. Ce professeur de médecine, - est-ce à force de regarder les corps en chirurgien, depuis l’intérieur-, ne distingue pas la couleur de la peau. Partout où il se penche il ne voit qu’un homme, rien de mieux ou de pire. En tout cas rien d’autre. Pour réaffirmer que les races n’existent pas, Oberlin a levé l’œil de son microscope pour prendre son stylo et (...) Lire la suite »
     
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    José Luis Rodriguez, Ministre de l’Economie à Cuba entre 1995 et 2009, est l’un des rares experts de l’île qui propose publiquement une analyse systématique et rigoureuse, depuis des positions socialistes, des transformations qui agitent l’île. Avancer stratégiquement dans la création des conditions pour un développement durable à moyen terme. Dans un pays qui se lève tous les jours avec un nouveau décret au Journal Officiel, qui avance vers des changements structurels de son modèle économique, on (...) Lire la suite »
     
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    Frack l’U.E !
    Diana JOHNSTONE
    Depuis plus d’un an, les États-Unis ont joué un scénario conçu pour (1) réaffirmer le contrôle américain sur l’Europe en bloquant le commerce de l’UE avec la Russie, (2) pousser la Russie à la faillite, et (3) se débarrasser de Vladimir Poutine pour le remplacer par un fantoche des Américains, comme le défunt soulard, Boris Eltsine. Les derniers jours ont révélé de façon limpide la perfidie de l’aspect économique de cette guerre des États-Unis contre la Russie. Tout a commencé lors de l’importante réunion (...) Lire la suite »
     
    Michael Tomasky
    Sans surprise, voici Dick Cheney qui démolit le rapport du Sénat sur la torture et déclare sur l’usage de la torture : « Je le referai et sans hésiter. » Personne n’en doute. Mais la question plus intéressante et stimulante est celle-ci : le pourrait-il ? Plus précisément, est-ce qu’un autre Cheney du futur, après une nouvelle attaque terroriste sur le sol américain, pourrait nous refaire le coup ? Est-ce qu’un gouvernement futur pourrait remettre en place l’édifice frauduleuse et immorale - un (...) Lire la suite »
     
    DESMOND BUTLER, MICHAEL WEISSENSTEIN, LAURA WIDES-MUNOZ et ANDREA RODRIGUEZ
    Au début de 2009, un sous-traitant du gouvernement américain a envoyé un promoteur de musique serbe à Cuba avec un ordre de mission secret : recruter un des rappeurs les plus célèbres de La Havane afin de soulever la jeunesse contre le gouvernement. A Cuba communiste, un tel projet pouvait envoyer Rajko Bozic en prison. Alors, lorsqu’il a présenté son projet à l’artiste hip-hop cubain Aldo Rodriguez, Bozic a omis de mentionner ses véritables intentions – et qu’il travaillait pour U.S. Agency for (...) Lire la suite »
     
    Dix clefs offertes par Philip Mirowski
    Simon TREMBLAY-PÉPIN
    Je garde depuis longtemps le souvenir d’une soirée de conférence militante du milieu des années 2000. Elle doit se situer dans l’une de ces salles tristes et mornes qui sont le lot quotidien de nos rencontres. Des néons, des plafonds flottants, du tapis commercial et des chaises de plastique. Souvent fonctionnels, ces espaces ne sont jamais vraiment agréables. Ce soir-là, on y tenait une conférence comme une autre, un panel sûrement. On aime les panels. Plus par défaut que par adhésion, je crois, (...) Lire la suite »
     
    Lucie Fougeron, Cyprien Boganda, Dominique Sicot
    Dans l’Humanité Dimanche. « Nous sommes cernés. » Ainsi débute le nouvel ouvrage de Susan George, les Usurpateurs. Comment les entreprises transnationales prennent le pouvoir. Fidèle à la méthode du dévoilement qu’elle éprouve depuis son premier livre, Comment meurt l’autre moitié du monde, ce 17e opus pose la question de la légitimité des détenteurs du pouvoir dans la mondialisation, en montrant les rouages de l’émergence d’une « autorité illégitime » qui s’ingère dans les affaires internationales grâce à (...) Lire la suite »
     
    Prolifération des armes
    Rachel KNAEBEL
    L’armée française se livrera-t-elle prochainement à des exécutions extrajudiciaires par drones interposés au Mali, en Irak ou ailleurs ? Le ministère de la Défense étudie discrètement la question, dans la perspective d’armer les drones états-uniens « Reaper » que la France a achetés et de développer ses propres « drones tueurs » avec les grands groupes de l’industrie de l’armement. Autoriser les frappes de drones armés signifie, de fait, rétablir la peine de mort et risquer de commettre des crimes de guerre (...) Lire la suite »
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  • Pour CHARLIE

     

     

    La liberté d'expression - dont la liberté de la presse -, la laïcité - condition première au "Vivre ensemble"- sont des valeurs fondamentales de notre République.

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    MS21 réaffirme fortement son attachement à nos libertés fondamentales.

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