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Social - Page 4

  • Un clip animé pour les 70 ans de la Sécurité sociale !


    A l’occasion de la commémoration des 70 ans de la Sécurité sociale, l’UFAL a réalisé une vidéo pédagogique afin de rappeler l’importance de la place de la Sécurité sociale dans le quotidien de la vie des citoyens.
     
    Qu’est-ce que la Sécurité sociale ? Pourquoi est-elle menacée ? Pourquoi le trou de la Sécurité sociale n’est-il qu’un mythe ? Pourquoi la Sécurité sociale doit être au cœur des préoccupations citoyennes de chaque français ? Comment peut-on la sauver ?… les réponses en images.

     

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  • Air France : prix d’une chemise de DRH / mensonges et propagande sur l'islam ...

     
    Le Grand Soir
    Journal Militant d'Information Alternative
     
    Cette semaine
    Le Pouvoir PS met le paquet dans l’enquête
    Vincent MORET
    L’enquête sur les incidents à Air France, lundi, à Roissy, avance. Selon une information du Parisien. 26 salariés ont déjà été identifiés ou sont en cours d’identification. Pourquoi limiter à 26 ? A 26 lampistes. Selon un sondage exclusif ELABE BFM-TV (Chaîne qui a condamné en boucle les salariés d’Air France), les Français se déclarent à 75% "choqués" par les scènes de violence qui ont éclaté à la suite du CCE d’Air France. Parmi eux, les gens de la droite, du PS, tous les PDG, tous les DRH, les gros (...) Lire la suite »
     
    Gideon LEVY
    Ceux qui se prétendent surpris face à l’imminence d’un troisième soulèvement ont fait l’autruche pendant les dix dernières années Ce n’est que rarement qu’un cliché aussi éculé que celui-ci (**) attire autant l’attention. En effet, les jeux sont faits. Mes lecteurs me le pardonneront : aucune réponse, aucune explication ni analyse ne semble plus pertinente, à un stade où le danger d’éclatement d’une troisième intifada palestinienne semble plus présent que jamais depuis dix ans. Ceux qui se prétendent surpris (...) Lire la suite »
     
    Robert PARRY
    Aux Etats-Unis, la nouvelle « pensée collective » souligne que le président russe Poutine n’a pas tenu sa promesse d’attaquer seulement l’État islamique lorsque ses avions de guerre ont frappé d’autres cibles rebelles en Syrie. Mais Poutine n’a jamais précisé quels terroristes il allait frapper. Et la coalition des rebelles ciblés comprend des affiliés d’Al-Qaida, comme l’analyse Robert Parry. La phrase-clé du principal article du New York Times à propos des frappes aériennes russes contre les rebelles (...) Lire la suite »
     
    Avec 3 dessins de Plantu sur les syndicalistes avinés, la gentille Marine et le méchant Jean-Luc
    Benjamin Lagues, Frédéric Lemaire (Acrimed)
    Lundi 5 octobre, le directeur des ressources humaines d’Air France a été pris à partie par les salariés en marge du comité central d’entreprise, qui a annoncé 2 900 licenciements d’ici 2017. Un spectacle qui a fait perdre aux éditorialistes leur sang-froid. Retour sur un « lynchage » médiatique : celui des résistances syndicales. Une presse écrite (presque) unanimement scandalisée L’occasion était trop belle et Le Figaro n’a pas manqué de s’en saisir. En « Une » de son édition du mardi 6 octobre, le (...) Lire la suite »
     
    Ils ne sont grands que si nous sommes à genoux.
    Vladimir MARCIAC
    C’est le chiffre exact : 2902. Deux types qui détalent comme des lapins et deux mille neuf cents salariés qui savent qu’ils vont perdre leur chemise, leur pantalon, peut-être leur maison et tout espoir d’études des enfants, tout en courant à Pôle emploi pour s’y faire humilier. : « Vous étiez hôtesse ? Justement on a un poste dans un bar de nuit. A Pigalle ». Et comptez sur la Justice pour que quelques-uns soient punis : « lourdement » a dit Hollande en se substituant au juge. Et comptez sur les CRS (...) Lire la suite »
     
    Moon of Alabama
    Avec quelques 125 frappes en trois jours, la campagne de bombardements russe poursuit sa progression. Les médias américains sont maintenant obsédés par l’idée que la Russie utilise peut-être des bombes « non guidées » au lieu des « bombes barils » syriennes. C’est leur nouveau thème de propagande. Mais les vidéos de la base aérienne russe montrent qu’au moins une partie des avions sont armés de bombes KAB-500S-E guidées par satellite (GLONAST) qui sont des bombes « intelligentes » très précises. (D’autres (...) Lire la suite »
     
    Herwig LEROUGE
    Il y a 25 ans débutait la plus grande privatisation de l’histoire. Le bilan de la Treuhandanstalt, organisme ouest-allemand chargé de la privatisation des biens de la République est-allemande (RDA), montre que ce n’est pas nécessairement la voie à suivre... Depuis le diktat européen à la Grèce du 13 juillet (3ème accord financier entre le gouvernement et l’UE), en Grèce, tout est à vendre : îles, plages, hôtels, châteaux, ports, aéroports, autoroutes, chemins de fer, sites olympiques... La vente d’actifs (...) Lire la suite »
     
    Raymond William BAKER
    La propagande américaine, au service de notre empire, exagère le pouvoir et la dépravation morale de l’ennemi islamique. Un islam fabriqué, sans relation avec le Coran Les Etats-Unis sont en guerre contre un islam de leur propre fabrication, très différent et mythique, n’ayant rien à voir avec l’islam du Coran. Pour comprendre cette menace conjurée, les études académiques de l’islam et des mouvements islamiques ne sont d’aucun secours. Même l’examen de l’histoire du monde réel et de la pratique de (...) Lire la suite »
     
    Moon of Alabama
    Les Etats-Unis vont-t-ils continuer à affirmer dans leur propagande que le gouvernement syrien bombarde sciemment des hôpitaux ? Ou qu’il utilise des « bombes non guidées » ou des « bombes barils » qui causent des « dommages collatéraux » ? Leurs mandataires vont-ils continuer à fabriquer de fausses vidéos qui montrent soi-disant ces bombardements ? Eh bien, il est temps de mettre fin à ce non-sens parce que l’hypocrisie est maintenant devenue trop évidente : Kaboul, le 3 octobre 2015 : A 2h10 heure (...) Lire la suite »
     
    M.K. BHADRAKUMAR
    Il n’y a pas le moindre signe de malaise à Washington ni dans aucune capitale occidentale sur le fait que, dimanche dernier, la France ait lancé ses premières frappes aériennes en Syrie. Ce fut un moment poignant. N’oubliez que la France a « créé » avec la Grande-Bretagne, la Syrie moderne. Utiliser la violence contre sa progéniture n’est pas inhabituel pour la France – elle n’arrête pas de le faire en Afrique – néanmoins elle a manifesté, dans ce cas précis, une insensibilité particulièrement (...) Lire la suite »
     
    Un chèque de 60 millions d’euros pour le patron de Volkswagen
    Patrick LE HYARIC
    Imaginons qu’un ouvrier d’une grande firme automobile monte, même par inadvertance, durant plusieurs heures, des pièces à l’envers ! Il serait licencié sur-le-champ sans indemnité. Mais que le patron du géant Volkswagen couvre un trafic aux lourdes conséquences sanitaires et environnementales sur onze millions de véhicules, alors il pourra démissionner et recevoir un beau chèque de 60 millions d’euros, accompagné d’autres primes. Si, dans quelques semaines, il dirige une autre entreprise transnationale, (...) Lire la suite »
     
    Le parquet de Paris ouvre une enquête pour "crimes de guerre" contre George W. Bush Bachar el-Assad.
    Chien Guevara
    Bachar el-Assad est-il un tortionnaire ? Le Grand Soir avait répondu oui à l’époque où les chefs d’Etat lui déroulaient le tapis rouge et où les médias regardaient ailleurs. Nous avions signalé la Syrie parmi un des pays dans lesquels les USA sous-traitaient la torture. Il y a donc peu de chance que, dans les circonstances actuelles, les Droits de l’Homme soient devenus une priorité dans un quelconque camp en Syrie. La question que nous avons toujours posée, et que presque tout le monde se pose (...) Lire la suite »
     
    Philippe ARNAUD
    Je reviens sur deux informations qui ont fait la une des journaux ces derniers jours, mais qui sont des informations "en creux", c’est-à-dire remarquables par ce qu’elles n’ont pas dit, par ce qu’elles ont tu, par ce qu’elles ont caché, ignoré ou voulu ignorer : 1. Le scandale Volkswagen, où la firme allemande a avoué avoir installé, sur ses véhicules, un programme informatique qui trafiquait les tests anti-pollution. Ce dont il a été question, dans tous les médias, c’est de la responsabilité des (...) Lire la suite »
     
    Bernard CASSEN
    L’élection, le 12 septembre dernier, de Jeremy Corbyn à la tête du Parti travailliste britannique a secoué toute la social-démocratie européenne, tant pour la façon de faire de la politique que dans la définition de son contenu. En préalable, pour disposer d’une vision globale du paysage politique d’outre-Manche, il faut rappeler une caractéristique du système électoral en vigueur : le scrutin uninominal majoritaire à un tour – est élu député le candidat qui a obtenu le plus de voix, même si elles ne (...) Lire la suite »
     

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  • Jean Jaurès VS Alexandre de Juniac (PDG d'Air France)

    Document 1

     

    « Oui, monsieur le ministre ; la violence, c’est chose grossière, palpable, saisissable chez les ouvriers : un geste de menace, il est vu, il est noté. Un acte de brutalité, il est vu, il est retenu. Une démarche d’intimidation est saisie, constatée, traînée devant les juges. (...) 

     

    Ah ! Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration, et à quelques-uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclats de voix, comme des diplomates causant autour du tapis vert, ils décident que le salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers ; ils décident que les ouvriers qui continuent la lutte seront exclus, seront chassés, seront désignés par des marques imperceptibles, mais connues des autres patrons, à l’universelle vindicte patronale. »

     

    Jean Jaurès à la Chambre des députés, séance du 19 juin 1906

     

     

    Document 2 

    "C'est quoi l'âge d'un enfant, de nos jours ? Est-ce que c'est 16, 18 ou 20 ans ? On pense à donner le droit de vote à des enfants qui ont 16 ans ? Est-ce que ce sont des enfants, je ne sais plus... Est-ce qu'il faut les faire travailler, pas travailler ? Pas sûr. (…) La durée du temps de travail, qui, paraît-il, est un acquis social, qu’est-ce cela veut dire pour un ingénieur qui a une tablette et un smartphone et qui travaille chez lui ? (…)Est-ce que cela a un sens de fixer l’âge de la retraite ? (…) Comme le disait mon homologue de Qatar Airways, hier, à propos de la grève, 'Monsieur de Juniac, chez nous, ce ne serait pas possible, on les aurait tous envoyés en prison'."

    Alexandre de Juniac, PDG d'Air France, discours aux rencontres patronales des Entretiens de Royaumont, 18 mars 2015

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  • Les dérives du journalisme « mainstream » (l'affaire Bugingo)


    par Ahmed Bensaada

     

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    Alors que la bien-pensance s’acharne sur le journalisme alternatif, citoyen et engagé, que des listes de « dangereux sites complotistes » sont arbitrairement établies et que des gouvernements cherchent à museler les voix qui ne répètent pas à l’unisson des « vérités » suintant d’un unanimisme primaire, le journalisme « mainstream » connaît un scandale retentissant qui révèle une fois de plus ses dérives professionnelles, son manque de probité et ses carences déontologiques

     

    En effet, François Bugingo, un journaliste vedette québécois (d’origine rwandaise mais né au Congo) s’est fait épingler par une consœur qui a disséqué son parcours professionnel [1]. Et toute la panoplie du journaliste véreux y passe : des reportages inventés de toutes pièces, des entrevues fictives, des missions de libération d’otages imaginaires, etc. C’est à se demander comment cet énorme ramassis de mensonges n’a pas pu être détecté plus tôt. Et, apparemment, Isabelle Hachey, l’auteure de l’article incriminant n’était pas la seule dans le secret des Dieux.

    « Si tant de gens dans le milieu savaient pour Bugingo, pourquoi n’est-ce pas sorti plus tôt ? » s’est questionné un collègue journaliste [2].



    François Bugingo

    C’est que l’inertie du système médiatique est trop importante pour permettre l’éviction rapide d’un journaleux en mal d’aventures rocambolesques.

    D’autant plus que même après la divulgation de ces graves fautes, la recherche des circonstances atténuantes a été de mise.

    « Il [Bugingo] n’inventait pas à proprement parler des reportages. Il agrémentait ses analyses et commentaires d’anecdotes spectaculaires dont il était le héros. C’était dit comme en passant. Comme une toile de fond. Un décor. Une musique d’ambiance. Ce n’était pas au centre de son propos. Simplement, il voulait qu’on entende des balles siffler autour de son personnage. Que la poussière du désert vous entre dans les narines en l’écoutant parler d’Afrique du Nord » [3].

    « De toute façon, il n’est pas le premier à avoir agi de la sorte » semble nous dire Isabelle Hachey dans le même article où elle enfonce son confrère dans les catacombes du journalisme. Et de citer les cas de célèbres fraudeurs médiatiques tels Brian Williams, Jane Cooke, Jayson Blair ou le « mystificateur » Stephen Glass, comme si le maljournalisme de certains atténuait celui des autres.

    Bugingo est d’autant plus inexcusable qu’il était une « bête » médiatique boulimique : collaborateur au journal télévisé, animateur à la radio et chroniqueur dans un journal à grand tirage de Montréal. Il était aussi vice-président international de Reporters sans frontières (RSF) et président de RSF Canada.

    Ce même RSF dont un certain Robert Ménard (actuellement maire FN de Béziers !) a été l’un des fondateurs avec tout ce que cette liaison peut comporter comme atteinte à la liberté de la presse. D’autre part, il a été montré que RSF a été financé par des organismes américains d’« exportation » de la démocratie proches du gouvernement américain comme la National Endowment for Democracy (NED) [4] et la Fondation Soros [5]. Rappelons que ces deux organismes ont été largement impliqués dans les révolutions colorées et dans le fameux « printemps » arabe [6].



    Robert Ménard

    Il faut se rendre à l’évidence que le cirque médiatique que représente le procès public de Bugingo se veut en fait une cérémonie populaire d’absolution de tout le système journalistique « mainstream » : une tentative de purification du système par élimination des impuretés, l’ablation à vif d’une verrue pour que le reste de la peau paraisse plus lisse…

    Mais peut-on réellement penser que le système médiatique « mainstream » puisse se payer aussi facilement un bain de jouvence en clouant au pilori l’un de ses membres et continuer, dans son ensemble, à ne pas se conformer, régulièrement, aux principes élémentaires de l’éthique du métier ?

    Que penser, en effet, de la couverture des différents évènements internationaux qui ont secoué et secouent encore notre monde ?

    Le charnier de Timisoara



    A-t-on, par exemple, enquêté en décembre 1989 sur l’affaire du faux charnier de Timisoara (Roumanie) qualifiée par le journaliste Ignacio Ramonet comme « la plus importante tromperie depuis l’invention de la télévision » avant de la diffuser à travers le monde [7] ? Non, bien sûr. La « révolution roumaine » nécessitait la diabolisation du régime de Bucarest.



    "Timisoara : le clou dans la chaussure des médias"

    Les couveuses koweïtiennes



    Et cette jeune demoiselle en larmes qui a témoigné en 1990 devant une commission du Congrès des États-Unis dans l’affaire de « couveuses koweitiennes » ? Était-il si compliqué de découvrir qu’il s’agissait de la propre fille de l’ambassadeur du Koweït à Washington ? Et que toute cette comédie a été orchestrée par la compagnie américaine de relations publiques Hill & Knowlton pour la rondelette somme de 10 millions de dollars [8] ? Non, bien sûr. La première guerre du Golfe nécessitait la diabolisation du régime de Bagdad.

     

    LA SUITE ICI

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  • Comment remplacer de employés français par des polonais sous payés !

     

    Par MS21 Nord

    Voici ce qu'une entreprise polonaise  propose à une association d'aide à domicile (320 salariés en Sambre-Avesnois-Thiérache - 59), qui n'a pas donné suite à cette proposition.

    Elle préfère travailler avec des français, mais que nous ne sommes pas du tout raciste. Une entreprise privée, aurait fait travailler ces personnes afin de faire des bénéfices

    plus importants.

    Nous pensons que c'est un très bon état d'esprit.

     

    Bonjour Madame, Monsieur,

    Je me permets de vous transmettre des informations consernant notre service  de l' Agence de travail- Uniapol.

    Nous sommes une agence de travail temporaire : AP UNIAPOL DEVELOPMENT située en Pologne, avec la siège à Poznan et les agences à Cracovie et à Wroclaw.

     

    Nous avons la base des candidats qualifiés, experimentés qui sont interessés et motivés pour travailler en France.

     

     

    ENTREPRISE DE TRAVAIL TEMPORAIRE POLONAISE

     

     

    Vous cherchez du personnel qualifié et motivé?
    Faites confiance à la compétence polonaise !!!

     

    AP UNIAPOL DEVELOPMENT, entreprise de travail temporaire polonaise met à disposition son savoir-faire en matière de détachement de personnel intérimaire et de recrutement de travailleurs polonais dans tous les secteurs du BTP et de l’industrie.

    Nous opérons sur le territoire français depuis 2006. Nous sommes adhérents et un des principaux partenaires de la Chambre de Commerce et d’Industrie Polonaise en France.

     

    PRESTATIONS ET GARANTIES:

     

    §     Performance et réactivité grâce à une équipe de recruteurs expérimentés et bilingues,

    §     Mise à disposition de personnel qualifié et motivé,

    §  Rémunération garantie au minimum du smic conventionnel et paiement des congés payés (établissement de la fiche de paie)

    §       Maintien au régime de sécurité sociale polonais (assurance maladie, retraite, chômage)

    §      Réalisation de la formation sécurité avant le départ (selon code du travail polonais)

    §      Mise à disposition des équipements de sécurité standards

    §      Prise en charge des frais de visite médicale

    §     Prise en charge des frais de transport Pologne/France

    §     Respect des dispositions législatives et règlementaires françaises, polonaises, européennes (sur le territoire français c’est la réglementation du travail française qui s’applique en terme d’égalité de traitement –garantie de rémunération minimum, prime, temps du travail, congé payes... dispositions du nouveau Règlement européen 883/2004 et de la directive 96/71/CE)

    §      Suivi administratif et juridique tout au long de la mission

    §     Aucune formalité à votre charge!

    POUR DAVANTAGE D’INFORMATIONS
    NOTRE COMMERCIAL EN POLOGNE:

    Renata WOJTKOWIAK

    Gsm: + 48 668 026 057
    Courriel: rwojtkowiak@uniapol.pl

     

    Télécharger ici

     

     

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  • Emmanuel Todd fait voler en éclat le vernis du charlisme

    On se doutait que le nouveau livre d’Emmanuel Todd, "Qui est Charlie ?", allait déclencher un tollé des Charlie ainsi questionnés. Eh bien, mission largement accomplie avant même l’arrivée de l’ouvrage dans les librairies : un carnage.

     

     

    Non, ce n’est pas la photo de couverture de cet ouvrage (que je n’ai pas encore lu), ni celle d’Emmanuel Todd, qui illustreront cette chronique, mais celle d’un des plus zélés défenseurs du charlisme patenté par l’Élysée et Matignon : Patrick Cohen, animateur des matinales de France Inter, grimaçant face à son invité.

    Car le plus intéressant, dans le séisme médiatique ainsi déclenché par l’historien-anthropologue-démographe-sociologue-essayiste avant même la sortie de son brûlot, est d’abord la réaction proprement hystérique de ceux dont l’auteur met au jour l’imposture.

    « Je pose des questions », avança Patrick Cohen, sur la défensive, à l’issue de son émission du lundi 4 mai, alors qu’il était évident qu’il n’en avait posé aucune, même s’il s’efforçait de donner une forme vaguement interrogative à des charges agressives d’une grossièreté caricaturale consternante :

     « Vous n’êtes pas loin d’expliquer au fond que Charlie a bien cherché ce qui lui est arrivé. »

    Stigmatisant l’intolérance de ceux qui se posaient en hérauts de la tolérance et de la liberté d’expression, Emmanuel Todd eut beau jeu de rembarrer les petites piques approximatives de Patrick Cohen et de Thomas Legrand, ou encore les minauderies qui se voulaient assassines d’une Sophia Aram beaucoup plus méchamment revancharde que drôle.

    Je sais que beaucoup de Je suis Charlie ? sincères vont être mortifiés, sinon scandalisés par les propos de Todd ou ceux de cette chronique. Et ils auront raison car leur sincérité à eux peut difficilement être remise en cause.

    Mais pourtant tous les signes montraient à l’avance que la journée du 11 janvier allait être une supercherie dont ils seraient les victimes trop étourdiment consentantes : le sceau tapageur du gouvernement à la manifestation, les très louches invités officiels de l’Élysée...

    Nous garder de nos propres démons

    De fait, l’esprit du 11 janvier 2015 tourna salement vinaigre à peine les banderoles et les vertueux slogans remballés  : la multiplication des lois d’exception, le projet de loi sur le renseignement, les inculpations de gamins de 8 ans, les sanctions contre un prof de philo qui voulait faire réfléchir ses élèves, la stigmatisation de jupes trop longues par ci, de foulards impies (au sens de l’extrémisme athée et d’un christianisme historique mal digéré) par là...

    Il faut avoir l’esprit bien crotté pour ne pas se rendre compte que notre société française est en train de basculer aujourd’hui dans un irrationnel aveugle fort dangereux. Et ce n’est pas en cédant à ces pulsions premières de colère et d’indignation, en sacrifiant à cet unanimisme de façade pour vertueux qu’il puisse paraître, qu’ils enraieront cette terrifiante descente aux enfers. En ces périodes bouleversées, mieux vaut tourner sept fois ses cellules grises dans sa tête avant que de céder à l’émotion irraisonnée.

    Ce que met cruellement à nu Emmanuel Todd avec ses pieds dans le plat, c’est qu’il nous faut désormais nous garder au moins tout autant de nos propres démons que de ceux importés d’ailleurs (le terrorisme), nous méfier de toutes démonstrations précipitées de bonne conscience, surtout lorsqu’elles sont lourdement patronnées par les garde-chiourmes d’un vieux monde défait de plus en plus irrespirable.

    Mais je vous laisse. Je vais attendre tranquillement le 7 mai, date de parution de l’ouvrage d’Emmanuel Todd, pour essayer de le lire à tête apaisée.

     

     => Qui est Charlie ? par Emmanuel Todd, Seuil, 252 pages, 18 euros, 7 mai 2015

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  • Le chômage tue

    Par Jacques Sapir (source ici)

    Dans l’entre-deux tours des élections, deux nouvelles importantes n’ont pas reçu la couverture médiatique qui s’imposait. Pour la première, la hausse du nombre des demandeurs d’emplois en février 2015, cela peut se comprendre. Le Premier ministre, plus que gêné aux entournures, a refusé de commenter ce qui apparaît comme une dénonciation de sa politique. On comprend le silence médiatique intéressé sur cette nouvelle. Mais la seconde est encore plus importante. Selon une estimation de l’INSERM, corroborée par une étude dont les résultats ont été publiés en décembre dans la revue International Archives of Occupational and Environmental Health, le chômage pourrait « tuer » entre 10 000 et 20 000 personnes par an[1]. Ce fait, brut, nos rappelle que, derrière les chiffres, il y a des souffrances, des drames.

     

    Le chômage tue.

     

    Mon collègue Alberto Bagnai avait publié, à la fin de 2013, un remarquable article où il attaquait tous les hypocrites défenseurs de l’Euro et qui s’intitulait « L’eau mouille et le chômage tue »[2]. C’est ce que nous vérifions aujourd’hui.

     

    Bagnai, dans son texte rappelait que : « On peut faire du mal à autrui pour plusieurs raisons : pour en tirer un avantage personnel, et dans ce cas on est un bandit ; sans avantage personnel, ou même avec un dommage pour soi, et dans ce cas on est un imbécile. Il s’ensuit que l’imbécile, au point de vue macroéconomique, est plus dangereux du bandit. Appauvrir sans s’enrichir, voire en appauvrissant soi-même, ne saurait pas être vu comme une bonne politique. » Cela revient à cette phrase de Gogol sur la Russie dont les deux plaies étaient les routes et les imbéciles. En France, les routes sont plutôt bonnes, mais nos imbéciles sont redoutables. Ils sont même meurtriers.

     

    En fait, le chômage tue à la fois par les conséquences directes, souvent psychosomatiques qu’il induit, mais aussi parce que les chômeurs, privés de revenus décents, ne peuvent se soigner décemment. Il faut donc distinguer une surmortalité qui arrive rapidement (dans les 6 premiers mois) et qui est largement induite par le stress engendré par le chômage, d’une surmortalité de plus long terme induite par le décrochage social des chômeurs par rapport au système de santé. Mais, il faut aussi dire que l’état de santé des chômeurs est un “véritable ‘trou noir’ de la connaissance scientifique et médicale”, comme le déplore le psychiatre Michel Debout. En fait, ceci ne fait que conforter des analyses qui datent de plusieurs années.

     

    Le rempart de l’ignorance.

     

    Cette ignorance dans laquelle se complaisent les dirigeants français au sujet de a santé publique, car une sur-mortalité des 10000 à 20000 personnes par an EST un problème de santé publique, vient de loin. Il n’y a toujours pas en France d’évaluation des conséquences de l’échec des politiques économiques menées tant par la gauche que la droite parlementaire depuis le tournant eurolibéral de 1984 réside dans la montée des coûts économiques du stress au travail. Ce dernier, il faut le rappeler, se définit par une situation de « travail surchargé », telle qu’elle est définie par le modèle de Karasek. Ce modèle définit le « stress » comme résultant d’une situation ou d’un environnement de travail où une forte pression psychologique sur l’individu (par exemple accroître sans cesse l’intensité de son travail) s’associe à une faible latitude décisionnelle. C’est cette combinaison qui engendre une tension psychologique au travail (job strain) anormale, conduisant à l’émergence de maladies plus ou moins graves, mais toutes douloureuses et incapacitantes pour les individus[3].

     

    Le stress au travail, comme le montrent les études empiriques, est en général directement induit par les politiques de flexibilisation et d’ouverture à la concurrence internationale ainsi que par leurs traductions dans des politiques nationales, comme la calamiteuse « Loi Macron » qui va renforcer largement ces pathologies. Elles conduisent à pousser les employeurs à demander toujours plus à des salariés qui sont, dans le même moment mis dans des situations grandissantes d’incertitude quant à leur emploi. Ses répercussions touchent toutes les catégories de personnel. De nombreux travaux scientifiques ont montré que le stress au travail est à l’origine de pathologies telles que troubles musculo-squelettiques (TMS), maladies cardio-vasculaires (MCV), dépressions…

     

    D’autres pathologies doivent être prises en compte, telles les colopathies intestinales, les migraines chroniques et persistantes, les troubles de la vue et du comportement. L’étude épidémiologique des maladies dites psychosomatiques reste dans un état balbutiant et le corps médical est peu formé à leur identification[4]. Cependant, même dans ces conditions, les données empiriques montrent leur progression alarmante depuis le milieu des années 1980.

     

    Enfin, il faut ajouter qu’une proportion importante des accidents du travail provient de troubles antérieurs mais qui sont eux-mêmes issus du stress au travail (vertiges, perte d’acuité visuelle, etc.). On peut considérer que plus de 50 % de ces accidents sont « stress-induits ». Une partie importante de leurs coûts devrait donc, en réalité, être imputée au facteur stress. Les médecins qui se sont intéressés aux maladies psychosomatiques d’origine professionnelle le savent depuis les années 1960[5].

     

    Un coût humain et économique exorbitant

     

    Les estimations les plus crédibles indiquent que ce phénomène pourrait avoir un impact considérable qu’on le mesure sur son coût humain (les morts et les personnes en grande souffrance) ou qu’on le mesure par son coût économique pour les systèmes de sécurité sociale.

     

    L’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail a publié en 1999 une évaluation du coût, pour la société, de tous les problèmes de santé liés au travail. Les estimations qui ont été faites dans un certain nombre d’États membres de l’Union européenne varient de 2,6 % à 3,8 % de leur PIB, soit de 185 à 269 milliards d’euros par an pour l’ensemble des quinze États membres de l’époque[6]. Ces sommes annuelles sont à mettre en regard des sommes que l’on a dépensées pour gérer la crise des dettes souveraines dans la zone Euro. A cela, il faut aussi ajouter que le stress serait à l’origine de 50 à 60 % de l’ensemble des journées de travail perdues. Une étude menée en Suisse en 2001, l’un des rares pays à avoir lancé une étude épidémiologique complète du phénomène, situe le coût du stress d’origine professionnelle dans une fourchette comprise entre 2,9 et 9,5 milliards d’euros[7]. Le chiffre très élevé de l’estimation haute de la fourchette s’explique par la méthodologie retenue dans cette étude. Elle intègre l’ensemble des coûts tangibles et intangibles liés au stress. Ainsi, il est demandé à l’individu d’attribuer une valeur, exprimée en unités monétaires, aux souffrances et pertes de bien-être que le stress lui occasionne. On peut considérer le procédé comme excessif[8]. Mais il faut préciser à ce moment que l’estimation « haute » de la fourchette n’inclut ni la production perdue lors des absences des travailleurs (l’équivalent d’un « coût d’opportunité » du stress au travail), ni les effets du stress sur la fréquence des accidents au travail et les coûts que ces derniers induisent. À ce titre, l’estimation « basse » de la fourchette apparaît largement sous-évaluée. Il en va de même des études de l’agence européenne European Foundation for the Improvement of Living and Working Conditions, qui, elle aussi, ne tient compte ni du coût des pertes de production liées aux absences, ni de celui des accidents induits par le stress. Les médecins du travail et médecins généralistes ont du mal à repérer efficacement les troubles fonctionnels induits par le stress. Les études cliniques réalisées en France comme dans plusieurs pays européens montrent cependant que, dans des conditions de bonne formation au dépistage de l’origine de ces pathologies, leur fréquence monte rapidement et peut représenter de 25 % à 35 % des cas traités par les médecins concernés. Dans ces conditions, les estimations chiffrant à 2,5 %-3 % du PIB le coût du stress au travail doivent être prises comme des valeurs raisonnables, en particulier en raison de la non-intégration en leur sein du « coût d’opportunité ». Il est possible qu’en réalité elles soient sous-évaluées. Transposée à l’échelle de la France, l’évaluation suisse donnerait entre 50  et 75 milliards d’euros par an. Il faut alors comparer ce chiffre au déficit de la sécurité sociale…

     

    Les conséquences sociales de la stagnation économique.

     

    La situation de l’économie française telle que nous la connaissons depuis le début des années 2000 montre tous les signes d’une inquiétante dégradation. Ceci résulte d’une concentration et d’une accumulation d’effets négatifs : ils sont issus de l’ensemble du cadre institutionnel qui s’est mis progressivement en place depuis le milieu des années 1980 et de son interaction avec l’environnement économique extérieur. Ces effets négatifs se manifestent aujourd’hui par plusieurs symptômes, dont les plus visibles sont :

     

    • Une croissance faible, inférieure à celle de nombreux autres pays, et marquée par un processus de désindustrialisation.
    • Un déficit extérieur croissant, indiquant une perte de compétitivité de l’appareil productif.
    • Un déficit budgétaire et des comptes sociaux montrant que les besoins à financer ne sont plus couverts par les modes actuels de prélèvements et entraînant un endettement dont le coût devient préoccupant.
    • Une allocation des dépenses publiques inefficace, qui sacrifie la recherche, l’enseignement et l’ensemble des infrastructures à fortes externalités productives.
    • Une détérioration du tissu social et une montée des coûts de la flexibilité qui – calculés à partir des effets du stress au travail tel qu’il est défini au niveau européen – pourraient représenter entre 2,5 % et 3 % du PIB, non compris les coûts d’opportunité (la production qui aurait pu être réalisée pendant les arrêts maladie et l’absentéisme induits par le stress au travail).

     

    Ces symptômes confirment que la stratégie globale adoptée dans les années 1980 touche aujourd’hui à ses limites. Cette stratégie a été en réalité renforcée et accentuée par l’institution de l’Euro, et par les stratégies d’Euro-Austérité qui en découlent. L’épuisement du modèle économique mis en place sous la présidence de François Mitterrand, en 1983, semble patent et profond. Les conséquences de son renforcement avec l’Euro ont été désastreuses. Il ne s’agit pas, on le voit, d’un simple désajustement local. On ne pourra trouver de solution cohérente que par une remise en cause des institutions financières (et de l’Euro), ainsi que celles qui gèrent le degré d’ouverture de notre économie.

     

    De cela, il convient de se souvenir avant de voter, que ce soit demain dimanche ou dans d’autres occasions.

     

     

     

    [1] http://www.lexpress.fr/emploi/le-chomage-tuerait-entre-10-000-et-20-000-personnes-par-an_1664330.html

     

    [2] http://goofynomics.blogspot.fr/2013/12/leau-mouille-et-le-chomage-tue.html

     

    [3]. Dans une bibliographie aujourd’hui en pleine expansion, voir S. Bejean, H. Sultan-Taieb et C. Trontin, « Conditions de travail et coût du stress : une évaluation économique », Revue française des affaires sociales, n° 2, 2004 ; P. Legeron, Le Stress au travail, op. cit. ; Coll., « Expositions aux contraintes et nuisances dans le travail. SUMER 1994 », Les Dossiers de la DARES, n° 5-6, Paris, La Documentation française, 1998 ; I. Niedhammer, M. Goldberg et al., « Psychosocial factors at work and subsequent depressive symptoms in the Gazel cohort », art. cité.

     

    [4]. Voir M. Sapir, La Formation psychologique du médecin, Paris, Payot, 1972 ; M. Sapir (éd.), Formation à la relation soignant-soigné, Grenoble, La Pensée sauvage, 1989.

     

    [5]. L. Chertok et M. Sapir (éd.) La Fatigue, Toulouse, Privat, 1967 ; P. Aboulker, L. Chertok et M. Sapir, Psychologie des accidents, Paris, Expansion scientifique française, 1961.

     

    [6]. P. Lunde-Jensen et I. Levy, « A model for assessing the costs of stressors at national level : socio-economic costs of work stress in two EU member states », European Foundation for the Improvement of Living and Working Conditions, Bruxelles, 1996.

     

    [7]. D. Ramaciotti et J. Perriard, « Les coûts du stress en Suisse », Genève, Groupe de psychologie appliquée (GPA) de l’université de Neuchâtel et ERGOrama, 2001.

     

    [8]. Il faut cependant remarquer que cette approche est parfaitement cohérente avec la doctrine néolibérale et ses fondements néoclassiques. La valeur correspond à l’utilité subjective perçue par les individus. Si l’on récuse cette approche dans l’évaluation des coûts du « stress au travail », alors, pour être cohérent, il faut la récuser quant à l’identification des prix de marché comme des prix « vrais »…

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