La crise migratoire
L'IMMIGRATION : CONSEQUENCE ET INSTRUMENT DES
POLITIQUES NEOLIBERALES DANS LE CADRE EUROPEEN ET FRANCAIS
Sommaire
1 – Les rapports de domination économique compromettent le développement des pays du Sud et engendrent les flux migratoires
2 – L'immigration comme instrument des politiques néolibérales
3 – Perspectives pour la gauche pour le court et moyen terme : ouverture totale des frontières ou contrôle des flux ?
4 – Perspectives pour la gauche pour le long terme : la démondialisation
L’immigration est un problème international. Selon les chiffres officiels des Nations Unies, en 2015 on comptait 16 millions de réfugiés dans le monde. En Europe, la situation a pris un tour dramatique avec les migrations en provenance notamment d’Afrique et du Moyen Orient. Plus de 800 000 réfugiés sont entrés en Grèce en 2015, via la Turquie, pour rejoindre les pays de l’Union européenne (UE) et surtout l’Allemagne dont les besoins en main d'œuvre sont importants, compte-tenu de sa mauvaise situation démographique.
Les autres pays de l’Union européenne, spécialement ceux de l’Est sont hostiles à l’accueil d’un si grand nombre de réfugiés, et pour apaiser les opinions publiques, l’Union européenne a pris des mesures. Un grand marchandage s’est opéré avec la Turquie. Contre une aide financière de 6 milliards d’euros, un accès dans l’UE sans visa pour ses ressortissants et la promesse de reprendre les négociations sur l’entrée de la Turquie dans l’UE, le régime turc s’engage à reprendre tous les migrants arrivant dans les îles grecques et d’échanger chacun d’entre eux contre un Syrien en attente dans l’un de ses propres camps.
La Turquie instrumentalise les opinions publiques, jouant sur l’émotion créée par les noyades des malheureux qui traversent la Méditerranée sur des embarcations de fortune. Parallèlement, elle fournit en armes les organisations terroristes dont l’action empêche le développement des pays d’où sont issus la plupart des réfugiés, Syrie, Irak, Afghanistan.
Ces pays ont été dévastés par les guerres organisées ou suscitées par l’Occident.
Bien sûr, l’on est en droit d’espérer le rétablissement des pays déstabilisés ou en guerre et donc le reflux de réfugiés politiques en provenance de Syrie, de Libye, d’Irak ou d’Afghanistan, mais la situation semble néanmoins loin d’être conjoncturelle, l’ONU annonçant, à l’échelle planétaire, un chiffre, impressionnant de réfugiés climatiques et écologiques, à l’horizon 2050.
Au-delà de l’aspect dramatique et d’un accueil digne à organiser dans l’urgence, il faut envisager le problème dans une perspective plus large : quelles sont les causes de cette situation ? Quelle incidence pour les pays d’accueil mais aussi pour les pays dévastés privés de forces vitales qui vont cruellement leur manquer ? Quelles pistes pour en sortir ? Le MS 21 propose ainsi une réflexion qui ne demande qu’à être enrichie.
1 – Les rapports de domination économique compromettent le développement des pays du Sud et engendrent les flux migratoires

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