Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

MS21 - Page 28

  • Les Sans Terre du Brésil construisent une nouvelle école au Venezuela

     

    11401465_852041051518153_678067882604092287_n

    Caquetios, Etat de Lara (ouest du Venezuela). A gauche,  Edson Marcos, coordinateur de la Brigada Apolonio

    Etat de Lara (ouest du Venezuela), juillet 2016. Edson Marcos (gauche), coordinateur de la Brigada Apolonio de Carvalho des Sans Terre au Venezuela, et Celia Rodrigues, coordinatrice de l’école intégrale « Caquetíos ».

    T.D. – Celia, Edson, quel bilan faites-vous de l’accord qui lie les Sans Terre du Brésil au gouvernement vénézuélien ?

    Edson Marcos Nous sommes ici depuis dix ans. Dix ans de multiples activités. Tous les Sans Terre venus du Brésil pour travailler dans le cadre de cet accord ont beaucoup, beaucoup appris. Aujourd’hui nous sommes en train de construire une école de formation sociopolitique et technique, agroécologique, provisoirement baptisée « Caquetios » comme l’Unité de Production Agricole où elle est basée. Nous disposons de terres productives. Les chambres, le réfectoire son quasi prêts, il manque encore quelques détails, mais nous démarrerons bientôt avec une capacité d’hébergement de soixante personnes par formation.

    Celia Rodrigues – Nous sommes présents ici avec toute notre volonté, toute notre mystique, pour apporter notre pierre à la construction de la révolution bolivarienne. « Caquetios » est un défi que nous devons relever avec l’ensemble du peuple vénézuélien, de ses collectifs. L’objectif est de fortifier le mouvement populaire, les communes et en particulier le mouvement paysan du Venezuela.

    T.D. – C’est le Ministère des Communes qui soutient le projet ?

    Edson Marcos – Oui mais nous sommes aussi soutenus par celui de l’Agriculture et des Terres, et par celui de l’Agriculture Urbaine. En fait, nous avons des relations avec l’ensemble du gouvernement : nous envisageons un accord avec le Ministère de l’Éducation et avec celui de l’Enseignement Supérieur pour réunir des enseignants, des techniciens qui pourront  apporter d’autres contenus a l’école.

    Celia Rodrigues – Quand nous parlons d’institution au Brésil et au Venezuela, nous parlons de deux choses différentes ! Car ici a lieu une révolution, malgré toutes les contradictions qu’elle porte. Nous comprenons que nous devons agir autant dans le champ institutionnel que dans le champ de notre autonomie sociale. Nous sommes des alliés du gouvernement bolivarien mais nous ne sommes pas « gouvernementalistes ». Et l’institution est claire aussi sur ce point : notre autonomie est respectée.

    De gauche à droite : Willians Sivira, Juan José Moreno, militants de la communicarion populaire, Anaemilia Borba et Denir Sosa, responsables pédaggiques et d'organisation.

    De gauche à droite : Willians Sivira, Juan José Moreno, militants vénézuéliens de la communication populaire, Ana Emilia Borba et Denir Sosa, responsables brésiliens de la formation et de l’organisation.

    T.D. – Dans cette école, les étudiants pourront produire leur propre alimentation ?

    Edson Marcos – L’idée est de garder le maximum d’autonomie en matière d’alimentation, d’où cette intégration des étudiant(e)s au travail de la terre, ce qui leur permettra aussi d’expérimenter la production de semences.  Nous avons créé une fondation, le gouvernement nous appuie dans l’infrastructure pour inviter les étudiants et pour planifier la mise en culture de cette grande étendue de terres autour de l’école.

    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : Culture, Monde 0 commentaire
  • CUBA : Cuba-Etats Unis : des reculs ? Médecins cubains, surmonter les difficultés économiques

     La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

    Les nouveautés depuis le 7 juillet 2016

     

     

    La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

    > Cher(e)s ami(e)s,

    > Nous en avions fait état la semaine dernière : d’importantes réunions de la direction du pays viennent d’avoir lieu : conseil des ministres, assemblée nationale et ses commissions de travail, comité central du Parti Communiste Cubain. Raul Castro est intervenu pour clore et tirer enseignements des travaux de ces hautes instances. En résumé, il a attiré l’attention sur la situation économique du pays. Pas alarmante, mais sérieuse, qui nécessite des mesures courageuses. La baisse des revenus du pays impose la réduction des dépenses.

    > « Nous ne nions pas que des difficultés peuvent se présenter, y compris plus grandes que les actuelles, mais nous sommes préparés et dans de meilleures conditions qu’alors (au début des années 90) pour les vaincre. Il n’y a pas d’espace pour les improvisations encore moins pour le défaitisme » a déclaré Raul Castro.

    > Cette situation a été conditionnée par des facteurs comme le non-accomplissement des rentrées des exportations ajouté à “une diminution marquée des fournitures de combustibles négociées avec le Venezuela” et la permanence du blocus des USA, entre autres facteurs. Ce dernier point continuant d’être absent dans les analyses qui sont faites par la plupart des médias. Pourtant, un seul exemple : plus de 3 mois après les annonces de Barak Obama le 15 mars de la suppression de l’interdiction faite à Cuba d’utiliser le dollar dans ses transactions internationales, la vérité c’est que Cuba n’a pas encore pu effectuer de paiements ni de dépôts en espèce dans cette monnaie. Et l’américain lambda ne peut toujours pas se rendre comme touriste à Cuba, du fait de l’interdiction de son gouvernement ! Et on vient d’apprendre que la Chambre des Représentants des États Unis vient d’approuver un projet qui durcirait les sanctions contre Cuba… Même si les échanges culturels, sportifs, politiques sont plus nombreux, même si de légères avancées ont eu lieu dans les relations entre les deux pays, c’est encore loin du compte et le blocus reste l’obstacle essentiel a la réalisation de rapports normaux.

    > Cette semaine, notre Président Victor Fernandez, nous a rapporté une bonne nouvelle, parmi d’autres, de sa dernière mission à Cuba. Lors de celle-ci, il a eu le plaisir de remettre à Joel Zamora, Directeur de l’Académie de Flamenco de Cienfuegos, le livre, que notre association et la société VMCMusique et spectacles, a réalisé. Ces ouvrages tout en faisant l’historique de cette activité culturelle, sont destinés à en favoriser l’étude par les nombreux enfants et adolescents qui fréquentent les cours de l’Académie. Le comité de Vitry-sur-Seine a déjà contribué aux travaux d’aménagement des lieux et celui du Gard rassemble actuellement des fonds destinés à son équipement en matériel technique.

    > Le comité du Loir-et-Cher poursuit et amplifie ses actions de coopération dans plusieurs lieux de l’Ile et son secrétaire général nous permet d’en découvrir l’ampleur et la richesse.

    > Une nouvelle : Abel Prieto, ancien Ministre de la Culture avec lequel nous avions eu le plaisir et l’honneur d’échanger lors de la création de la Maison Victor Hugo, qui assurait les fonctions de conseiller spécial auprès du Président Raul Castro, vient de retrouver, en période d’intérim, son poste de Ministre.

    > Une information. Nous n’avons pas la possibilité de signaler toutes les nombreuses initiatives concernant Cuba qui se déroulent sur le territoire national. Nous faisons aujourd’hui une exception. Du 15 au 24 juillet aura lieu à La Seyne-sur-Mer, le Festival Bayamo au cours duquel notre ami, André De Ubeda, ancien délégué général de l’alliance française à Cuba présentera une conférence « Culture et éducation à Cuba : les enjeux ».

    > Nous reviendrons la semaine prochaine sur l’exposition « 3 Mers – 3 Mares » qui est présentée actuellement à Cluny et qui rencontre déjà un grand succés.

    > Bonne lecture et excellente fin de semaine !

    > Bien cordialement,

    Roger Grévoul
    Président Fondateur
    Responsable politique du Site Internet et de la Lettre Hebdomadaire.

    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : Cuba 0 commentaire
  • Brexit et mythe de l’Europe sociale, la démocratie sondagière, la CGT criminalisée...

    Le Grand Soir
    Journal Militant d'Information Alternative
     

    Cette semaine
    Jeronimo de SOUSA
    D’autres voix communistes en Europe, les plus nombreuses désormais, font écho aux analyses du PRCF s’agissant de l’Union Européenne, de sa nature dictatoriale et totalitaire, de classe, et de la nécessité d’en sortir pour s’en sortir. Dans un discours prononcé en mai dernier, traduit ici par la rédaction de www.initiative-communiste.fr Jeronimo de Sousa le secrétaire général du PCP (parti communiste portugais) appelle ainsi à « libérer le pays de la soumission à l’Euro, condition pour son développement et (...) Lire la suite »
     
    Nadine ROSA-ROSSO
    Le mythe de l’Europe sociale En 1965, Georges Debunne, alors président de la Centrale Générale des Services Publics , écrivait : « L’Europe que nous voulons bâtir n’est pas celle des patrons, des cartels et des trusts, mais une Europe orientée vers la démocratie politique, économique et sociale, vers les relations pacifiques et la coopération avec les peuples » . Pour y arriver, le dirigeant syndical souhaite obtenir, « dans les institutions européennes, les mêmes droits de consultation, de codécision (...) Lire la suite »
     

    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : Brexit, Europe 0 commentaire
  • Sortons la France de l'OTAN (Communiqué de Jean-Jacques Candelier, Député communiste du Nord)

    Jean-Jacques Candelier, Député du Nord (PCF)

    Communiqué de Jean-Jacques Candelier, Député du Nord

    Sortons la France du Traité de l’Atlantique Nord

    L’OTAN – Organisation du traité de l’Atlantique Nord, prépare depuis plusieurs semaines des exercices militaires inquiétants. L’opération au nom révélateur d’ « Anaconda » évoque une stratégie d’encerclement de la Russie à l’instar du serpent qui s’enroule autour de ses victimes pour les étouffer. Ces manœuvres réunissant des troupes de plusieurs pays (États-Unis, Royaume Uni, Pologne, Kosovo, Ukraine, Géorgie, Finlande, Suède…) sont un prélude au sommet qui se tient les 8 et 9 juillet à Varsovie. (ville où a été créé puis démantelé le pacte de 1955 entre l’URSS et les pays d’Europe centrale, en réaction à la création de l’OTAN en 1949). A cette occasion, l’alliance devrait entériner sa stratégie qui fait de la Russie une menace pour les pays de l’Atlantique Nord. Le sommet devrait décider de mettre en place quatre bataillons de combat de 1 000 soldats dotés d’équipements permanents aux frontières de la Russie. C’est le retour de la vieille doctrine des années 1920 dite du cordon sanitaire et dont la Pologne des Colonels fut l’un des principaux acteurs avec l’impérialisme français.

    L’OTAN continue donc de s’élargir et avance méthodiquement dans un processus d’encerclement de la Russie en multipliant les bases militaires étasuniennes dans les pays anciennement socialiste. Cette politique ouvertement agressive s’est accompagnée de l’installation d’un bouclier anti-missiles à proximité de la Russie éventuellement destiné à permettre une première frappe nucléaire sur ce pays, en stérilisant ou en limitant de façon drastique ses possibilités de réplique. Il est urgent de dire « stop » à cette escalade nucléaire dangereuse pour l’avenir de l’humanité.
    > La France doit faire entendre sa voix et dénoncer les provocations qui font peser un risque important pour l’avenir de notre continent.

    L’escalade de la course à l’armement crée les conditions d’une guerre généralisée en Europe, au détriment des peuples. A l’heure où les besoins fondamentaux des peuples ne sont pas entendus par les gouvernements qui appliquent avec zèle les politiques d’austérité dictées par l’UE, il est inconcevable de s’engager dans de nouvelles interventions impérialistes au service de la domination américaine.

    A l’occasion de ce sommet, je voudrais rappeler ma position ferme de parlementaire communiste sur ce sujet. Je suis clairement opposé à l’OTAN qui n’est qu’un traité de vassalisation opérationnel, politique et matériel à l’impérialisme américain.

    Depuis 2009 et notre retour dans les structures militaires intégrées de l’OTAN, notre pays se trouve à la remorque des décisions les plus bellicistes inspirées par les États-Unis. Il est urgent de poser la question de la sortie de la France du Traité de l’Atlantique Nord afin de préserver notre indépendance de décision et de dissoudre cette organisation.

    La France doit prendre de nouvelles initiatives pour assurer une sécurité en Europe basée sur les coopérations et non pas sur l’affrontement.

    A ce sujet, voici ma proposition de résolution visant à sortir la France du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) (cliquer ici)

     

    Lien permanent Catégories : Europe 0 commentaire
  • Petit conte rouge dans l'air du temps

     

    Publié par "canaille rouge" sur le site du PCF Arcachon Val de l'Eyre

    Vous ne le saviez peut-être pas mais Pierre Semard, outre le syndicalist communiste révolutionnaire, était une fine plume.

    Depuis la prison, en plus de parfaire ses connaissances ; il était insatiable, de juin à fin 1940, depuis sa prison de Bourges il a écrit des contes

    (en fait des nouvelles sous forme de conte)

    Celui que "Canaille le Rouge" vous propose met en lumière bien des traits de notre pays qui de sa jeunesse à nos jours, de l'église aux "chiens de garde" entretiennent, une impressionnante actualité !

    Lien permanent Catégories : À Gauche, Histoire 0 commentaire
  • L’Amérique Latine au temps de la restauration conservatrice

     

    pedro

    A l’heure où l’Amérique Latine vit de fortes convulsions et fait face à de nouveaux défis, Investig’Action a eu l’honneur de s’entretenir avec Pedro Brieger, éminent journaliste argentin, analyste international et grand connaisseur de l’Amérique Latine. Résistances populaires au Brésil, hégémonie de la droite au Pérou, agressions contre le Venezuela…tous les sujets brûlants ont été abordés et ce afin de permettre à nos lecteurs de se faire une idée un peu plus claire sur le présent et le futur du continent latino-américain.

    Entretien réalisé à Buenos Aires par Tarik Bouafia*.

     

    Quelle analyse faites-vous des manifestations des professeurs mexicains et de la terrible répression qu’ils ont subie?

     

    Le Mexique possède une structure étatique répressive qui n’a jamais faibli mais qui à l’inverse s’est renforcée justement autour de la difficile question du narcotrafic et du lien avec les États-Unis…Il y a des mouvements sociaux très importants dans ce pays. Mais on doit analyser ce qui s’est réellement passé à Oaxaca afin de savoir ce qui a déclenché cette répression.

    Établissez-vous un lien avec ce qui s’est passé en 2014 à Ayotzinapa avec les manifestations étudiantes?

     

    Il est très probable que ces deux événements aient un rapport, oui. Oaxaca a également été un lieu important de protestation pour les étudiants et le corps enseignant. Le Mexique est un pays qui ne tolère que très peu les mouvements sociaux, cela s’est vérifié avec le mouvement zapatiste qui était un mouvement social très particulier et qui a émergé dans l’État du Chiapas. Mais le Mexique enregistre de hauts niveaux de pauvreté et pour moi la question des mouvements sociaux a beaucoup à voir avec les régions qui ont un niveau de pauvreté élevé.

     

    Sur le Brésil, nous sommes plus d’un mois après la suspension de Dilma Rousseff, quelle est votre point de vue sur ce coup d’État et comment voyez-vous le futur du pays sur le plan économique et politique?

     

    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : Monde 0 commentaire
  • FAKIR No 76 est déjà en kiosque

     
       

    Dans le nouveau Fakir en kiosque, une femme de ménage l'emporte contre le géant du nettoyage. Mais dans cette bataille, Madame Gueffar n'était pas seule... Entourés des cheminots, des soutiens, des amis, on a appris un truc dans cette bataille : la victoire en se taisant.

    ________________

     

    Cet été, vos cerises auront une autre saveur ! Que du pur produit ! Car le gouvernement français a pris une décision franchement protectionniste : il a interdit le dimethoate, un pesticide largement utilisé, risquant le drame sanitaire.

    Puis il a interdit qu'on importe des cerises traitées par ce produit. Et l'Allemagne, la Belgique, la Grèce, l'Italie, l'Espagne ont suivi.

    Surtout, on y a vu une brèche. Aujourd'hui les cerises et pourquoi pas, demain, les abricots ?, les prunes ?, les poireaux ? Ce régime sans pesticides 5 fruits et frontières par jour, Emmanuel Aze nous l'a expliqué, dans son verger de Villeneuve-sur-Lot.

     
     

    Marc, un ancien des services secrets, avait lâché le mot : Kazakhstan. Après quelques recherches, c'est une vraie histoire d'amour qu'on a trouvée. Illustrée avec des photos, de Sarkozy, par qui l'amour commence. Et de Hollande, qui là non plus, n'incarnera pas trop le changement.

     
     
     

    Mais qui tue (vraiment) les entreprises ? Des caves de l'Insee aux bureaux de Bercy, Fakir vous propose une vraie partie de Cluedo à la recherche de celui qui silencieusement abat l'investissement. Dans ce thriller, les rapports supposés critiquer la Finance ne sont pas toujours ce que l'on croit...

     

    Et aussi :

    • Notre "FO", "Film obligatoire" du moment : Queimada. Avec Marlon Brando qui délivre des leçons de guérilla...
    • Une immersion dans les caves de Marks & Spencer !
    • La mondialisation pour les nuls, à Zutkerkque, avec Jibé.
    • Nos heures sup', non tarifées, de Nuit debout aux dockers du Havre...
    • Et bien sûr le carnet de bord de nos reporters.

     

     

     

    Cliquez ici pour acheter le journal

     

    Cliquez ici pour vous abonner

     

     

     

     

     

    Lien permanent Catégories : À Gauche 0 commentaire