Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Le Peuple à la soupe populaire, Robert Hue à la gamelle

    par le PRCF : www.initiative-communiste.fr

     

    Le piteux Robert Hue, qui a tant fait pour dénaturer le PCF et qui, sa honteuse besogne achevée, s’est fait élire sénateur sur une liste du PS, vient d’avoir une « promo ». Par la grâce de F. Hollande, il est devenu le VRP officiel du capitalisme français en Afrique du Sud. Il est vrai que Hue « connaît bien ce pays » pour avoir présidé quelque temps le groupe d’amitié franco-sud-africain. Espérons que la nouvelle charge de Hue n’est pas rémunérée au SMIG… Mais il fut un temps où le PCF de Georges Marchais était à la pointe du combat anti-apartheid aux côtés du PC africain de Chris Hani, assassiné par le régime d’apartheid, de même que la noble Dulcie September. Nommer chef de file des relations internationales franco-sud-africaines un personnage qui a renié à la fois le PCF et le communisme international n’est pas seulement une nouvelle insulte que le PS adresse au PCF, son fidèle allié électoral : c’est aussi une marque de mépris pour les progressistes et pour les communistes sud-africains dont le combat héroïque méritait mieux que la nomination d’un renégat. Mais de la part de Hollande, dont la spécialité est la trahison du « peuple de gauche », fallait-il s’attendre à mieux ?

     

    La trahison : Robert Hue nommé représentant spécial de la France pour l’Afrique du sud

     

     

    Le traître parmi les traîtres et le renégat Robert Hue fait encore parler de lui, puisque Robert Hue est désormais «VRP» de la diplomatie économique française. Le sénateur du Val-d'Oise et président du Mouvement des progressistes a été nommé représentant spécial pour les relations économiques avec l’Afrique du sud, ce mercredi, par le Quai d'Orsay

     

     

     

     


    Il aura, précise le communiqué du ministère des Affaires étrangères, «pour mission de renforcer notre partenariat bilatéral stratégique en favorisant notamment les échanges entre nos deux pays dans les secteurs de l’énergie, des transports et de l’agro-alimentaire». Le Quai d'Orsay fait par ailleurs valoir que l'ex-patron du Parti communiste «connaît bien» le pays. Vice-président de la Commission des affaires étrangères du Sénat, Robert Hue est effectivement l'ancien président du groupe d’amitié France–Afrique du sud.

    Les ex de la gauche plurielle missionnés

    Soutien de François Hollande dès la primaire socialiste de 2011, il n'a fait partie d'aucun gouvernement de l'actuelle majorité. Alors que son nom avait circulé lors du remaniement d'août dernier, il avait fait savoir que «ni la ligne politique proposée au nouveau gouvernement ni sa composition n'étaient de nature à permettre, en tout état de cause, notre participation pour agir dans le sens d'une inflexion sociale nécessaire».

    Robert Hue rejoint aujourd'hui le club des ex de la gauche plurielle missionnés à l'étranger. Il le rappelle lui-même sur son site internet : la maire PS de Lille, Martine Aubry, travaille aux relations avec la Chine, l'ex-ministre de l'Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, avec la Russie et l'ancien secrétaire général de l'Elysée, Jean-Louis Bianco, avec l’Algérie.

    Au total, 15 envoyés spéciaux ont été nommés, a fait savoir le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sur France Info ce mercredi. Parmi eux, Jean-Paul Herteman, PDG du groupe Safran, et Ross McInnes, futur PDG de Safran, respectivement nommés représentants spéciaux pour le Canada et l'Australie. Autant de fonctions bénévoles, précise le Quai d'Orsay.

    http://www.leparisien.fr/politique/robert-hue-nomme-representant-special-de-la-france-pour-l-afrique-du-sud-25-02-2015-4558389.php

    Lien permanent Catégories : Politique 1 commentaire
  • La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

    Chers amis,

    La semaine aura été particulièrement positive en ce qui concerne les relations de Cuba, tant au niveau des Etats Unis, qu’avec l’Europe et maintenant la France.

    Les conversations qui se sont poursuivies à Washington ont été d’après les responsables des deux délégations utiles et constructives.

    Cette semaine a lieu la reprise du dialogue Bruxelles-La Havane...

    Et l’Elysée vient d’annoncer la visite du Président de la République François Hollande pour le 11 mai prochain.

    Elle est précédée depuis ce mardi d’une délégation conduit par le Secrétaire d’Etat au Commerce Extérieur.

    Nous aurons l’occasion d’y revenir plus longuement dans notre prochaine livraison, mais vous trouverez des articles qui ne manquent pas d’intérêt, ci-dessous.
    Bien cordialement

    Roger Grévoul
    Président Fondateur de Cuba Coopération France,
    Responsable politique du site Internet et de la Lettre Hebdomadaire

    Wolinski et Charb sont au ciel avec leurs havanes

    par Michel Porcheron le 5 mars 2015

    > Les amateurs de cigares et pourquoi pas plutôt de havanes ont leur bible, « L‘Amateur de cigare », 20 ans révolus, la revue de référence créée par Jean Paul Kauffmann. Une revue qui parle (très bien) d’eux, sous forme de portrait, d’entretien. Ils viennent de tous les horizons, ils sont connus ou moins connus, font en général la couverture. En septembre dernier, ce fut le tour le Thierry Orosco…alors patron du GIGN.

    > Dans son dernier n° de mars/avril, « L’Amateur » ne pouvait pas ne pas rendre hommage à la mémoire de deux de leurs amis de toujours, de deux de ces grands amateurs, plus que jamais devant l’éternel, abattus à la kalachnikov en pleine conférence de rédaction de Charlie-Hebdo, le mercredi 7 janvier 2015. Ils s’appellent George Wolinski, dit Wolin et Stéphane Charbonnier dit Charb. Pour de mauvaises raisons, ce n° 105 est déjà dit collector.

    Le Président Hollande à La Havane et le dialogue Bruxelles-La Havane reprend sur fond de rapprochement Cuba-Etats-Unis

    par RG le 4 mars 2015

    > Le mouvement s’accélère ! D’une part la mission officielle cette semaine, de notre Secrétaire d’Etat au commerce extérieur, M. Fekl, la reprise des négociations Cuba/Union Européenne et maintenant l’annonce de la visite du chef de l’Etat français, François Hollande ... On ne peut que s’en féliciter.

    Cuba-Etats-Unis : Quand David négocie avec Goliath

    par Stéphane Witkowski le 4 mars 2015

    > Un excellent article de notre ami, Stéphane Witkowski, Président de BALE Conseil, Président du Conseil de gestion de l’Institut des Hautes études de l’Amérique latine (IHEAL – Sorbonne Nouvelle – Paris 3) et membre de notre Comité d’Honneur. Publié dans la Revue des Conseillers du Commerce extérieur de la France (février- mars 2015 )

    > Une analyse claire et clairvoyante de la situation qui lui vaut de faire partie cette semaine, de la mission officielle à Cuba de notre Secrétaire d’Etat au commerce extérieur, M. Fekl.

    Cuba, La Révolution Verte Urbaine

    par Gérard le 4 mars 2015

    > Ce documentaire explique concrètement comment s’est imposée l’agriculture bio à Cuba, jusqu’à devenir une île bio à 80% en productions fruitière et légumière. A la révolution dans les années 60, puis après la chute du communisme dans les années 90, Cuba a transformé de grandes parcelles en petites surfaces menées en polyculture pour cause d’embargo dès les années 70 ... Pour nourrir la population, une grande réforme agraire s’est imposée, une agriculture de subsistance urbaine est née.

    Agenda USA/CUBA N°2 "Etablir des relations civilisées de coexistence"

    par Traduit par Françoise LOPEZ le 3 mars 2015

    > Nous publions le communiqué de presse de la délégation cubaine, suivi de la déclaration de Josefina Vidal, sa responsable, et les réponses qu’elle a apportées au cours de la conférence de presse. De même l’opinion de la responsable des Etats Unis http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2015/03/cuba-etats-unis-roberta-jacobson-nous-avons-progresse.html
    Merci à Françoise Lopez pour la traduction.
    Toute la presse a en général fait référence à cette importante rencontre. Vous trouverez ci-après le lien pour l’article publié par le quotidien LA CROIX : http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Les-Etats-Unis-comptent-rouvrir-bientot-leur-ambassade-a-Cuba-2015-02-28-1285928

    Une coalition bipartite a déposé au Congrès des Etats-Unis un projet de loi en vue de supprimer le blocus nord-américain contre Cuba.

    par Traduit par Antoine Domingo le 2 mars 2015

    > Un article publié sur le site CUBANITOENCUBA et traduit par Antoine Domingo

    L’augmentation des sources d’énergie renouvelable est un élément clé pour le développement économique à Cuba.

    par RG le 1er mars 2015

    > Les fermes éoliennes de Gibara visent à produire plus de 21 000 mégawatts/heure en 2015
    Grâce à l’entretien des deux fermes éoliennes situées dans la ville côtière de Gibara, celles-ci prévoient de générer plus de 21 gigawatts/heure, ce qui permettra au pays d’économiser plus de six mille tonnes de carburant et d’éviter l’émission de polluants des gaz dans l’atmosphère.
    Gibara est l’une des régions avec la plus grande capacité technique installée pour générer cette énergie à Cuba. Douze turbines utilisent (...)

    FLASH INFO N°1

    par Michel Wenig le 28 février 2015

    La Cinémathèque de Cuba fête son 55e anniversaire avec des actions importantes

    par RG le 28 février 2015

    > Le 55e anniversaire de la fondation de la Cinémathèque de Cuba sera célébrée dans l’île avec une série d’actions importantes liées à la raison d’être de cette prestigieuse institution.
    Lors d’une conférence de presse à La Havane, le maître Luciano Castillo, directeur de la Cinémathèque ; Lola Calviño, directrice adjointe de celle-ci, et les spécialistes Tony Mazón, Sara Vega et Alicia García, ont présenté les multiples activités composant le programme des festivités qui se prolongeront tout au long de l’année. (...)

    Les bases stratégiques de l’informatisation cubaine

    par Danielle Bergeron le 27 février 2015

    > Un article de Yurisander Guevara pour Juventud Rebelde traduit par Danielle Bergeron

    > Ce domaine est destiné à avoir un impact important sur le développement de la vie du pays. La création de l’Union des Informaticiens de Cuba a été annoncée lors du 1er Symposium National sur l’Informatisation et la Cybersécurité

    Neuf millions d’alphabétisés avec le programme cubain « Yo, sí puedo »

    par RG le 27 février 2015

    > L’autre service diffusé dans le monde avec les programmes de santé.

    Lien permanent Catégories : Cuba 0 commentaire
  • Le Journal de Notre Amérique n°2

                                               par ALEX ANFRUNS & MICHEL COLLON

    Des quatre coins du monde, vous réservez depuis un mois un accueil très chaleureux à notre nouveau « Journal de Notre Amérique ». Nous vous en sommes très reconnaissants. Fidèles à nos engagements, nous avons le plaisir de vous présenter tout de suite le numéro 2.

    Les « péchés » impardonnables de Chavez sont aussi ceux de Maduro : face au sabotage économique, il défend un monde multipolaire, se tourne vers l'Asie et la Russie, et renforce ainsi le contrepoids des pays du Sud face à la cupidité de l'impérialisme états-unien. Le Venezuela de Maduro rend la souveraineté au peuple. Il tient tête à l'impérialisme qui prétend le monde entier. Aujourd'hui, la bataille des idées est plus que jamais nécessaire.

    Lire le Journal de Notre Amérique n°2

     

    Lien permanent Catégories : Monde 0 commentaire
  • Le mur meurtrier de la Méditerranée : L’assassinatde masse de l’Union européenne


    par Saïd Bouamama

     

     

     

    Article en PDF : Enregistrer au format PDF

     

    3419 migrants sont morts en 2014 en tentant de traverser la Méditerranée selon l’agence de Nations-Unies pour les réfugiés(1). Ce chiffre macabre fait de la Méditerranée la frontière la plus meurtrière, le nombre total de décès pour le monde entier étant de 4272. Sur une durée plus longue se sont plus de 20 000 migrants qui ont perdu la vie depuis l’an 2000. La tendance est de surcroît à une hausse permanente, l’année 2014 ayant battu tous les records en laissant loin derrière le précédent pic qui était de 1500 décès en 2011. Les discours politiques et médiatiques construisent chaque nouveau drame comme des catastrophes imprévisibles sur lesquelles les gouvernements européens n’auraient aucune prise et aucune responsabilité. Le discours de la catastrophe cache un processus d’assassinat de masse de l’Union Européenne.

     


     

    Les angles morts sur les causes structurelles

     

    Le premier angle mort des discours politiques et médiatiques est celui des causes économiques poussant des dizaines de milliers d’Africains à risquer leurs vies dans des traversées qu’ils savent meurtrières. Depuis les indépendances politiques de la décennie 60, d’autres mécanismes que l’occupation militaire directe sont venus prendre le relais pour assurer la reproduction du « pacte colonial » c’est-à-dire la construction des économies africaines selon les besoins de l’Europe et non selon les besoins des peuples africains. Sans être exhaustif rappelons quelques-uns de ces mécanismes.

    Les accords de coopération économique, financière et monétaire que les différents pays européens imposent aux pays africains impliquent une vente des matières premières à des coûts inférieurs à celui du marché mondial et interdisent la taxation des produits importés d’Europe. Prenons l’exemple du dernier accord signé entre l’Union Européenne et les 15 États de l’Afrique de l’Ouest dit « Accord de partenariat économique » (APE). Cet accord interdit la taxation des 11, 9 milliards d’euros de produits importés par l’Union Européenne en 2013. Il met ainsi l’agriculture vivrière locale en concurrence avec l’agriculture industrielle européenne poussant à la misère des centaines de milliers de paysans. Les conséquences coulent de source :

    « Cet Accord renforcera une migration massive de populations privées d’avenir dans leur pays, dans une situation où la population d’Afrique de l’ouest fera plus que doubler d’ici 2050, atteignant 807 millions d’habitants (contre 526 millions pour l’UE à la même date), et dans un contexte de réchauffement climatique particulièrement accentué dans cette région.(2) »

    Le caractère exploiteur de ces accords est tel que le professeur Chukwuma Charles Soludo, déclare le 19 mars 2012 que l’APE d’Afrique de l’Ouest constitue un (AO) "second esclavage(3). Mais l’APE n’est que la systématisation à grande échelle de logiques de mises en dépendance antérieures comme « l’aide liée » imposant le recours aux entreprises françaises en échange d’un financement de projets d’aménagement, les Plans d’Ajustement Structurel imposant des réformes libérales en échange d’un crédit ou d’un report de remboursement d’une dette, ou pire encore l’institution du Franc CFA qui permet le contrôle des politiques monétaires de la zone franc. Ces causes directes de la paupérisation africaine et de la pression migratoire sont tues par le discours politique et médiatique dominant. Elles démentent l’idée d’une catastrophe imprévisible sur laquelle l’homme n’aurait aucune prise.

     

    Le discours médiatique de la catastrophe n’est qu’un processus de masquage des causes économiques structurelles.

     

    Bien sûr de tels mécanismes ne sont possibles que par le recours direct ou indirect à la force allant de l’assassinat des opposants à ces politiques en passant par les coups d’Etats ou les guerres ouvertes. C’est la raison de la fréquence des interventions militaires européennes directes ou indirectes en Afrique. Si la France est la plus présente dans ces aventures guerrières en Afrique c’est sur la base d’une délégation européenne. Face à la montée des puissances émergentes, face à la concurrence économique états-unienne et chinoise, l’Europe mandate ainsi la France pour la défense des intérêts de l’ « Eurafrique » c’est-à-dire pour la consolidation d’un néocolonialisme socialisé à l’échelle de l’Union Européenne. Cette « Eurafrique » économique et militaire est un vieux projet de certaines fractions du capital financier européen. Elle a été freinée par les concurrences entre les différents pays européens qui tendent à être mises au second plan du fait de l’exacerbation de la concurrence liée à la mondialisation capitaliste. Voici comment Aimé Césaire alertait déjà en janvier 1954 sur l’Eurafrique en se trompant uniquement sur la nationalité du soldat :

    « Je le répète : le colonialisme n’est point mort. Il excelle, pour se survivre, à renouveler ses formes ; après les temps brutaux de la politique de domination, on a vu les temps plus hypocrites, mais non moins néfastes, de la politique dite d’Association ou d’Union. Maintenant, nous assistons à la politique dite d’intégration, celle qui se donne pour but la constitution de l’Eurafrique. Mais de quelque masque que s’affuble le colonialisme, il reste nocif. Pour ne parler que de sa dernière trouvaille, l’Eurafrique, il est clair que ce serait la substitution au vieux colonialisme national d’un nouveau colonialisme plus virulent encore, un colonialisme international, dont le soldat allemand serait le gendarme vigilant(4). »

    Ces guerres directes ou indirectes(5) sont la seconde cause de la pression migratoire. Ce n’est pas seulement pour survivre économiquement que des milliers d’africains risquent leurs vies en méditerranée mais pour fuir les guerres européennes et leurs conséquences en termes d’installation de régimes dictatoriaux ou pire encore le chaos comme en Lybie ou au Congo avec l’installation de « seigneurs de guerres » avec lesquels le commerce peut continuer. Le discours médiatique de la catastrophe masque également la responsabilité européenne vis-à-vis de cette cause des migrations contemporaines.


     

    Frontex ou la création des conditions d’un assassinat de masse

    Si les causes évoquées ci-dessus suffisent pour comprendre la hausse de la pression migratoire, elles ne suffisent pas à expliquer l’augmentation du nombre de décès au cours de la migration. Pour cela il faut orienter le regard vers les réponses de l’Union Européenne à cette pression migratoire. Ces réponses se concrétisent depuis 2005 par l’action de l’agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne (FRONTEX). Le statut d’agence offre une autonomie importante qui a été encore renforcée le 10 octobre 2011 en l’autorisant à posséder désormais son propre matériel militaire. Les moyens financiers mis à disposition de FRONTEX sont en augmentation constante : 19 millions d’euros en 2006 et 88 millions d’euros en 2011(6).

    LA SUITE ICI

    Lien permanent Catégories : Europe, Monde 0 commentaire
  • Russie-URSS-Russie : par Jacques Sapir

     
    Par

     

    Je poste ici un assez long papier de réflexion méthodologique sur l’histoire sociale (et politique) de la Russie.

     

    ——————

     

    La comparaison entre deux époques d’un même pays, comme dans le cas de la Russie d’avant 1914 avec l’URSS ou de cette dernière avec la Russie actuelle, est un exercice privé de sens s’il se limite à dresser la liste de ce qui est semblable (les soi-disant archaïsmes) ou de ce qui est différent. Il n’y a d’intérêt à se livrer à une telle comparaison que si l’objet en est de suivre des processus, d’observer comment des éléments nouveaux s’appuient, s’articulent sur des éléments anciens, ou au contraire les transforment voire les détruisent. Il faut alors être attentif aux questions que soulèvent ces différentes trajectoires. Traduisent-elles des logiques de diffusion de l’innovation, que celle-ci concerne les institutions ou les pratiques, les produits comme les formes d’organisation, par percolation ou par renversement des obstacles; les innovations repérables sont-elles à même de profiter des éléments préexistants ou au contraire ces derniers les limitent-ils, aboutissant à cantonner le changement dans des espaces clos? La comparaison ne vaut donc qu’à travers ce qu’elle nous donne à voir comme éléments de généralité ou au contraire de spécificité. Elle est l’autre face d’une tentative à penser en terme de modèle, c’est à dire de propositions cohérentes et de relations synthétisées. Radicalement opposée à une démarche platement empiriste, elle vise à soumettre le modèle à une critique salutaire pour éviter l’enfermement dans une axiomatique d’autant plus rigoureuse qu’elle serait en réalité de nature circulaire.

     

    L’usage de la comparaison est, on l’aura compris, une démarche parallèle à celle de l’interdisciplinarité[1]. Cette dernière est avant tout programmatique et non accumulative; elle procède non pas d’emprunts successifs, ad hoc, mais de l’élaboration de programmes visant à répondre aux limites de chaque discipline, tout en en respectant les règles propres de justification et de controverse. Cette interdisciplinarité, qui récuse la fusion des disciplines comme leur enfermement sectaire, se pratique avant tout par l’échange d’objections. La comparaison transhistorique, on le devine, est une source féconde de telles objections, à condition de ne pas tenter de lire le passé à travers la norme, implicite ou explicite, d’un futur magnifié. Il n’est pas de représentation plus perverse que celle des “lendemains qui chantent”, que ceux-ci soient le socialisme ou le marché généralisé. Le passé est alors entièrement soumis à une vision normative du futur, à laquelle il ne sert que de justification, positive ou négative.

     

    Mais, cette comparaison soulève alors la question de la « spécificité », que cette dernière concerne des caractéristiques de la société étudiée, ou qu’elle concerne au contraire un fait majeur dans l’environnement dans lequel se développe cette même société. Et, ici, il nous faut bien entendu considérer la spécificité de la situation créée par la guerre de 1914-1918. Les guerres sont, naturellement, des moments de ruptures sociales particulièrement importants. Mais, la guerre de 1914-1918, parce qu’elle concentre en elle toute une série de caractéristiques poussées à l’extrême, qu’il s’agisse de la violence tant individuelle que sociale, qu’il s’agisse de la mobilisation totale, rêvée ou réelle, de la société, constitue bien un environnement hautement spécifique. Le fait que cet événement soit survenu au moment où la société russe traversait spontanément un phase de transformations importantes a constitué un choc dont l’importance ne saurait être sous-estimé.

     

     

     

     Russie, URSS, Russie : le choc de 1914.

     

    L’histoire économique et sociale de la Russie et de l’URSS, s’inscrit sur une période longue qui fut traversée par plusieurs conflits armés : Guerre de Crimée, Guerre Russo-Turque de 1876-77, Guerre Russo-Japonaise (1904-1905), Première et Deuxième Guerre mondiale. Mais, ces conflits n’ont pas tous la même importance. Les trois premières guerres sont des tests de résilience de la société et de l’économie russe. Si elles ont un rôle important sur des choix politiques, elles affectent assez peu les formes d’organisations de la société et de l’économie. Il n’en va pas de même pour la Première Guerre Mondiale. Ce conflit apparaît souvent, pour certains auteurs, comme fondateur dans les ruptures que la Russie a connues et qui ont données naissance à l’URSS. Voilà qui repose la problématiques des continuités, des accidents et des ruptures dans le cours de l’histoire sociale.

     

     

     

    Accidents et ruptures

     

    Considérer que la comparaison transhistorique puisse être une démarche fructueuse a un certain nombre de conséquences. Il faut en particulier éviter de tomber dans une logique qui ne privilégierait qu’une continuité déterministe, obscurcissant le rôle des ruptures. La dimension mythique à laquelle la révolution d’Octobre a été haussée, par ses thuriféraires comme par ses adversaires acharnés, conduit d’ailleurs nécessairement à reprendre la question des ruptures, réelles ou imaginaires. Dans son livre consacré à ce qu’il appelle l’illusion du communisme, F. Furet très justement insiste sur l’importance de la guerre de 1914-1918 comme événement fondamental[2]. La description du conflit et des conséquences morales et psychologiques est frappante et sonne très juste. Cependant, à l’exception d’une évocation de la mobilisation à partir de Ernst Junger, la dimension de l’économie de guerre y est totalement occultée. Ceci n’est pas sans conséquence pour notre compréhension du système soviétique.

     

    La guerre moderne, dont la Guerre de Sécession fut en un sens l’origine et le prototype, implique une interaction forte entre organisation sociale et production mises simultanément au service de fins militaires. Cette interaction fut portée à son apogée lors du premier conflit mondial, dont nous commémorons actuellement le centenaire (1914-2014). N’aborder ceci qu’à travers la mobilisation des hommes, et la question militaire, est fortement réducteur car on aboutit alors à l’occultation de la dimension organisation. On peut être légitimement surpris de l’absence dans le livre de F. Furet de certaines références, comme les ouvrages de G. Feldman[3], F. Guarneri[4] et de G. Hardach[5], pour ne point parler ici de travaux plus spécialisés et portant sur les conséquences de l’expérience du premier conflit mondial. De même, est plus que regrettable l’absence de référence à l’œuvre remarquable de B. Carroll[6]. Il ne s’agit point ici d’exiger d’un auteur une présentation exhaustive du contexte et des sources. Une telle démarche n’aurait aucun sens, car l’exhaustivité n’a en réalité aucune limite. Tout travail en sciences sociales commence par un découpage, nécessairement arbitraire, du sujet. La gêne ici provient de l’accent mis dans les premières pages de l’ouvrage sur la guerre de 1914-1918. Dans la mesure où on veut y voir, à juste titre, un événement fondateur, il faut l’envisager dans son entièreté. Limiter le champ de ses explorations n’est pas neutre, et révèle en contrepoint un projet idéologique.

     

    La focalisation sur la dimension politique laisse ainsi dans l’ombre l’immense révolution économique qui s’accomplit, tant dans les faits que les esprits, comme contrepoint nécessaire et obligé aux horreurs quotidiennes du front. Ce faisant, on se prive d’un élément essentiel pour l’intelligence de la rupture représentée par la “Grande Guerre”. La démarche politiciste[7], non comme prise en compte de la dimension politique et des représentations qui lui sont associées, mais au sens d’une relégation valant dénégation de la dimension économico-sociale aux marges du raisonnement, retire alors pertinence et intelligibilité à l’idée pleinement justifiée de s’attaquer au traumatisme de 1914-1918 pour comprendre l’expérience soviétique. Car cette révolution, si elle a son épicentre dans les manières de travailler et de produire, s’accompagne de transformations essentielles tout autant dans le domaine des représentations que dans celui des équilibres politiques. Pour ces derniers, pensons par exemple à l’institutionnalisation du rôle de partenaire dévolu aux syndicats, qui n’eut pas été possible sans leur participation aux structures de l’économie de guerre[8]. Les représentations politiques elles aussi ont été fortement affectées par le conflit.

     

     

     

    La révolution russe et Walther Rathenau

     

    Que Furet insiste sur la manière dont la Révolution russe a été reçue par les grands historiens de la Révolution française est intéressant et important. Qu’il oublie d’analyser l’évolution de nombreux dirigeants allemands, dont W. Rathenau qui fut tout à la fois homme politique éminent du Zentrum allemand, grand industriel et responsable de l’organisation de l’économie de guerre allemande, est à cet égard édifiant. Car voilà un homme politique qui, à la suite de son expérience en tant qu’administrateur de l’économie de guerre allemande, se permit d’écrire : “…la nuit, je suis bolcheviste. Mais le jour, quand je vois nos ouvriers, nos fonctionnaires, je ne le suis plus ou pas encore.”[9]

    LA SUITE et les notes ICI

    Lien permanent Catégories : Monde 0 commentaire
  • Lettre électronique Hebdo de Cubacoopération : Les nouveautés depuis le 12 mars

     

    Chers amis,

    Pour un pays dont ses détracteurs affirment que rien ne bouge depuis plus de 50 ans, on peut dire que chaque jour est porteur de nouvelles et il devient parfois difficile de suivre cette évolution quotidienne. Les informations importantes ne manquent pas ces jours-ci.

    Un premier avion depuis 1959 en provenance de La Nouvelle-Orléans a atterri à La Havane ! Les vols New York-La Havane ont repris. Lundi s’est ouvert la troisième série de négociations entre les États Unis et Cuba et les 22 et 23 mars le responsable de la diplomatie de l’Union Européenne se rendra à Cuba. Et depuis quelques jours, suite à un accord entre la société cubaine des télécommunications et une société américaine, les communications téléphoniques entre les deux pays ont été rétablies...On ne doit pas oublier que le blocus existe toujours : une grande banque allemande vient d’en faire les frais, alors que 66 % des Américains viennent de se prononcer pour la fin du blocus, qu’il nous faut continuer à agir pour son retrait définitif. au moment même où Barak Obama vient en fait de déclarer la guerre au Venezuela, pacifique et indépendant.

     Notre Conseil d’Administration s’est réuni samedi dernier avec des présents nombreux et actifs. Nous en rendrons compte dans les prochains jours. On peut déjà dire que ce qui était à l’ordre du jour c’était, dans la situation nouvelle actuelle "comment accompagner le processus de normalisation des relations internationales" et ’jouer un rôle positif utile pour nos deux pays". Un vaste programme !

    Afin de mieux connaitre les activités déployées par nos comités locaux, nous publions maintenant, régulièrement le FLASH qui résume celles-ci. Merci à Michel Wenig et à Paula Lecomte.

    Bonne lecture,

     Bien cordialement,

    Roger Grévoul
    Président Fondateur
    Responsable politique du Site Internet et de la Lettre Hebdomadaire.

    Cuba vit une nouvelle révolution agricole : de l’agriculture intensive à l’agroforesterie

    par Miriane Demers-lemay le 19 mars 2015

    > Article publié sur le site NOTRE-PLANETE INFO ;

    > Après avoir essuyé les ravages économiques et environnementaux de la monoculture à grande échelle, Cuba se tourne maintenant vers l’agroforesterie à une vitesse et une ampleur inégalées. Et c’est un succès.

    Retourner à Cuba ou mourir

    par Traduit par Gonzalo Dorado le 18 mars 2015

    > Julie Schwietert Collazo
    (Article publié dans The Guardian, Traduction en espagnol par La Pupila Insomne)

    > Julian Wilson Esnart a besoin de médicaments coûteux chaque jour pour rester en vie mais il n’a pas d’assurance maladie (Medicaid*). Il met maintenant tous ses espoirs dans le crowdfunding (NdT : système de collecte de dons privés et solidaires) pour pouvoir prendre un vol pour retourner à Cuba.

    FLASH INFO N°4

    par Michel Wenig le 17 mars 2015

    Plus de 21 dirigeants ont déjà confirmé leur participation au prochain Sommet des Amériques

    par RG le 17 mars 2015

    > Sommet des Amériques au Panama, en avril
    Le président du Panama , Juan Carlos Varela, a déclaré que plus de 21 dirigeants ont confirmé leur présence au VIIe Sommet des Amériques qui se tiendra le mois prochain dans le pays.
    Parmi les chefs d’Etat Raul Castro, Cuba ; Barack Obama, États-Unis ; Dilma Rousef, Brésil ; Cristina Fernandez Argentine et , Michelle Bachelet Chili, a déclaré Varela.
    Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, n’a fait aucune confirmation écrite, mais il semble être (...)

    FLASH INFO N°5

    par Michel Wenig le 16 mars 2015

    La Convention de Santé et la 13e édition de la Foire « la Santé pour tous », à La Havane, du 20 au 24 avril prochain.

    par RG le 16 mars 2015

    > Un article du site RHC EDITÉ PAR REYNALDO HENQUEN

    « Les Misérables » (1925) d’Henri Fescourt projeté en exclusivité à Paris, en version restaurée (jusqu’au 17 mars)

    par Michel Porcheron le 15 mars 2015

    > Sommet de l’œuvre romanesque (cliché) de Victor Hugo, fresque monumentale écrite pour le peuple et que ce dernier a massivement plébiscitée, tant en France qu’à l’étranger, »Les Misérables » ont toujours mobilisé l’inspiration des cinéastes. Dès 1907, un film Pathé, intitulé le Chemineau, emprunte d’un fragment de l’immense édifice. Suivront quelques dizaines de versions, plus ou moins fidèles à l’original, tournées dans les studios des cinq continents : sans doute le record de l’adaptation d’une œuvre littéraire à l’écran (avec « Les Trois Mousquetaires ») (source : d’après Claude Beylie).

    > Parmi les plus marquantes, celles de Albert Capellani (1911), de Henri Fescourt (1925) puis ce furent les films de Raymond Bernard (1934), Richard Boleslawski (1935, USA), Riccardo Freda (1946), Jean-Paul Le Chanois (1958), Robert Hossein (1982), Claude Lelouch (1995) et Billie August (1998, USA-GB) film inutile.

    > Chacun choisira la meilleure adaptation (hors celle de Le Chanois, la plus mauvaise). Jusqu’au 17 mars est projeté en exclusivité à Paris, la version des Misérables d’Henri Fescourt, en lice avec celles de Capellani et de Bernard pour l’attribution de cette récompense.

    25 vérités de Robert Kennedy Jr. sur Cuba et les Etats-Unis

    par Salim Lamrani le 15 mars 2015

    > Par Salim Lamrani

    Brigade Henry Reeve : des défenseurs de la vie et de la paix

    par RG le 15 mars 2015

    > Sauver des vies, porter secours à des millions de personnes affectées dans le monde par les épidémies et des désastres.
    Les coopérants cubains de la santé ont laissé une empreinte ineffaçable dans plusieurs pays du monde. Grâce à leur travail dévoué là où on a besoin d’eux, au milieu des situations dramatiques, ils ont sauvé la vie d’innombrables personnes et redonné l’espoir à de nombreuses autres.
    Depuis sa naissance en 2005, à l’initiative du leader historique de la révolution cubaine, Fidel Castro, la (...)

    Orquesta Buena Vista Social Club fait son tour d’adieu et ajoute un concert à L’Olympia !

    par Michel Porcheron le 14 mars 2015

    Près d’un demi-million d’enfants seront vaccinés à Cuba contre la poliomyélite

    par RG le 13 mars 2015

    > Une campagne nationale
    – Près d’un demi-million d’enfants seront vaccinés à Cuba contre la poliomyélite dans le cadre de la Campagne Nationale de Vaccination qui commence le 15 mars.
    Dans des déclarations à la presse, l’assesseur du Programme National d’Immunisation, Miguel Ángel Galindo a signalé que plus de 373 000 enfants depuis les 30 jours de naissance jusqu’à 2 ans, seront vaccinés au cours de la première étape et la seconde étape consistera au rappel du vaccin contre la poliomyélite chez les (...)

    ÊTRE FEMME à CUBA : Compte rendu de la soirée à Vendome

    par Jacques Burlaud le 12 mars 2015

    > Pour le plaisir et l’intérêt de tous...
    La rencontre culturelle « ÊTRE FEMME à CUBA », organisée par le Comité 41 de Cuba Coopération dans le cadre de la Journée Internationale de la Femme restera un souvenir fort, autant pour les quelques soixante-dix personnes qui y ont assisté et participé que pour les invité(e)s de l’après-midi et les organisateurs.
    Les propos recueillis à l’issue de cette initiative et les commentaires enthousiastes des artistes cubains présents en portent témoignage. La volonté, (...)

    Lien permanent Catégories : Cuba 0 commentaire
  • Nouveau livre de Michel Collon : « Je suis ou je ne suis pas Charlie ? »


    Investig’Action

     

    |

     

     

    Michel Collon publie le premier livre analysant l’attentat à Charlie Hebdo et ses liens avec le Moyen-Orient. Il propose un débat large, respectueux et sans tabous. Pour surmonter le dangereux fossé entre « Charlie » et « pas Charlie ».

     


     

    « Je suis ou je ne suis pas Charlie ? »

     

    Réflexions sur la guerre, le terrorisme, l’islam et la liberté d’expression

     

    320 pages, format poche, 9 euros.

     

    12 questions pour débattre

     

    1. Jihadistes : la France innocente ?

    2. Arabie Saoudite et Qatar financent le terrorisme ?

    3. Les Etats-Unis ont-ils armé ces terroristes ?

    4. Eurojihadistes en Syrie : Opération Ben Laden bis ?

    5. L’antisémitisme se répand : à cause d’Israël ?

    6. Islamisme et islamophobie : musulmans suspects ?

    7. La France, c’est la liberté de la presse ?

    8. Fallait-il publier ces caricatures ?

    9. Qui a rapproché Charlie de l’Otan et de BHL ?

    10. La théorie du complot, un piège ?

    11. Le 11 septembre français : quelles conséquences ?

    12. Que faire ?

    COMMANDER CE LIVRE

    Le premier livre de Michel Collon après Israël, parlons-en ! (2010), La stratégie du chaos et Libye, OTAN et médiamensonges (2011).

    Le premier livre analysant l’attentat contre Charlie, l’ensemble des guerres au Moyen-Orient et 25 années de liens secrets entre USA et Al-Qaïda, puis Daesh. Pour garder la tête froide.

     

    Version e-book : 6 €

    Offre spéciale Je suis ou je ne suis pas Charlie ? + Jihad made in USA : 20 € au lieu de 24 €

    Offre spéciale avec un livre gratuit

    Qu’est-ce qui pousse de jeunes Français et de jeunes Belges à commettre un tel massacre ? Pourquoi une partie de la population ne se reconnaît pas dans le slogan « Je suis Charlie » ? Michel Collon répond à ces questions en revenant sur les causes profondes des attentats : la guerre là-bas, l’humiliation ici et, entre les deux, un eurojihadisme très organisé.

    Michel Collon enquête sur les dessous du terrorisme dit « islamiste » et son pouvoir d’attraction en France et en Europe. Comment empêcher ces départs vers la Syrie et ces atrocités ? Surtout : que vaut notre information ? Le fossé entre « Charlie » et « pas Charlie » révèle des populations qui s’informent de façon complètement différente, ne croient plus aux mêmes infos et ne se parlent jamais. Les médias, l’école et le débat démocratique doivent s’interroger, les enjeux sont vitaux ! Mais les choses ne bougeront que si chaque citoyen prend en main la bataille pour l’information.

     

    LA SUITE ICI

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire