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  • FARC : la paix. Toute la faute à Daech ? Alep : démasqué les mensonges + Castro, Israel...

    Le Grand Soir
    Journal Militant d'Information Alternative
     
    Cette semaine
    Maurice LEMOINE
    Poisseuse capitale régionale du Département du Choco, au bord de l’Atrato, un fleuve puissant aux flots boueux, aux méandres infinis, Quibdo hésite entre le gris de ses épais nuages et le noir sinistre du bitume plaqué sur les murs des quelques immeubles délabrés ou en construction pour les protéger des ravages de la pluie. Des hordes de motos vrombissent dans les rues défoncées. Au-delà du débarcadère, les grouillants quartiers populaires encombrés de détritus et d’ordures végétales en décomposition, (...) Lire la suite »
     
    Robert PARRY
    Au cours des dernières décennies, les grands médias des Etats-Unis ont trahi le peuple américain d’une manière historique en diffusant de fausses informations ou des narratives trompeuses sur pratiquement tous les sujets internationaux importants, et continuent à ce jour à mener le pays dans des conflits destructeurs et inutiles. Pour moi, un tournant majeur fut lorsque les principaux organes d’information ont refusé se pencher sur les tenants et aboutissants du scandale Iran-Contra, y compris sur (...) Lire la suite »
     
    Yann FIEVET
    Un climat de peur semble envahir inexorablement le royaume de France. Le monarque et ses ministres se servent allègrement de ce climat en même temps qu’il le suscite sournoisement. D’où vient la peur montante, à quelles sources s’alimente-t-elle ? Un tri est indispensable entre causes objectives et causes subjectives du phénomène. S’agissant de ces dernières il est difficile de nier que la production d’un environnement social anxiogène ne peut qu’être que propice à l’exacerbation de la peur. Parmi les (...) Lire la suite »
     
    Jacques-François BONALDI
    J’ai envoyé au Temps des Cerises voilà une vingtaine de jours un ouvrage intitulé « Quand Obama s’adresse aux Cubains. Remarques à ses remarks », qui commente, paragraphe par paragraphe, l’allocution qu’Obama a prononcée le 22 mars dernier à La Havane. J’espère que l’éditeur le publiera. En attendant, comme le monde entier (progressiste et révolutionnaire) fête les quatre-vingt-dix ans de Fidel, mon idée est de vous envoyer, sous forme de « bonnes feuilles », certains passages ayant directement trait à (...) Lire la suite »
     
    L'Humanité
    Né le 16 mars 1927, à Toulouse, typographe, résistant communiste puis ouvrier du Service électrique de la SNCF à son retour de déportation, il s’engage dans le syndicalisme et devient secrétaire général de la CGT (1967-1982) puis président de l’Institut CGT d’histoire sociale à sa retraite en 1982. Retour sur une vie de combat pour le progrès social. Un jeune ouvrier engagé précipité en déportation Les années de jeunesse et de formation de Georges Séguy furent fortement marquées par l’empreinte de son père, (...) Lire la suite »
     
    Jacques-François BONALDI
    J’ai envoyé au Temps des Cerises voilà une vingtaine de jours un ouvrage intitulé « Quand Obama s’adresse aux Cubains. Remarques à ses « remarks », qui commente, paragraphe par paragraphe, l’allocution qu’Obama a prononcée le 22 mars dernier à La Havane. J’espère que l’éditeur le publiera. En attendant, comme le monde entier (progressiste et révolutionnaire) fête les quatre-vingt-dix ans de Fidel, mon idée est de vous envoyer, sous forme de « bonnes feuilles », certains passages ayant directement trait à (...) Lire la suite »
     
    Felicity ARBUTHNOT
    « C’est vraiment un comportement du 19ème siècle au 21ème. On n’envahit pas un autre pays sous de faux prétextes pour imposer ses intérêts. » - Secrétaire d’Etat, John Kerry, ’Meet the Press’, le 2 Mars, 2014 Ce serait hilarant si ce n’était pas aussi grave. Les Britanniques ont voté pour quitter l’Union européenne sur la base de la combinaison d’un paquet de mensonges par les ministres du gouvernement qui soutiennent la campagne ’exit’ et la xénophobie brandie contre tous ces « étrangers » qui volent nos (...) Lire la suite »
     
    Jacques-François BONALDI
    J’ai envoyé au Temps des Cerises voilà une vingtaine de jours un ouvrage intitulé « Quand Obama s’adresse aux Cubains. Remarques à ses remarks », qui commente, paragraphe par paragraphe, l’allocution qu’Obama a prononcée le 22 mars dernier à La Havane. J’espère que l’éditeur le publiera. En attendant, comme le monde entier (progressiste et révolutionnaire) fête les quatre-vingt-dix ans de Fidel, mon idée est de vous envoyer, sous forme de « bonnes feuilles », certains passages ayant directement trait à (...) Lire la suite »
     
    Gérard COLLET
    Dix-huit mois se sont écoulés depuis que le coup de tonnerre de Charlie Hebdo a secoué la France. Depuis cette date, tout et le contraire a été dit quant aux causes, aux conséquences, aux parades possibles. Tout a été dit par les politiques, par les Grandes Plumes, par les intellectuels organiques et les experts en tout. Et dans les sphères influentes, chacun a tenté de s’approprier la terrible suite d’événements et d’en tirer le meilleur parti. Cette instrumentalisation a été faite parfois de manière si (...) Lire la suite »
     
    Bouthaïna Chaabane
    Interrogé le 6 août sur ce qui se passait à Alep, le Général Amin Hoteit décrivait une situation que nous résumerons en ces quelques lignes : « À Alep se focalise le plan alternatif étatsunien en Syrie, les USA ayant conçu deux plans pour arriver à leurs fins. Le plan principal consistant à dominer toute la Syrie en remplaçant son gouvernement légitime par un régime suiviste ayant échoué, ils se sont rabattus sur le second ; lequel ne vise plus qu’à dominer le nord du pays. Ce qui signifie la partition de (...) Lire la suite »
     
    Bill VAN AUKEN
    Il y a deux ans cette semaine que le président Barack Obama a lancé la dernière guerre américaine contre l’Irak et la Syrie au nom de la lutte contre l’État islamique (EI). Le président américain présenta non seulement la nouvelle intervention militaire comme une continuation de la « guerre mondiale contre le terrorisme », mais encore comme une croisade pour les droits humains ; il invoqua le danger menaçant la population Yézidie en Irak et insista pour dire qu’il ne pouvait pas « fermer les yeux » (...) Lire la suite »
     
    Jacques-François BONALDI
    Quant au président Castro – dont j’apprécie la présence ici aujourd’hui – je voudrais qu’il sache, et je crois que ma visite ici vous le démontre, que vous ne devez pas sentir les États-Unis comme une menace. Et, compte tenu de votre attachement à la souveraineté et à l’auto-détermination de Cuba, je suis aussi sûr que vous ne devez pas avoir peur des différentes voix du peuple cubain et de sa capacité à parler et à se réunir et à voter pour ses dirigeants. De fait, j’ai grand espoir dans l’avenir parce que (...) Lire la suite »
     
    Uri AVNERY
    Le 28 Juin 1914, l’héritier du trône autrichien, l’archiduc François-Ferdinand, visitait Sarajevo, la ville principale de la Bosnie, alors une province autrichienne. Trois jeunes habitants serbes de Bosnie avaient décidé de l’assassiner, afin de parvenir au rattachement de la Bosnie à la Serbie. Ils ont jeté des bombes sur la voiture de l’archiduc. Aucun n’a pas réussi à la toucher. Plus tard, l’un des assaillants, Gavrilo Princip, a de nouveau croisé par hasard sa victime. Le chauffeur du véhicule (...) Lire la suite »
     

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  • Notre société est en péril

    Cher(e) ami(e),

     

    Nous vivons une situation alarmante et sans doute historique.

     

    La société se craquelle et les injustices atteignent des sommets insoutenables. L’avenir de la planète (et de ses habitants !)   est en péril. Dans ce monde en pleine déliquescence ressurgissent vieux démons et actes barbares.

    Les citoyens ne se sentent plus représentés par les élus et cherchent des moyens de résistance face aux angoisses du quotidien et à l’appréhension du futur.

    La longue liste des agressions en tous genres croit au fil des décennies, la régression sociale et économique a fait des ravages en même temps que la mondialisation libérale et le capitalisme financier gagnaient du terrain.

    Assurer la sécurité est prétexte à ronger nos libertés ; l’action syndicale et revendicative est montrée honteusement du doigt en ces temps de « guerre » qui n’en n’est pas une. La démocratie n’est plus qu’un mot vide de sens.

    Le rôle des médias dans ce climat délétère est plus que jamais détestable.

     

    Que déduire de ce bref constat ? Qu’une nécessité s’impose à tous

    -        mettre au grand jour et dénoncer les responsabilités,

    -        resserrer des solidarités et faire converger les luttes.

    -        repenser une société de justice, de fraternité et de paix sur les traces de Marx et de Jaurès.

    -        retrouver notre souveraineté populaire : quand le peuple dit NON, c’est NON.

     

    Au MS21 nous ne désespérons pas et nous ne nous résignons pas au vide politique.

    Rien n’est fatal ni inéluctable.

    Un vaste chantier s’offre à nous. Nous en avons dessiné les contours. Vous pourrez retrouver sur notre site tous les textes que nous avons élaborés*.

     

    Nos objectifs sont clairs :

     

    Nous voulons redonner tout son sens à la politique avec une participation citoyenne active et atteindre, avec d’autres, une masse critique pour peser sur les choix du moment et à venir.

     

    La Paix, la sécurité ?

     

    Elles ne pourront advenir qu’en redéfinissant la politique étrangère de la France et en quittant l’OTAN.

     

     

    Le plein emploi, la sécurité économique et sociale ?

     

    Atteindre cet objectif impose de se libérer du carcan de l’Union européenne pour retrouver notre souveraineté monétaire et budgétaire, et reprendre la maîtrise de notre économie. Sortir de l’UE et de l’euro est indispensable.

     

    Bien vivre ensemble et retrouver le sens du commun ?

     

    Ce n’est pas un rêve. En défendant d’arrache pied la laïcité et la justice sociale nous combattrons l’individualisme et les replis identitaires qui engendrent  les situations catastrophiques. En défendant l’école qui doit redevenir un lieu préservé où se forme le jeune citoyen libre, en faisant sans relâche de l’éducation populaire, avec d’autres, nous pouvons revivifier le lien républicain et réactiver les solidarités nationales.

     

    Le MS21 dans l’action

     

    Depuis sa création, le MS21, a déjà produit de nombreux textes consultables sur son blog* et mêlé la réflexion à l’action. : Réunions publiques à Paris, à Lille, d’autres sont en préparation. Nous avons participé à toutes les luttes syndicales, politiques et recherché patiemment des partenariats pour que convergent les énergies émancipatrices. Notre séminaire de Poitiers en mars 2016 fut une grand rendez vous culturel et politique.

    Une réflexion sur les échéances électorales de 2017, la parution d’un recueil de textes choisis et élaborés collectivement sont en cours.

     

    Nous rejoindre pourquoi ?

     

    Pour réinventer «  un socialisme du 21ème siècle » , construire un nouvel avenir de justice et de liberté sans compétition entre les travailleurs et en coopération avec les peuples.

    Dans l’immédiat ?  Organiser des résistances avec d’autres mouvements en nous inspirant du CNR (Conseil National de la Résistance) qui a réussi en 1945 à mettre en place « les jours heureux » après des années terribles.

    La reconquête de notre souveraineté populaire et donc nationale est un préalable à toute politique sociale et émancipatrice, sortir de l’euro et de l’union européenne reste donc pour nous une priorité pour s’affranchir des politiques libérales. La loi El Khomri par exemple est une des créations de l’Union européenne (UE).

    Retrouver notre souveraineté est indispensable pour recréer de grands services publics, nationaliser les banques, réindustrialiser notre pays et aller vers le plein emploi.

    Pour assurer la sécurité des citoyens, il nous faut aussi revoir complètement notre politique extérieure, en terminer avec les ingérences étrangères qui ont mis des États comme la Lybie, l’Irak ou la Syrie dans le chaos. Dans la foulée bien sûr, sortir de l’OTAN bras armé de l’impérialisme américain, arrêter de vendre nos armes (qui se retournent contre nous) à des pétromonarchies qui sont des insultes aux droits de l’homme (et de la femme !).

    Une politique protectionniste pour lutter contre le libre échange et la mondialisation dévastatrice est à mettre en place. Elle n’est pas du tout incompatible avec des coopérations mutuellement avantageuses et éthiques avec d’autres pays d’Europe ou du monde ni avec l’internationalisme dont nous nous réclamons.

     

     

    C’est donc à un changement complet de la société que le MS21 travaille et vous invite à participer..

    C’est un vaste chantier qui demande ténacité, analyses et confrontations permanentes avec d’autres forces démocratiques ayant les mêmes grands objectifs  pour faire converger les luttes.

     L’urgence est à notre porte mais des victoires sont aussi tout de suite possibles. Que le peuple se lève, c’est la grande peur de nos dirigeants et nous nous y employons.

     

    Si vous partagez quelques grandes idées esquissées dans cette lettre, n’hésitez pas à nous rejoindre. Tout est question de rapport de forces et plus nous serons nombreux vers le même horizon, plus vite nous gagnerons.

     

     

    Bien cordialement,

    Le conseil d’administration du MS21

     

    *http://ms21.over-blog.com/2015/09/qui-sommes-nous.html

    Le bulletin d‘adhésion est ici

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  • La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

    > Cher(e) ami(e)s,

    > RIO, le rideau est tombé, au moins pour la première partie, puisque les Jeux Paralympiques devraient se dérouler début septembre prochain…

    > Félicitations aux athlètes qui pendant cet été, plutôt morose, nous ont fait vibrer avec leurs pacifiques combats. Nos amis cubains n’étaient pas en reste ! Aux côtés des 205 pays participants, dont 78 ont été classés, CUBA, s’est hissé à la 18e place.

    > Pour Cuba comme pour les pays pauvres, gagner des médailles est de plus en plus difficile dans un contexte de commercialisation du sport, du dopage, de l’achat et du transfert d’athlètes, du cout élevé des équipements, de la formation sportive et des épreuves de qualification.

    > Malgré cela les résultats sont satisfaisants, hormis en matière d’athlétisme…au total 11 médailles dont 5 en Or, 2 en Argent et 4 en Bronze. Les autorités et les techniciens sont déjà à pied d’œuvre pour tirer enseignement. Le Président de l’INDER (Ministère Cubain des Sports) a précisé : « La chose la plus importante c’est de continuer à développer les pratiques massives du sport dans tout le pays afin de jeter une base plus solide pour de futurs succès »

    > La boxe a apporté une contribution particulière à la récolte de médailles elle a terminé avec 4 champions olympiques ! Et l’on peut ajouter les déclarations des boxeurs français qui ont exprimé leurs félicitations et leurs remerciements pour les excellentes conditions de préparation qu’ils ont pu avoir à Cuba…dont ils fréquentent depuis plusieurs années les salles d’entrainement. Nos amis de Vitry-sur-Seine sont satisfaits de tout cela, eux, qui avec le comité local apportent leur aide à l’équipement de la salle de boxe de Cienfuegos ! Manuel Pascual, le responsable du secteur sportif de notre association vous en dit plus dans un article de cette Lettre…

    > Dans moins de 15 jours, c’est la FÊTE DE L’HUMANITÉ. Une nouvelle fois nous serons présents avec notre magnifique stand « le 4e Forum National de la Coopération entre la France et Cuba ». Les derniers éléments du programme de ces trois jours : vendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 septembre sont maintenant vérouillés. Nous le publierons sur le site avant la fin de cette semaine, mais comme nous vous l’avions annoncé il sera EXCEPTIONNEL !

    > Levons un coin du voile.

    > Comme en 2015 avec l’exposition « Trois mers – Tres Mares » notre stand s’enorgueillira de celle consacrée au travail de création de l’artiste français Ernest Pignon-Ernest, sur le Concert Baroque d’Alejo Carpentier et son installation dans le cadre du Festival d’Uzeste. Nous vous en présenterons l’esprit et la conception dans notre prochaine édition. Merci à Ernest pour les précieux documents et photographies qu’il nous a confié et qui nous ont permis cette réalisation. Merci à la Fondation Alejo Carpentier et à sa Présidente, Madame Graziella Pogolotti pour son aide. Et félicitations à Agnès Le Gouze et à Philippe Mano pour leur mise en œuvre.

    > Autre élément exceptionnel : la participation Vendredi 9 à 19 heures, au débat « La Culture et la Révolution » de Mariela CASTRO. Nos lecteurs ont eu le plaisir de lire sur notre site, nombre de ses brillantes interventions. Fille du Président Raul Castro, la nièce de Fidel, elle est la Directrice de CENESEX, institut cubain pour l’éducation sexuelle. Elle est considérée comme « la voix la plus influente dans la promotion des droits LGBT (Lesbiennes, Gays, bisexuels et transsexuels). Un débat à ne pas manquer !

    > EN VRAC, quelques informations qui auraient pu vous échapper …

    > - Vers une entente Cuba/Québec. À cet effet, une délégation officielle se rendra dans l’Ile à l’automne.
    - Madonna a fêté son anniversaire à Cuba. La presse nous dit qu’elle n’a pas fait que festoyer. Elle a visité le riche patrimoine de La Havane où elle a reçu un accueil chaleureux.
    - Cuba/É.-U. : Accord d’interconnexion directe et échange de trafic vocal entre la société cubaine ETECSA et AT et T des États-Unis. Les autorités de l’aviation des deux pays ont eu de nouvelles conversations.
    - Pétrole : L’entreprise australienne MEO a découvert, dans le secteur de Cardenas, a plus de 1.000 mètres de profondeur, un gisement de pétrole de haute qualité. La prospection commencera dans un an.
    - Santé : Les chercheurs cubains luttent contre le cancer avec un vaccin qui attire l’attention de nombreux pays dans le monde, y compris aux É.-U.. L’association des médecins et chirurgiens des É.-U. félicite Cuba pour sa lutte contre ZIKA.
    - L’aéroport de Santa Clara est prêt pour recevoir plus de passagers. La compagnie Jet Blue, des É.-U., inaugurera un vol régulier à partir du 31 août. Le premier en provenance des États-Unis depuis plus d’un demi-siècle.
    - Reinaldo Garcia Zapata, député à l’Assemblée nationale, 48 ans, ingénieur industriel a été élu Président de l’Assemblée Provinciale du Pouvoir Populaire de La Havane. Félicitations.

    > …
    UN RAPPEL !

    > Et puis, pour terminer, on sait que le mois d’août est propice à la lecture. Nous ne doutons pas que vous ferez le bon choix dans la multitude d’ouvrages proposés. Mais, prenez le temps de vous plonger dans le passionnant parcours que vous suggère notre « MAG CUBACOOP » qui est en ligne depuis cette semaine, grâce à l’obligeance de notre ami Gérard Galéa. Merci à toutes celles et tous ceux qui ont contribué à sa réalisation et en particulier à Agnès Legouze, qui en a assuré la magnifique mise en page.

    > Bonne lecture et excellente fin de semaine !

    > Bien cordialement,

    > Roger Grévoul
    Président Fondateur
    Responsable politique du Site Internet et de la Lettre Hebdomadaire.

    Sortie en Bolivie du film « Gabo et Fidel, une amitié sans faille »

    par Traduit par Danielle Bergeron le 25 août 2016

    > Publié le 10 août 2016 dans le quotidien de la Confédération des Travailleurs Cubains " Trabajadores" et traduit par Danielle Bergeron.

    Les femmes, le sport et les études de haut-niveau.

    par Manuel Pascual le 25 août 2016

    > Une marraine championne du monde 2016 à Astana au Kazakhstan et championne olympique à Rio en 2016.
    Lors de notre gala 2016 de boxe pour la réhabilitation de l’académie de boxe de Cienfuegos, nous avons demandé à Estelle Mossely d’être la marraine de la soirée de gala 2016 de notre projet de coopération elle nous a répondu présent pour être la marraine de notre soirée.
    Joyeux anniversaire.
    Estelle Mossely, née le 19 août 1992 à Créteil, est une boxeuse française qui combat en poids légers (moins de 60 (...)

    Adolescence et jeunesse à Cuba : les urgences et les défis

    par Lisandra Fariñas Acosta (Granma) le 24 août 2016

    > Une étape difficile, polémique, aux changements continus. C’est ainsi que la définissent à juste titre de nombreux spécialistes.

    > Mais nous devons aussi apprendre à regarder cette période de la vie comme une étape d’opportunités, rappelait un enseignant il y a quelque temps à propos des défis que représente l’entrée dans l’adolescence.

    Genève : Cuba plaide pour un monde sans armes nucléaires

    par Prensa Latina le 23 août 2016

    > Le responsable des Affaires multilatérales du ministère cubain des Relations extérieures, Rodolfo Benitez, a affirmé qu’aucun concept ni aucune doctrine de sécurité ne sauraient justifier le recours aux armes nucléaires.

    > Prensa Latina(PL)17 août 2016 10:08:42

    Un arbre aux racines profondes

    par Lauren Céspedes Hernández le 22 août 2016

    > L’intégration de la femme à la vie professionnelle et publique du pays dès les premières années de la Révolution a été l’un des acquis essentiels dans lequel la Fédération des femmes cubaines a joué un rôle actif

    La Tumba Française

    par Marianela Hernández Pérez le 21 août 2016

    > Marianela Hernández Pérez
    Premier Prix Catégorie Langue française

    Chucho Valdés, le messager afro-cubain

    par Julien Le Gros (Le Point) le 20 août 2016

    > Une institution à Cuba ... et ailleurs !
    Chucho Valdés, originaire de La Havane, est une des dernières légendes de la musique cubaine. Ce pianiste de jazz de 74 ans est le fils de Bebo Valdès, pionnier du jazz afro-cubain et lui-même petit-fils d’esclaves africains.
    À son tour, Chucho est devenu une institution de cette île des Caraïbes. Sur son dernier album, Tribute to Irakere, sorti sur le label World Village, il rend hommage à son groupe phare : Irakere. En langue yoruba d’Afrique de l’Ouest, le (...)

    Octobre 1962 : « Kennedy vs Khrouchtchev » (doc inédit)

    par Repéré par Michel Porcheron le 19 août 2016

    > Octobre 1962. Depuis treize jours, le monde est au bord de l’abîme. Au bord. John Fitzgerald Kennedy, commandant en chef des armées américaines, est confronté à un risque de guerre totale, estime-t-on à la Maison Blanche.

    > Les Soviétiques ont installé sur l’île de Cuba des fusées capables de transporter des bombes atomiques, or l’île se trouve seulement à 150 kilomètres des Etats-Unis.
    Ce film vous fait découvrir les secrets du bureau ovale : des enregistrements audio récemment déclassifiés, des images et des documents secrets encore jamais montrés sur cette crise sans précédent...

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  • Jean-Claude Juncker et les frontières par Jacques Sapir

    par Jacques Sapir

    Jean-Claude Juncker, qui ne rate jamais une déclaration scandaleuse – nous avons tous en mémoire sa déclaration lors de l’élection grecque de janvier 2015[1] (« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ») – vient d’en commettre une nouvelle le lundi 22 août, et tout à fait remarquable, avec ce : « Les frontières, pire invention de l’histoire ». Il y a, dans le discours de Jean-Claude Juncker, une part de provocation délibérée. Mais il y a, aussi, une part d’inconscient qui « parle ». Encore qu’user du terme « inconscient », dans son sens psychanalytique, est sans doute bien exagéré pour ce personnage…

     

    Ivre, Jean-Claude Juncker (etc., etc…)

    Sans doute conscient de l’énormité de son propos, il a ajouté : « Nous devons combattre le nationalisme, nous avons le devoir de ne pas suivre les populistes, et aussi de leur barrer la route »[2]. Il devait penser mettre ici ses pas dans ceux de feu François Mitterrand qui, lui aussi, avait appelé à combattre le nationalisme. Mais, quoi que l’on puisse penser des politiques conduites par l’ancien Président français, tout le monde lui aurait concédé d’avoir un cerveau. Dans le cas de Jean-Claude Juncker, c’est à une réaction de la moelle épinière (vulgo, un réflexe) que l’on assiste.

    François Mitterrand faisait en fait référence aux grands nationalismes dés début du XXème siècle, et en particulier du nationalisme allemand qui, dans sa forme de « pan-germanisme » eut une responsabilité indéniable dans le déclenchement du conflit de 1914-1918. On pourrait aussi remarquer que cette vision est historiquement datée. La guerre de 1939-1945, du moins en Europe, ne trouve pas son origine dans le « nationalisme » mais bien dans une idéologie, le « national-socialisme » qui s’avère être le véritable contraire du nationalisme des débuts du XXème siècle[3]. Cette idéologie, fondée sur une vision raciale des sociétés[4], s’affranchissait des frontières et voulait promouvoir la domination d’une pseudo-race « aryenne » au détriment des « races inférieures ». Rien n’est plus faux que de confondre le nazisme avec une version radicalisée de l’idéologie de Guillaume-II. Mais le système nazi n’est pas seulement monstrueux par sa finalité, il l’est dans son fonctionnement quotidien, qui est profondément pathologique[5]. On est en présence d’une régression vers une forme étatique et administrative « pré-moderne » (au sens de Max Weber) appliquée sur une société et une économie « moderne »[6].

    Il y a donc une certaine roublardise dans la déclaration de François Mitterrand qui confond et unifie les deux conflits, alors que leur origine est nettement différente. De cette roublardise, il était coutumier, lui qui repose à Jarnac, patrie de coups tordus…Mais, cela n’a rien à voir avec les éructations de Jean-Claude Juncker qui nous ramènent au niveau du discours de la Commission européenne, c’est-à-dire le niveau zéro du raisonnement.

     

    Frontières et démocratie

    Les frontières sont indissociables de la démocratie. Elles le sont pour une raison fort simple mais qu’il faut en permanence garder à l’esprit. La démocratie, c’est la capacité d’un corps politique de vérifier et de demander des comptes à ses représentants. Cela implique que ce corps politique soit défini, et que cette définition ne soit pas contestable. La distinction « faire partie/ne pas faire partie » est fondamentale pour l’existence des corps politiques, et donc pour celle de la démocratie. Les frontières ne sont pas toutes nécessairement territoriales. Il existe une frontière constituée par l’appartenance à une organisation, ou un parti, politique. C’est pourquoi, dans les organisations (et les partis) qui ont un fonctionnement réellement démocratique, seuls les adhérents sont en mesure de voter pour élire les responsables. L’extension du vote à une masse indifférenciée, ce que l’on constate dans le mécanisme des « primaires » que ce soit au P « S » ou chez les « Républicains » n’est que l’application d’un projet politique visant à user d’un mécanisme de légitimation (le vote) pour couvrir une manipulation en réalité anti-démocratique.

    Dans le cas des frontières territoriales, elles permettent non seulement de définir un corps politique sur les bases les plus larges possibles, sans aucune référence à une religion ou une appartenance ethnique, mais de plus elles correspondent à la construction d’une culture politique spécifique, produit de l’histoire et des conflits passés. L’existence de cette culture politique commune, qui fait que les Français ne sont pas les Italiens (même si nous sommes meurtris avec eux dans le drame qui les frappe), que les Italiens ne sont pas les Allemands, qui eux-mêmes ne sont pas les Britanniques, est un facteur qui permet que d’autres conflits, les conflits économiques et sociaux, qui sont présents dans chacun de ces pays, peuvent trouver des formes de compromis spécifiques. Mais, chaque compromis, parce qu’il est spécifique, va renforcer la spécificité de la culture politique de chaque pays.

    Ainsi, le processus de conflits et de compromis, temporaires, que l’on connaît dans chaque pays, processus qui est à la base et de la construction des institutions sociales et politiques des pays et de leur souveraineté, aboutit en réalité à diversifier ces cultures politiques.

     

    L’imaginaire de la commission européenne

    Ce que révèle en réalité la déclaration de Jean-Claude Juncker, c’est l’imaginaire de la commission européenne, qui voudrait tant dissoudre les peuples de l’Union européenne car ces derniers se révèlent bien trop rétifs. Cette dissolution imaginaire des peuples va de concert avec une dissolution de la démocratie, ou plus précisément la réduction de cette dernière a un « état de droit », c’est-à-dire à la seule légalité. Mais, on le sait, telle est la base de tous les pouvoirs tyranniques qui prétendent s’appuyer sur la seule légalité au détriment de la légitimité. Sade écrivait dans Juliette : « Ce n’est jamais dans l’anarchie que les tyrans naissent; vous ne les voyez s’élever qu’à l’ombre des lois ou s’autoriser d’elles« [7].

    Or, il ne saurait y avoir de légalité sans légitimité, et il ne peut y avoir de légitimité sans souveraineté. Tel est le lien qui unit le principe de souveraineté à la démocratie[8].

    Jean-Claude Juncker, reconnaissons lui au moins cela, est bien fidèle avec cette déclaration à ce discours dont il a été l’un des meilleurs représentants. Ce discours est, il faut le reconnaître, profondément anti-démocratique et liberticide. Mais il est cohérent, et ceux qui cherchent à minimiser cette cohérence se trompent. On ne pourra sauvegarder la démocratie et la développer qu’en combattant, pied à pied, ce discours et les institutions qui le portent. Car c’est là que passe la frontières « amis/ennemis » et non entre les peuples de l’Union européenne.

     

    [1] Jean-Jacques Mevel in Le Figaro, le 29 janvier 2015, Jean-Claude Juncker : « la Grèce doit respecter l’Europe ». http://www.lefigaro.fr/international/2015/01/28/01003-20150128ARTFIG00490-jean-claude-juncker-la-grece-doit-respecter-l-europe.php Ses déclarations sont largement reprises dans l’hebdomadaire Politis, consultable en ligne : http://www.politis.fr/Juncker-dit-non-a-la-Grece-et,29890.html

    [2] http://www.atlantico.fr/decryptage/frontieres-pire-invention-histoire-pourquoi-declaration-jean-claude-juncker-pourrait-produire-climat-politique-explosif-en-2799634.html

    [3] Sheridan Allen W., “The Collapse of Nationalism in Nazi Germany”, in J. Breuilly (ed), The State of Germany, Londres, 1992. Kershaw I., Hitler, a Profile in Power, Londres, 1991 ; “Nazi Dictatorship : problems and Perspectives of Interpretation”, Londres Oxford UP, 1993 ; “Working towards the Führer”, in I. Kershaw et M. Lewin (eds.) “Stalinism and Nazism – Dictatorships in Comparison”, Cambridge Univ. Press, 1997

    [4] Burleigh M. et W. Wippermann, “The Racial State – Germany 1933-1945”, Cambridge University Press, 1991

    [5] Caroll, B.A., “Design for Total War”. Arms and Economics in the Third Reich, Mouton, The Hague, 1968

    [6] Koehl R., “Feudal Aspects of National-Socialism”, American Political science Review, vol. 54, 1960, n°3, pp. 921-33

    [7] Sade, D.A.F, Histoire de juliette ou les prosperités du vice, Paris, 10-18, 1998 (1801).

    [8] Sapir J., Souveraineté, Démocratie, Laïcité, Paris, Ed. Michalon, 2016.

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    Jacques Sapir

    Ses travaux de chercheur se sont orientés dans trois dimensions, l’étude de l’économie russe et de la transition, l’analyse des crises financières et des recherches théoriques sur les institutions économiques et les interactions entre les comportements individuels. Il a poursuivi ses recherches à partir de 2000 sur les interactions entre les régimes de change, la structuration des systèmes financiers et les instabilités macroéconomiques. Depuis 2007 il s'est impliqué dans l’analyse de la crise financière actuelle, et en particulier dans la crise de la zone Euro.

    (Trouvé sur facebook le 25/08/16)

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  • Tension maximum à Caracas

    par le ms21

    Aujourd’hui, 1er septembre 2016, une manifestation appelée « La prise de Caracas », est organisée par les partis d'opposition à Nicolas Maduro. Ces partis qui  ont échoué à prendre le pouvoir par des voies démocratiques espèrent ainsi rééditer le coup d’État du 11 avril 2002 qui avait failli mettre un arrêt brutal au processus bolivarien mis en œuvre par le Président Hugo Chavez .

    Il faut rappeler qu'au Venezuela comme dans de nombreux pays d'Amérique latine, la classe dirigeante, lorsque ses intérêts lui paraissent menacés, n'hésite pas à organiser méthodiquement des manoeuvres de déstabilisation du régime en place. Déjà en 1989 lorsque le peuple de Caracas- refusant les mesures néolibérales imposées par le pouvoir - était descendu dans la rue, des provocateurs avaient déclenché un véritable massacre causant 3000 morts. Cet événement appelé « CARACAZO », véritable traumatisme pour la population, avait d'ailleurs favorisé l'arrivée au pouvoir en 1998 d'un gouvernement progressiste dirigé par Hugo Chavez . Encore une fois, il est à craindre que les Etats-Unis, très présents en Amérique latine, instrumentalisent cette manifestation - comme ils l'ont fait pour les révolutions de couleur, en particulier en Ukraine - et qu'elle ne dégénère en affrontements meurtriers comme ce fut le cas en 1989, en 2002 et en 2014.

    Ce qui se passe en Amérique latine ( Venezuela, Argentine, Brésil, Bolivie...) contribue à conforter le pouvoir capitaliste et anti-social chez nous, en prétendant démontrer que les tentatives démocratiques socialistes sont des échecs et en Europe la Grèce participe largement de cette démonstration.

     

    On peut malheureusement craindre que les principaux médias ne se conduisent, comme à leur habitude, en valets serviles de l'ordre dominant et présentent une actualité partiale et tronquée.

     

    Le MS21 se joint à tous les défenseurs du gouvernement de Nicolas Maduro; un gouvernement attaqué par une droite revancharde soutenue par les États-Unis et qui cherche par des moyens séditieux à provoquer la chute d'un chef légitime issu de la Révolution bolivarienne.

     

     

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  • Vers un " Fascisme Démocratique " ?

    par Francis Arzalier

    Politiciens et maîtres des médias à leur service ont réussi à persuader la majorité des français que le monde se divise en deux catégories de pays, ceux, " démocratiques ", comme la France, qui utilisent le suffrage universel et le pluralisme des partis politiques pour adouber leurs dirigeants, et les autres, dictatures autoritaires qui ne respectent pas les " libertés ", notamment celle d'entreprendre. Cette version fait en fait peu de cas des réalités de l'histoire passée, et celles du présent.

    Les diverses variétés de régimes fascistes ont ensanglanté le xxeme siècle, imposant le silence à tous ceux qui contestaient le capitalisme, et massacrant par millions les minorités désignées par eux comme boucs émissaires, en vertu de doctrines racistes et antisémites.
    La plupart de ces fascismes, a commencer par le plus virulent, le nazisme, ont accédé au pouvoir à l'issue d'élections: ainsi, Hitler est devenu chancelier du Reich en Allemagne par un vote majoritaire du parlement, avec le soutien des autres partis de la droite allemande. Ce n'est qu'après qu'il élimina toutes les organisations antinazies, et expédia leurs militants en exil ou en camps de concentration.

    Les fascismes d'il y a 70 ans, vaincus a l'issue de la deuxième guerre mondiale, ne ressuscitent pas aujourd'hui a l'identique. Mais des régimes autoritaires, utilisant la terreur et la démagogie xénophobe pour perpétuer l’inégalité et le capitalisme ne manquent pas: une variété contemporaine de l'antique fascisme, en quelque sorte, a commencer par les intégrismes islamistes qui font subir à leurs peuples et aux opposants leur terreur, en prétendant la justifier par un islam falsifié.

    C'est le cas des champions mondiaux de l'exécution capitale qui gouvernent la riche monarchie d' Arabie Saoudite, et financent les fanatismes djihadistes en Afrique et en orient.

    Mais c'est aussi le cas du régime islamiste turc dirige par Erdogan, membre éminent de l'alliance occidentale OTAN, qui a été des années durant le soutien objectif de Daech contre l'état syrien et les kurdes tout en prétendant le contraire. Ce dernier, comme les nazis en 1933, est arrivé au pouvoir après des élections, s'y maintient par la démagogie et la manipulation du religieux, et aujourd'hui dévoile son vrai visage. À l'issue d'une tentative de coup d'état si maladroite qu'elle pourrait bien être une provocation, Erdogan a entamé l'élimination de tout ce qui ressemble à un contestataire: environ 50 000 personnes arrêtées, détenues ou chassées de leur emploi, dans l'armée, la magistrature, l'enseignement.. POUR Ceux qui ont un peu de mémoire, cela ressemble fort a l'incendie du Reichstag organisé par les nazis a Berlin pour éliminer leurs opposants. Heureusement, les oppositions turques organisent la riposte et manifestent dans la rue a Istanboul aux cris de " ni coup d'état, ni dictature du palais!", Même si les journalistes français n'en rendent guère compte...

    Plus au sud, le pouvoir israélien, lui aussi issu d'élections, S'enfonce de plus en plus dans la spoliation colonisatrice au détriment des palestiniens, et la justifie par un racisme affirmé ouvertement au sein du gouvernement par le ministre de la défense, le leader d'extrême droite Liberman.

    Plus au nord, le pouvoir en place à Kiev, issu d'un soulèvement armé pro-occidental a Kiev, noyauté par l'extrême droite nationaliste et pro-nazie, s'est acquis une virginité " démocratique " par des élections organisées dans la contrainte.

    En quelque sorte, quatre exemples parfaits d'un " néo-fascisme démocratique " contemporain, qui a les faveurs de l'occident impérialiste. Comme le disait richard Ninon il y a un demi siècle, " ce sont de foutus bâtards, mais ce sont nos bâtards!". Faut il rappeler que l’Arabie saoudite, la Turquie, Israël, et l’Ukraine anti russe, sont des alliés privilégiés du pouvoir de hollande et Valls? Et que la France, entre des attentats criminels successifs, honteusement instrumentalises vers la xénophobie sécuritaire par ses " élites " politiciennes et médiatiques, semble bien suivre le même chemin....Si nous ne savons l'empêcher.

     

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  • L’État dévasté

    libreechange
     

    Un constat fait consensus : la privatisation du monde anéantit la capacité normative des États. Les gouvernements et plus encore les parlements sont mis sous tutelle. Les élections sont le plus souvent vidées de leur sens. Les institutions publiques perdent leur pouvoir régulateur. Les frontières n’ont de signification que pour les pauvres de la planète : l’économie de marché est transnationale.


     

    L’État s’est désarmé face au chômage ; il ne maîtrise plus les politiques de croissance ; il perd ses ressources fiscales et ne peut plus assurer la survie des systèmes de protection sociale. Ces pertes le délégitiment aux yeux du plus grand nombre : « elles ne sont compensées par aucun équivalent fonctionnel », souligne Habermas.

     

    L’État n’est plus en mesure de maintenir une « communauté de volontés impures », selon la formule de Kant : les instincts et les perversions individuels, destructeurs de la société, ne sont plus contrecarrés par l’éthique de l’intérêt général et d’une quelconque solidarité sociale.

     

    Aux yeux des citoyens, la valeur de l’État s’approche de zéro[1]. Ils ont peur de l’insécurité sociale et des violences ponctuelles, telles que les attentats terroristes ; ils ne sont plus libres. Seuls les marchés financiers « surfent » sur un système socio-politique frappé d’anémie et en voie de démantèlement.

     

     

    1. Ce processus de démolition de l’État entraînant une décomposition au moins partielle de la société civile (ce qui contredit ceux qui y placent toutes leurs espérances) est le fruit de la logique du capitalisme financier : il est de nature complexe, relativement lent, car il est le fait de tous, à des degrés divers, bien que les acteurs principaux soient les grands groupes financiers.

     

    Nombre de citoyens acceptent de redevenir sujets, en espérant par leur docilité un servage sécurisé. Le discours et la pratique des syndicats réformistes les y encouragent. A défaut d’émancipation et des participation aux décisions, la démission et la passivité sont des « refuges » !

     

    La dévastation de l’État occidental suit ainsi un cours apparemment « naturel », avec un minimum de heurts et de réactions sociales et politiques. Cet État a néanmoins besoin d’ennemi pour exister encore ; il s’affirme avant tout « sécuritaire » et le politique se restreint de plus en plus à une surenchère dans le domaine de la surveillance, du renseignement et de la répression policière. Le terrorisme islamiste, issu d’une confessionnalisation du vieil affrontement des pauvres contre ceux qui le sont moins et qui expriment le délire du religieux lorsqu’il s’empare du politique, permet, un temps encore, à cet État déclinant de trouver une justification, appelant à une « union sacrée » droite-gauche, stratégie « classique » des temps de « guerre » !

     

    Ce sont les oligarques qui mènent le jeu : ils sont « apolitiques », s’affirmant les simples transcripteurs des « lois » qui gouvernent le devenir économique et social de l’Humanité. Leur obscurantisme prétend à la rationalité et toute idéologie (autre que la leur) est récusée. Ils ne sont ni du Nord, ni du Sud, et ne se rattachent à aucune école de pensée : la puissance et l’argent sont leurs seules raisons d’être.

     

    Leur « éthique » est la domination par tous les moyens : leurs enfants en font l’apprentissage dans quelques grandes écoles discriminantes comme dans leurs partouzes à Ibiza ou à St Barth, avant de prendre en main à leur tour les rênes des grands pouvoirs privés dont ils hériteront.

     

    Par contre, il subsiste dans le monde des États réticents vis-à-vis de la mondialisation. Leur mode de production, leur régime politique, leur niveau de développement sont différents, mais ils ont en commun le défaut majeur de constituer des espaces de « manques à gagner » pour les prédateurs que sont les grandes firmes privées et les Puissances qui les assistent, en premier lieu les États-Unis.

     

    Ces Obstacles, qualifiés souvent « d’Etats-voyous », constituant « l’axe du Mal » dans le monde, sont durement sanctionnés : les grands médias les discréditent, les embargos les paralysent, les ingérences de toutes sortes les déstabilisent, dont certaines consistent à assister les opposants ou à acheter des gouvernants.

     

    Si ces méthodes ne suffisent pas, le recours à la force armée est utilisé : l’armée chilienne « stimulée » par les États-Unis a ainsi liquidé en 1973 le pouvoir socialiste de S. Allende ; les armées occidentales et l’OTAN ont détruit les États arabes « non fiables » (l’Irak, la Libye, la Syrie, etc.) avec la complaisance d’Israël[2] et de la Turquie.

     

    Cette destruction des États « non fiables » n’est pas suivie d’une politique de reconstruction : le chaos est,, soit par volonté délibérée soit par indifférence, maintenu. Sans État organisé, les fractures internes de la population s’intensifient, se confessionnalisent et les pouvoirs privés occidentaux « récupèrent » : par exemple, le pétrole libyen est vendu par certaines milices à bas prix (environ 10 dollars le baril) aux grandes compagnies privées, notamment italiennes et américaines, privant l’économie nationale de recettes vitales[3].

     

    Les promesses occidentales de « démocratie » et de développement rapide ne sont pas tenues : le chaos à la libyenne ou à l’irakienne est lui-même très rentable, tout comme le servilisme instrumentalisé style Tchad, Gabon ou Côte d’Ivoire « ouattarisée »[4] !

     

    La société internationale est ainsi aujourd’hui composé de Grandes Puissances dont les principaux pouvoirs privés économiques déterminent l’essentiel des politiques étatiques, d’États satellisés, d’espaces (de plus en plus nombreux au Moyen Orient et en Afrique) où règne le chaos. Quelques États cependant surnagent en se refusant à la mondialisation sauvage qu’imposent quelques oligarques, leurs firmes et leurs auxiliaires publics.

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