Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Monde - Page 10

  • Les 7 propositions de Donald Trump que les grands médias nous cachent


    arton2419-35cc5

    Il y a encore quelques semaines – à plus de deux mois de l’élection présidentielle du 8 novembre prochain aux Etats-Unis –, tous les sondages donnaient Hillary Clinton, la candidate du Parti démocrate, gagnante. Il semblait alors évident que, malgré la masse des préjugés machistes, Mme Clinton serait la première femme à occuper le bureau ovale de la Maison Blanche et à tenir les rênes de la plus grande puissance de notre temps.

     

    Qu’était-il arrivé au candidat du Parti républicain, le médiatique Donald Trump dont l’ascension était considérée comme « irrésistible » ? Pourquoi s’était-il effondré dans les sondages ? Sept Américains sur dix déclaraient alors qu’ils n’en voulaient pas comme président ; et à peine 43 % l’estimaient « qualifié » pour siéger à la Maison Blanche (65 % considérant, en revanche, que Mme Clinton était parfaitement apte à exercer cette tâche).

    Rappelons qu’aux Etats-Unis, les élections présidentielles ne sont ni nationales ni directes. Il s’agit plutôt de cinquante élections locales, une par Etat, qui désignent les 538 grands électeurs chargés d’élire à leur tour le (ou la) chef de l’Etat. Ce qui relativise singulièrement les sondages à caractère national.

    Face à de si mauvais résultats cependant, le candidat républicain Donald Trump décida, en août dernier, de remanier son équipe et de nommer un nouveau chef de campagne, Steve Bannon, directeur du site ultra conservateur Breitbart News Network. Trump modifia aussi son discours pour s’adresser à deux groupes d’électeurs décisifs : les Afro-américains et les Hispaniques.

    Parviendra-t-il pour autant à inverser la tendance et à s’imposer sur la dernière ligne droite de la campagne ? Ce n’est pas impossible. En fait, Trump semble d’ores et déjà avoir, en partie, rattrapé son retard par rapport à Mme Clinton. Personnage atypique, avec ses propositions odieuses, grotesques ou sensationnalistes, Trump a déjà déjoué les pronostics. Face à des poids lourds comme Jeb Bush, Ted Cruz ou Marco Rubio qui, de surcroît, comptaient sur l’appui décidé de l’ensemble de l’establishmentrépublicain, peu d’analystes donnaient Trump gagnant aux primaires du Parti républicain. Et cependant, il a écrabouillé ses adversaires, les réduisant en cendres.

    Depuis la crise dévastatrice de 2008 (dont nous ne sommes pas encore sortis), plus rien n’est comme avant nulle part. Les citoyens sont profondément déçus, désenchantés et désorientés. La démocratie elle-même, comme modèle, a perdu une grande part de son attrait et de sa crédibilité. Tous les systèmes politiques ont été secoués jusqu’aux racines. En Europe, par exemple, les séismes électoraux inédits se succèdent, depuis la victoire de l’extrême droite en Autriche jusqu’au Brexit anglais ou la récente défaite de la chancelière allemande Angela Merkel dans son Land de Mecklembourg-Poméranie.

    Mais le bouleversement ne se limite pas à l’Europe, il suffit de voir l’écrasante victoire électorale, en mai dernier, de l’inclassable et tonitruant Rodrigo Duterte aux Philippines… Tous les grands partis traditionnels sont en crise. On assiste partout à l’ascension de forces de rupture, soit des partis d’extrême droite (en Autriche, pays nordiques, Allemagne, France), soit des partis populistes et anti-système (Italie, Espagne). Partout, le paysage politique est en voie de transformation radicale.

    Cette métamorphose atteint aujourd’hui les Etats-Unis, un pays qui a déjà connu, en 2010, une vague populiste ravageuse, incarnée à l’époque par le Tea Party. L’irruption du milliardaire Donald Trump dans la course à la Maison Blanche prolonge cette vague et constitue une révolution électorale que nul n’avait su prévoir. Même si, apparemment, la vieille bicéphalie entre démocrates et républicains demeure, en réalité la montée d’un candidat aussi atypique que Trump constitue un véritable tremblement de terre. Son style direct, populacier, et son message manichéen et réductionniste, qui sollicite les plus bas instincts de certaines catégories sociales, est fort éloigné du ton habituel des politiciens américains. Aux yeux des couches les plus déçues de la société, son discours autoritaro-identitaire possède un caractère d’authenticité quasi inaugural. Nombre d’électeurs sont, en effet, fort irrités par le« politiquement correct » ; ils estiment qu’on ne peut plus dire ce qu’on pense sous peine d’être accusé de « raciste ». Ils trouvent que Trump dit tout haut ce qu’ils pensent tout bas. Et perçoivent que la « parole libérée » de Trump sur les Hispaniques, les Afro-Américains, les immigrés et les musulmans comme un véritable soulagement.

    A cet égard, le candidat républicain a su interpréter, mieux que quiconque, ce qu’on pourrait appeler la « rébellion de la base ». Avant tout le monde, il a perçu la puissante fracture qui sépare désormais, d’un côté les élites politiques, économiques, intellectuelles et médiatiques ; et de l’autre côté, la base populaire de l’électorat conservateur américain. Son discours anti-Washington, anti-Wall Street, anti-immigrés et anti-médias séduit notamment les électeurs blancs peu éduqués mais aussi – et c’est très important –, tous les laissés-pour-compte de la globalisation économique.

    Le message de Trump diffère de celui des leaders néofascistes européens. Il n’est pas un ultra droitier conventionnel. Il se définit lui même comme un « conservateur avec du bon sens ». Sur l’échiquier politique traditionnel, il se situerait plutôt à la droite de la droite. Chef d’entreprise milliardaire et star populaire de la téléréalité, Trump n’est ni un militant antisystème ni, évidemment, un révolutionnaire. Il ne critique pas le modèle politique en soi, mais plutôt les responsables qui pilotent ce modèle. Son discours est émotionnel et spontané. Il fait appel aux instincts, « aux tripes », pas à la réflexion ni à la raison. Il s’adresse à cette partie de l’électorat américain gagné par le découragement et le mécontentement, et aux gens lassés de la vieille politique et du système des « privilégiés », des « castes ». À tous ceux qui protestent et qui crient :« Qu’ils s’en aillent tous ! » ou « Tous pourris ! », il promet d’injecter de l’honnêteté dans le système et de renouveler le personnel et les mœurs politiques.

    Les grands médias ont beaucoup diffusé certaines de ses déclarations et propositions. Surtout les plus ignobles et les plus odieuses. Rappelons à cet égard, par exemple, ses affirmations à propos des immigrés mexicains illégaux qui seraient, selon lui, « des corrompus, des délinquants et des violeurs ». Ou bien son projet d’expulser quelque 11 millions d’immigrés latinos illégaux qu’il propose d’embarquer de force dans des bus et de les renvoyer au Mexique. Ou sa proposition, inspirée de la série « Le trône de fer » (Game of Thrones), de construire une colossale muraille le long des 3.145 kilomètres de frontière avec le Mexique, qui chevaucherait vallées, montagnes et déserts, pour empêcher l’arrivée de migrants latinos et dont le financement (21 milliards de dollars) serait à la charge du gouvernement mexicain.

    Dans le même ordre d’idées, il a annoncé vouloir interdire l’entrée de tous les migrants musulmans, et s’est attaqué avec véhémence aux parents d’un militaire américain de confession musulmane, Humayun Khan, mort au combat en 2004 en Irak. Il a également a affirmé que le mariage traditionnel formé par un homme et une femme constitue « la base d’une société libre » et a critiqué la décision de la Cour suprême de reconnaitre le mariage entre personnes du même sexe comme un droit constitutionnel. Il soutient ce qu’on appelle les « lois de liberté religieuse » promues par les conservateurs dans plusieurs Etats pour refuser des prestations aux personnes LGBT. Il ne faut pas oublier non plus ses déclarations sur le « mensonge » du changement climatique qui serait, selon lui, un concept « inventé par et pour les Chinois pour provoquer la perte de compétitivité du secteur manufacturier américain. »

    Un tel catalogue de détestables inepties a été diffusé par les médias dominants non seulement aux Etats-Unis mais partout dans le monde. Au point qu’on se demande comment un personnage avec de si misérables idées peut rencontrer un tel succès chez les électeurs américains qui, évidemment, ne sont pas tous décérébrés ? Quelque chose ne cadre pas.

    Pour résoudre cette énigme, il a fallu fendre le mur de l’information et analyser de plus près le programme complet du candidat républicain. On découvre alors sept autres options fondamentales qu’il défend, et que les grands médias passent systématiquement sous silence.

    1) En premier lieu, les journalistes ne lui pardonnent pas ses attaques frontales contre le pouvoir médiatique. Ils lui reprochent d’encourager régulièrement son public à huer les médias « malhonnêtes  ». Trump affirme souvent : « Je ne suis pas en compétition avec Hillary Clinton, mais avec les médias corrompus. » Récemment, il a tweeté : « Si les grands médias, répugnants et corrompus, couvraient de manière honnête ma campagne, sans fausses interprétations, je dépasserais Hillary de 20 %. » Il n’a pas hésité à interdire d’accès à ses meetings plusieurs médias importants comme The Washington Post, Politico, Huffington Post et BuzzFeed. Il a même osé attaquer Fox News, la grande chaîne de la droite pamphlétaire, qui pourtant le soutient à fond …

    2) Une autre cause des attaques médiatiques contre Trump : sa dénonciation de la globalisation économique qu’il tient pour responsable de la destruction des classes moyennes. Selon lui, l’économie globalisée est une calamité dont le nombre de victimes ne cesse de croître. Il rappelle que plus de 60 000 usines ont dû fermer ces quinze dernières années aux Etats-Unis et qu’environ cinq millions d’emplois industriels ont été détruits.

    3) Trump est un fervent protectionniste. Il propose d’augmenter les taxes sur tous les produits importés. Et se dit prêt, s’il arrive au pouvoir, à établir des droits de douanes de 40% sur les produits chinois. « Nous allons récupérer le contrôle du pays et nous ferons en sorte que les Etats-Unis redeviennent un grand pays » affirme-il souvent, en reprenant son slogan de campagne. Partisan du Brexit, il a déclaré que, s’il était élu, il ferait sortir les Etats-Unis de l’Accord de libre échange nord-américain (ALENA). Il s’est également attaqué au Traité Trans-Pacifique (TPP) et a confirmé que, une fois élu, il retirerait les Etats-Unis de l’accord : « Le TPP constituerait un coup mortel pour l’industrie manufacturière des Etats Unis. » Evidemment, s’il est élu, il stopperait aussi les négociations en cours avec l’Union européenne. Il va même plus loin : « Nous allons renégocier ou sortir de l’OMC (Organisation mondiale du commerce). Ces accords commerciaux sont un désastre. » répète-t-il. Dans des régions comme le rust belt, la « ceinture de rouille » du nord-est où les délocalisations et la fermeture d’usines ont fait exploser le chômage et généralisé la pauvreté, ces propos sont reçus avec enthousiasme et font renaître tous les espoirs.

    4) Autre option dont les médias parlent peu : son refus des réductions budgétaires néolibérales en matière de sécurité sociale. De nombreux électeurs républicains victimes de la crise économique, et tous ceux qui ont plus de 65 ans, ont besoin de laSocial Security (retraite) et du Medicare (assurance maladie) mis en place par le président Barack Obama que les autres dirigeants républicains veulent supprimer. Trump a promis ne pas revenir sur ces avancées sociales. Il a aussi promis de diminuer les prix des médicaments, d’aider à régler les problèmes des « SDF », de réformer la fiscalité des petits contribuables, et de supprimer un impôt fédéral qui touche 73 millions de foyers modestes.

    5) Dénonçant l’arrogance de Wall Street, Trump propose également d’augmenter de manière significative les impôts des traders spécialisés dans les hedge funds (fonds spéculatifs) qui gagnent des fortunes. Il promet le rétablissement de la loi Glass-Steagall (votée en 1933 pendant la Dépression et abrogée en 1999 par William Clinton), qui séparait la banque traditionnelle de la banque d’affaires pour éviter que celle-ci puisse mettre en péril l’épargne populaire par des investissements à haut risque. Evidemment, l’ensemble du secteur financier est vent debout contre Trump et s’oppose au rétablissement de cette loi.

    6) En matière de politique internationale, Trump s’est fait fort de trouver des terrains d’entente à la fois avec la Russie et avec la Chine. Il veut notamment signer une alliance avec Vladimir Poutine et la Russie pour combattre efficacement l’organisation Etat islamique (Daesh) même si pour l’établir Washington doit accepter l’annexion de la Crimée par Moscou.

    7) Enfin, Trump estime qu’avec son énorme dette souveraine, l’Amérique n’a plus les moyens d’une politique étrangère interventionniste tous azimuts. Elle n’a plus vocation à garantir la paix à n’importe quel prix. Contrairement à plusieurs responsables de son parti, et tirant les leçons de la fin de la guerre froide, il veut changer l’OTAN : « Il n’y aura plus – affirme-t-il de garantie d’une protection automatique des Etats-Unis envers les pays membres de l’OTAN. »

    Ces sept propositions n’oblitèrent pas les déclarations odieuses et inacceptables du candidat républicain diffusées en fanfare par les grands médias dominants, mais elles expliquent sans doute un peu mieux les raisons de son succès auprès de larges secteurs de l’électorat américain. L’aideront-ils à l’emporter ? On ne peut l’affirmer mais il est certain que les trois duels télévisés à venir, face à Hillary Clinton, vont être redoutables pour la candidate démocrate. Car les stratèges militaires le savent bien : dans un affrontement entre le fort et le fou, celui-ci, par son imprévisibilité et son irrationalité, l’emporte bien souvent.

    En 1980, la victoire inattendue de Ronald Reagan à la présidence des Etats-Unis avait fait entrer le monde dans un cycle de quarante ans de néolibéralisme et de globalisation économique. Une éventuelle victoire de Donald Trump le 8 novembre prochain pourrait, cette fois, faire entrer le monde dans un cycle géopolitique nouveau dont la caractéristique idéologique principale, que l’on voit poindre un peu partout et notamment en France, serait : l’autoritarisme identitaire.

     

    Traduction : Rosa Gutierrez

    Illustration : Tony Webster

    Source: Mémoire des Luttes

    Lien permanent Catégories : Extrême Droite, Monde 0 commentaire
  • CETA, Fromage et climat

     

    Ceta.png

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

            Source: Le canard enchaîné

    +

    Si le Ceta passe, l’accord de Paris sur le climat trépasse

    Par Un collectif d'ONG
     

    Ratifier le traité commercial entre l'Europe et le Canada reviendrait à clamer haut et fort que la COP21 n’a rien changé et que la transition énergétique n'est pas pour demain.

    Alors que les dirigeants de la planète se réunissent à l’ONU, à New York, pour accélérer le processus de ratification de l’Accord de Paris sur le climat adopté à la COP21, nous lançons l’alerte. Si les pays européens signent en octobre l’accord de commerce UE-Canada (appelé Ceta), ils porteront un grave coup à l’Accord de Paris. Importations de pétrole des sables bitumineux, agriculture industrielle et frilosité accrue des responsables politiques sur le climat : le Ceta et l’accord de la COP21 sont tout simplement incompatibles.

    Précurseur politique du Tafta (l’Accord UE-Etats-Unis), le Ceta est un accord de libéralisation des échanges et de l’investissement entre l’UE et le Canada. Bruxelles souhaite que ce traité, conclu fin 2014, soit validé par les Vingt-Huit le 18 octobre, puis officiellement signé lors de la venue du Premier Ministre Justin Trudeau le 27 octobre. Accepter le Ceta reviendrait à clamer haut et fort que la COP21 n’a rien changé et que la transition énergétique n’est pas pour demain.

    Encourager l’investissement dans les sables bitumineux

    Comment respecter l’objectif de l’Accord de Paris de limiter le réchauffement planétaire si l’on continue à extraire et importer massivement du pétrole issu des sables bitumineux du Canada ? Ce carburant est 49 % plus émetteur de CO2 que le pétrole conventionnel. Or, le Ceta ne fait aucune différence entre énergies sales et renouvelables. Un de ses objectifs est de libéraliser les échanges d’énergie entre le Canada et l’Europe. Il va encourager l’investissement privé dans l’extraction et le transport d’énergie, dont le pétrole tiré des sables bitumineux. Il ne prévoit aucune exception qui permettrait à un gouvernement de limiter l’exploitation ou l’importation d’énergies fossiles.

    D’après les scientifiques, rester sous la barre des 1,5°C ou 2°C de réchauffement par rapport à la période préindustrielle suppose de laisser 80 % des réserves connues d’énergies fossiles dans les sous-sols. Et d’éliminer d’abord les plus polluantes d’entre elles.

    Un risque grave de frilosité politique

    LA SUITE SUR LIBÉRATION, ICI

     

    Lien permanent Catégories : Économie, Monde 0 commentaire
  • Macron chez de Villiers, l’impérialisme « new look », la construction des conditions de pogromes.

    Le Grand Soir
    Journal Militant d'Information Alternative
     

     
    Cette semaine
    ANTICONS - Observatoire du néo-conservatisme
    Le 19 août dernier notre ex-ministre de l’économie Emmanuel Macron, nouvelle égérie de l’ultralibéralisme, s’est rendu au Puy-du-Fou où il a rencontré l’une des figures de proue de l’ultra droite islamophobe française Philippe de Villiers, qui pour mémoire fut secrétaire d’Etat lors d‘une des périodes de cohabitation du gouvernement Chirac sous la Présidence de François Mitterrand. Pour l’occasion, Emmanuel Macron déclara : « L’honnêteté m’oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste« . Vous allez nous (...) Lire la suite »
     
    Jonathan COOK
    Nazareth - Israël a accepté que la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye envoie une délégation en Israël et dans les territoires occupés. Cette visite, qui a été révélée au cours du week-end, pourrait considérablement augmenter le risque que des responsables israéliens soient jugés pour crimes de guerre. La prochaine visite d’une délégation de la CPI pourrait augmenter les chances que des responsables israéliens soient jugés pour crimes de guerre. Emmanuel Nahshon, un porte-parole du ministère des (...) Lire la suite »
     
    Ghaleb KANDIL
    Le 5 septembre 2016, l’agence syrienne d’informations SANA titrait : « 40 martyrs et des dizaines de blessés dans 6 attentats terroristes survenus à Homs et Hassaké et dans les deux banlieues de Tartous et Damas ; les trois dernières villes ayant été frappées simultanément » à 08H:15. Le 6 septembre, SANA titrait : « 10 martyrs dans des attaques terroristes aux roquettes contre Alep et Deir Ezzor ». Aux dernières nouvelles, le nombre total de civils syriens tués ces trois derniers jours par des attentats (...) Lire la suite »
     
    Chroniques Latines (L’Humanité)
    Jean ORTIZ
    Les chroniques Latines de Jean Ortiz portent un regard loin des clichés sur les luttes de libération du continent sud-américains... Toujours un oeil vif sur l’Espagne et les enjeux sous-jacents du quotidien... Cachez ces objectifs d’hégémonie pour le pillage que l’on ne saurait voir !! Les hypocrites ! Ils ont trouvé en Amérique latine un artifice moins voyant que les Marines d’antan, les GI’s et les bérets verts d’autrefois, les troupes d’élite, la flotte et les porte-avions, les drôles de drones, les (...) Lire la suite »
     
    Moon of Alabama
    Deux grands titres prouvent à nouveau aujourd’hui que ce que les médias « occidentaux » racontent défie souvent la réalité. Washington Post : Pour la première fois depuis 2013, Daech n’a pas de frontière avec l’OTAN. Independent : Les rebelles chassent les Islamistes de la frontière turque : Isis est « coupé du reste du monde ». Dans ce second article, on peut lire : Isis a perdu le contrôle de ses derniers territoires à la frontière turque, selon des groupes de surveillance. Il ne pourra plus recevoir (...) Lire la suite »
     
    Cyrus Malik
    Note de l'éditeur Ceci est le second de deux articles sur ce sujet, le premier a été publié la semaine dernière. Il y a eu une certaine controverse sur ma décision d'autoriser l'auteur à écrire sous un nom de plume. Je connais l'identité de l'auteur et même si ses arguments ne font pas l’unanimité, je suis confiant dans ses sources et son expertise. J’ai bien réfléchi à sa demande d'utiliser un pseudonyme. J’ai décidé que son cas répond raisonnablement aux normes que nous avons (...) Lire la suite »
     
    Saïd BOUAMAMA
    L’été 2016 a été marqué par trois faits de nature différente : un ignoble attentat endeuille le pays le 14 juillet, une loi détruisant le code du travail massivement rejetée par la population et les travailleurs est votée le 21 juillet et un arrêté municipal interdisant l’accès à la plage pour les femmes portant un « burkini » est pris à Cannes, déclenchant en quelques jours une véritable épidémie d’arrêtés similaires dans d’autres villes. Les réactions sociales et les commentaires politiques et médiatiques qui (...) Lire la suite »
     
    les Etats-Unis sont arrivés au point psychotique de leur politique étrangère où l’évitement d’un conflit militaire est considéré comme un revers.
    Robert Bridge
    Au royaume des médias et think-tanks occidentaux, ça déraille complètement en ce qui concerne le dirigeant russe, Vladimir Poutine, où on l’accuse de tout et n’importe quoi. L’opinion publique a généralement avalé la campagne de propagande sans fard, ce qui constitue une tragédie pour les relations américano-russes. Un coup d’œil sur la feuille de route de Poutine devrait convaincre même l’observateur russe le plus blasé qu’il a fait tout son possible pour construire des relations solides avec les (...) Lire la suite »
     
    Dima Rousseff a tenu un discours historique devant la Chambre haute du Sénat le lundi 29 août 2016. Le voici retranscrit et traduit par Autres Brésils. Le 1er janvier 2015, j’ai entamé mon deuxième mandat en tant que Présidente de la République fédérative du Brésil. J’ai été élue avec 54 millions de voix. Lors de mon discours d’investiture, j’ai pris l’engagement de préserver et de défendre la Constitution, ainsi que celui de respecter les lois, et de tout faire pour le bien du peuple brésilien, de subvenir (...) Lire la suite »
     
    Philippe ARNAUD
    J’ai regardé au journal télévisé de France 2 de 20 h, un sujet qui traitait de la canonisation de la mère Teresa de Calcutta. Ce sujet était présenté en onzième position (donc de façon relativement secondaire), à 22 mn 46 s sur 36 mn 38 s de journal, après les événements au Gabon, la famille Bongo, les rapports franco-gabonais, la hausse des impôts locaux, la baisse des aides aux familles défavorisées, Emmanuel Macron, la disparition du secrétariat d’État à l’égalité réelle, la jungle de Calais, (...) Lire la suite »
     
    Ben NORTON
    Selon un think tank qui travaille pour l’OTAN et le gouvernement israélien, l’Occident ne devrait pas détruire ISIS/IS (Daech), le groupe islamiste extrémiste fasciste qui est en train de commettre un génocide et de procéder à un nettoyage ethnique des minorités en Syrie et en Irak. Pourquoi ? Le soi-disant État islamique « peut être un instrument utile pour saper » l’Iran, le Hezbollah, la Syrie et la Russie, dit son directeur, Efraim Inbar. « Préserver l’existence d’IS sert un objectif stratégique », (...) Lire la suite »
     
    Revue de presse et d’entretiens
    Mouna ALNO-NAKHAL
    Ce qui se passe dans le nord de la Syrie, et plus particulièrement dans la région d’Alep, depuis la reddition des groupes terroristes retranchés à Daraya, échappe aux esprits superficiels des prétendus opposants révolutionnaires syriens qui pleurent à tour de rôle devant les écrans des canaux satellitaires saoudiens, et d’ailleurs, sur la défaite de leurs milices, car une entente a bien eu lieu entre les grands. Pour Nasser Kandil [1], cette entente se résume à dire que les Saoudiens auront à payer la (...) Lire la suite »
     
    Yann FIEVET
    Il parait que les Français ont besoin de se retrouver. C’est François Hollande qui nous l’a dit le 10 juillet dernier, quelques heures avant la finale de l’Euro 2016 de football qui allait opposer la France au Portugal. En fait, le Président de la République parlait à l’imparfait dans l’entretien qu’il donna ce jour-là au Journal du Dimanche : « Les Français avaient besoin de se retrouver. » Il espérait tellement la victoire de l’équipe de France qu’il n’était pas question d’en douter ne serait-ce qu’un (...) Lire la suite »
     
    MS21
    Aujourd’hui, 1er septembre 2016, une manifestation appelée « La prise de Caracas » est organisée par les partis d’opposition à Nicolas Maduro. Ces partis qui ont échoué à prendre le pouvoir par des voies démocratiques espèrent ainsi rééditer le coup d’État du 11 avril 2002 qui avait failli mettre un arrêt brutal au processus bolivarien mis en œuvre par le Président Hugo Chavez . Il faut rappeler qu’au Venezuela comme dans de nombreux pays d’Amérique latine, la classe dirigeante, lorsque ses intérêts lui (...) Lire la suite »

    Lien permanent Catégories : Monde 0 commentaire
  • Tension à Caracas, France : un Etat policier, Valls et Sarko : même combat ? Les USA fabriquent les terroristes...

    Le Grand Soir
    Journal Militant d'Information Alternative
    SAMEDI 10 SEPTEMBRE 2016 - Halle Léo Ferré, espace Tourisme 14h00, à l’espace Débat Conf/Débat - "CUBA, LE GRAND CHANGEMENT ?" animé par Viktor Dedaj, du Grand Soir voir détails : http://www.legrandsoir.info/fete-de-l-huma-conf-debat-cuba-le-grand-ch... 15h00, à l’espace Débat Maxime Vivas dédicacera et présentera son dernier livre "Les Déchirures" http://www.legrandsoir.info/les-dechirures-de-maxime-vivas.html Lire la suite »
     
    Mouna ALNO-NAKHAL
    Ce qui se passe dans le nord de la Syrie, et plus particulièrement dans la région d’Alep, depuis la reddition des groupes terroristes retranchés à Daraya, échappe aux esprits superficiels des prétendus opposants révolutionnaires syriens qui pleurent à tour de rôle devant les écrans des canaux satellitaires saoudiens, et d’ailleurs, sur la défaite de leurs milices, car une entente a bien eu lieu entre les grands. Pour Nasser Kandil [1], cette entente se résume à dire que les Saoudiens auront à payer la (...) Lire la suite »
     
    Yann FIEVET
    Il parait que les Français ont besoin de se retrouver. C’est François Hollande qui nous l’a dit le 10 juillet dernier, quelques heures avant la finale de l’Euro 2016 de football qui allait opposer la France au Portugal. En fait, le Président de la République parlait à l’imparfait dans l’entretien qu’il donna ce jour-là au Journal du Dimanche : « Les Français avaient besoin de se retrouver. » Il espérait tellement la victoire de l’équipe de France qu’il n’était pas question d’en douter ne serait-ce qu’un (...) Lire la suite »
     
    MS21
    Aujourd’hui, 1er septembre 2016, une manifestation appelée « La prise de Caracas » est organisée par les partis d’opposition à Nicolas Maduro. Ces partis qui ont échoué à prendre le pouvoir par des voies démocratiques espèrent ainsi rééditer le coup d’État du 11 avril 2002 qui avait failli mettre un arrêt brutal au processus bolivarien mis en œuvre par le Président Hugo Chavez . Il faut rappeler qu’au Venezuela comme dans de nombreux pays d’Amérique latine, la classe dirigeante, lorsque ses intérêts lui (...) Lire la suite »
     
    Philippe Nadouce
    Julian Assange vient de fêter sa quatrième année de réclusion forcée dans l’ambassade d’Equateur à Londres. Les médias de marché, régulièrement le disent déprimé et malade ; ces rumeurs ne sont jamais confirmées par l’intéressé. Il semble au contraire plus actif que jamais. Cette interview[1] filmée dans son « bureau/salon » de l’ambassade le montre certes, vieilli, mais doué d’un esprit clair et concis. Le fondateur de WikiLeaks s’explique sur les rumeurs qui l’accusent de travailler pour M. Putin et ses (...) Lire la suite »
     
    France : installation d’un Etat policier. 4ième partie
    Jean-Claude PAYE
    Les prolongations de l’état d’urgence se succèdent à la suite d’une série d’attentats. Le nouvel état d’exception, justifié par un massacre précédent, est pourtant incapable de faire face aux nouvelles tueries. C’est pourtant son efficacité présupposée qui justifie chaque prolongation, installant, à chaque fois, de nouvelles mesures attentatoires aux libertés. Dans les faits, les dispositifs liberticides ne suivent pas les massacres, mais anticipent largement ceux-ci. Les premières mutations du code pénal et (...) Lire la suite »
     
    Jean ORTIZ
    Jamais la France n’aura eu un premier ministre aussi provocateur, méprisant, matamoresque, cynique... Comme Sarko et le FN, il a décidé que les prochaines présidentielles porteraient sur « l’identité », la « sécurité », la « nation », à la sauce ultra réact, reléguant ainsi la question des questions : la « question sociale »... La polémique sans cesse relancée, burinée, sur le « burkini » relève d’une offensive proche de la « révolution nationale » du bon maréchal. Bien qu’elle puisse apparaître burlesque, elle (...) Lire la suite »
     
    Il est temps de dire ce qui paraît désormais évident
    Andre VLTCHEK
    Si l’Occident en général, et les États-Unis en particulier, pliaient bagages et fichaient la paix au monde arabe et musulman, nous n’aurions probablement jamais eu toutes ces attaques terroristes qui secouent le monde, de l’Indonésie à la France. Il n’y aurait pas eu de Moudjahidin puis sa mutation vers al-Qaida ; ni en Afghanistan ni ailleurs. Il n’y aurait jamais eu un semblant d’ISIS (ou ISIL ou EI ou Daesh ou quelque soit son nom) en Syrie, en Irak, en Libye ou ailleurs. Et l’islam wahhabite (...) Lire la suite »
     
    Cyrus Mahboubian
    Dans le premier de deux articles, un Occidental, qui a une vaste expérience de terrain en Syrie et en Irak, explique que la compréhension de l’identité confessionnelle du Moyen-Orient par l’Occident est fausse. Il donne de nouvelles informations sur ces guerres civiles et leurs participants. Note de l’éditeur : Cet auteur écrit sous un nom de plume. Je connais l’identité de l’auteur et bien que ses arguments puissent susciter la controverse, j’ai confiance dans la qualité de ses sources et de son (...) Lire la suite »
     
    Luis BASURTO
    Et non, non, non... détrompez-vous ! Ce n'est pas win-win ! Dans ce bas-monde il y a de gagnants... parce qu’il y a de perdants ! Ces actionnaires et patrons heureux sont l'oligarchie planétaire, la nomenklatura capitaliste, la classe dominante bénéficiant de plus de quarante ans de néolibéralisme rampant, conquérant et triomphant. Les dividendes des actionnaires dans le monde sont en hausse en 2016. Donnant 372 milliards d’euros pour le deuxième trimestre de cette année (1). Un montant (...) Lire la suite »
     
    Moon of Alabama
    Tôt ce matin, la Turquie a envahi la Syrie. Un contingent de 1 500 « rebelles syriens » sponsorisés par les turcs, en fait des Islamistes venus du monde entier, étaient accompagnés par des forces spéciales turques et vingt tanks, pour prendre la ville de Jarablus, à la frontière turco-syrienne. Le mouvement avait été précédé d’une nuit de mise en jambes avec des tirs d’artillerie et des raids aériens. Peu après midi, le drapeau de la « révolution syrienne » et la bannière turque (!) flottaient sur la ville. (...) Lire la suite »
     
    Si la guerre avec la Russie éclate, à dessein ou par accident, les journalistes en porteront une grande part de responsabilité.
    John PILGER
    La disculpation d’un homme accusé du pire des crimes, le génocide, n’a pas fait les manchettes. Ni la BBC ni CNN n’en ont parlé. The Guardian s’est permis un bref commentaire. Un tel aveu officiel et rare fut, sans surprise, enterré ou occulté. Cela révélerait trop de choses sur les dirigeants du monde. Le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) a discrètement blanchi le feu président serbe, Slobodan Milosevic, de crimes de guerre commis pendant la guerre de Bosnie de 1992 à 1995, y (...) Lire la suite »

    Lien permanent Catégories : France, Monde 0 commentaire
  • Traité Transatlantique : une nouvelle preuve de la nocivité de l’Union Européenne

     

    Ainsi donc, le TTIP (traité de libre-échange transatlantique, TAFTA en anglais) négocié par-dessus la tête des peuples depuis 2013 entre les Etats-Unis et l’Union Européenne, s’appliquera à la France, que le peuple français le veuille ou non. Il ne s’agit pas là d’un délire complotiste : c’est le président de la Commission Européenne, Jean-Claude Juncker lui-même, qui l’a affirmé ce dimanche 4 septembre. Il ne s’agit pas d’un dérapage dû à une saute d’humeur, mais d’un principe : le 2 février 2015, le même Juncker avait déclaré dans lefigaro.fr : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

    Dès le début, les négociations du TTIP ont suscité des inquiétudes en raison de l’opacité qui les entourait. Cette inquiétude fit place à l’hostilité quand les premières fuites laissèrent entrevoir les conséquences qu’entraînerait sa ratification : fin de l’interdiction d’exploitation du gaz de schiste – désastreux pour l’environnement -, fin de l’interdiction du bœuf aux hormones et du poulet à l’eau de javel (autorisés aux Etats-Unis, interdits aujourd’hui en Europe), mise en concurrence (et disparition à court terme) des éleveurs européens avec les gigantesques fermes-usines d’outre-Atlantique, etc.

    La campagne d’opinion qui s’ensuivit obligea certains négociateurs européens à se montrer plus prudents. Finalement, les représentants de l’Allemagne annoncèrent l’arrêt des pourparlers. Le 30 août, Mathias Fekl, Secrétaire d’État au Commerce extérieur, déclarait : « Les Américains ne donnent rien ou alors des miettes. Ce n’est pas comme cela qu’il faut négocier. » Immédiatement après, François Hollande, qui n’ose rien décider sans le feu vert préalable de l’Allemagne, déclarait que la France se retirait également de la table des négociations.

    Aussitôt, Europe Écologie Les Verts, par la voix de José Bové – qui n’a toujours pas compris ce qu’était l’UE – se réjouissait bruyamment : « La mobilisation européenne massive a finalement payé, je m’en félicite. Après cette victoire nous devons maintenir la pression sur le pour qu’il s’oppose aussi à la signature de l’Accord avec le Canada, le CETA. » Comme EELV continue par ailleurs de soutenir le processus d’intégration européenne, nous sommes curieux de voir comment elle va concilier sa lutte contre le TIPP (dont Barack Obama a dit qu’il devrait entrer en vigueur avant la fin de son mandat en 2017) et son exigence de « réorientation progressiste de l’UE » (il va falloir faire vite : il reste un an…).

    De son côté, Lutte Ouvrière défend également, à sa manière, l’intégration capitaliste supranationale sous prétexte d’anticapitalisme pur et dur : « Que les États-Unis et l’Europe parviennent ou non à un accord sur ce grand marché transatlantique, cela reste de toute façon une discussion entre bourgeois et cela ne changera pas grand-chose au sort des travailleurs. Qu’elle soit sanctionnée ou pas par un nouvel accord, c’est à la domination des grands groupes capitalistes, qu’ils soient américains ou européens, que les travailleurs devront s’en prendre. »

    Quant au PRCF, il a toujours dénoncé le TIPP, et a immédiatement mis en garde contre la fausse résistance de Hollande sur son site : http://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/stop-tafta-cest-stop-ue-commission-europeenne-poursuit-negociations-a-marche-forcee/. Aujourd’hui, nous le répétons : la déclaration de Jean-Claude Juncker prouve à l’évidence qu’il est impossible d’empêcher l’application du TTIP à la France sans sortir de l’Union Européenne. Même si la disparition des inégalités sociales passe par l’abolition du capitalisme, les formes et l’intensité de cette exploitation ne sont pas sans importance. La mise en œuvre du Traité transatlantique constituerait une nouvelle catastrophe sociale, environnementale et sanitaire. Qui peut s’en moquer ? C’est pourquoi, dans l’immédiat, il faut sortir de l’UE, notamment (mais pas seulement) pour empêcher la signature du TTIP.

    Lien permanent Catégories : Économie, Monde 0 commentaire
  • Stop TAFTA c’est STOP UE : la Commission Européenne poursuit les négociations à marche forcée !

    www.initiative-communiste.fr

    A l’approche des élections, changement de posture du gouvernement français. Alors que Hollande a soutenu de façon continue les négociations pour un traité de libre USA/UE lancée sous mandat exclusif et secret de la Commission Européenne pour instituer un , son secrétaire d’état au Commerce, Matthias Fekl a annoncé mardi 30 aout que la France demanderai l’arrêt des négociation.

    «La France considère que nous sommes à un moment de vérité et de décision. À la fin du mois de septembre (lors d’une réunion des ministres chargés du commerce extérieur à Bratislava, ndlr), je demanderai au nom de la France l’arrêt des négociations sur le »,Ce que demande la France, c’est l’arrêt pur, simple et définitif des négociations. Elles ont créé partout des peurs. Elles doivent maintenant se terminer (…) Il faut un coup d’arrêt clair, net, pour reprendre les discussions sur de bonnes bases. Nous verrons si d’autres nous emboitent le pas».«La France ne soutient plus ces négociations. La Commission a été très offensive mais les Américains ne donnent rien ou alors des miettes. Ce n’est pas comme ça qu’il faut négocier»

    Définitivement c’est STOP UE

     Cette annonce hypocrite n’interrompt cependant pas le processus d’adoption de ce traité  : en la matière c’est la Commission Européenne qui décide. C’est elle qui détient le mandat de négociation exclusif et le gouvernement français n’a pas son mot à dire. Et même Fekl admet son impuissance :

    «La Commission européenne a parfaitement la possibilité de négocier et personne ne peut juridiquement s’y opposer. Mais il n’y a plus de soutien politique de la France à ces négociations»

    De fait, le porte-parole de la Commission européenne, Margaritis Schinas n’a pas manqué de renvoyer Fekl a ses moutons  : «Nous avons un mandat de négociation qui a été accepté unanimement» lors du dernier sommet européen cet été, a-t-il dit.

    Rappelons que la Commission Européenne a obtenu l’unanimité des gouvernements des pays membres pour ce mandat de négociation

    Et en fait les négociations avancent vite et la Commission Européenne annonce déjà le début du processus de ratification du traité pour la fin de l’année

    «Si les conditions sont remplies, la Commission européenne est prête à boucler l’accord à la fin de l’année»  Margaritis Schinas Commission Européenne

    Selon son porte-parole, cette dernière «fait des progrès constants dans les négociations en cours sur le TTIP». Elles sont même entrées dans «une phase cruciale», avec des propositions sur tous les chapitres. Ce que confirme le chef des négociateurs américain Michael Forman. «En réalité, les négociations progressent», explique-t-il au Spiegel au moment même des déclarations de Fekl.

    L’exemple dramatique du TAFTA dont on sait ce que seront ses conséquences catastrophiques dans de large domaine (santé publique, protection sanitaire, agriculture, emplois et production industrielle et technologique, démocratie …) le démontre une nouvelle fois : pour que ce soient les peuples qui décident et pas la dictature de l’oligarchie capitaliste, c’est un impératif démocratique urgent que de sortir de l’Union Européenne. De briser les chaines de l’UE et d’en sortir pour s’en sortir comme l’expliquent à raison depuis des années les militants franchement communistes du PRCF.

    Hypocrisie : le grand marché transatlantique existe déjà

     On ne manquera pas de souligner l’hypocrise de Fekl et du gouvernement : faisant d’un coté mine de vouloir interrompre des négociations sur lesquelles ils ont décidé de ne pas avoir main, et de l’autre signant un traité de libre échange avec le Canada en tout point similaire au TAFTA instituant déjà de fait un grand marché transatlantique au moins avec les milliers de multinationales américaines déjà implantées de l’autre coté de l’Ontario.

    Pour tonitruantes qu’elles soient, ces déclarations ne doivent donc être vue que comme de la com’. De la com’ pré-electorale. D’une part, pour stopper l’adoption du TAFTA la seule solution c’est de stopper l’UE. De sortir de cette dictature du totalitarisme capitaliste pour que ce soit les peuples qui décident. D’autre part, Fekl et le gouvernement PS s’ils éructent sur l’interruption des négociations ne se positionnent pas sur un refus d’un grand marché transatlantique.«La France ne soutient plus ces négociations. La Commission a été très offensive mais les Américains ne donnent rien ou alors des miettes. Ce n’est pas comme ça qu’il faut négocier»C’est en fait la même musique que celle déjà entendue des milliers de fois lorsque le peuple rejettent massivement des décisions catastrophiques pour lui que lui impose la dictature du Capital. Ici en en réclamant une « autre négociation », là en tentant de berner les travailleurs avec les slogants pour « une autre  ». Demain, ils nous parlerons d’un « Grand marché Transatlantique Social ».

    JBC pour www.initiative-communiste.fr

    Lien permanent Catégories : Économie, Europe, Monde 0 commentaire
  • FARC : la paix. Toute la faute à Daech ? Alep : démasqué les mensonges + Castro, Israel...

    Le Grand Soir
    Journal Militant d'Information Alternative
     
    Cette semaine
    Maurice LEMOINE
    Poisseuse capitale régionale du Département du Choco, au bord de l’Atrato, un fleuve puissant aux flots boueux, aux méandres infinis, Quibdo hésite entre le gris de ses épais nuages et le noir sinistre du bitume plaqué sur les murs des quelques immeubles délabrés ou en construction pour les protéger des ravages de la pluie. Des hordes de motos vrombissent dans les rues défoncées. Au-delà du débarcadère, les grouillants quartiers populaires encombrés de détritus et d’ordures végétales en décomposition, (...) Lire la suite »
     
    Robert PARRY
    Au cours des dernières décennies, les grands médias des Etats-Unis ont trahi le peuple américain d’une manière historique en diffusant de fausses informations ou des narratives trompeuses sur pratiquement tous les sujets internationaux importants, et continuent à ce jour à mener le pays dans des conflits destructeurs et inutiles. Pour moi, un tournant majeur fut lorsque les principaux organes d’information ont refusé se pencher sur les tenants et aboutissants du scandale Iran-Contra, y compris sur (...) Lire la suite »
     
    Yann FIEVET
    Un climat de peur semble envahir inexorablement le royaume de France. Le monarque et ses ministres se servent allègrement de ce climat en même temps qu’il le suscite sournoisement. D’où vient la peur montante, à quelles sources s’alimente-t-elle ? Un tri est indispensable entre causes objectives et causes subjectives du phénomène. S’agissant de ces dernières il est difficile de nier que la production d’un environnement social anxiogène ne peut qu’être que propice à l’exacerbation de la peur. Parmi les (...) Lire la suite »
     
    Jacques-François BONALDI
    J’ai envoyé au Temps des Cerises voilà une vingtaine de jours un ouvrage intitulé « Quand Obama s’adresse aux Cubains. Remarques à ses remarks », qui commente, paragraphe par paragraphe, l’allocution qu’Obama a prononcée le 22 mars dernier à La Havane. J’espère que l’éditeur le publiera. En attendant, comme le monde entier (progressiste et révolutionnaire) fête les quatre-vingt-dix ans de Fidel, mon idée est de vous envoyer, sous forme de « bonnes feuilles », certains passages ayant directement trait à (...) Lire la suite »
     
    L'Humanité
    Né le 16 mars 1927, à Toulouse, typographe, résistant communiste puis ouvrier du Service électrique de la SNCF à son retour de déportation, il s’engage dans le syndicalisme et devient secrétaire général de la CGT (1967-1982) puis président de l’Institut CGT d’histoire sociale à sa retraite en 1982. Retour sur une vie de combat pour le progrès social. Un jeune ouvrier engagé précipité en déportation Les années de jeunesse et de formation de Georges Séguy furent fortement marquées par l’empreinte de son père, (...) Lire la suite »
     
    Jacques-François BONALDI
    J’ai envoyé au Temps des Cerises voilà une vingtaine de jours un ouvrage intitulé « Quand Obama s’adresse aux Cubains. Remarques à ses « remarks », qui commente, paragraphe par paragraphe, l’allocution qu’Obama a prononcée le 22 mars dernier à La Havane. J’espère que l’éditeur le publiera. En attendant, comme le monde entier (progressiste et révolutionnaire) fête les quatre-vingt-dix ans de Fidel, mon idée est de vous envoyer, sous forme de « bonnes feuilles », certains passages ayant directement trait à (...) Lire la suite »
     
    Felicity ARBUTHNOT
    « C’est vraiment un comportement du 19ème siècle au 21ème. On n’envahit pas un autre pays sous de faux prétextes pour imposer ses intérêts. » - Secrétaire d’Etat, John Kerry, ’Meet the Press’, le 2 Mars, 2014 Ce serait hilarant si ce n’était pas aussi grave. Les Britanniques ont voté pour quitter l’Union européenne sur la base de la combinaison d’un paquet de mensonges par les ministres du gouvernement qui soutiennent la campagne ’exit’ et la xénophobie brandie contre tous ces « étrangers » qui volent nos (...) Lire la suite »
     
    Jacques-François BONALDI
    J’ai envoyé au Temps des Cerises voilà une vingtaine de jours un ouvrage intitulé « Quand Obama s’adresse aux Cubains. Remarques à ses remarks », qui commente, paragraphe par paragraphe, l’allocution qu’Obama a prononcée le 22 mars dernier à La Havane. J’espère que l’éditeur le publiera. En attendant, comme le monde entier (progressiste et révolutionnaire) fête les quatre-vingt-dix ans de Fidel, mon idée est de vous envoyer, sous forme de « bonnes feuilles », certains passages ayant directement trait à (...) Lire la suite »
     
    Gérard COLLET
    Dix-huit mois se sont écoulés depuis que le coup de tonnerre de Charlie Hebdo a secoué la France. Depuis cette date, tout et le contraire a été dit quant aux causes, aux conséquences, aux parades possibles. Tout a été dit par les politiques, par les Grandes Plumes, par les intellectuels organiques et les experts en tout. Et dans les sphères influentes, chacun a tenté de s’approprier la terrible suite d’événements et d’en tirer le meilleur parti. Cette instrumentalisation a été faite parfois de manière si (...) Lire la suite »
     
    Bouthaïna Chaabane
    Interrogé le 6 août sur ce qui se passait à Alep, le Général Amin Hoteit décrivait une situation que nous résumerons en ces quelques lignes : « À Alep se focalise le plan alternatif étatsunien en Syrie, les USA ayant conçu deux plans pour arriver à leurs fins. Le plan principal consistant à dominer toute la Syrie en remplaçant son gouvernement légitime par un régime suiviste ayant échoué, ils se sont rabattus sur le second ; lequel ne vise plus qu’à dominer le nord du pays. Ce qui signifie la partition de (...) Lire la suite »
     
    Bill VAN AUKEN
    Il y a deux ans cette semaine que le président Barack Obama a lancé la dernière guerre américaine contre l’Irak et la Syrie au nom de la lutte contre l’État islamique (EI). Le président américain présenta non seulement la nouvelle intervention militaire comme une continuation de la « guerre mondiale contre le terrorisme », mais encore comme une croisade pour les droits humains ; il invoqua le danger menaçant la population Yézidie en Irak et insista pour dire qu’il ne pouvait pas « fermer les yeux » (...) Lire la suite »
     
    Jacques-François BONALDI
    Quant au président Castro – dont j’apprécie la présence ici aujourd’hui – je voudrais qu’il sache, et je crois que ma visite ici vous le démontre, que vous ne devez pas sentir les États-Unis comme une menace. Et, compte tenu de votre attachement à la souveraineté et à l’auto-détermination de Cuba, je suis aussi sûr que vous ne devez pas avoir peur des différentes voix du peuple cubain et de sa capacité à parler et à se réunir et à voter pour ses dirigeants. De fait, j’ai grand espoir dans l’avenir parce que (...) Lire la suite »
     
    Uri AVNERY
    Le 28 Juin 1914, l’héritier du trône autrichien, l’archiduc François-Ferdinand, visitait Sarajevo, la ville principale de la Bosnie, alors une province autrichienne. Trois jeunes habitants serbes de Bosnie avaient décidé de l’assassiner, afin de parvenir au rattachement de la Bosnie à la Serbie. Ils ont jeté des bombes sur la voiture de l’archiduc. Aucun n’a pas réussi à la toucher. Plus tard, l’un des assaillants, Gavrilo Princip, a de nouveau croisé par hasard sa victime. Le chauffeur du véhicule (...) Lire la suite »
     

    Lien permanent Catégories : Monde 0 commentaire