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Monde - Page 11

  • Tension maximum à Caracas

    par le ms21

    Aujourd’hui, 1er septembre 2016, une manifestation appelée « La prise de Caracas », est organisée par les partis d'opposition à Nicolas Maduro. Ces partis qui  ont échoué à prendre le pouvoir par des voies démocratiques espèrent ainsi rééditer le coup d’État du 11 avril 2002 qui avait failli mettre un arrêt brutal au processus bolivarien mis en œuvre par le Président Hugo Chavez .

    Il faut rappeler qu'au Venezuela comme dans de nombreux pays d'Amérique latine, la classe dirigeante, lorsque ses intérêts lui paraissent menacés, n'hésite pas à organiser méthodiquement des manoeuvres de déstabilisation du régime en place. Déjà en 1989 lorsque le peuple de Caracas- refusant les mesures néolibérales imposées par le pouvoir - était descendu dans la rue, des provocateurs avaient déclenché un véritable massacre causant 3000 morts. Cet événement appelé « CARACAZO », véritable traumatisme pour la population, avait d'ailleurs favorisé l'arrivée au pouvoir en 1998 d'un gouvernement progressiste dirigé par Hugo Chavez . Encore une fois, il est à craindre que les Etats-Unis, très présents en Amérique latine, instrumentalisent cette manifestation - comme ils l'ont fait pour les révolutions de couleur, en particulier en Ukraine - et qu'elle ne dégénère en affrontements meurtriers comme ce fut le cas en 1989, en 2002 et en 2014.

    Ce qui se passe en Amérique latine ( Venezuela, Argentine, Brésil, Bolivie...) contribue à conforter le pouvoir capitaliste et anti-social chez nous, en prétendant démontrer que les tentatives démocratiques socialistes sont des échecs et en Europe la Grèce participe largement de cette démonstration.

     

    On peut malheureusement craindre que les principaux médias ne se conduisent, comme à leur habitude, en valets serviles de l'ordre dominant et présentent une actualité partiale et tronquée.

     

    Le MS21 se joint à tous les défenseurs du gouvernement de Nicolas Maduro; un gouvernement attaqué par une droite revancharde soutenue par les États-Unis et qui cherche par des moyens séditieux à provoquer la chute d'un chef légitime issu de la Révolution bolivarienne.

     

     

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  • Les néoconservateurs soutiennent Clinton, La Guerre à venir contre la Chine, Les Saoudiens et le 11 septembre

    Le Grand Soir
    Journal Militant d'Information Alternative
     

    Jacques-François BONALDI
    Quant au président Castro – dont j’apprécie la présence ici aujourd’hui – je voudrais qu’il sache, et je crois que ma visite ici vous le démontre, que vous ne devez pas sentir les États-Unis comme une menace. Et, compte tenu de votre attachement à la souveraineté et à l’auto-détermination de Cuba, je suis aussi sûr que vous ne devez pas avoir peur des différentes voix du peuple cubain et de sa capacité à parler et à se réunir et à voter pour ses dirigeants. De fait, j’ai grand espoir dans l’avenir parce que (...) Lire la suite »
     
    Uri AVNERY
    Le 28 Juin 1914, l’héritier du trône autrichien, l’archiduc François-Ferdinand, visitait Sarajevo, la ville principale de la Bosnie, alors une province autrichienne. Trois jeunes habitants serbes de Bosnie avaient décidé de l’assassiner, afin de parvenir au rattachement de la Bosnie à la Serbie. Ils ont jeté des bombes sur la voiture de l’archiduc. Aucun n’a pas réussi à la toucher. Plus tard, l’un des assaillants, Gavrilo Princip, a de nouveau croisé par hasard sa victime. Le chauffeur du véhicule (...) Lire la suite »
     
    Jacques-François BONALDI
    Avant de commencer, permettez-moi. Je voudrais faire quelques commentaires sur les attaques terroristes qui ont eu lieu à Bruxelles. Les pensées et les prières du peuple étasunien vont au peuple belge. Nous en sommes solidaires pour condamner ces attaques criminelles contre des innocents. Nous ferons tout ce qu’il faut pour appuyer notre amie et alliée, la Belgique, pour traduire les responsables en justice. Et c’est là un nouveau rappel que le monde doit être uni, que nous devons être ensemble, (...) Lire la suite »
     
    JP Sottile
    Que doivent faire les Néoconservateurs ? Bill Kristol est carrément découragé après son échec pour chercher une alternative à Donald Trump. Max Boot est indigné par la volonté « stupide » de son parti de faire entrer un taureau arrogant dans le magasin de porcelaine de la politique envers la Chine. Et le phare de la première famille de l’interventionnisme militaire - Robert Kagan – est en train de mobiliser les néoconservateurs derrière la candidate démocrate à la présidence des États-Unis. Dans le même (...) Lire la suite »
     
    Pierre VERHAS
    Le 8 août 1956 à Marcinelle, banlieue de Charleroi, à la mine de charbon dite du Bois du Cazier au matin, comme chaque matin, 275 hommes étaient descendus dans les profondeurs du sous-sol pour rejoindre leur poste de travail. C’est à 8h10 du matin que le drame se produit lors d’une tragique méprise : suite à un malentendu avec la surface, l’encageur Antonio Ianetta, à moins 975 mètres, encage à un moment inopportun un chariot qui devait expulser de l’autre côté un wagonnet vide. En outre, celui-ci ne (...) Lire la suite »
     
    Philippe NADOUCE
    Metteur en scène légendaire jouissant d’une renommée internationale incontestée , Ken Loach a réalisé plus d’une soixantaine de films et de documentaires pour le grand et le petit écran. Lauréat de la Palme d’Or 2016 pour son film à caractère social : Moi, Daniel Blake, c’est un habitué de la croisette. En 2006, il reçoit sa première « Golden Palm » pour le film – bizarrement traduit en français – « Le vent se lève » [en anglais : “ The Wind that Shakes the Barley ”, LGS], une tragédie moderne qui retrace la (...) Lire la suite »
     
    Chelsea Manning
    A l’heure où l’on essaie de faire taire à tout prix la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, après sa tentative de suicide du 5 juillet 2016 suite à ce que l’ONU a qualifié d’actes de torture, par la menace juridique d’isolement définitif pour le restant de sa peine (30 ans), il importe plus que jamais de faire entendre et de diffuser sa parole. Amnesty International UK lui a consacré un podcast de sa série ’In Their Own Words’ (consacrée aux histoires des militants pour les droits humains dans le monde (...) Lire la suite »
     
    John PILGER
    John Pilger est un journaliste de renommée mondiale, documentariste et auteur. Il a remporté à deux reprises la plus haute distinction britannique pour le journalisme. Ses films ont remporté des prix de l’académie de télévision en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Deux de ses films, sur le Cambodge et le Timor oriental, comptent parmi les plus importants du 20e siècle. The Coming War on China est son 60e film. Daniel Broudy : Vous êtes en train de boucler le travail sur votre dernier projet dont le (...) Lire la suite »
     
    Joe Gill
    Les sections déclassifiées du rapport dressent un tableau beaucoup plus accablant des liens saoudiens avec les attentats du 11 septembre que ce que les médias indiquent C’était le jour idéal pour enterrer les mauvaises nouvelles. Vendredi 15 juillet, le gouvernement américain a finalement publié les 28 pages classifiées tant attendues du rapport conjoint du Congrès sur les attentats du 11 septembre 2001, qui souligne le rôle joué par l’Arabie saoudite. Le même jour, le Congrès s’est dispersé pour (...) Lire la suite »
     
    Jacques LANCTOT
    Je prends un petit repos de la politique québécoise aujourd’hui pour vous parler d’un événement qui est passé pratiquement inaperçu parce qu’il s’est produit dix jours après les attaques contre les tours jumelles, le 11 septembre 2001. Il s’agit de l’arrestation d’Ana Belen Montés, 44 ans, d’origine portoricaine, qui travaillait comme analyste de première main au sein de l’Agence de renseignement pour la Défense du Pentagone (DIA), et de sa condamnation à 25 ans de prison, en mars 2002 pour espionnage. Elle (...) Lire la suite »
     
    Neil CLARK
    Le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) vient d’innocenter Slobodan Milosevic, l’ancien président défunt de Yougoslavie, des crimes de guerre commis pendant la guerre de Bosnie. Cela prouve, une fois de plus, que nous ne devons pas seulement en prendre et en laisser dans les allégations de l’OTAN concernant ses « ennemis officiels », mais pratiquement tout laisser. Pendant les vingt dernières années, les commentateurs néo-conservateurs et autres sommités « libérales (...) Lire la suite »
     
    Nasser KANDIL
    Résumé : Les doigts se pointent vers Hillary Clinton, devenue non seulement la candidate du Parti démocrate à la présidence, mais aussi la candidate de l’alliance israélo-saoudienne, le troisième partenaire étant le Front al-Nosra. Elle torpille les accords américano-russes par l’intermédiaire du Secrétaire à la Défense des États-Unis, Ashton Carter, en préparation d’un nouveau chapitre de la guerre contre la Syrie, dans lequel le projet de mainmise des Frères Musulmans sur ce pays est remplacé par le modèle (...) Lire la suite »
     
    Margot KIDDER
    J’ai regardé, ce soir, la Convention nationale démocrate à la télévision, et j’ai décidé d’essayer d’expliquer, ici, quelque chose qui va provoquer le mépris de beaucoup de mes amis. Mais les mots se bousculent dans ma gorge et mon estomac est tordu de douleur et il faut que je crache ma bile. L’anti-américanisme en moi est sur le point d’exploser, je ne contiens plus ma rage. Moi qui suis, par hérédité, à moitié étasunienne d’une manière qui me fait « plus » étasunienne que presque tout le monde dans ce (...) Lire la suite »
     
    Diana JOHNSTONE
    Lors de sa visite à Hiroshima en mai dernier, Obama n’a pas, comme certains l’avaient vainement espéré, présenté des excuses pour le bombardement atomique de la ville, le 6 août 1945. Au lieu de cela, il a prononcé un discours ronflant lénifiant contre la guerre. Il l’a fait au moment même où il poursuivait sa guerre de drones contre des ennemis sans défense dans des pays lointains et approuvait des plans pour dépenser mille milliards de dollars pour une mise à niveau de l’arsenal nucléaire américain. (...) Lire la suite »
     
    La chronique de Recherches internationales
    Jacques LE DAUPHIN
    L’Otan s’est réunie en sommet à Varsovie les 8 et 9 juillet 2016. On notera que c’est la première fois qu’un sommet de l’Otan se tient dans un pays de l’est européen. Ce choix est symbolique de l’orientation prioritaire que l’on entendait donner à une telle rencontre. Si l’agenda comportait les réactions à un arc d’insécurité et d’instabilité existant aujourd’hui, en particulier au Moyen-Orient, il se voulait centré tout particulièrement sur l’attitude à adopter vis-à-vis de la Russie, en réaffirmant une (...) Lire la suite »
     
    Götz EISENBERG
    Une série d’attentats a secoué l’Allemagne aussi. Ces meurtres sont ils motivés par une allégeance à Daesh ou l’organisation terroriste et mafieuse n’est-elle que le masque d’une crise de folie meurtrière appelée course à l’amok ? « Le monde est en guerre parce qu’il a perdu la paix. Quand je parle de guerre, je parle d’une guerre d’intérêts, d’argent, de ressources, pas de religions. » Pape François Un « attentat terroriste » sous entendu « islamiste » perpétré par un homme qui n’a jamais mis les pieds à la (...) Lire la suite »
     
    Charlotte Silver
    Les pénuries d’eau ne sont pas un fait nouveau pour les Palestiniens. Que ce soit dans la Bande de Gaza ou en Cisjordanie occupées, y compris à Jérusalem Est, la fourniture d’eau dans les foyers palestiniens est sévèrement plafonnée et entravée. Alors que la température monte en été, les robinets sont à sec. Clemens Messerschmid, hydrologue allemand qui a travaillé pendant vingt ans avec les Palestiniens sur leur alimentation en eau, appelle cette situation « hydro-apartheid ». Cette année, la (...) Lire la suite »
     
    Guillermo ALVARADO
    La Table de l'Unité Démocratique, coalition d'opposition au Venezuela a perpétré la plus grande fraude de l'histoire électorale de ce pays, dans sa tentative d'obtenir, coûte que coûte, les signatures nécessaires pour qu'un référendum révocatoire soit convoqué contre le président Nicolas Maduro. Malgré cela le Conseil National Electoral vient de valider 1% des signatures. Le Maire de Caracas, Jorge Rodríguez, est d’avis que la demande pour la tenue d’un révocatoire est condamnée à (...) Lire la suite »
     

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  • De quoi la guerre non conventionnelle est-elle le nom ?

     

    rebeldesmoderados
     

    « La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ». Cette citation de Baudelaire cadre parfaitement à l’heure où nous essayons de décrire – en tant que consommateurs d’informations, sans être péjoratif – les processus et les mécanismes d’un type de guerre qui a émergé, en particulier à partir de l’essor et de la consolidation du monde unipolaire des années 90.


    N’ayons plus peur de qualifier la guerre telle qu’elle est : non-conventionnelle. Avec les nouvelles guerres, les conspirations, les machinations obscures des pouvoirs mondiaux, il se passe la même chose qu’avec une bactérie: on peut penser qu’elle n’existe pas puisqu’elle « ne se voit pas », mais elle agira quand même et ses effets seront visibles par la suite. Le scepticisme est aussi un produit de l’industrie.

    Pour les mêmes raisons, il est certain qu’il est difficile de lui donner un visage, de l’appréhender dans toute sa dimension et toute sa profondeur, d’en dégager les ressorts, de la mettre au jour et de la séparer du fait politique sur lequel s’appliquent les actions non-conventionnelles de la guerre actuelle. Il s’agit d’aller à l’encontre du principe de « dénégation plausible » sur la base duquel la CIA « n’infirme ni ne confirme » tel ou tel agissement, dissimulant la vérité derrière un épais rideau de fumée.

    Les dispositifs et les recours employés lors de l’éclatement de la Yougoslavie dans les années 90 ont évolué à des stades que nous rencontrons encore aujourd’hui mais qui n’ont pas cessé d’avoir la même base et le même cadre comme essence. On ne peut cependant pas affirmer que ce sont des modèles qui se répètent en toutes circonstances et dans tous les contextes sociopolitiques, et qu’ils s’opèrent selon exactement les mêmes caractéristiques.

    Au contraire, il faut respecter la base historique et territoriale spécifique aux endroits où ils sont employés, et même s’ils conservent une structure essentielle, ses propres codes sont adaptés en fonction des variables situées autour des possibilités et des conditions qui leur sont offertes.

     

    La guerre à laquelle nous assistons est…

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  • Le mythe de l’Europe en paix, fraude au Venezuela, Syrie = Lybie ? Big Brother et Big Data

    Le Grand Soir
    Journal Militant d'Information Alternative
     
    Guillermo ALVARADO
    La Table de l'Unité Démocratique, coalition d'opposition au Venezuela a perpétré la plus grande fraude de l'histoire électorale de ce pays, dans sa tentative d'obtenir, coûte que coûte, les signatures nécessaires pour qu'un référendum révocatoire soit convoqué contre le président Nicolas Maduro. Malgré cela le Conseil National Electoral vient de valider 1% des signatures. Le Maire de Caracas, Jorge Rodríguez, est d’avis que la demande pour la tenue d’un révocatoire est condamnée à (...) Lire la suite »
     
    Robert FISK
    Voilà que Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani remet ça. Le souverain du Qatar tente une fois de plus de faire retirer Jabhat al-Nusra de la fameuse liste américaine des organisations terroristes – tout en calculant que la mémoire collective des médias est celle d’un poisson rouge. Et il a raison. L’année dernière, la chaîne satellitaire de Tamim, Al Jazeera, a produit un fastidieux interview en deux parties de Mohamed al-Julani, dirigeant d’al-Nusra, dans lequel le pauvre homme se vantait de n’avoir (...) Lire la suite »
     
    Tereza Cruvinel
    Dans cette période de stupéfaction quotidienne avec la transfiguration du Brésil vers quelque chose qui devient irreconnaissable, je me souviens du premier chapitre de Conversation dans la Cathédrale, sans doute le meilleur roman de Mario Vargas Llosa, et pas parce qu’il fut écrit quand le romancier était encore un intellectuel de gauche. Après plusieurs années, le journaliste raté Zavalita rencontre Ambrósio, ancien employé de sa famille, et mène avec lui une longue et éthylique conversation. Exhumant (...) Lire la suite »
     
    Nadine ROSA-ROSSO
    Au lendemain des attentats du 13 novembre à Paris, devant le Congrès, François Hollande affirmait d’un air grave « La France est en guerre ». Il le répète inlassablement après chaque nouvel attentat ; après Nice, il précisait « à l’extérieur et à l’intérieur de la France ». La terre sacrée des droits de l’homme, de la paix et des Lumières se réveille en état de guerre, lâchement attaquée par la barbarie et l’obscurantisme. Voilà la version de l’histoire à laquelle nous devrions tous adhérer, nous peuples de (...) Lire la suite »
     
    Moon of Alabama
    Al-Qaïda en Syrie et ses associés mènent actuellement une attaque de grande envergure au sud-ouest de la ville d’Alep. Leur objectif est d’ouvrir un corridor entre les zones rurales d’Idlib/Alep qu’ils occupent et les zones encore contrôlées par Al-Qaïda qui sont assiégées à l’est d’Alep. Entre 5 000 et 10 000 combattants d’Al-Qaïda, qui utilisent des équipements fournis par les Américains, prennent part à la bataille. Sur le papier, certains de ces combattants sont des « modérés », mais en réalité, tous ces (...) Lire la suite »
     
    Dmitry ORLOV
    Voici la manière dont les choses sont censées fonctionner sur cette planète : aux États-Unis, les structures de pouvoir (publiques et privées) décident ce qu’elles veulent que le reste du monde fasse. Elles communiquent leurs vœux par les canaux officiels et officieux, et comptent sur une coopération automatique. Si la coopération n’intervient pas immédiatement, elles appliquent des pressions politiques, économiques et financières. Si cela ne produit toujours pas l’effet escompté, elles tentent de (...) Lire la suite »
     
    Roland GORI
    Pour le psychanalyste Roland Gori, les auteurs des récents attentats sont les monstres du néolibéralisme. Daesh, estime-t-il, est l’arbre qui cache une crise politique profonde et sans issue immédiate, et qu’il devra pourtant falloir régler pour éradiquer ce terrorisme. Politis : Comment analysez-vous ce qu’il s’est passé à Nice la semaine dernière ? Roland Gori : La prudence serait de dire qu’on ne sait pas. Que l’on a besoin de temps pour préciser les données à recueillir par des enquêtes, et de (...) Lire la suite »
     
    Pierre VERHAS
    Le nouveau jeu à la mode : « Pokemon go ». Il s’agit via un smartphone de trouver et d’éliminer un maximum de « pokemon », c’est-à-dire de petits personnages fictifs qui peuvent se trouver virtuellement en n’importe quel endroit réel. Par une belle opération de marketing, les promoteurs de ce jeu entraînent des milliers d’usagers à se livrer à une sorte de chasse en se déplaçant avec leur smartphone dans tous les endroits possibles et imaginables où parfois au péril de leur vie, ils échappent à tout contact (...) Lire la suite »
     
    Bachar al-Jaafari
    « … La ville d’Alep est désormais assiégée. La route de Castello, sa dernière voie d’approvisionnement en eau, en vivres et en médicaments, a été coupée par les forces alliées au régime… À bien des égards, Alep est à la Syrie ce que Sarajevo était à la Bosnie : une ville symbole, une ville carrefour, une ville martyre. Alep, cette ville symbole plusieurs fois millénaire classée au patrimoine mondial de l’humanité, cette ville carrefour où se sont entrechoquées et entremêlées tant de cultures qui ont laissé sur (...) Lire la suite »
     

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  • La BBC reconnaît qu’il y a « des représentations exagérées et des mythes » à propos de la crise au Venezuela

     

    BBC1

    Un article de la BBC reconnaît que les médias ont fortement exagéré ce qui se passe au Venezuela…

    Sans laisser d’admettre les difficultés que traverse le Venezuela, un correspondant de la chaîne britannique reconnaît qu’il est faux de dire que le pays vit une situation de « famine », ou qu’il est en train de se « cubaniser », ou que le chavisme est en train de disparaître, qu’il n’y a pas de liberté de la presse ou que les gens ne se distraient pas. Il explique que la perception de notre pays par les gens de l’extérieur est « catastrophique ». A quoi cela est-il dû ?

    Texte : Alba Ciudad (Luigino Bracci Roa)

    Dans un article intitulé « 5 mythes à propos de la crise au Venezuela » (et ce qui se passe en réalité), la BBC, un média qui a été traditionnellement plutôt critique envers le gouvernement du président Nicolas Maduro, reconnaît qu’il y a « des représentations exagérées » dans la perception qu’ont les habitants de nombreux pays de la situation actuelle du Venezuela.

    « Chaque fois que je sors du pays, je me retrouve face aux questions de ma famille, de mes collègues, me demandant si tout est réellement aussi grave, aussi catastrophique qu’on le rapporte dans les médias », écrit Daniel Pardo, qui a écrit des articles assez durs à la BBC sur la situation du Venezuela.  « Les questions commencent avec « tu manges ? » en passant par « Le gouvernement te censure ? » et finissent par « Tu as des gardes du corps ? » ».

    Pardo reconnaît que les produits de base comme le riz, la farine ou le lait sont très difficiles à obtenir mais que « même s’ils sont très chers, les vénézuéliens parviennent à trouver des fruits, des légumes disponibles à tous les coins de rue ».

    BBC2

    Les médias écrits, radio, TV, en majorité privés au Venezuela, font campagne contre le gouvernement sur des thèmes comme « la famine ».

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  • (SYRIE) Alep: « STOP à la manipulation »

     
     
     
    Arrêt sur Info a demandé au Dr Nabil Antaki, qui réside à Alep, si l’ « Appel au secours des médecins en Syrie » lancé par Union des organisations de secours et soins médicaux (UOSSM – France) – dont fait état l’article de L’Orient Le Jour et que nous reproduisons plus bas – est partagé par les médecins syriens qui se trouvent à l’Ouest de la ville d’Alep, sous la protection de l’Etat syrien. Voici sa réponse. 

    L'armée syrienne a annoncé mercredi avoir coupé toutes les voies d'approvisionnement menant aux quartiers d'Alep tenus par les rebelles et a incité leurs habitants armés à déposer les armes. /Photo d'archives/REUTERS/Hosam Katan

    Photo d’archives/REUTERS/Hosam Katan


    Alep: « STOP à la manipulation »

    Par le Dr Nabil Antaki

    NON, ce n’est pas Alep qui est assiégée par l’armée syrienne, mais les quelques quartiers à l’Est d’Alep qui ont été envahis par les groupes armés en juillet 2012.

    OUI, Alep était assiégée par les terroristes depuis 4 ans et l’offensive de l’armée syrienne a justement pour but de la libérer. C’est chose en partie faite depuis jeudi 28 juillet quand l’armée syrienne a finalement chassé les groupes armés du quartier de Bani Zeid. Ces groupes ont pendant 4 ans terrorisé les habitants d’Alep en lançant quotidiennement des mortiers et des bonbonnes de gaz remplies de clous et d’explosifs faisant tous les jours des dizaines de tués et de blessés.

    NON, les structures de santé ne sont pas visées délibérément par les bombardements aériens. Les hôpitaux cités n’existaient pas avant la guerre et donc ces lieux de soins sont, s’ils existent, installés dans des immeubles ordinaires. De plus, même de l’aveu de Médecins sans frontières (MSF), ces structures de santé n’ont pas été signalées à l’ONU, ni aux Etats-Unis, ni à la Russie.

    Il faudrait aussi signaler que les immeubles abritant des structures de santé sont utilisés par les terroristes pour leur sinistre besogne: l’hôpital ophtalmologique situé à Alep-Est est le quartier général de Al Nosra pour la région d’Alep. Pourquoi ne pas mentionner les hôpitaux bombardés [dans les zones sous le contrôle de l’Etat syrien, Ndlr], incendiés ou détruits par les terroristes depuis le début du conflit.

    OUI, les terroristes qui occupent Alep-Est appartiennent à Al Nosra, groupe considéré par toute la communauté internationale (Europe et USA compris) comme groupe terroriste. Il devrait être neutralisé comme Daech, ce que ne font pas les avions de la coalition internationale menée par les USA.

    NON, les habitants d’Alep-Est n’ont pas peur de venir à Alep sous le contrôle de l’Etat Syrien par les couloirs humanitaires que les autorités ont ouverts pour les laisser rentrer minimisant ainsi le risque de pertes civils lors des raids ou des batailles. Au contraire, ils voudraient rejoindre les 500.000 habitants d’Alep-Est ayant déjà fui les régions d’Alep sous contrôle des terroristes pour se réfugier sous la protection de l’Etat syrien. Ce sont les rebelles-terroristes qui les empêchent de venir les gardant comme boucliers humains.

    OUI, les habitants d’Alep ont souffert pendant 4 ans. Ils ont subi de nombreux blocus imposés par les terroristes et les 1.500.000 habitants d’Alep ont subi des pénuries très graves sans que personne n’en parle, ne s’indigne, ni ne proteste.

    NON, l’Etat syrien et son allié russe ne veulent pas qu’il y ait des victimes civiles lors des combats. Ils ne veulent pas qu’il y ait des dommages collatéraux comme lors des bombardements français du village de Al Tokhar le 19 juillet dernier tuant 164 civils ou des bavures comme le bombardement américain de l’hôpital de Kunduz

    OUI, arrêtez de manipuler l’opinion public par la désinformation. A chaque fois que les terroristes sont assiégés quelque part en Syrie, les gouvernements et médias lancent des cris d’alarme. Ils veulent soit disant éviter une prétendue catastrophe humanitaire; alors que leur vrai but est en réalité de desserrer l’étau de l’armée gouvernementale sur les terroristes.

    Ces derniers n’arrêtent pas leurs tirs. Comment sont-ils donc approvisionnés en munitions et en armes alors qu’ils prétendent que les produits alimentaires et les carburants ne peuvent leur parvenir, faisant craindre le pire pour les civils?

    Nabil Antaki, Alep le 29 juillet 2016

    Source: http://arretsurinfo.ch/alep-stop-a-la-manipulation-par-le-dr-nabil-antaki/

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  • Missions dans la tourmente des dictatures. Témoignage (1965-1984)


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    J’ai commencé la rédaction de ce livre sur cette terre où des milliers de paysannes et paysans, d’intellectuels et de professionnels, de religieuses et de prêtres qui, au nom de leur foi en un Évangile libérateur, ont versé leur sang pour prendre la défense des victimes de la guerre, pour s’opposer à des politiques assassines et à une économie prédatrice, pour consoler les affligés, redonner courage à un peuple à bout de souffle. Ces femmes et ces hommes demeurent une inspiration pour quiconque croit encore qu’un autre monde est possible.

     

    El Salvador, septembre 2008

    L’avion descend, enveloppé d’énormes cumulus blancs. En bas, les champs de canne à sucre et de maïs, les pâturages, les vergers et les plantations de café dessinent une splendide courtepointe d’ocres et de verts. Dans les campos, on distingue des villages et des hameaux disséminés dans les montagnes. Les toits de tôle des fermettes brillent au soleil. De nombreux volcans se pointent fièrement dans ce paysage bucolique du Salvador, le plus petit pays des Amériques. Le visage rivé au hublot, mon esprit plane dans le passé récent, celui de la guerre des années 80. Tant de sang versé a imbibé cette terre durant l’insurrection populaire qui affronta le pouvoir oppresseur de quelques familles de propriétaires terriens et une armée appuyée généreusement par les États-Unis. Ce sang semble s’écouler encore aujourd’hui dans les rivières limoneuses qui irriguent le grand corps de la Mère nourricière.

    Me revient à la mémoire la voix de l’évêque martyr Oscar Romero, assassiné en 1980 pour avoir pris la défense des victimes de cette folie meurtrière. Pendant plus d’une heure, dans son homélie du dimanche à la cathédrale, il énumérait les crimes commis durant la semaine.

    — Le 13 mars, dans les zones contigües à Las Vueltas ont été assassinés les paysans José Aristides Rivera, Orestes Rivera et leur mère. On a retrouvé le cadavre de José Efraín Arévalo Cuellas qui avait été capturé le 9 mars à San Miguel ; il portait des marques de torture. Ce même jour furent capturés les jeunes Osmín Landeverde, Manuel Sanchez, Javier Mejía et Carlos García de Quetzaltepeque… (1)

    …et l’évêque d’égrener ainsi un interminable chapelet d’horreurs vécues par son peuple.

    Mon souvenir se porte aussi vers Ita Ford avec qui j’avais œuvré au Chili : elle et sa compagne Carla Piette, toutes deux de la congrégation de Maryknoll (2), avaient accepté l’invitation de l’évêque Romero à venir travailler auprès des réfugiés de la guerre à San Salvador. Huit mois après l’assassinat de Romero, le 2 décembre 1980, Ita et trois autres missionnaires étasuniennes furent enlevées, violées et assassinées par des soldats sur la route de l’aéroport, là même où je roule présentement sous un ciel soudainement courroucé.

    J’ai commencé la rédaction de ce livre sur cette terre où des milliers de paysannes et paysans, d’intellectuels et de professionnels, de religieuses et de prêtres qui, au nom de leur foi en un Évangile libérateur, ont versé leur sang pour prendre la défense des victimes de la guerre, pour s’opposer à des politiques assassines et à une économie prédatrice, pour consoler les affligés, redonner courage à un peuple à bout de souffle. Ces femmes et ces hommes demeurent une inspiration pour quiconque croit encore qu’un autre monde est possible.

    Dans cette cathédrale de San Salvador d’où la parole prophétique de l’évêque Romero a retenti jadis à travers toute l’Amérique centrale convulsionnée, règne aujourd’hui un calme plat. On y célèbre un culte hors-la-vie, une religion-refuge loin des réalités sociales qui divisent toujours profondément la nation : disparité économique, pauvreté endémique, violence des gangs de rue, corruption.

    L’archevêque Lacalle a exilé la dépouille vénérée de son prédécesseur Romero au sous-sol du temple, agacé par l’affluence des petites gens qui viennent quotidiennement prier sur sa tombe. Une Église des catacombes naît, souterraine, marginalisée, bannie par les instances hiérarchiques. Venus des quartiers populaires périphériques, les disciples de Mgr Romero se réunissent dans la crypte tous les dimanches et maintiennent vive leur espérance envers et contre tous.

     

    À la défense de la théologie de la libération

     

    Oscar Romero fut un prophète des pauvres de toute l’Amérique latine. Il fut isolé par ses confrères évêques, dont certains intégraient les Forces armées comme aumôniers. Le pasteur s’était plaint à ses proches que le pape Jean-Paul II ne le comprenait pas. En condamnant la théologie de la libération, le Vatican s’est acharné sur cette Église des pauvres qui naissait dans les communautés de base (3) de tout le continent.

    En mai 2007, Benoît XVI se rendait à Aparecida au Brésil pour inaugurer la Conférence des évêques des Amériques. Lors d’une conférence de presse qu’il donna durant le vol, le pape Ratzinger renouvelait ses accusations. J’ai alors décidé de m’adresser à mon frère Benoît pour l’inviter respectueusement à écouter le peuple des croyantes et des croyants et à laisser de côté ses condamnations.

    La réaction à ma lettre fut enthousiaste et universelle : sur Internet, elle fut reproduite dans toutes les langues européennes par des organisations, des paroisses, des revues chrétiennes prestigieuses. Des centaines de témoignages me sont parvenus d’Amérique latine, du Canada, d’Europe de l’Ouest et même de diocèses orthodoxes de Moscou et de Lettonie ! Je retiens ce commentaire laissé par une Péruvienne sur le web :

    « La latino-américaine que je suis comprend ta vie, ton parcours fidèle à Jésus qui t’a appelé à le suivre en mettant les pieds sur la terre crevassée, là où les problèmes cessent d’être des théories, se transforment en vérités douloureuses et exigent dialogue, amour et compassion avec ceux et celles qui souffrent. Dans nos pays, on ne peut occulter la pauvreté et tu l’as compris avec ta propre vie… C’est pourquoi je t’exprime ma profonde admiration et ma reconnaissance parce que toi, frère, tu es de ceux qui ont joué leur vie, dans un sacerdoce au service du peuple violenté et appauvri et, même si je ne te connais pas, je suis certaine que ton visage exprime la joie de ceux qui ont aimé profondément notre Maître unique contemplé parmi les pauvres et les petits. Merci de m’aider à penser ma vie, merci de t’être dépensé sur nos terres. »

    Signé : Lucrecia.

    Voilà ce qui m’a pressé d’écrire ce livre, témoignage de ce que mes yeux ont vu des efforts titanesques que les peuples ont déployés pour s’en sortir dans ce continent saigné par le grand capital. C’est aussi un plaidoyer pour des dizaines de milliers de religieuses missionnaires, de laïques et de prêtres qui ont accompagné avec passion et enthousiasme les populations opprimées de l’Amérique latine et des Caraïbes. Venus de tous les coins du monde, ces personnes ont fait leurs les aspirations des peuples qui les ont accueillis.

     

    Notes:

    1.  Homélie du 16 mars 1980 ; il sera assassiné le 24 mars durant la messe.
    2.  Maryknoll est la Société des Missions-étrangères des États-Unis : elle est composée de religieuses, de prêtres et de laïques.
    3. Regroupement de familles croyantes qui partagent leur vécu et leur foi dans un quartier ou un hameau

     

    Source: extrait du livre « En mission dans la tourmente des dictatures. Témoignage de Claude Lacaille. Haiti-Equateur-Chili, 1965-1986 ».  Novalis, Montréal, 2014. Reproduit avec l’aimable autorisation de l’auteur.

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