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terrorisme - Page 7

  • TERRORISME ET DEMOCRATIE

    Michel Marchand, octobre 2015. (du MS 21)

     

    Au lendemain de la tuerie de Charlie Hebdo et de l'Hyper Casher en janvier 2015, le MS21 (texte du 8 février 2015) condamnait sans équivoque la barbarie de ces crimes, tout en regrettant que les auteurs de ces assassinats n’aient pu être jugés et non abattus purement et simplement par les forces de l’ordre. D’autres craintes étaient également exprimées, celles notamment de voir émerger de nouvelles lois sécuritaires et il apparaissait nécessaire de clarifier les relations que notre pays entretient avec certains pays du Moyen-Orient qui d’un côté apparaissent comme des partenaires politiques et commerciaux, et de l’autre n’hésitent pas à financer et soutenir des mouvements radicaux islamistes afin d'empêcher l'émergence de régimes démocratiques. Ces événements tragiques éclairaient enfin plus que jamais la nécessité de repenser un autre modèle de société pour prévenir les dérives constatées avec effroi et de replacer en son cœur les valeurs de la République d'égalité et de laïcité.

     

    L'ouvrage récent du philosophe Michel Terestchenko (« L’Ère des ténèbres ») apporte une pleine confirmation des craintes exprimées par MS21 et l'on ne peut que conseiller la lecture de cet ouvrage qui trace très clairement les perspectives sombres de naissance de sociétés totalitaires où les principes démocratiques risquent fort d'être balayées. Il nous a semblé opportun de revenir sur ces événements et de les resituer à la fois dans la chronologie de l'actualité politique de ces derniers mois et dans le contexte international du conflit du Moyen-Orient.

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  • Les Etats-Unis doivent-ils s’allier à Al-Qaida en Syrie ?


    par Robert Parry

     

    Aux Etats-Unis, la nouvelle « pensée collective » souligne que le président russe Poutine n'a pas tenu sa promesse d'attaquer seulement l'État islamique lorsque ses avions de guerre ont frappé d'autres cibles rebelles en Syrie. Mais Poutine n'a jamais précisé quels terroristes il allait frapper. Et la coalition des rebelles ciblés comprend des affiliés d'Al-Qaida, comme l'analyse Robert Parry.

     



    La phrase-clé du principal article du New York Times à propos des frappes aériennes russes contre les rebelles syriens arrive en bout de course, cinq paragraphes avant la fin, lorsque le Times remarque au passage que le quartier nord de Homs où les attaques ont eu lieu a été le théâtre d’une offensive menée par une coalition « comprenant le Front Al-Nosra ».

    Ce que le Times ne précise pas dans ce contexte, c’est que le Front Al-Nosra est une filiale d’Al-Qaida. Cette omission s’explique peut-être par le fait que cette information supplémentaire perturberait le bon ton de l’article qui accuse la Russie de mauvaise foi en attaquant d’autres groupes rebelles plutôt que l’État islamique.

    Mais les Russes ont été très clairs sur leurs intentions : engager des frappes aériennes contre le mélange de groupes rebelles parmi lesquels autant Al-Qaida que l’État islamique jouent un rôle de premier plan. Le Times et le reste des médias mainstream US jouent simplement le jeu lorsqu’ils prétendent le contraire.

    De plus, la réalité à propos de la coalition rebelle éclatée de Syrie est qu’il est pratiquement impossible de distinguer les quelques rebelles « modérés » des nombreux extrémistes sunnites. En effet, de nombreux « modérés », comprenant quelques combattants entraînés et armés par la CIA et le Pentagone, ont rejoint le Front Al-Nosra d’Al-Qaida. Ils ont même remis des armes et des équipements US à cette filiale de l’organisation terroriste qui a attaqué New York et Washington le 11 septembre 2001. Rappelons que c’est cet événement qui a provoqué une intervention militaire directe des Etats-Unis au Moyen-Orient.

    Pourtant, ces derniers mois, le gouvernement israélien et ses alliés néoconservateurs aux Etats-Unis ont lancé des ballons d’essai pour voir si Al-Qaida pourrait être reconsidérée comme des sunnites modérés. Ils deviendraient ainsi de fait des alliés des Etats-Unis pour accomplir le changement de régime en Syrie, chassant le président Bashar el-Assad qui a occupé durant des années le haut de la liste noire des Israéliens et des néocons.

    C’était l’un des principaux thèmes de la propagande des néoconservateurs : répandre une théorie du complot prétendant qu’Assad et l’État islamique sont d’une certaine manière de mèche, si bien qu’Al-Qaida représenterait un moindre mal. En réalité, cette théorie du complot ne repose sur aucune preuve, comme cela a été relevé par Charlie Rose lui-même dans son interview du président russe Vladimir Poutine pour « 60 minutes ». L’État islamique et Al-Qaida ont tous deux mené un combat pour détruire le gouvernement laïc d’Assad, lequel a riposté contre les deux groupes.

    Et si ces deux organisations terroristes de premier plan voyaient une chance d’élever leur drapeau noir sur Damas, ils pourraient très bien résoudre leurs désaccords tactiques. Ils auraient beaucoup à gagner en renversant le régime d’Assad qui est le principal protecteur des chrétiens, des alaouites, des chiites et des autres « hérétiques » de Syrie.

    Quand établir un califat fondamentaliste ? C’est le principal litige qui oppose Al-Qaida à l’État islamique. Ce dernier pense que le califat peut commencer maintenant alors qu’Al-Qaida affirme que la priorité est d’abord de mener plus d’attaques terroristes contre l’Occident.

    Pourtant, si Damas tombe, les deux groupes obtiendront entière satisfaction : l’État islamique pourra passer son temps à décapiter les hérétiques pendant qu’Al Qaida pourra fomenter dramatiquement de nouvelles attaques terroristes cotre des cibles occidentales. Une sombre opération Win-Win.

    On pourrait croire que le gouvernement US s’appliquerait à éviter un tel scénario. Mais le ton hystériquement antirusse du New York Times et des autres médias mainstream nous montre que quoi que fasse Poutine, ça doit être vu du mauvais côté.

     

    La frénésie anti-Poutine

     

    Jeudi, un présentateur de la CNN fulminait sur les avions de Poutine qui attaquaient « nos gars », c’est-à-dire les rebelles entraînés par la CIA. Et il demandait à savoir ce qui pourrait être fait pour stopper les attaques russes. Cette frénésie était alimentée par l’article du Times, coécrit par un spécialiste néoconservateur de la sécurité nationale, Michael R. Gordon, l’un des principaux promoteurs de l’arnaque des armes de destruction massive irakiennes en 2002.

    L’article du Times avançait l’idée que les Russes attaquaient les rebelles modérés de bonne volonté en violation des supposés engagements de lutter contre l’État islamique seulement. Mais Poutine n’a jamais limité son soutien militaire au gouvernement d’Assad pour attaquer le seul État islamique.

    En effet, même le Times aborde cette partie de l’histoire en rapportant la citation de Poutine comme quoi la Russie agissait « préventivement pour combattre et détruire les militants et les terroristes sur les territoires qu’ils occupaient déjà. » Poutine n’a pas limité l’action de la Russie à l’État islamique.

    Mais le Times interprète la phrase comme si les « militants et les terroristes » pouvaient s’appliquer seulement à l’État islamique en écrivant : « Des responsables américains ont dit que les attaques n’étaient pas dirigées contre l’État islamique, mais contre d’autres groupes d’opposition qui combattent le gouvernement [syrien] ».

    À moins que le New York Times ne considère plus Al-Qaida comme un groupe terroriste, la formulation du journal n’a aucun sens. En effet, le Front Al-Nosra d’Al-Qaida a émergé comme l’élément principal de la dénommée Armée de Conquête, une coalition des forces rebelles qui a utilisé de l’armement US sophistiqué, notamment des missiles TOW, pour obtenir des avancées majeures contre l’armée syrienne autour de la ville d’Idlib.

    L’armement vient plus que probablement des alliés régionaux des Etats-Unis, l’Arabie saoudite, la Turquie, le Qatar et d’autres États à majorité sunnite du Golfe ayant soutenu Al-Qaida, l’État islamique et d’autres groupes rebelles sunnites en Syrie. Cette réalité a été décrite dans un rapport de la Defense Intelligence Agency. Et le vice-président Joe Biden a lui aussi lâché le morceau.

    Le 2 octobre 2014, Biden a déclaré devant un auditoire de la Kennedy School d’Harvard : «  Nos alliés dans la région ont été notre principal problème en Syrie... Les Saoudiens, les Émirats, etc. Que faisaient-ils ? Ils étaient tellement déterminés à renverser Assad et à mener essentiellement une guerre par procuration entre sunnites et chiites. Donc qu’ont-ils fait ? Ils ont versé des centaines de millions de dollars et des dizaines de milliers de tonnes d’armement militaire à quiconque combattrait Assad. Sauf que ceux qui étaient approvisionnés, c’était Al-Nosra et Al-Qaida et des jihadistes extrémistes venus d’autres endroits du monde. » [Citation à 53:20 de la vidéo]

    Le Front Al-Nosra d’Al-Qaida a aussi bénéficié d’une alliance de fait avec Israël. Les Israéliens ont pris en charge des combattants blessés d’Al-Nosra pour des traitements médicaux et les ont renvoyés sur le champ de bataille dans les environs du Plateau du Golan. Israël a aussi mené des frappes aériennes en Syrie en soutien aux avancées du front Al-Nosra, avec notamment l’assassinat de conseillers du Hezbollah et d’Iran qui aidaient le gouvernement syrien.

    Les frappes israéliennes en Syrie, comme celles menées par les Etats-Unis et leurs alliés, violent le droit international parce qu’elles n’ont pas été autorisées par le gouvernement syrien. Mais ces attaques sont considérées comme justes et propres par les médias mainstream US, contrairement aux frappes russes traitées comme illicites alors qu’elles sont menées à l’appel du gouvernement syrien reconnu.

     

    Le choix d’Obama

     

    En fin de compte, le président Barack Obama doit faire un choix. Soit coopérer avec la Russie et l’Iran pour combattre Al-Qaida, l’État islamique et les autres jihadistes extrémistes. Soit aligner la politique US sur l’obsession israélienne du changement de régime en Syrie, même si cela implique une victoire d’Al-Qaida. En d’autres mots, les Etats-Unis devraient-ils revenir à la case départ au Moyen-Orient et aider Al-Qaida à vaincre ?

    Préférer Al-Qaida à Assad est la position israélienne, embrassée par de nombreux néoconservateurs. La priorité de leur stratégie a été de chercher un changement de régime en Syrie de manière à contrer l’Iran et son soutien au Hezbollah, tous deux membres de l’islam chiite.

    Selon leur raisonnement, Assad est un alaouite proche des chiites. Sa chute pourrait laisser la place à un régime syrien dominé par des sunnites. La ligne d’approvisionnement entre l’Iran et le Hezbollah serait ainsi perturbée et Israël serait alors libre d’agir plus agressivement tant à l’encontre des Palestiniens que de l’Iran.

    Par exemple, si Israël décide de sévir à nouveau en Palestine ou de bombarder des sites nucléaires iraniens, il pourrait craindre que le Hezbollah fasse pleuvoir depuis le sud du Liban des missiles sur des villes importantes d’Israël. Mais si la source de missiles iraniens au Hezbollah est bloquée par un régime sunnite à Damas, la peur d’une attaque serait moins importante.

    La préférence d’Israël pour Al Qaida au détriment d’Assad a été reconnue par un haut responsable israélien il y a déjà deux ans. Mais ça n’a jamais été relevé par les médias mainstream US. En septembre 2013, l’ambassadeur israélien aux Etats-Unis, Michael Oren, devenu ensuite un proche conseiller du premier ministre Benyamin Netanyahou, a déclaré au Jerusalem Post qu’Israël préférait les sunnites extrémistes à Assad.

    « Le plus grand danger pour Israël réside dans cet arc stratégique qui s’étend de Téhéran à Beyrouth en passant par Damas. Et nous voyons le régime d’Assad comme la clé de voute de cet arc », a déclaré Oren au Jérusalem Post dans une interview ->http://www.jpost.com/Syria-Crisis/O...]. « Nous avons toujours voulu le départ d’Assad. Nous avons toujours préféré les mauvais gars qui n’étaient pas soutenus par l’Iran aux mauvais gars qui sont soutenus par l’Iran. » Oren a précisé que cela valait même si les « mauvais gars » étaient affiliés à Al Qaida.

    En juin 2014, s’exprimant alors en tant qu’ancien ambassadeur dans une conférence de l’institut Aspen, Oren a développé sa position, disant qu’Israël préfèrerait même une victoire du brutal État islamique au maintien d’un Assad soutenu par l’Iran. « Du point de vue israélien, si un mal doit l’emporter, laissons le mal sunnite l’emporter », a déclaré Oren.

    Voilà donc le choix qui se présente au président Obama et au peuple américain. Malgré les déclarations trompeuses du New York Times, de CNN et des autres grands médias US, les options réalistes sont assez difficiles : soit travailler avec la Russie, l’Iran et l’armée syrienne pour battre les extrémistes sunnites en Syrie (tout en cherchant un accord de partage du pouvoir à Damas qui inclurait Assad et certains de ses rivaux politiques soutenus par les Etats-Unis) ; soit prendre le parti d’Al Qaida et d’autres groupes sunnites extrémistes, y compris l’État islamique, avec pour objectif de déloger Assad tout en espérant que les mythiques rebelles modérés puissent finalement se matérialiser et réussissent d’une manière ou d’une autre à prendre le contrôle de Damas.

    Je me suis dit qu’en privé, Obama avait fait le premier choix. Mais il a tellement peur de la réaction politique des néocons et de leurs copains de l"interventionnisme libéral » qu’il se sent obligé de jouer les gros bras en ridiculisant Poutine et en dénonçant Assad.

    Mais il y a un danger à jouer cette carte de la duplicité. Le penchant d’Obama à dire tout et son contraire pourrait déboucher sur une confrontation directe entre l’Amérique nucléaire et la Russie nucléaire. Une crise que la ruse verbale d’Obama ne parviendrait pas à contrôler.

    Source originale : Consortium News

    Source : Investig’Action

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  • Un général français dénonce : « les États-Unis ont créé Daesh »

     

     Le général Desportes aux sénateurs français :

    « les États-Unis ont créé Daesh »

     

    par annamarkonova

     

    Saint-cyrien, ancien directeur de l’École de Guerre française et aujourd’hui conférencier à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, le général Vincent Desportes n’a jamais eu sa langue de poche et s’est souvent fait taper sur les doigts par sa hiérarchie. Le 17 décembre 2014, il fut auditionné

    par une commission du sénat français chargée de la défense et des affaires étrangères et, fidèle à ses habitudes, n’a pas mâché ses mots. Extraits.

     

    « Un mot sur Daech, d’abord. […] Ne doutons pas de la réalité de la menace directe pour nos intérêts vitaux, dont notre territoire et notre population. Daech est le premier mouvement terroriste à contrôler un aussi vaste territoire (35% du territoire irakien, 20% du territoire syrien). Ce qui représente 200 000 km² (soit l’équivalent de l’Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, PACA et Rhône-Alpes réunis) et une population de l’ordre de 10 millions de personnes. Ce territoire est imparfaitement mais réellement « administré » par un « ordre islamique », fait de barbarie et de rackets. Daech dispose d’un véritable « trésor de guerre » (2 milliards de dollars selon la CIA), de revenus massifs et autonomes, sans comparaison avec ceux dont disposait Al-Qaïda. Daech dispose d’équipements militaires nombreux, rustiques mais aussi lourds et sophistiqués. Plus que d’une mouvance terroriste, nous sommes confrontés à une véritable armée encadrée par des militaires professionnels.

     

     

     

    Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre ? Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences : ce sont les Etats-Unis. Par intérêt politique à court terme, d’autres acteurs – dont certains s’affichent en amis de l’Occident – d’autres acteurs donc, par complaisance ou par volonté délibérée, ont contribué à cette construction et à son renforcement. Mais les premiers responsables sont les Etats-Unis. Ce mouvement, à la très forte capacité d’attraction et de diffusion de violence, est en expansion. Il est puissant, même s’il est marqué de profondes vulnérabilités. Il est puissant mais il sera détruit. C’est sûr. Il n’a pas d’autre vocation que de disparaître.

     

    Le point est de le faire disparaître avant que le mal soit irréversible, avant que ses braises dispersées n’aient fait de ce départ de feu un incendie universel. Il faut agir, de manière puissante et déterminée, avec tous les pays de la région. Il faut agir, mais qui doit agir ?

     

    Avant d’aller plus loin dans mon raisonnement, je voudrais, comme vous l’avez souhaité, étudier quelques-uns des critères retenus comme fil guide de ces auditions. J’aborderai d’abord celui de la capacité « d’analyse exacte du contour spatio-temporel et financier d’un engagement ». Ce critère est en opposition profonde avec la nature même de la guerre.

     

    Car, depuis que le monde est monde, personne n’a jamais pu « commander » à la guerre. Le rêve du politique, c’est l’intervention puissante, rapide, ponctuelle, qui sidère. C’est le mythe cent fois invalidé du « hit and transfer », du choc militaire qui conduirait directement au résultat stratégique et, dans un monde parfait, au passage de relais à quelques armées vassales immédiatement aptes et désireuses d’assumer elles-mêmes les responsabilités. Las ! Les calendriers idéaux (du genre « Cette opération va durer six mois ») sont toujours infirmés par ce que Clausewitz appelle la « vie propre » de la guerre. La guerre appartient à l’ordre du vivant, elle n’est pas un objet, elle est un sujet. Dès lors, n’espérons jamais « commander à la guerre » : c’est elle qui imposera son calendrier et ses évolutions. Cela a toujours été vrai : je relie mon propos à trois stratégistes qui inscrivent dans le temps éternel cette caractéristique incontournable de la guerre. 400 av. JC, évoquant la guerre du Péloponnèse, Thucydite indique que « La guerre ne se développe jamais selon un plan arrêté ». Au XVe siècle, Machiavel considère pour sa part que, si « on rentre dans la guerre quand on veut, on en sort quand on peut ». Il y a quelques années, un officier de cavalerie qui connaît la guerre mieux que personne pour en avoir souffert dans sa chair et l’avoir pratiquée à tous les niveaux, je veux parler de Winston Churchill, affirme dans ses mémoires, « Ne pensez jamais, jamais, jamais qu’une guerre peut être facile et sans surprise ; (…) l’homme d’Etat qui cède au démon de la guerre doit savoir que, dès que le signal est donné, il n’est plus le maître de la politique mais l’esclave d’événements imprévisibles et incontrôlables ».universel. Il faut agir, de manière puissante et déterminée, avec tous les pays de la région."

     

    suite : Senat.fr : Comptes rendus de la commission des affaires étrangeres, de la défense et des forces armées (mercredi 17.12.2014)

     

     

     

    http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20141215/etr.html#toc7

     

    https://theorisk.wordpress.com/2015/01/28/le-general-desportes-aux-senateurs-francais-les-etats-unis-ont-cree-daesh/

     

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