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MS21 - Page 87

  • Quand l’UMP roule pour le FN : la 4e circonscription du Doubs

    Par le PRCF  : www.initiative-comuniste.fr

     



     

    L’UMP DANS TOUTES SES COMPOSANTES ROULE POUR LE FN

     

    > A propos de l’élection législative partielle dans la 4e circonscription du Doubs l’UMP démontre dans toutes ses « sensibilités » qu’elle roule pour Le Pen.

     

    > Injuste ? Voyez vous-même.

     

    Les quatre lignes du soutien de l’UMP au FN

     

    1. Quatre positions sont présentes au sein du parti de droite:

      >  « Il faudra bien s’allier, négocier avec le FN, la logique électorale y contraint. »

      > Le FN n’est pas interdit, nous en partageons certaines valeurs et Mitterrand s’est bien allié aux communistes qui sont aussi des « totalitaires » a réussi à les affaiblir au point d’en faire un satellite.

    2.  Le Ni Ni « 

      Il ne faut ni FN, ni PS, tous deux porteurs d’un projet politique mauvais pour le pays. Votez blanc ou abstention ».
    3. La position de Sarkozy: « le FN est un ennemi mais le PS aussi donc faites ce que vous voulez mais surtout contre le FN ».
    4. La dernière position : « face au FN, on vote républicain donc PS. Car il y a incompatibilité totale entre FN et UMP ».

     

    > Or si on regarde attentivement ces quatre positionnements ils ont un résultat commun : renforcer et soutenir le FN.

     

    > Pour la ligne 1, c’est un soutien ouvertement assumé donc n’épiloguons pas.Mais il faut savoir que 30% à 40% de l’électorat UMP est sur cette position (selon les sondages). Et le glissement continu de la droite parlementaire vers des propositions de plus en plus extrême (contre les travailleurs, contre les immigrés etc…) est une réalité. N’oublions non plus les réelles alliances, dans l’histoire récente, entre le FN et la droite, ni plus reports de voix entre FN et UMP, ni leurs actions communes récentes dans la rue. Plus loin dans l’histoire, sachons également nous souvenir que c’est la droite qui mis les nazis au pouvoir, alors que cela étaient minoritaires aux élections, et même en recul. Le ventre est toujours fécond d’où est sorti la bête immonde.

     

    > Pour la ligne2, le fameux « ni-ni« , il prétend mettre un trait d’égale nocivité entre le FN et le PS, entre le fascisme et la social-démocratie. En substance le message diffusé par l’UMP et ses soutiens médiatiques est que si le FN est aussi mauvais que le PS, c’est qu’il n’y a pas de différence de nature politique entre le fascisme et la social-démocratie. Donc au final cette manœuvre a pour effet (sinon pour but?) de normaliser le FN et de décomplexer ses électeurs potentiels, surtout de droite. C’est là aussi un symptôme de la fascisation en marche.

     

    > Pour la ligne 3 l’ennemi FN est placé en numéro un mais on reste dans l’ambiguïté et un flou électoraliste en tentant de récupérer le discours du FN sans le FN ce qui n’a qu’un seul résultat:légitimer le FN et le renforcer (2012 l’a montré en ne réussissant pas le siphonnage de 2007). De fait, qui ne saurait comprendre que quand Sarkozy s’en prend au FN ce n’est pas pour dénoncer ses idées politiques nauséabondes et dangereuses qu’il promeut lui même mais à un concurrent dont il veut limiter le poids ?

     

    > Pour la ligne 4 qui semble la plus anti-FN, en apparence, ce n’est qu’une illusion d’optique car quel est l’argument central de cette tendance? C’est le suivant: il y aurait incompatibilité absolue entre le programme du FN et de l’UMP parce que sortir de l’euro, sortir de l’UE c’est l’apocalypse assurée Et l’UMP de faire mine de dénoncer le programme du FN comme en réalité un programme d’ultra-gauche, proche de celui de Mélenchon, anti-européen. On retrouve bien ici la collusion totale entre l’UMP, le PS et du FN tous au service de l’oligarchie capitaliste, tous d’accord pour taper sur les travailleurs et les exploiter, tous d’accord pour perpétuer le système. Or ce discours crédibilise le discours démagogique et mensonger du FN qui, en spécialiste des sondages d’opinions et en bonne roue de secours du système, tente de se faire passer pour un parti patriote et socialisant alors qu’il est nationaliste et patronal. Car en fait, Le Pen une fois au pouvoir sera une bonne collaboratrice de Merckel. C’est d’ailleurs ce qui est marqué noir sur blanc dans son programme. Un atavisme de l’extrême-droite française… Cette tendance accrédite, avec l’aide du bourrage de crane médiatique, que le FN est anti UE ce qu’il n’est pas (ni dans les actes, ni sérieusement même dans la parole), pour que le FN profite du rejet populaire légitime de l’euro et de l’UE et pour, dans un même mouvement, diaboliser l’ensemble de ceux qui sont réellement pour la sortie de l’UE et de l’euro, par la voie démocratique et du progrès social. De plus cette position est l’aveu qu’au moins sur l’euro et l’UE il y a bien une seule ligne UMPS : on se souvient de Sarko et Hollande posant ensemble; côte à côte en une de Match pour le OUI au référendum de 2005 avec le résultat que l’on sait.

     

    > De fait, le rassemblement idéologique et stratégique de l’UMP et du FN est là.  Ces contradictions apparente de ligne n’étant d’ailleurs que le reflet souvent non pas d’opposition politique (car FN et UMP partage au fond de très nombreuses, de plus en plus nombreuses idées) interne à l’UMP mais des rapports de forces locaux entre barons UMP et leurs concurrents FN. L’UMP’EN est bien en gestation.

     

    Quelle conclusion tirer ?

     

    > que la fascisation, l’eurofascisation est bien en marche et le danger bien réel.

    > Qu’il est impératif que la vraie gauche propose une alternative progressiste, patriotique, propose la sortie du carcan mortel de l’euro-UE. C’est en défendant les intérêts des travailleurs, en défendant leur souveraineté que l’on combat le mieux le FN. Alors que ceux qui abandonne ce combat font le jeux du FN, lui laissant le terrain libre pour tromper et séduire une partie des classes populaires.
    > Sur proposition du PRCF, les Assises du Communisme ont lancé un appel pour manifester le 30 mai 2015 pour les 4 sorties, de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme

    . A condition de rassembler largement progressistes, syndicalistes, républicains, patriotes, autour de ce mot d’ordre alors et alors seulement l’ascension du FN sera résistible et le mouvement ouvrier et populaire pourra alors passer à la contre-attaque.

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  • Grèce : le coup de semonce, très politique, de la BCE

     

     

    Le coup de semonce est tombé vers 22 heures mercredi 4 février. Il a été tiré de Francfort : la Banque centrale européenne (BCE) a mis la pression maximale sur le gouvernement grec en suspendant le régime de faveur qu’elle accordait jusqu’ici aux banques hellènes, ces dernières pouvant emprunter de l’argent auprès de l’institution monétaire avec des garanties inférieures à celles exigées habituellement.

    En pratique, cela ne remet pas en question la capacité des banques grecques à disposer des liquidités, dont elles estiment avoir grand besoin en ce moment. Elles pourront en effet toujours se refinancer auprès de la BCE, mais à à un taux plus élevé, et avec un risque porté seulement par la banque de Grèce .

    La décision de la BCE est-elle une décision « politique » ?

    C’est un message très clair, et sans ambiguïtés qui a été adressé par la BCE au gouvernement d’Alexis Tsipras : il s’agit de ramener ce dernier « à la raison ». En somme, la BCE dit à Athènes : il faut négocier , et vite, avec les Européens.

    Mario Draghi, le président de la BCE, met ainsi Alexis Tsipras devant un choix cornélien : accepter , très vite, le chemin de négociation proposé – imposé – par les Européens, mais au prix d’un renoncement politique majeur, lui qui a fait toute sa campagne contre la troïka (Fonds monétaire international , Commission et Banque centrale européennes) et l’austérité ; ou prendre le risque de défaut, donc de « Grexit », de sortie de la zone euro.

    La suite ici

     

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  • La hausse du franc suisse coûte cher aux hôpitaux


    par Solveig GodelucK

    Journaliste

     

     

     

    La dette des hôpitaux a bondi de 500 millions depuis que la Banque centrale suisse a désarrimé le franc suisse de l’euro. Plombés par les emprunts toxiques, ils se liguent pour aller en justice et menacent d’une grève des remboursements.

     

    Article(s) associé(s)

     

     

    Les hôpitaux français ne disent pas merci à la Banque centrale suisse. Leur dette s’est alourdie de 500 millions d’euros depuis le 15 janvier, date à laquelle celle-ci a décidé de désarrimer le franc suisse de l’euro

    . La monnaie helvétique s’est appréciée de 17 % depuis. Elle a également grimpé face au dollar. Or, parmi les 30 milliards d’euros de dette des hôpitaux, il y a des prêts indexés sur le taux de change euro-franc suisse ou dollar-franc suisse… L’encours de ces prêts vient ainsi de passer de 730 millions à plus de 1,2 milliard.

    Pour le président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Frédéric Valletoux, cette affaire est la goutte d’eau qui fait déborder le vase : « Nous avons au total 1,5 milliard d’euros d’emprunts toxiques. Pour solder ces produits structurés

    , les conditions de sortie sont si draconiennes qu’il faudrait débourser du jour au lendemain le double, soit 3 milliards d’euros. Et voilà maintenant qu’on nous rajoute 500 millions à payer ! » La somme à rembourser équivaut au montant de la capacité d’autofinancement que dégagent les hôpitaux chaque année et qui est réinvestie dans la modernisation des équipements. « Il faudrait faire une année blanche en termes d’investissements pour sortir du piège », s’indigne Frédéric Valletoux.

    « Responsabilités partagées »

     

    Ce mercredi, le conseil d’administration de la FHF a donné mandat à son président pour mener le combat contre ces produits bancaires complexes, y compris devant les tribunaux. Pour commencer, la FHF va faire front commun avec l’Association des acteurs publics contre les emprunts toxiques (Acpet), créée par des collectivités locales. Par ailleurs, la Fédération envisage de saisir la justice européenne, et peut-être française, pour défaire la loi de juillet 2014. Ce texte interdit aux établissements endettés ayant accepté une aide financière de porter plainte. Pour l’instant, aucun hôpital n’a les mains liées, puisque l’enveloppe de 100 millions d’euros qui leur est réservée vient juste d’être débloquée.

    La FHF estime que cette somme est risible et la compare au fonds de 1,5 milliard mis sur pied pour les collectivités. Elle est en outre prélevée sur les crédits hospitaliers (Ondam) au lieu d’être financée à parité par les banques et l’Etat comme le fonds des collectivités. «  Nous allons montrer que les responsabilités sont partagées, avec les autorités de tutelle qui valident la gestion des hôpitaux et les banques qui ne sont pas toujours de bon conseil », menace Frédéric Valletoux. En dernier recours, le conseil de la FHF a validé le principe d’une grève des remboursements. Tous les établissements seraient solidaires, y compris ceux dont la dette est saine.

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  • Droits humains et USA, 1er photos de Castro, Ibéria : la ligne Madrid-Cuba réouverte

    La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

    > Chers amis,

    > Toujours une série d’informations sur les suites de "l’évènement historique du 17 décembre". Les responsables cubains, Raul Castro en tête, confirment leur désir profond de relations avec leur grand voisin les États Unis et le pas qui a été franchi en décembre.Il n’en reste pas moins que l’obstacle essentiel, incontournable, pour avancer dans cette voie, c’est le blocus qui sévit depuis des dizaines d’années et que les premières mesures prises par OBAMA n’a hélas pas supprimé. Il faut que les dirigeants américains, non seulement, reconnaissent que le blocus a été un échec, mais qu’ils ne mettent pas en oeuvre pour le remplacer une politique tout aussi agressive vis-à-vis de Cuba, avec la ferme volonté d’en finir avec le système politique et social mis en place. Dans cette situation, nouvelle, résultat de la résistance du peuple cubain notamment, les amis de Cuba, dont nous faisons partie, ont encore du pain sur la planche...

    > Et notre association veut y prendre toute sa part. C’est ainsi que nous rendons compte de la rencontre qui a eu lieu à Paris entre le Vice Président du Conseil des Ministres Ricardo Cabrisas Ruiz et Victor Fernandez Président de Cuba Coopération et Christian Huart, vice-président, en présence de Son Excellence, notre ami Ambassadeur Hector Igarza. Un honneur pour nous et une reconnaissance du travail efficace que nous réalisons pour le développement des relations entre nos deux pays.

    > Vous lirez et verrez des nouvelles fraiches de Fidel Castro, bien vivant, et aussi, un article de notre ami Michel Porcheron sur une lettre du leader de la révolution, qui ne l’était pas encore, au Président des États Unis...

    > Une demande : afin d’alléger la tâche des traducteurs qui nous font bénéficier de leur concours, nous faisons appel une nouvelle fois, aux bonnes volontés. Un article par mois à traduire ! C’est l’aide bien utile que vous pouvez apporter. Merci d’avance pour modestement, être toujours mieux en mesure d’informer nos amis lecteurs.

    > Bien cordialement,
    Roger Grévoul
    Président Fondateur
    Responsable politique du site internet et de la Lettre Hebdomadaire

    Si nous parlions des droits humains aux États Unis ?

    par Philippe ALDER le 5 février 2015

    > Un court article, bien pensé et bien envoyé, de notre am iPhilippe ALDER, animateur de notre nouveau comité local "LILLE-METROPOLE"

    Le Chevalier de Paris, un roi à La Havane

    par RG le 5 février 2015

    > Sur la place de San Francisco deux vieilles dames essuient une figure en bronze. D’abord la belle barbe, presque en or à cause de tant de mains des passants. Puis l´index de la main gauche, beau jusqu’à faire disparaître l’ongle et les jointures exquisément modelés par le sculpteur José Villa Soberón.

    > Elles font un voeu sous l’influence de quelques guides touristiques et de la mythologie populaire qui paraît lui accorder peu à peu un caractère de saint urbain. Parmi plusieurs statues de La Havane, celle-ci se détache. Elle est une des rares dans le monde dédiée à un fou.

    Vendredi 6 novembre à NIMES, rencontre sur CUBA ...

    par Roger Grevoul le 4 février 2015

    > Profitant du retour de voyage de deux nîmois, connus et reconnus dans la capitale gardoise ... et au-delà, le comité du Gard de notre association, a décidé, avec eux, de convier les amis de Cuba, à venir échanger sur la situation actuelle dans la Grande Ile.

    > Des interrogations, voire de inquiétudes, se font jour notamment à la suite de l’annonce, le 17 décembre dernier, de la reprise des relations diplomatiques avec le grand et agressif voisin, les Etats Unis ! Que doit-on en penser ? Comment agir pour faire sauter ce qui est l’obstacle principal : le blocus ?

    > On en parle ensemble.

    Questionnaire

    par Gérard le 4 février 2015

    > Nous avons décidé de nous adresser à nos lecteurs pour essayer d’améliorer le contenu du site de l’association, et par la même la Lettre que nous vous adressons toutes les semaines. Merci de consacrer quelques minutes de votre temps pour remplir le formulaire proposé.

    Cuba publie les premières photos de Fidel Castro depuis près de six mois

    par RG le 4 février 2015

    > Dépêche de l’AFP publiée par LIBERATION MONDE

    Vocal Sampling fête ses 25 ans de musique sans instruments

    par RG le 4 février 2015

    > Par Yeneily García García pour CUBARTE

    > Le groupe Vocal Sampling, un des pionniers à Cuba dans l’art de faire de la musique avec la voix et les mains, a célébré son 25e anniversaire lors d’un concert où il a confirmé sa popularité et fermant une étape de travail qui ouvrira un nouveau chemin créatif.

    Fidel Castro a adressé une lettre- en anglais- au président des Etats Unis

    par Michel Porcheron le 3 février 2015

    > La Maison Blanche de Franklin D. Roosevelt reçut en 1940 des milliers et des milliers de lettres. C’est une tradition bien américaine. Aujourd’hui, elles se comptent par quelques milliers chaque jour.

    > En 1940 comme sous Obama, une sélection est conservée et une autre sélection est actuellement numérisée. Le 25 novembre 1940, le service concerné du Département d’Etat prit connaissance d’une lettre manuscrite, écrite en anglais, qui venait de Santiago de Cuba, le cachet de la poste faisant foi.

    > L’expéditeur était un adolescent, un collégien, qui loin d’être un facétieux, adressait un courrier au Président des Etats Unis en personne. Le boy s’appelait Fidel Castro. Sa lettre – on ne sait par quel hasard- ne fut pas mise au rebut, fut ainsi conservée, mais ce n’est qu’en 1977, qu’elle refit parler d’elle.

    > Aujourd’hui, après avoir été sur le Web, elle se retrouve dans un beau livre, recueil de « courriers historiques, inattendues et farfelus ». Ces dernières années, Fidel Castro en fait état dans tous les ouvrages cubains qui lui sont consacrés, portant sur son enfance et son adolescence. Comme si le temps était venu d’en parler longuement, tentant de ne rien oublier. En septembre 1942, à l’âge de 16 ans, il « monta » à La Havane, par le train, seul et avec deux valises de vêtements. Il allait intégrer El Colegio jésuite de Belen (où il obtint le bac littéraire en juin 45). Il avait laissé à Santiago toute sa famille, ses années d’insouciance et son « analphabétisme politique ».

    Iberia annonce la réouverture de sa ligne régulière Madrid-Havane

    par RG le 3 février 2015

    > – La compagnie aérienne espagnole Iberia a annoncé la réouverture de sa ligne régulière Madrid- La Havane avec 5 vols hebdomadaires, à partir du 1er juin.
    « Je suis très content de pouvoir annoncer la reprise des vols à destination de Cuba. Lorsque nous avons suspendu les vols à La Havane, cela fait deux ans, nous avons pris l’engagement de les rétablir dès que nous pourrions rendre la ligne rentable. Le moment est arrivé » a signalé Luis Gallego, président d’Iberia.
    « Tous les changements introduits (...)

    Rencontre à Paris de CUBA COOPERATION FRANCE avec le Vice-Ministre cubain RICARDO CABRISAS RUIZ

    par RG le 2 février 2015

    > Une rencontre particulièrement importante dans la situation actuelle avec l’appel que le gouvernement cubain fait aux investissements étrangers.

    > L’association veut poursuivre et amplifier son rôle et son engagement comme facillitateur des échanges entre nos deux pays.

    Cuba contre le mensonge et le blocus.

    par RG le 2 février 2015

    > Un article de Pedro Martínez Pírez pour RADIO HAVANE CUBA

    > La lettre de Fidel Castro à la Fédération des Étudiants Universitaires de Cuba (FEU) et le discours du Président Raul Castro au 3e sommet de la Communauté des États Latino-américains et Caribéens (CELAC) au Costa Rica, lèvent s’il le fallait, les malentendus et les mauvaises interprétations suite à l’annonce conjointe de Etats Unis et de Cuba d’avancer vers le rétablissement de leurs relations diplomatiques.

    Cuba, les dissidents et le droit de manifestation

    par Salim Lamrani le 1er février 2015

    > Un article de Salim Lamrani publié sur le site "Opera Mundi"

    Des spécialistes étasuniens dénoncent le fait que le blocus contre Cuba affecte les diabétiques de leur pays

    par RG le 31 janvier 2015

    > Un des effets particulièrement négatif du blocus...
    – Des spécialistes de l’organisation à but non lucratif MEDICC, Medical Cooperation With Cuba (Coopération Médicale avec Cuba) ont mis l’accent sur le fait que le blocus que Washington impose à La Havane depuis plus de 50 ans affecte des milliers d’Étasuniens qui souffrent de diabètes.
    Un article que publie le journal « The Huffington Post » qui cite de récents rapports de MEDICC, indique qu’entre 70 000 et 80 000 Étasuniens sont amputés chaque année à (...)

     !Un roman policier : La soif du sang" !

    par RG le 31 janvier 2015

    > Par Jesús Dueñas Becerra pour la revue numérique CUBARTE

    > L´écrivain Modesto Caballero Ramos est l´auteur du roman policier Sed de sangre (La soif du sang), publié par la maison Editora Política, et adressé, dans une perspective éthique et idéo-esthétique par excellence, aux amoureux de ce genre.

    Cuba- Etats-Unis : la fin de la discorde ?

    par RG le 30 janvier 2015

    > Table ronde avec Salim Lamrani, essayiste et maître de conférences à l’université de La Réunion, Janette Habel, politologue et enseignante à l’Institut des hautes études de l’Amérique latine à Paris III et André Chassaigne, député communiste.
    Les Faits : l’embargo que Washington faisait peser sur la Havane depuis plus de 50 ans est en partie levé. Une série de mesures vont entrer progressivement en vigueur. La visite récente de la diplomate américaine Roberta Jacobson sur l’île est le dernier signe en date de cette normalisation relative des rapports entre les deux administrations.

    > Le contexte : Si la reprise du dialogue entre Cuba et les Etats-Unis est historique, il convient d’interroger les modalités de cet apaisement diplomatique et les conditions de sa pérennité.

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  • Grève massive des métallos en Turquie interdite par le gouvernement pour raisons de "sécurité nationale"

                                     par le PRCF : www.initiative-communiste.fr

     

    les ouvriers de l’usine française Schneider en grève en Turquie

     

    > Une grève historique des ouvriers de la métallurgie en Turquie. La réaction du gouvernement est significative : une restriction du droit de grève au nom de la « sécurité nationale », de la lutte anti-terroriste. Un scénario qui peut nous interpeller.

     

    > Alors que certains essaient en France d’emmener une logique de restriction des grèves, des manifestations au nom de l’impératif de « sécurité nationale », il est bon de rappeler ce que cela signifie dans des pays qui appliquent cet « État d’exception » de façon permanente.

     

    > C’est le cas de la Turquie, que nous avons invité le 11 janvier pour défendre la liberté d’expression. Ce jeudi 29 janvier, elle a du affronter une grève massive des métallos turcs, protestant contre une convention collective cherchant à diviser les travailleurs, aggravant leur paupérisation.

     

    > 22 usines ont ainsi été paralysées, et 20 autres devaient rejoindre cette grève illimitée dans les prochains jours impliquant 15 000 métallos, d’Istanbul à Izmir, de Bursa à Hatay.

     

    > Des multi-nationales allemandes, belges, brésiliennes, italiennes, japonaises mais aussi les groupes français Schneider et Alstom étaient concernés.

     

    > Le motif était la signature d’une convention collective entre l’Association patronale de la métallurgie (MESS) et les deux syndicats réformistes Turk Metal et Celik-IS, dénoncée par le syndicat Birlesik Metal-IS, affilié à la confédération sur des positions de lutte de classes DISK.

     

    > Il faut savoir que sur les 1,5 millions de métallurgistes que compte le pays, 16 % sont syndiqués, dont 8/10 ème d’entre eux chez Metal Turk, premier syndicat du pays avec 177 000 membres. Le syndicat de lutte Birlesik Metal-IS rassemble 20 000 membres.

     

    > La proposition patronale accorderait des augmentations de salaire plus importantes aux couches supérieures des métallurgistes qu’aux nouveaux arrivants ou ouvriers non-qualifiés qui rassemblent 70 % de la main d’œuvre, et seraient maintenus dans la pauvreté. Une façon de diviser la classe ouvrière, de paupériser la majorité, tout en suscitant une « aristocratie ouvrière » docile.

     

    > Le salaire d’entrée dans la profession serait selon la nouvelle convention de 2,2 € de l’heure (soit pour la semaine légale de 45 h, 390 € par mois, à peu près l’équivalent du salaire minimum). Le syndicat revendique des hausses de salaire pour tous, une égalisation des conditions.

     

    > La lutte était rude, déjà entre syndicats de lutte et syndicats de collaboration, comme le rappelle Adnan Serdaroglu, leader du syndicat Birlesik Metal-IS : « il y a une forte conscience de classe dans le secteur, mais aussi des patrons et syndicats jaunes qui sont en force. La lutte va ainsi passer d’une lutte pour les droits à une lutte de classes », a-t-il confié.

     

    > L’association patronale a d’abord tenté de susciter des votes sur la grève, poussant les cadres des diverses usines à le solliciter et l’organiser. Dans cinq entreprises qui l’ont mis en place, le soutien à la grève a été majoritaire.

     

    > La deuxième phase a été l’appel lancé par les organisations patronales – comme la Chambre de commerce de Kocaeli (KSO) – auprès du gouvernement pour empêcher la grève, au nom de la « sécurité nationale ». Le patronat était optimiste quant à la « possibilité de mettre ainsi fin à la grève ».

     

    > Le dirigeant de la branche locale du syndicat Birlesik Metal-IS était pessimiste, rappelant les cas précédents dans l’industrie du verre et du caoutchouc, en soulignant le symbole politique : « retarder la grève des métallos, cela voudrait dire donner un blanc-seing au système d’oppression du capital ».

     

    > Le deuxième jour de grève n’a pas eu lieu en effet. Le gouvernement a décidé de suspendre le grève vendredi au nom de la sécurité nationale : « la grève de Birlesik Metal-IS dans les usines est considéré comme dangereuse pour la sécurité nationale, elle a été reportée de 60 jours », peut-on lire dans le Journal officiel, relatant la décision du Cabinet.

     

    > Cette possibilité de suspendre une grève – de fait un « droit de grève » limité – est un héritage de la législation adoptée au moment du coup d’État fasciste de 1980.

     

    > Le leader du syndicat Birlesik Metal-IS a affirmé sa détermination à poursuivre la lutte : « Ceux qui pensent qu’il y aura la paix dans les lieux de travail en retirant aux travailleurs leur droit de grève vont voir à quel point ils ont tort », a déclaré au journal Hurriyet Adnan Serdaroglu.

     

    > Dans des conditions, une histoire très différentes, un cas toutefois éclairant des effets des impératifs dit de « sécurité nationale » sur l’étouffement du mouvement social.

     

    > source  http://www.solidarite internationale-pcf.fr/

     

     

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  • La Grèce, berceau de la démocratie, nous donne une leçon de démocratie.

    (RAPPEL)

    Le MS21 félicite Syriza pour sa victoire le 25 janvier dernier et  lui souhaite la réussite du gouvernement qu’elle a formé dans l’application de son programme.

     

    La Grèce est le berceau de notre démocratie. Et elle nous donne actuellement une leçon de démocratie :

     

    La base du programme de Syriza est de défendre les intérêts du peuple et principalement de restaurer les droits des plus pauvres. Un tel programme qui fait passer les intérêts du peuple avant celui des financiers est déjà un progrès pour la démocratie.

     

    Le gouvernement formé par Syriza, même s’il espère négocier avec l’Union Européenne, annonce que sa politique sera décidée en Grèce et pour les Grecs, il refuse la soumission aux injonctions de la troïka (FMI, BCE et commission européenne) ;  il met en avant la souveraineté du peuple grec, ce qui est un rappel que tout peuple de l’Union Européenne reste souverain.

     

    Un des premiers gestes de ce gouvernement a été de se désolidariser de l’attitude de l’Union européenne sur le conflit en  Ukraine. Il a dénoncé la condamnation de la Russie, prise par l’Union européenne sans l’accord de tous les États. Sur ce point-là aussi, le gouvernement  formé par Syriza, demande que les droits des nations soient respectés à l’intérieur de l’Union Européenne.

     

    Par ces trois points, la Grèce nous montre un chemin pour nous réapproprier la démocratie.

     

    Certains commentateurs de la gauche de gauche française reprochent à Syriza de s’être alliée avec le parti de droite souverainiste ANEL, oubliant qu’en France, le programme du Conseil National de la Résistance de 1943 avait été négocié avec des organisations de droite et que sa réalisation a permis la plus grande avancée sociale qu’a connu notre pays. Malgré les multiples offensives patronales depuis 70 ans, tous ses effets n’ont pas encore été abolis.Précisons que le parti ANEL est opposé aux mesures d'austérité et défend la souveraineté nationale de la Grèce.

     

    Depuis quatre ans, la troïka affirme que la Grèce doit réduire son train de vie pour payer ses dettes. Le PIB a baissé de 25%, les pensions de 40% tandis que la dette représente maintenant 175% du PIB alors qu’elle n'en représentait que 110% en 2007. Même sur le plan comptable, la politique d’austérité signe son échec. Il est en fait impossible que la Grèce rembourse ses dettes. Les médias prétendent que si la Grèce fait défaut les Français devraient payer, elles nous annoncent  des chiffres très variables, souvent absurdes mais elles oublient de dire que l’État français a prêté à l’État grec de l’argent au taux de 5% qu’il avait obtenu à 1%: Depuis 2010, sur quatre ans, les prêts à la Grèce lui ont rapporté 729 millions d’euros.

     

    Les états ne sont pas endettés parce qu’ils consomment plus que les pays produisent, mais parce que depuis les années 70, les états empruntent aux banques privées, alors qu’auparavant ils finançaient leurs investissements en empruntant directement à leur banque centrale. Ce sont les intérêts indus payés aux institutions financières privées qui  ont enfoncé nos pays dans la dette. Et c’est au prétexte de cette dette que ces institutions financières imposent leur dictat aux états.

     

     

     

    Le problème est celui de l’Allemagne où le système de retraites «par capitalisation » est géré par des fonds de pensions qui possèdent un gros paquet de dettes grecques. Le retraité fait donc front avec Angela Merkel pour éviter le défaut de la Grèce. Et surtout non seulement l’Allemagne ne veut manifester aucune solidarité vis-à-vis de pays comme l’Espagne, le Portugal, l’Irlande, l’Italie, mais elle veut conserver l’énorme avantage commercial que lui donne la monnaie unique sur les autres pays européens. Sauf si notre gouvernement, pour une fois, fait entendre raison à la chancelière, celle-ci peut chercher à faire en sorte que la Grèce quitte la zone euro, et lui en attribuer la responsabilité.

     

    Quelque que soit l’issue, la France sera bénéficiaire de la crise, soit que les règles soient assouplies, soit que par un effet de contagion, la zone euro se disloque, la France reviendrait alors au franc qu’elle pourrait dévaluer afin de rétablir sa balance commerciale.

     

     Merci de toutes façons à la Grèce.

     

     

     

    Source: http://russeurope.hypotheses.org/3389

     

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  • Mario Monti, ex-premier ministre italien: Washington veut la guerre en Europe.

     

    Rédigé par lucien-pons

    Selon l'ex-premier ministre italien Mario Monti, les Etats-Unis manipulent l'Otan et certains pays de l'Europe de l'Est.

    L'ancien premier ministre italien Mario Monti a accusé lundi les Etats-Unis et des pays européens d'inciter à la guerre en Europe, lors d'une émission diffusée par la chaîne de télévision italienne La7.

    Selon M.Monti, les Etats-Unis manipulent les pays européens et instrumentalisent l'Otan en vue de "défendre leurs intérêts internationaux".

    M.Monti estime que la phrase lancée par Victoria Nuland, sous-secrétaire d'Etat américaine pour l'Europe et l'Asie, lors d'un entretien avec l'ambassadeur des Etats-Unis en Ukraine Geoffrey Pyatt ("que l'UE aille se faire foutre") montre bien l'attitude du gouvernement américain à l'égard de l'Europe.

    Les deux autres invités de l'émission, le directeur de l'édition italienne Limes, Lucio Caracciolo, et le général Fabio Mini, ancien commandant en chef des forces armées de l'Otan au Kosovo, ont soutenu la position de M.Monti.

    Le général Mini a notamment noté que les Etats-Unis incitaient à la guerre entre la "vieille Europe" et "une nouvelle Europe" formée par les pays baltes et la Pologne.
     
     Les trois experts ont qualifié de mauvaise idée les livraisons d'armes en Ukraine qui ne contribuent pas au règlement du conflit dans le sud-est du pays.

     

     

     

    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=218954&cid=19&fromval=1&frid=19&seccatid=91&s1=1

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