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MS21 - Page 9

  • Epilogue : Un accord entre Congolais

     

    Finalement le samedi soir, 31 décembre, vers 22h et quelques minutes, un accord a été signé. Bref aperçu et quelques réflexions en 4 questions et réponses.

     

    1. Que contient l’Accord?

     

    • Comme dans l’Accord du 18 octobre et l’accord de “95%” du 24 décembre, il n’y aura pas de tentative de changer la constitution et de rendre possible un troisième mandat pour le président Kabila.
    • Les élections auront lieu fin décembre et le président Kabila restera en fonction jusqu’au transfert du pouvoir au nouveau président élu.
    • Le gouvernement sera recomposé ainsi qu’il suit : un Premier ministre venant du Rassemblement. 21 ministres pour le Rassemblement, 19 ministres pour l’opposition signataire de l’Accord du 18 octobre et le parti de Bemba, le MLC. Le reste des ministres, autour de 25, iront à la Majorité Présidentielle actuelle autour du président Kabila.
    • Il y aura une commission de suivi de l’Accord et du processus électoral de 28 personnes, dirigée par Etienne Tshisekedi.
    • Des 7 personnes emblématiques pour lesquelles le Rassemblement demandait la libération ou la levée de la mise en accusation, 4 sont libérés ou mis hors accusation. Les trois cas restants seront traités par la CENCO. (Katumbi, Muyambo et Diomi Ndongala).

     

    Il reste encore deux sujets à éclaircir :

    Au niveau des signataires : Le MLC de Bemba qui restait récalcitrant à signer a quand même signé. Mais une partie de l’opposition qui avait signé l’accord du 18 octobre (sauf l’UNC de Kamerhe) refuse de signer. Il s’agit de Badibanga, actuel premier ministre et dirigeant des parlementaires de l’UDPS. Et encore quelques autres signataires.

    De deux : l’Accord devra être suivi d’un « arrangement particulier » qui sera annexé à l’Accord comme faisant partie intégrante. Cet arrangement devra spécifier l’interprétation des « prérogatives du Premier ministre prévues par la Constitution », ainsi que la composition définitive du gouvernement.

     

    Ces deux sujets seront résolus avant le 12 janvier 2017.

    1. Quelle est la signification de l’accord ?
    • D’abord et avant tout : cet accord a été un accord conclu entre Congolais, sans implication de diplomates ou experts occidentaux. Aussi bien Tshisekedi que Lambert Mende, ont mis cela en avant après la signature de l’accord. [1]
    • Cela signifie l’échec de la stratégie de renverser le président Kabila après le 19 décembre, stratégie appuyée par Washington et Bruxelles.
    • Cela implique aussi que l’alliance autour de Kabila aura des chances égales à celles de l’opposition de participer aux élections, de les gagner ou de jouer un rôle d’opposition en cas de défaite électorale.
    • Le fait que Kabila lui-même ne sera pas candidat, obligera cette alliance à s’unir ou à former une nouvelle alliance autour d’un autre candidat qui voudrait continuer la ligne Lumumbiste de défense de l’unité, l’intégrité territoriale et de la souveraineté du pays, ainsi que la poursuite du progrès et du bienêtre de la population. On peut ici espérer que cette fois-ci cette alliance aura un projet de société et une base politique en commun, plutôt que l’unité autour d’une personne, comme c’était le cas avec la MP depuis 2006.
    • L’argument de méfiance et le procès d’intention contre Kabila qui voudrait faire tout pour s’accrocher au pouvoir est maintenant dépassé. Ce qui signifie qu’un débat politique normal autour des programmes politiques et des visions différentes pour le futur de la RDC devient possible.
    • Le caractère inclusif de l’accord rend possible que les élections sérieuses, pourront avoir lieu dans une atmosphère sereine.

     

    1. Que peut menacer l’application de cet accord ?

    Il est clair que les ingérences et la guerre psychologique menée à partir de l’extérieur continueront à essayer de diviser les Congolais et à faire un focus sur le procès d’intention de Kabila.

    • Exemple, le 30 décembre 2016, vers 23h, La Libre Belgique publie un article disant que le Président Kabila aurait répondu aux évêques qu’il refusait le dialogue et qu’il aurait dit vouloir organiser un référendum pour pouvoir briguer un troisième mandat. Or le jour suivant, les discussions continuent et le soir l’accord est signé. Il est important de noter que tous les sites de l’opposition congolaise avaient repris la nouvelle quelques heures après.
    • On peut donc s’attendre qu’à chaque problème qui suit, la faute sera immédiatement imputée au président Kabila et sa MP par des experts du type Stearns, Cohen et Cie et par le milieu des diplomates occidentaux, sans oublier les médias qui reprennent leur interprétation des faits.

     

    Le problème principal à résoudre pour l’organisation des élections seront les finances. Se posera d’abord la question de trouver des façons de diminuer le budget des élections actuellement estimé à 1,8 milliards de dollars US. Il y a peut-être des économies à faire sur l’achat de matériel, la masse salariale, etc… Il existe aussi la proposition qui circule au sein de la MP d’organiser les élections présidentielles d’une façon indirecte, comme cela se fait aux Etats-Unis ou lors des élections en 1960 au Congo. Mais sur ce dernier point il faudrait d’abord un consensus au sein de la classe politique et dans la population.

    Enfin la recherche de l’aide financière pour le budget des élections chez les partenaires extérieurs. Là, le danger d’ingérence est grand, car les occidentaux vont conditionner leur aide financière. Ce qui implique le danger des élections sous tutelle extérieure. Il est clair que des élections sous tutelle occidentale devraient impliquer la défaite certaine du courant de ce qu’ils appellent « souverainiste ».

    Enfin, il y a le danger de guerre à l’Est. Une guerre qui pourrait partir au Burundi et qui pourrait traverser la frontière avec la RDC. Ou encore une guerre lancée par Kigali et Kampala avec l’aide de milices ou de mercenaires congolais.

    1. Qu’est-ce qui a rendu possible la signature de cet accord ?

    D’abord au niveau de la RDC, il y a eu le refus de capituler devant les menaces et ingérences des occidentaux. Le déroulement des négociations du 1 septembre jusqu’au 18 octobre et du 11 au 31 décembre, prévoyant encore des négociations jusqu’au 12 janvier, est révélateur. Le rythme de ces négociations  montre que ni les oukases, les deadlines, les menaces et les sanctions de Washington ou Bruxelles n’ont pu empêcher les Congolais de discuter entre eux jusqu’à ce qu’ils tombent sur un Accord qu’ils acceptent de libre volonté.

    Ensuite il y a aussi une évolution importante au niveau international. Les guerres contre la Libye (2011) et contre la Syrie menées directement ou indirectement par les Etats-Unis appuyés par l’Union Européenne ont crée beaucoup de méfiance chez les dirigeants africains envers les vraies intentions des ingérences occidentales dans des conflits qui se déroulent dans des pays d’une grande importance stratégique.

    L’idée de « solutions africaines pour des problèmes africains » a grandit. Ce qui a rendu possible la facilitation menée par l’Union Africaine et l’appui de l’Union Africaine à l’accord du 18 octobre. Et ce qui a fait que le facilitateur désigné par l’UA a, avec succès, mis en échec les manœuvres de Tom Perriello, l’envoyé spécial des Etats-Unis pour la RDC.

    Au Vatican, le pape ne cache pas ses doutes sur les ingérences occidentales. Il a par exemple, contesté publiquement les intentions d’intervention militaire par les Etats-Unis et l’Union Européenne en Syrie en 2013. [2]

    La Commission épiscopale congolaise, la CENCO, avait lancé en novembre 2015 l’idée d’une marche des chrétiens en faisant référence à l’article. En fait, à l’exemple de Mgr Monsengwo, farouche opposant à Kabila, elle se mettait en avant comme le moteur de la stratégie du renversement de Kabila. Or le 5 janvier, Mgr Nicolas Djomo, le président de la conférence épiscopale du Congo, a du écrire une lettre à ses évêques pour annuler cette marche du 16 février : « Le Saint-Siège nous a fermement recommandé de suspendre les initiatives qui peuvent être manipulées pour des fins politiques. »

    Lundi 26 septembre 2016, une semaine après la violence à Kinshasa et Lubumbashi, le pape reçoit le Président Kabila. Il insiste sur la nécessité d’un «dialogue respectueux et inclusif pour la stabilité et la paix dans le pays». Le 19 décembre il parle longuement avec les évêques de la CENCO qui dirigent les négociations. Et l’on ne peut que remarquer le ton neutre que prennent les évêques quand ils font monter la pression sur les négociateurs. Ainsi, le nonce apostolique dira le 31 décembre encore à la correspondante de RFI:si il n’y a pas d’accord, L’Eglise catholique établira les responsabilités de l’échec. Elles sont des 2 côtés« .     

     

    Source: Intal

    Notes:

    [1] https://www.rtbf.be/auvio/detail_rdc-signature-d-un-accord?id=2172644

    [2] http://www.lalibre.be/actu/international/les-europeens-affichent-leur-fermete-face-a-la-syrie-mais-n-approuvent-pas-des-frappes-522afa2835703d8e48d2c4ca

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  • Le problème, ce n’est pas Trump. C’est nous

     

    John Pilger s’amuse de ceux à qui l’élection de Trump arrachent des cris d’orfraie, alors qu’ils étaient silencieux durant ces années où Obama balançait 72 bombes par jour sur les pays les plus pauvres de la planète. Il y a pourtant une ligne droite qui a mené d’Obama à Trump.


     

    Le jour où le président Trump sera inauguré, des milliers d’écrivains aux États-Unis exprimeront leur indignation. « Pour nous guérir et aller de l’avant…, disent les membres de Writers Resist, nous voulons contourner le discours politique direct, à la faveur d’un regard inspiré sur l’avenir et sur la manière dont nous, en tant qu’écrivains, pouvons être une force unificatrice pour la protection de la démocratie ».

     

    Et d’ajouter : « Nous exhortons les organisateurs et les orateurs locaux à éviter d’utiliser les noms de politiciens ou d’adopter la langue “anti” comme point central de leur événement Writers Resist. Il est important de veiller à ce que les organisations à but non lucratif, qui sont interdites de campagne politique, soient mises en confiance pour participer et parrainer ces événements. »

     

    Ainsi, toute véritable protestation doit être évitée, car elle n’est pas exonérée d’impôt.

     

    Comparez ces railleries avec les déclarations du Congrès des écrivains américains, tenu au Carnegie Hall, à New York, en 1935. Et encore deux ans plus tard. C’était des événements électriques, avec des écrivains discutant de comment ils pourraient faire face aux événements menaçants d’Abyssinie, de Chine et d’Espagne. On lisait les télégrammes de Thomas Mann, de C. Day Lewis, d’Upton Sinclair et d’Albert Einstein, reflétant la crainte que le pouvoir grandissait maintenant et qu’il était devenu impossible de discuter de l’art et de la littérature sans politique ni même action politique directe.

     

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  • 1939-1945 Renault dans la collaboration (1e partie)

     

     

    Renault dans la collaboration, c’est une question qui est un peu revenue à l’ordre du jour. Elle a été relancée sur des bases intéressées de court terme, mais elle mérite de l’être sur des bases générales, vu son intérêt pour la connaissance historique.

     

    Louis Renault et les autres dans la conjoncture présente

    Commençons par les circonstances particulières. Vous le savez, il y a quelques années, après y avoir beaucoup réfléchi et l’avoir de longue date préparée, les héritiers de Renault, les petits-enfants de Renault, ont décidé de lancer une grande opération de récupération des pertes de leurs actifs industriels en se retournant contre l’État. Ils ont expliqué que les mesures prises contre Renault de 1944 jusqu’à la nationalisation-confiscation de la Société anonyme des Usines Renault (SAUR) du 16 janvier 1945, étaient des mesures tout à fait injustes à l’égard d’un grand-père quasi résistant, qui avait tout fait pour servir le secteur civil et la population française pendant la guerre ; qu’elles constituaient de pures spoliations et que par conséquent il fallait revenir sur cette iniquité, qui avait été le produit d’une sorte d’alliance contre nature entre De Gaulle et l’abominable Parti Communiste, alliance sur laquelle on était, sur le plan politique, heureusement déjà revenu. Ça a donné lieu pendant plusieurs années – l’opération ayant été lancée en grand depuis 2009 et surtout 2011 – à un déversement médiatique considérable qui a bénéficié de tous les moyens possibles radiophoniques et audiovisuels.

    Il se trouve que je travaillais sur la collaboration économique, ce qui incitait à poser la question de Renault dans le cadre du thème plus général de la collaboration patronale, devenue une sorte de sujet tabou depuis quelques décennies. Or, à la faveur de l’ouverture des archives, j’ai, à partir des années 1980 et surtout 1990, découvert dans les sources originales ce qu’il était impossible de découvrir avant leur ouverture au public : c’est-à-dire jusqu’à quel degré l’industrie française, le capital financier français s’étaient engagés au service du IIIème Reich pendant l’Occupation de la France.

    Les archives s’ouvraient mais, ça tombait mal, l’atmosphère générale se fermait : les classes dirigeantes étaient désormais traitées avec un infini respect, et, logiquement, les historiens académiques étaient devenus beaucoup moins curieux : la curiosité sur « ceux d’en haut » compromettait sérieusement les carrières. Alors même que les archives révélaient les agissements réels du grand patronat pendant la guerre, avait commencé à s’imposer la mise en cause du concept même de Collaboration, définie comme volonté d’entrer dans des relations privilégiées avec le partenaire, l’occupant allemand.

     

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  • Le président « bon » et le président « méchant »

     

     

    Barack Obama fut « santo subito » (« saint immédiatement ») : à peine entré à la Maison Blanche il fut décoré préventivement en 2009 du Prix Nobel de la paix grâce à « ses extraordinaires efforts pour renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples ». Alors que son administration préparait déjà secrètement, par l’intermédiaire de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, la guerre qui deux ans plus tard allait démolir l’état libyen, en s’étendant ensuite à la Syrie et à l’Irak via des groupes terroristes fonctionnels à la stratégie USA/Otan.

     

    Donald Trump est par contre « démon immédiatement », avant même d’entrer à la Maison Blanche. Il se trouve accusé d’avoir usurpé le poste destiné à Hillary Clinton, grâce à une opération maléfique ordonnée par le président russe Poutine. Les «preuves » sont fournies par la Cia, la plus experte en matière d’infiltrations et coups d’état. Il suffit de rappeler ses opérations pour provoquer et conduire les guerres contre le Vietnam, le Cambodge, le Liban, la Somalie, l’Irak, la Yougoslavie, l’Afghanistan, la Libye et la Syrie ; ses coups d’état en Indonésie, Salvador, Brésil, Chili, Argentine, Grèce. Des millions de personnes emprisonnées, torturées et tuées ; des millions déracinées de leurs terres, transformées en réfugiés objet d’une véritable traite des esclaves. Surtout les fillettes et jeunes femmes, soumises en esclavage, violées, contraintes à se prostituer.

    Tout cela devrait être rappelé par les personnes qui, aux USA et en Europe, organisent le 21 janvier la Marche des femmes pour défendre justement cette parité de genre conquise par de dures luttes, continuellement mise en discussion par des positions sexistes comme celles exprimées par Trump. Mais ce n’est pas pour cette raison que Trump est mis en accusation dans une campagne qui constitue un fait nouveau dans la procédure d’alternance à la Maison Blanche : cette fois la partie perdante ne reconnaît pas la légitimité du président néo-élu, mais tente unimpeachment préventif. Trump se trouve présenté comme une sorte de « Manchurian Candidate » qui, infiltré à la Maison Blanche, serait contrôlé par Poutine, ennemi des Etats-Unis.

    Les stratèges néo-cons, artisans de la campagne, essaient de cette façon d’empêcher un changement de cap dans les relations des Etats-Unis avec la Russie, que l’administration Obama a ramenées à un niveau de guerre froide. Trump est un «trader » qui, en continuant à fonder la politique étasunienne sur la force militaire, entend ouvrir une négociation avec la Russie, possiblement aussi pour affaiblir l’alliance de Moscou avec Pékin.

    En Europe ceux qui craignent un relâchement de la tension avec la Russie sont avant tout les dirigeants Otan, qui ont acquis de l’importance avec l’escalade militaire de la nouvelle guerre froide, et les groupes de pouvoir des pays de l’Est -en particulier Ukraine, Pologne et pays baltes- qui misent sur l’hostilité envers la Russie pour avoir un soutien militaire et économique croissant de la part de l’Otan et de l’Ue.

    Dans ce contexte, on ne peut pas taire dans les manifestations du 21 janvier les responsabilités de ceux qui ont transformé l’Europe en première ligne de l’affrontement, y compris nucléaire, avec la Russie.

    Nous devrions manifester non pas comme des sujets étasuniens qui ne veulent pas un président « méchant » et en demandent un « bon », mais pour nous libérer de la sujétion envers les Etats-Unis qui, indépendamment de qui en est le président, exercent leur influence en Europe par l’intermédiaire de l’Otan ; pour sortir de cette alliance de guerre, pour exiger l’enlèvement des armes nucléaires USA de nos pays.

    Nous devrions manifester pour avoir la parole, comme citoyennes et citoyens, dans les choix de politique étrangère qui, indissolublement liés aux choix économiques et politiques internes, déterminent nos conditions de vie et notre avenir.

    Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

    Source: Il Manifesto

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  • Les 4 plus grands échecs de la droite vénézuélienne en 2016

     

     

    En ce début d’année, il est impossible de ne pas se souvenir des déclarations du président de l’Assemblée Nationale Henry Ramos Allup il y a un an, lorsqu’il considérait le chavisme comme étant liquidé. Il disait, à la tribune de l’Assemblée, qu’en moins de 6 mois son équipe trouverait le moyen de faire tomber le président Maduro. Il se croyait aussi près du pouvoir que le palais législatif l’est de Miraflores. La myopie de son parti (« Action Démocratique ») est aussi politique et il n’y a pas de lunettes qui corrigent ce défaut.

    A partir de là, la direction de l’anti-chavisme s’est chargée de dilapider son capital politique avec des promesses non tenues et de fausses attentes, remplissant son bref parcours au pouvoir législatif de défaites, d’échecs et provoquant surtout une grande déception chez ceux qui lui avaient fait confiance.

    On peut facilement considérer celle-ci comme la première des erreurs qui a ouvert la voie aux autres. Même en participant au pouvoir de l’Etat qui lui donnait l’opportunité d’initier des lois et des politiques publiques pour améliorer la situation économique critique du Vénézuélien ordinaire, l’anti-chavisme a pris l’option d’aller plus loin dans le sabotage, les demandes d’intervention étrangère et la guerre politique contre le reste de l’Etat, la considérant comme une voie rapide pour prendre le pouvoir politique sans tenir compte de ses coûts humains et sociaux. Cela a mis encore une fois en évidence son mépris pour les humbles de ce pays.

    La guerre économique contre notre peuple, plus qu’une méthode de l’anti-chavisme pour atteindre des positions de pouvoir, prouve ce que l’anti-chavisme entend par exercice de la politique. En ce sens, il est naturel qu’il transfère cette matière à l’Assemblée Nationale et l’inscrive à l’ordre du jour législatif. La direction de l’anti-chavisme a eu le pain et le couteau pour gagner une légitimité aux yeux de la population, pour démontrer qu’elle mettrait à profit son influence sur le pouvoir public pour coordonner ses efforts avec ceux du Gouvernement Bolivarien pour résoudre l’urgence de la crise économique qui perdure. Selon l’institut de sondages Hinterlaces, plus de 70% des Vénézuéliens soutiennent le dialogue entre le chavisme et la MUD. Cette direction a pourtant négligé l’espoir suscité et quitté brusquement la table comme l’aurait fait un enfant mal élevé.

    Le peuple, au-delà de ceux qui ont voté et de ceux qui n’ont pas voté, de ceux qui se sont abstenus pour des raisons légitimes et de ceux qui ont voté fidèlement pour la Révolution, des gagnants et des perdants de cette journée, attendait un geste d’effort conjoint. La balle était dans le camp des anti-chavistes et ils ont préféré bloquer le jeu.

    Ils ont refusé d’entamer des pourparlers même quand le Gouvernement Bolivarien leur a tendu la main à nouveau pour discuter au mois de janvier. Ils ont alors aggravé l’attaque politique en refusant de reconnaître l’Etat en tant qu’institution et le chavisme en tant que force politique et ils ont à nouveau exploré, avec encore plus de force qu’en 2002-2003, la voie du coup d’Etat pour attaquer le pouvoir. Leur intention reste de détruire la nation vénézuélienne pour la revendre et bénéficier de ses énormes ressources énergétiques et minières. Un pays ruiné et avili, voilà pourquoi ils conspirent sans repos…

    Et c’est ainsi qu’au mois de février, ils ont organisé de façon assez insolente un lobby international avec Luis Almagro et la droite de la région dans le but de faire pression et d’aboutir à l’application de la Charte Démocratique de l’OEA. Mais la demande illégale du referendum révocatoire a quand même fini par échouer. Le chavisme a réussi à démanteler cette opération internationale. Second échec qui s’ajoute au palmarès anti-chaviste de 2016.

    Le troisième, qui n’est pas le moins important, concerne leurs tentatives, à quatre reprises, de rejeter et de rendre sans effet les Décrets d’Etat d’Exception et d’Urgence Economique pris par le président Nicolás Maduro. Ces décrets avaient pour but de résoudre certains problèmes particuliers et généraux de la situation économique du pays affectée non seulement par le sabotage intérieur mais aussi par des événements extérieurs comme la chute des prix du pétrole et le blocus financier. Ils n’ont pas pu empêcher l’entrée en vigueur de ces décrets, ni celle de la Grande Mission Approvisionnement Souverain, ni le retrait de la circulation du billet de 100 bolivars à partir du 2 janvier. Troisième échec.

    Confortant son refus de reconnaître l’Etat vénézuélien et ses pouvoirs, la nouvelle Assemblée Nationale a essayé de remplacer illégalement le Tribunal Suprême de Justice et le Conseil National Electoral par des magistrats alliés à ses intérêts politiques. Elle n’y a pas réussi non plus. Le Tribunal Suprême de Justice continue à remplir ses fonctions constitutionnelles. Etant donné la désobéissance permanente de l’Assemblée Nationale, après qu’elle n’ait pas expulsé officiellement 3 députés élus suspectés de fraude dans l’état d’Amazonas, 2 recteurs du CNE dont le mandat était fini ont été nommés.

    Le 4° échec concerne l’ouverture attendue avec impatience d’un « canal humanitaire » pour ouvrir définitivement la voie à une intervention dosée dans notre pays. Cela a été une des exigences les plus importantes de l’Assemblée Nationale tandis que le lobby de Luis Almagro de l’OEA et la campagne sur la « crise humanitaire » prenaient de l’ampleur. Bien que les tenants de l’anti-chavisme aient tenté d’interpréter comme une victoire politique le déclenchement par le Gouvernement Bolivarien des mécanismes de l’ONU et de l’OMS (auxquels il avait adhéré depuis longtemps) pour améliorer l’approvisionnement en médicaments, l’absence de « canal humanitaire » est un autre échec qui s’ajoute à la liste.

    Les lois d’amnistie pour escroquerie immobilière, les lois sur les télécommunications, le secteur de l’électricité et tant d’autres qui sont restées lettres mortes cherchaient, entre autres choses, à rendre aux entrepreneurs privés les secteurs stratégiques de l’économie du pays et à amnistier les criminels responsables de la mort de Vénézuéliens pour des raisons politiques. Toutes ont échoué parce qu’elles n’étaient pas conformes à la Constitution. Mais ce n’est pas la seule raison : comme aucune ne cherchait à résoudre les problèmes économiques quotidiens du Vénézuélien ordinaire, elles n’ont eu aucun soutien et n’ont suscité aucun intérêt de la part de la population. Elles étaient aussi lointaines que leur chance de prendre le pouvoir politique en 2016. Avec ces tentatives de lois, ils ont aussi avoué leurs intentions réelles dans l’hypothèse où ils arriveraient à gouverner à nouveau le pays.

    Et peut-être le pire de leurs échecs a-t-il été de prétendre qu’au Venezuela les institutions représentatives indiquaient le rythme politique. Que le cœur politique du pays se situait, dès le début de cette année, dans ce palais où siège l’Assemblée Nationale, dans le centre de Caracas.

    La démocratie participative et agissante est née pour rester. Dans notre Amazonas, par exemple, elle est vivante, florissante et elle se construit pas à pas sur la base de l’héritage du Commandant Hugo Chávez et sous la direction du président Nicolás Maduro. Et nous le disons sans autre prétention que de dire la vérité sur ce qui se passe. Malgré les difficultés que nous avons dû vivre à cause de l’éloignement et du fait que nous sommes un état frontalier, nous sentons la décision de ce bon peuple originaire de cette terre de résister et de créer, pour construire l’Amazonas du futur dans le cadre de cette belle patrie bolivarienne.

    C’est là qu’est né le pouvoir de la Révolution Bolivarienne, son espoir en l’avenir, tandis que l’image deHenry Ramos Allup continue à être celle du député d’AD qui a toujours parlé à la télévision.

    Traduit de l’espagnol par Françoise Lopez pour Bolivar Infos
    Source: Mision Verdad

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  • Désinformation et falsification de la réalité : Syrie, un éditocrate seul au monde sur LCI

     

    Beaucoup de gens ont l’impression – savent- qu’ils ont été grugés, lors de guerres précédentes. Mais ils se disent, j’ai été grugé les fois précédentes, mais la fois prochaine on ne m’aura plus… (Anne Morelli, historienne, Propagande de guerre propagande de paix, documentaire Béatrice Pignède – 2004)

    Le conflit syrien et son traitement médiatique en France

    Une fois n’est pas coutume, le traitement journalistique de la guerre en Syrie –sur laquelle est actuellement focalisée l’attention politico-médiatique [1]- remet une nouvelle fois au cœur du débat la place de l’information et le rôle des médias dans les conflits modernes.

    Faut-il rappeler une énième fois qu’à notre ère de la société de l’information, les médias dominants sont plus que jamais utilisés comme dispositifs d’influence géopolitique, servant à modeler et préparer les opinions publiques selon les objectifs stratégiques des grandes puissances ? [2]

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    Dans sa Une du 1er juin 2011, Le Figaro annonce « La France accuse Kadhafi d’avoir tué 10.000 libyens », une information qui sera démentie à la radio le jour même par le Ministre des affaires étrangères, Alain Juppé.

    Si les médias internationaux des État (dont le but est de contribuer à former les opinions étrangères) s’inscrivent sans aucun doute parmi l’ensemble des instruments de « diplomatie publique » (terme inventé pour fournir une alternative à l’appellation négativement connotée de propagande) dont usent les gouvernements [3] [4], ils peuvent facilement compter sur le système médiatique dominant national [5] pour propager la mise en récit officielle à suivre, dûment accompagnée des éléments de langage adéquats et s’appuyant bien évidemment sur les mécanismes émotionnels habituels qui n’ont plus besoin de prouver leur efficacité.

    Rôle central des agences de presse, concentrations et uniformisation des médias [6], ’circulation circulaire de l’information’[7], cloisonnement idéologique souvent inconscient de la part de la grande majorité des acteurs médiatiques, déplorable absence de rigueur et de professionnalisme journalistique, influence du politique dans le traitement de l’information, suivisme quasi-aveugle du discours officiel, impératifs de rentabilité et prépondérance de la recherche du profit maximal, guerre pour les parts de marché (revente du « temps de cerveau disponible »), intérêts croisés entre certains groupes médiatiques et le complexe militaro-industriel français [8]… nombreuses sont les tares qui expliquent la ’situation médiatique’ que nous vivons.

    Le constat n’en est pas moins affligeant.

    Avec le traitement médiatique du conflit syrien et sa couverture schizophrène, amnésique, orwellienne et hypocrite, nous avons atteint de nouveaux sommets dans l’art de la désinformation, la manipulation et la propagande.[9] Difficile de trouver d’autres mots tant les faits sont accablants.

    En effet, une simplification manichéenne à outrance a voulu ramener l’analyse médiatique d’une guerre diablement complexe (au vue de la quantité d’acteurs tant internes qu’externes participant au conflit) à une lutte du bien (« les rebelles modérés ») contre le mal (le « régime du dictateur Bachar el-Assad »), et ceci dans un contexte plus global de nouvelle guerre froide entre les Etats-Unis et la Russie. [10] Autant dire une dangereuse partie d’échec géostratégique dans laquelle la France sert grossièrement de fou (ou servilement de pion) aux intérêts hégémoniques de la première puissance mondiale, dont le bras armé -l’OTAN- se montre chaque fois plus agressif [11].

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  • La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération



    La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

    Les nouveautés depuis le 29 décembre 2016

     

     

    La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

     

    Cher(e) ami(e)s,

     

    Une nouvelle année a commencé. Nous souhaitons pour vous tous qu’elle soit la plus agréable possible. Santé, Solidarité, Coopération, Paix ! Avec notre association nous poursuivrons notre action afin de développer de nouvelles coopérations avec Cuba et de faire connaître la réalité cubaine. Nous souhaitons étendre celle-ci, plus largement encore dans toute la France, avec l’apport de nos comités locaux et leur multiplication. Pour cela, nous espérons l’engagement de toujours plus d’amis de Cuba à nos côtés. Nos portes vous sont largement ouvertes. Pour les amis de la région parisienne, nous aurons le plaisir de vous accueillir lors de l’hommage à Fidel Castro qui sera organisé dimanche 8 janvier de 15 à 18 heures. Voir le détail sur le lien : http://cubacoop.org/spip.php?page=article&id_article=3074

    Plus que quelques jours, et vous aurez en mains le nouveau numéro de notre magazine. Nous le mettrons en ligne afin que vous puissiez tous en profiter.

    Cuba s’est levé tôt ce 2 janvier 2017 ! Le peuple a rempli la Place de la Révolution José Marti, dans la capitale cubaine, où ont eu lieu le défilé militaire et la marche du peuple combattant. L’événement était organisé à l’occasion du 60e anniversaire du soulèvement à Santiago de Cuba, du débarquement du yacht Granma et du 58e anniversaire du triomphe de la révolution*. Des unités de l’armée ont défilé armes à la main (mais sans leurs équipements) derrière une réplique du Granma et suivies par une véritable marée humaine agitant des banderoles et des drapeaux. La célébration de l’anniversaire du Granma tous les cinq ans avait été décalée du fait du décès de Fidel Castro. Ce dernier n’était pas physiquement présent, mais visiblement il était dans tous les cœurs. (Des photographies de l’événement publiées sur le site CUBADEBATE : http://www.cubadebate.cu/fotorreportajes/2017/01/02/en-fotos-la-marcha-del-pueblo-cubano-y-el-desfile-militar/#boletin20170102)

    Au cours de la session de l’Assemblée Nationale qui a eu lieu en fin d’année, les problèmes de l’économie ont été longuement débattus. Le gouvernement a indiqué tabler sur un recul de 0,9 % du PIB pour 2016 après une croissance de 4,4% en 2015, sous l’effet de la crise économique, notamment. Il est prévu pour 2017 une croissance de 2 %. Soumise au blocus des Etats-Unis depuis 1962 l’ile affronte cette année une situation tendue par manque de devises et des limitations importantes dans la fourniture de combustibles, n’ayant par ailleurs pas réussi à atteindre ses objectifs en terme d’exportation, a expliqué le Ministre de l’Economie.

    Quelques nouvelles brèves :

    >   Santé : Cuba a terminé l’année avec un taux de mortalité infantile de 4,3 pour mille. Un de meilleur taux au niveau mondial. Un vaste programme de réparation et de récupération des infrastructures sanitaires a été mis en œuvre dans les hôpitaux, des policliniques, les consultations médicales, les maisons des anciens…

    >   Internet : les treize municipalités de Camaguey ont chacune depuis cette fin d’année un point d’accès public à la WIFFI.

    >   ICAP : L’institut cubain d’amitié avec les peuples vient de fêter ses 56 ans d’existence. Bonne fête et longue et utile vie !

    >   Tourisme : 4 millions de visiteurs auront été accueillis en 2016 soit 13 % de plus qu’en 2015
      Coopération : Entre le Burkina et Cuba a été une nouvelle fois renforcée. Une convention de 3 ans a été signée qui met l’accent sur l’envoi de médecins cubains spécialisés en appui du service de santé local.

    >   L’acteur américain Danny Gloover, Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO, et James EARLY ont dialogué dans le Salon de Mai à La Havane, avec des jeunes cubains. Ils les ont exhortés d’être les continuateurs de l’œuvre de la révolution cubaine et se sont prononcés pour la levée du blocus des Etats-Unis. Pour eux la culture est la meilleure possibilité d’entente entre les hommes.

    >   Un nombre plus important d’argentins apprennent à lire et à écrire grâce à la méthode Yo si Puedo. De nouveaux territoires ont été déclarés libres d’analphabétisme.

    >   Echange culturel : Un petit format de Jazz Band du Conservatoire Amedeo Roldan s’est produit le 5 janvier aux USA. Quatorze étudiants et deux professeurs ont été invités par le prestigieux institut « Jazz Presentation Hall » Début 2016 les étudiants cubains avaient reçu à La Havane, le « Jazz du Lincoln Center » des Etats-Unis.

    >   Nouvelle et énième tentative de dévoyer la jeunesse cubaine de la part des institutions étasuniennes. Des bourses sont proposées aux étudiants en vue de créer de « jeunes leaders » Séjour d’un mois pendant l’été 2017 avec voyage AR payé, hébergement, nourriture et une allocation de 2.500 dollars à la clé ! Sans évidemment aucun accord ni avec les institutions universitaires cubaines et encore moins avec le Ministère…

    > *Erreur dans notre dernier édito. Il parlait déjà du 59ème anniversaire…Alors que nous en sommes au 58ème !

    > Et toujours « Cuba Coopération France au 500ème anniversaire de La Havane : Victor Hugo Visionnaire de Paix » Suivez la mise en place du programme qui commencera dès l’automne 2017 en France et sans doute à Cuba !

    > http://victor-hugo-cuba-2019.jimdo.com/|alt1=http://victor-hugo-cuba-2019.jimdo.com

     

    BONNE ANNÉE 2017 !

    Bonne lecture,

    Bien cordialement,

    Roger Grévoul
    Président Fondateur
    Responsable politique du Site Internet et de la Lettre Hebdomadaire.

    Les affiches de l’ICAIC

     

    par Posté par Roger Grévoul le 5 janvier 2017

    > Publié sur le site cuba24horas.com

     

    et sur le site CUBARTE pour le deuxième article.

    > Depuis les débuts de l’Institut cubain de l’art et de l’industrie cinématographique (ICAIC), l’affiche de cinéma à Cuba a rompu radicalement avec les vieux canons publicitaires et a été utilisée dans un sens différent.

    > En 1960 Tomás Gutiérrez Alea a demandé à Eduardo Muñoz Bachs de dessiner l’affiche de son film Historias de la révolution (Histoires de la révolution), premier film de fiction réalisé par l`ICAIC.

    Fidel et le sport ...

     

    par Manuel Pascal le 4 janvier 2017

    Dans les coulisses de CIRKACUBA

     

    par Sophie Granel le 4 janvier 2017

    > Amis de la région parisienne vous avez jusqu’au 15 janvier !

    > Après trois mois, à partir de Novembre 2016, à Paris, les 45 acrobates, danseurs et musiciens prendront la route.

    > Vous pourrez les retrouver à Blagnac, Bordeaux, Brest, Bruxelles, Dijon, Grenoble, Lille, Lorient, Lyon, Marseille, Nantes, Niort, Rennes, Rouen, Saint Etienne et Tours.

    > Lire la totalité de l’article et visionner les vidéos publiés sur le site CULTUREBOX de Francetvinfo : http://culturebox.francetvinfo.fr/scenes/cirque/dans-les-coulisses-de-cirkacuba-le-nouveau-spectacle-du-cirque-phenix-250665#xtor=EREC-15-%5BQuotidienne%5D-20161229-%5Bactu%5D

     

    Fidel Castro et la répression contre les intellectuels

     

    par Ignacio Ramonet le 3 janvier 2017

    La découverte de Cuba avec les Rolling Stones

     

    par Charly Morales Valido le 2 janvier 2017

    L’économie cubaine au menu de l’assemblée nationale !

     

    par Posté par Roger Grévoul le 1er janvier 2017

    > Deux articles suite à la session de l’assemblée nationale qui vient d’avoir lieu à La Havane et qui font état de la situation économique cubaine et de son évolution prévisible. Examinées avec lucidité et esprit de responsabilité.

    Le "Noticiero" ICAIC, latino américain, une fenêtre sur le tiers monde...

     

    par Cuba24horas le 31 décembre 2016

    Le défit du dynamisme touristique ...

     

    par Katheryn Felipe le 30 décembre 2016

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