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France - Page 5

  • Médias français : cinq cas de journalistes acquis à la doctrine néoconservatrice

     

    ©FRANCOIS LAFITE/WOSTOK PRESS
France, La Rochelle
27/08/2010
Universite d ete du Parti Socialiste a La Rochelle. Laurent Joffrin, directeur de la publication et de la redaction de Liberation.

French Socialist Party s summer congress in La Rochelle. Laurent Joffrin, director of french newspaper Liberation. (MaxPPP TagID: maxnewsworld584215.jpg) [Photo via MaxPPP]
     

    Au début de la présidence de George W. Bush, la doctrine néoconservatrice était présentée comme le degré zéro de la pensée. Pour bon nombre de chroniqueurs, il s’agissait d’une simple parenthèse dans notre Histoire qui devait très rapidement retrouver le sens de la raison. Pourtant cette aberration est devenue en moins de deux décennies la conception politique quasi-exclusive qui domine en Europe, et donc bien entendu en France et cela quels que soient les gouvernements au pouvoir.

     

    Pour preuve : en Septembre 2007, George Bush est encore président des USA. Interviewé par le New York Times, Nicolas Sarkozy parle de « l’éventualité d’une évolution » de la place de la France dans l’OTAN. Il laisse entrevoir en matière de politique étrangère un alignement plus affirmé de la France sur les positions américaines. Cela alors même que depuis 2003, les États-Unis sont engagés dans une guerre illégale en Irak. Ainsi, encouragé par une très grande partie de la classe politico-médiatique, Sarkozy parachèvera son triste bilan en réexpédiant la Libye au Moyen Âge. La suite nous la connaissons : François Hollande remporte l’élection présidentielle en mai 2012. Dès lors sur les dossiers de politique étrangères (Syrie, Ukraine, Israël, Iran), le duo Hollande – Fabius va s’employer à respecter autant qu’il est possible de le faire la conception stratégique de la politique étrangère élaborée en amont par les faucons de la Maison Blanche.

    Comme toute idéologie a besoin de ses propagandistes, surtout lorsqu’elle fait l’objet de polémiques, nous pouvons dès lors postuler que certains de nos journalistes vont en devenir les chantres. Parmi ceux-ci, Philippe Val, Laurent Joffrin, Eric Mettout, Alexis Lacroix et Christophe Ayad sont devenus les faire-valoir d’une France totalement inféodée aux intérêts de divers conglomérats. Nous allons voir comment et pourquoi.

    Autopsie de cinq cas de journalistes

    acquis à la doctrine néoconservatrice (Alexis Lacroix / Philippe Val / Laurent Joffrin /Eric Mettout et Christophe Ayad )

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  • La France, sponsor des terroristes? Des armes, en veux-tu en voilà! (1/10)

     


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    7 janvier 2015, 13 novembre 2015, 22 mars 2016. Des dates qui resteront pour tous les Européens les marques indélébiles d’un traumatisme collectif, marqué par les attentats de Paris et Bruxelles. Pourtant, chaque jour, les opérations militaires menées au nom de la lutte anti-terroriste font bien plus de victimes dans le monde entier : en Irak, en Syrie, en Libye, au Yémen, en Afghanistan, au Pakistan, etc. La France, qui combat d’une main ce qu’elle alimente de l’autre, est en partie responsable de cette situation. La preuve en dix points.


     

    « Il y a partout la même structure pyramidale, le même culte d’un chef semi-divin, le même système économique existant par et pour une guerre continuelle. […] Elle dévore le surplus des produits de consommation et elle aide à préserver l’atmosphère mentale spéciale dont a besoin une société hiérarchisée. […] La conscience d’être en guerre, et par conséquent en danger, fait que la possession de tout le pouvoir par une petite caste semble être la condition naturelle et inévitable de survie. […] Peu importe que la guerre soit réellement déclarée et, puisque aucune victoire décisive n’est possible, peu importe qu’elle soit victorieuse ou non. Tout ce qui est nécessaire, c’est que l’état de guerre existe. »

    George ORWELL, 1984

     

     

    Depuis les attentats du 13 Novembre 2015 à Paris, « le cours de Thales, l’un des principaux fournisseurs de matériel électronique de l’armée française, est en hausse de près de 3% alors que le CAC 40 est en baisse. […] Les actions de Raytheon (+3,41%), Northrop Grumman (+5,75%), Lockheed Martin (+5,25%), fabricants d’avions de combat, de missiles, ou encore de matériel de cybersécurité, sont en forte hausse aux États-Unis.[1] »

     

    La France sur le podium des vendeurs d’armes

    La France oscille entre la troisième et la quatrième place (derrière les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie) sur le podium des plus grands exportateurs d’armes. De 2012 à 2013, les exportations d’armes françaises ont bondi de 42 %, et ont encore grimpé de 18 % de 2013 à 2014[2]. Au 1er Octobre 2015, la France est même passée second exportateur mondial d’armement, derrière les États-Unis mais devant la Russie[3]. Cela en grande partie grâce au développement de son marché avec l’Arabie Saoudite, premier client de la France avec des contrats d’achat d’armes s’élevant à 3,63 milliards d’euros en 2014[4].

     

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    En 2010 déjà, la France était de tous les pays européens le plus grand fournisseur d’armes à l’Arabie Saoudite

     

    L’Arabie Saoudite utilise actuellement ces armes dans la guerre qu’elle mène au Yémen contre les Houthistes. Les bombes saoudiennes – dont certaines sont donc made in France – font chaque jour de nombreuses victimes civiles. Comme le 17 juin 2015 près d’Aden : deux frappes aériennes saoudiennes ont fait 31 morts, dont des femmes et des enfants[5]. Ou encore lors du bombardement saoudien du 15 mars 2016 sur un marché yéménite, qui a tué 97 civils dont 25 enfants[6]. Cette fois-ci, les bombes larguées étaient d’origine états-unienne. Et la prochaine fois ?

    En tout, plus de 5.700 civils (dont 830 femmes et enfants) sont morts au Yémen entre mars et novembre 2015[7]. Le porte-parole du ministère yéménite de la santé Tamim Chami a même avancé un bilan de 23.900 morts en janvier 2016, la plupart dans les bombardements effectués par la coalition menée par l’Arabie Saoudite[8].

    De surcroît, il est impossible pour la France de vérifier la destination finale des armes qu’elle vend, alors que l’Arabie Saoudite soutient officiellement des groupes salafistes jihadistes en Syrie (voir partie 5/10).

     

    Maël Alberca

     

    Prochaine partie (2/10) :

    « Des armes françaises… aux mains de terroristes »

     

    Source: Investig’Action

    Notes:

    [1] Pierre HASKI, « Le malheur des uns fait le bonheur des marchands de canons (et de leurs actionnaires) », Rue89.nouvelobs.com, 16 novembre 2015, à partir de l’article de Glenn GREENWALD, « Stock Prices of Weapons Manufacturers Soaring Since Paris Attack », Theintercept.com, 16 novembre 2015.

    [2] Sébastien LERNOULD avec Victor ALEXANDRE, « La France n’a jamais autant exporté d’armes », Leparisien.fr, 2 juin 2015 & « Rapport au Parlement 2015 sur les exportations d’armement de la France », Defense.gouv.fr, 2 juin 2015.

    [3]  Alexandre KARA, « Ventes d’armes : 2015, une année record pour la France », Europe1.fr, 1er octobre 2015.

    [4]  Sébastien LERNOULD avec Victor ALEXANDRE, Idem.

    [5] « Nouvelles victimes civiles d’un bombardement saoudien au Yémen », Lemonde.fr, 17 juin 2015.

    [6]Des bombes américaines utilisées dans des raids très meurtriers au Yémen”, Rfi.fr, 7 avril 2016.

    [7] « La guerre civile au Yémen a fait 5700 victimes depuis le mois de mars », Jeuneafrique.com, 27 novembre 2015.

    [8]  . Bahar KIMYONGÜR, «La paix au Yémen, garantie de notre sécurité », Investigaction.net, 18 février 2016.

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  • Le 49.3 symptôme de la désintégration de l’État républicain

     

    par MS21

     

     

    «Le 49.3 est une brutalité, le 49.3 est un déni de démocratie, le 49.3 est une manière de freiner ou d'empêcher le débat parlementaire.»

    C'est donc en conscience que le gouvernement Valls a exercé ce déni de démocratie contre la souveraineté populaire. Certes pour le PS ce n'est pas une nouveauté puisque leurs députés avaient, par leur abstention, favorisé la forfaiture contre le vote des Français refusant en 2005 à plus de 54 % lors du référendum, le Traité établissant une constitution pour l'Europe (TCE).

    Certes l'usage du 49.3 est légal, institutionnel. Mais cela ne vaut pas légitimité, lorsque tous les sondages montrent que plus de 70 % des Français sont opposés à cette loi travail El Khomri. Et surtout le gouvernement Valls introduit par l'usage du 49.3 une grande première. Jusqu'au gouvernement Valls, le 49.3 était utilisé contre l'opposition, lorsque le gouvernement ne disposait que d'une majorité relative à l'Assemblée nationale. Ainsi le gouvernement de Michel Rocard, n’ayant pas la majorité absolue au parlement a utilisé le 49.3, 28 fois de mai 1988 à mai 1991. Mais ici, Manuel  Valls l'utilise contre sa propre majorité. Cette “nouveauté” et l'insistance avec laquelle Hollande affirme qu'il ne reviendra pas sur cette loi, quelle que soit la mobilisation est sans doute aussi liée au fait que le gouvernement français n'est plus souverain dans ce domaine, l’Union européenne imposant l'adoption de ce texte  sous la menace de lourdes pénalités.

    Alors, la messe est-elle dite ?

    Pas du tout, adopté à l'Assemblée nationale, le texte doit maintenant effectuer la navette avec le Sénat avant de revenir en 2° lecture à l'Assemblée nationale. Sauf modification majeure, il est fort possible qu'il se heurte à la même opposition. La motion de censure a recueilli 246 voix (dont les 10 voix des députés Front de gauche). Il faut 288 voix pour qu'elle  soit adoptée! Si tous les députés « frondeurs » engagés contre la loi travail El Khomri prennent leurs responsabilités en votant pour la censure, la loi sera bloquée. Et qu'on ne leur reproche pas le vote d'une motion déposée par la droite, ce chantage exercé par le gouvernent est indigne, lorsque lui-même porte la lourde responsabilité de l'usage du 49.3 et n’hésite pas à proposer une loi de droite inspirée par le MEDEF et l’UE.

    Et d'ici là ? les syndicats « n’écartent aucun type d’initiative pour les semaines à venir ». Après les manifestations des 17 et 19 mai, d'autres actions sont prévues les 26 mai et 14 juin. Dans certains secteurs sont lancés des appels à faire grève y compris avec blocage. Et puis de nouveaux secteurs sont entrés en action comme le routiers et les dockers. Partout, les nuits debout relaient les appels à la mobilisation.

    Ce 49.3  «  historique »  est un des symptômes du renoncement de notre démocratie républicaine qui accepte la soumission aux recommandations de la commission européenne et aux traités   réduisant le gouvernement et le parlement au simple rôle de gestionnaires des affaires.

    Le MS21 appelle toutes les forces du pays à se mobiliser massivement pour faire échec à la loi travail El Khomri.

    Non, décidément, le combat n'est pas terminé! La lutte continue !

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  • L'IMMIGRATION CONSEQUENCE ET INSTRUMENT DES POLITIQUES NEOLIBERALES DANS LE CADRE EUROPEEN ET FRANCAIS

     

    Par le MS 21

    (Mouvement pour un Socialisme du 21° siècle)

     

    Sommaire

    1 – Les rapports de domination économique compromettent le développement des pays du Sud et engendrent les flux migratoires

    2 – L'immigration comme instrument des politiques néolibérales

    3 – perspectives pour la gauche pour le court et moyen terme : ouverture totale des frontières ou contrôle des flux ?

    4 – perspectives pour la gauche pour le long terme : la démondialisation

     

    L’immigration est un problème international. Selon les chiffres officiels des Nations Unies, en 2015 on comptait 16 millions de réfugiés dans le monde. En Europe, la situation a pris un tour dramatique avec les migrations en provenance notamment d’Afrique et du Moyen Orient. Plus de 800 000 réfugiés sont entrés en Grèce en 2015, via la Turquie, pour rejoindre les pays de l’Union européenne (UE) et surtout l’Allemagne dont les besoins en main d'oeuvre dont importants, compte-tenu de sa mauvaise situation démographique.

    Les autres pays de l’Union européenne, spécialement ceux de l’Est sont hostiles à l’accueil d’un si grand nombre de réfugiés, et pour apaiser les opinions publiques, l’Union européenne a pris des mesures. Un grand marchandage s’est opéré avec la Turquie. Contre une aide financière de 6 milliards d’euros, un accès dans l’UE sans visa pour ses ressortissants et la promesse de reprendre les négociations sur l’entrée de la Turquie dans l’UE, le régime turc s’engage à reprendre tous les migrants arrivant dans les îles grecques et d’échanger chacun d’entre eux contre un Syrien en attente dans l’un de ses propres camps.

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  • Violences policières et provocations : la stratégie de la tension comme seul argument du gouvernement !

     www.initiative-communiste.fr

    Faire peur, terroriser les manifestants et les travailleurs. C’est là la stratégie gouvernementale – s’inscrivant dans la logique du coup de force parlementaire avec l’utilisation totalitaire du 49.3 à l’Assemblée Nationale – pour tenter à la fois de discréditer le mouvement social, mais d’éviter la contestation dans la rue.

    > Cette stratégie repose à la fois sur l’utilisation massive de la répression policières : gazage systématique, fouille, interpellations massives, violences physiques à l’origine de très nombreux blessés parfois très graves mais également de l’utilisation de provocateurs permettant de justifier la répression des manifestations.

    > Le but ? interdire la rue au manifestants, faire peur pour empêcher que les 70% de la population, ces dizaines de millions  de travailleurs ne se rejoignent tous ensemble dans la rue, bloque le profit et puissent ainsi prendre conscience de leur force. Le gouvernement – avec ses forces de l’ordre capitaliste et l’aide des provocateurs – cherche à diviser le mouvement social. Le 12 mai, des provocateurs cagoulés ont ainsi attaqué le cortège de la CGT et de FO. Sans aucune intervention de la police. Cette dernière prend au contraire prétexte de la présence de ces quelques dizaines d’agitateurs pour systématiquement attaquer les manifestations.

    > L’organisation de la lutte et la protection des cortèges est comme toujours dans l’histoire du mouvement social une nécessité impérative pour l’unité et l’efficacité de la lutte.

    Les services d’ordre de la CGT et de FO attaqués par des provocateurs cagoulés.

    > Le PRCF avait dénoncé les et les provocateurs au lendemain des manifs dès le début du mouvement contre la Loi Travail.

    > Les événements parisiens du jeudi 12 mai confirment nos dires.

    > Les agressions contre le SO de la CGT, qui compte des blessés, rappellent combien il est nécessaire pour les manifestants d’organiser des Services d’Ordre solides capables de protéger les manifestations et d’éviter le vandalisme des provocateurs cagoulés ainsi que les provocations policières.

    > Cette question d’organisation est une question politique. L’absence de SO (ou des SO inopérants) est révélateur du « syndicalisme rassemblé » qui désarme les travailleurs tant sur le plan de l’action syndicale que de la sécurité des manifestations.

    La dénoncée par les syndicats de la CGT

    > Communiqué de la CGT éducation Nord Pas de Calais

    > Les syndicats CGT Éduc’Action 59 et 62 réunis en Conseil Syndical, en présence des représentants de la CGT Éduc’Action Picardie, condamnent avec force les provocations et les violences policières qui se sont exprimées hier à Lille, Amiens et dans plusieurs autres villes de France.

    > Selon un scénario, aujourd’hui bien rôdé, prétextant la présence de casseurs au sein de la , les forces de l’ordre ont chargé les jeunes (lycéens et étudiants) présents au milieu du cortège et ont scindé la en deux, empêchant celle-ci d’atteindre son terme. Il ne s’agit pas de débordements dus à la colère légitime des manifestants, mais bien d’une stratégie de la tension mise en place par un pouvoir aux abois pour tenter d’étouffer la contestation grandissante de la politique sociale du gouvernement en général, de la loi El Khomri de casse du code du travail en particulier.

    > Il s’agit d’une atteinte inadmissible au droit constitutionnel de manifester.

    > Les syndicats CGT Éduc’Action 59 et 62 et les représentants du la CGT Éduc’Action Picardie appellent à faire des 17 et 19 mai de grandes journées de mobilisation, étapes de la construction d’un puissant mouvement social répondant à l’ampleur du mépris et de la gouvernementale et patronale.

    > Les syndicats CGT Éduc’Action 59 et 62 et les représentants du la CGT Éduc’Action Picardie exigent que les forces de l’ordre assurent, comme c’est leur devoir, la sécurité de tous les manifestants.

    > Ils exigent la libération immédiate de tous les manifestants arbitrairement interpelés.

    > Fait à Lille le 13 mai 2016

    Quand le prefet de police de Paris tente de diviser les manifestants : témoignage de Solidaires

    > En publiant un communiqué suggérant que les syndicats collaboraient avec la police, la préfecture de police de Paris a contribué à provoquer les affrontements qui ont entaché la manif du 12 mai. Une manipulation qui a exaspéré au sein de Solidaires. Un camarade témoigne.

    > Dès le 11 mai au soir, les réseaux sociaux frémissaient d’une nouvelle sensationnelle : les syndicats allaient collaborer, main dans la main, avec la flicaille, durant la manif du lendemain. D’où venait l’info ? De la police elle-même bien sûr.

    > Le préfet Michel Cadot est pourtant connu pour sa façon sciemment approximative de diffuser des informations.

    > Malheureusement la manipulation a fonctionné puisque, le lendemain, les cortèges syndicaux ont dû subir pendant quelques temps les insultes et les provocations (« flics », « collabos »…) d’un groupe de manifestant.e.s qui avaient visiblement gobé la communication policière. A hauteur des Invalides, les manifestants qui ont affronté le SO de la CGT avaient les mêmes invectives à la bouche.

    > « Une décision unilatérale »

    > Mais de quelles sombres tractations la préfecture de police de Paris a-t-elle bien pu être le théâtre, la veille de la manif ? Un camarade de Solidaires témoigne :

    > « Que les choses soient claires, nous avons été reçus par le préfet Cadot à deux reprises.

    > La première fois, c’était le 28 avril, suite à la protestation de l’intersyndicale francilienne (CGT, FO, Solidaires, FSU, Unef) contre la répression et les violences policières. L’intersyndicale a alors rencontré le préfet pour lui demander des explications sur le déploiement des forces de l’ordre dans les manifs. A cette occasion nous avons dénoncé les méthodes des flics (couper les cortèges, ne pas nous laisser aller au bout du parcours, gazer, faire du zèle…) et affirmé que nous ne ferions pas de différence entre les « bons » et les « mauvais » manifestants. Bien sûr, avec des nuances selon les syndicats, comme l’a relevé le préfet lui-même : « Vous vous exprimez de manières différentes. »

    > La deuxième fois, c’était en allant déposer le parcours de la manif du 12 mai. Là, surprise, les services de la préfecture nous disent que le préfet en personne veut absolument voir l’intersyndicale. Intrigués, nous le rencontrons. On le sent quelque peu paniqué par le 49.3, redoutant qu’il entraîne explosion de violence. Il nous explique qu’il veut cadenasser la manif avec des flics, en particulier autour du cortège de Solidaires. Évidemment, nous refusons. Il nous dit alors que ses hommes souhaitent aller chercher les « casseurs » qui se cacheraient dans nos cortèges. La CGT lui rétorque que nous ne sommes pas des auxiliaires de police.

    > En désespoir de cause, il nous informe que ses hommes formeront un « U inversé » devant le carré de tête. Il s’agit là d’une décision unilatérale, ne laissant aucun choix dans le dispositif.

    > La soi-disant « relation étroite » mentionnée à la fin du communiqué se limite à un officier de liaison imposé à chaque syndicat, qui vient nous dire de temps à autre si ça avance ou pas – une sorte de régulation de la circulation qui ne nous est guère utile, puisqu’on sait très bien, par nous mêmes, si ça avance ou pas… Le mec, ça le fait clairement chier de venir nous parler, et on ne devient pas copains au fil de la manif… »

    > Conclusion : la préfecture dit ce qu’elle a envie de dire, que ce soit pour se faire bien voir de la Place Beauvau ou pour jeter la suspicion sur les organisations syndicales. Mais on n’est pas obligé de la croire sur parole. Ni de faire circuler les cancans policiers sur les réseaux sociaux en croyant partager une révélation sensationnelle.

    > Suite à cette échauffourée, qui a fait des blessé.e.s de part et d’autre, ça cogite ferme au sein des organisations syndicales pour éviter une redite. Dans tous les cas, suite à cette affaire, il y a de fortes chances qu’au moins la CGT, la FSU et Solidaires refusent de se retrouver dans la même pièce que le préfet… pour éviter toute velléité de manipulation !

    > Guillaume Davranche (AL Montreuil)

    La CGT police dénonce la dangereuse stratégie de la tension : « Tout est mis en place pour que ça dégénère »

    > entretien avec Alexandre Langlois secrétaire général de la CGT Police, gardien de la paix, publié par l’Humanité le 4 mai 2016

    > Comment analysez-vous les violences policières qui ont marqué les dernières manifestations contre la loi El Khomri ?
    > Alexandre Langlois Tout est mis en place pour que les manifestations dégénèrent. Côté renseignement, on constate depuis une dizaine d’années une double évolution, avec des manifestants beaucoup plus pacifiques qu’avant, mais des casseurs toujours plus violents, organisés de manière quasi paramilitaire. Certains de ces groupes sont identifiés avant qu’ils intègrent les manifestations. Mais aucune consigne n’est donnée pour les interpeller en amont.
    > Vous parlez d’une « volonté délibérée » que les manifestations dégénèrent. Comment cela se traduit-il pour vous, sur le terrain ?
    > Alexandre Langlois Prenons l’exemple du 9 avril. En fin de journée, nous savons qu’un groupe de casseurs dangereux vient d’arriver gare du Nord pour aller perturber Nuit debout, à République. Une compagnie de CRS se trouve sur leur passage, prête à intervenir. Mais l’ordre leur est donné par la préfecture de se pousser dans une rue adjacente ! Les collègues leur signalent l’imminence de l’arrivée du groupe de casseurs. Mais ordre leur est confirmé de les laisser gagner place de la République, avec les conséquences que l’on connaît ! Par contre, quand il s’est agi d’aller protéger le domicile privé de Manuel Valls, ce soir-là, cette fois les ordres ont été clairs…
    > Au-delà des casseurs, comment expliquez-vous les ruptures de cortèges, l’usage systématique de gaz lacrymogènes, voire les brutalités policières gratuites ?
    > Alexandre Langlois C’est important de rappeler que, dans les manifestations, tous les collègues sur le terrain n’interviennent que sur ordre. Si certaines, comme le 1er Mai, se terminent en « souricière » place de la Nation, c’est que l’ordre en a été donné. Le message qui est passé, c’est « casseurs venez, vous pourrez agir en toute impunité, et manifestants ne venez plus avec vos enfants, car c’est dangereux pour vous ». Et à la fin de la journée, les médias ne parlent que des violences, et surtout plus des raisons pour lesquelles les citoyens manifestent. Le pouvoir politique instrumentalise la police, qui sert de bouc émissaire. Cela permet au gouvernement de faire diversion.
    > Comment les policiers vivent-ils cette situation ?
    > Alexandre Langlois Nous sommes épuisés. Les collègues souffrent d’une perte de sens de leur métier. Aujourd’hui, on leur demande du rendement statistique et d’exécuter des ordres qu’ils jugent incompréhensibles ou injustes. La police est déshumanisée. On compte un suicide en moyenne par semaine dans notre profession. À la CGT police, nous défendons l’idée d’une force publique à l’usage du peuple, celle de la déclaration des droits de l’homme de 1789, une « force pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée ».

    La violence contre le mouvement? par le Front Syndical de Classe :

    > Hier encore au vu de ce qui s’est passé dans plusieurs manifestations et notamment à Paris on peut s’interroger sur le rôle de ceux qui en marge des manifestations sous couvert de lutte anti-flic s’en prennent au service d’ordre chargé de la sécurité des manifestants. (10 blessés parmi les camarades).

    > Et sur leur rôle effectif en convergence avec le dispositif policier mis en place par la préfecture et le ministre de l’intérieur.

    >  

    Car depuis le début du mouvement on a pu noter le caratère totalement inhabituel du dsipositif policier en contact direct avec les manifestants et le blocage/nassage des manifestants pacifiques en particulier le 1er mai matraqués et gazés copieusement!

    > Le syndicat CGT police comme le syndicat Alliance notant la volonté certaine du pouvoir socialiste de déconsidérer le mouvement à partir de l’organisation des violences relayées en boucle par la presse favorable aux contre-réformes.

    > Cf notre article du 2 mai dernier : « Favoriser et provoquer les violences pour contrer le mouvement social ? »

    > http://www.frontsyndical-classe.org/2016/05/favoriser-et-provoquer-les-violences-pour-contrer-le-mouvement-social.html

    > Hier encore la presse réactionnaire se chargeant photos à l’appui de mettre l’accent sur les désordres au détriment du contenu de la colère populaire et de l’annonce des grèves dans des secteurs stratégiques qui se profilent la semaine prochaine et qui sera un moment décisif.

    > Alors soyons lucides sur ce qui se passe!

    >  

    A lire sur le même sujet :

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  • Dossier spécial : violences policières contre droits sociaux et démocratiques !

     www.initiative-communiste.fr

    Dans ce dossier spécial, www.initiative-communiste.fr vous propose de revenir sur les contre le et démocratique. Sans doute le seul argument que le gouvernement PS UE MEDEF a à opposer aux travailleurs exigeant massivement le retrait de la loi travail.


    Revue de presse :

    ou Policier ? Policiers ? faites vous votre idée avec cette vidéo de Reuteurs


     Policiers casseurs dans les manifestations ? par UGTG

    Les violences en  ? Cherchez les policiers en civil

    > À Nantes, comme à Paris quelques heures plus tard sur la place de la République, la manifestation contre le projet de loi sur le travail se finit, samedi 9 avril, dans les fumées de gaz lacrymogène. Ainsi, à Nantes, ce jour-là, on observe des policiers présents en nombre, des canons à eau stationnés sur les places, des rangées de CRS à chaque croisement de rue. À l’angle de la rue de la Basse-Casserie, un petit groupe attend, aligné le long du mur : des policiers en civils. Lunettes de ski, cagoules et casques, matraques télescopiques à la main, ils se jettent sur une personne, qu’ils emmènent, non sans avoir au préalable lancé quelques grenades assourdissantes sur la foule. L’action est rapide. Mais suffit à provoquer les manifestants, dont plusieurs, en réaction, lancent des cailloux et des pavés contre les CRS et des policiers en civil casqués. Les manifestants en colère contre les tirs aveugles des CRS semblent ne pas avoir remarqué les « cagoulés » qui, de leur côté, ont enfin obtenu le Graal : une belle bataille rangée.

    Des « casseurs » ? Non. Des policiers en civil, lors de la manifestation nantaise du samedi 9 avril contre le projet de loi El Khomri. Sans doute mécontent d’être photographié, un policier jette une première grenade assourdissante (visible au bas du dos du policier au dos tourné) dans la direction du photographe.

    > (…)

    > Le sabotage systématique des manifestations sociales par de petits groupes minoritaires — qui le revendiquent parfois politiquement — fait le jeu du pouvoir. Dès lors, la question de l’identité réelle de ces provocateurs fait régulièrement l’objet de spéculations : vrais « casseurs » ou policiers ? D’autant que, si ces derniers sont en général identifiables par un brassard ou un casque siglé, ce n’est pas toujours le cas, comme en témoigne la photographie ci-dessous. Dès lors, quel rôle jouent-ils ? Comment les distinguer des briseurs de vitrines ?

    Près de la place de la Nation, à Paris, en marge de la manifestation contre la loi El Khomri du samedi 9 avril. L’homme à capuche est un policier.

    > À Lyon, en 2010, il avait été prouvé que des policiers en civil s’étaient fait passer pour des syndicalistes de la CGT en arborant des autocollants de ce syndicat. Le recours désormais systématique à des policiers en « civil », à la tenue très proche de celle des militants violents qu’ils sont supposés arrêter, pose question. En ces temps d’invocations constantes des valeurs républicaines, leur attirail tranche avec l’idée que l’on peut se faire de policiers « républicains » : treillis militaires, cagoules, foulards, matraques télescopiques, gants renforcés… Certains ont même pu pousser le bouchon très loin : lors d’une manifestation nantaise après la mort de Rémi Fraisse, fin 2014, des policiers étaient, tout simplement, venus équipés de masques à tête de mort, comme l’avait révélé Reporterre.

    >

    > Un comportement similaire avait valu à un soldat de la Légion étrangère, au Mali, le renvoi de l’armée. Les policiers à la tête de mort sont restés impunis, un de leurs syndicats ayant invoqué la nécessité de se fondre dans la masse.

    Violences policières à Caen ? La Ligue des droits de l’Homme interpelle le préfet

    > Vendredi 15 avril 2016, la Ligue des droits de l’Homme du Calvados a écrit au préfet pour solliciter un entretien au sujet du « durcissement certain de la répression policière des manifestations, des applications rigides de la loi sans prendre en considération les circonstances

    > La Ligue des droits de l’Homme affirme avoir été saisie pour des faits mettant en cause le comportement des policiers lors des manifestations.

    > Depuis les premières manifestations des jeunes, nous avons été saisis par certains de nos membres, des militants de syndicats et d’associations, de faits mettant en cause le comportement de la police dans le maintien de l’ordre avec des témoignages en contradiction avec les versions officielles », précise l’association.

    > La Ligue poursuit : « nous ne saurions accepter un ordre qui signifierait étouffer le débat démocratique dans ses formes d’occupation de l’espace public ».

    > et rappelle également

    > Ces jeunes que les pouvoirs publics ont encouragé à ne pas céder à l’intimidation, dont les plus hautes autorités de l’état ont souligné la mobilisation pour la défense de la liberté d’expression l’année dernière, ne peuvent accepter de subir passivement un traitement d’exception dont sont dispensées d’autres catégories menant pourtant des actions vraiment destructrices.

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    Communiqué à propos d’un policier portant un autocollant CNT lors de la manif du 9 avril

    > Fait à Paris, le mardi 12 avril 2016

    > Monsieur le Préfet,

    > La photographie d’un agent de police, brassard au bras, prise le samedi 9 avril sur le bord de la manifestation entre la place de la République et Nation, nous est parvenue. Cet agent, casqué et au visage masqué, porte un autocollant de la CNT sur son pantalon. Il est donc manifeste que ce policier a cherché à se faire passer pour un membre de notre organisation syndicale.

    > Nous condamnons fermement ces méthodes d’infiltration des cortèges qui visent à provoquer les manifestants dans un contexte où les forces de police font un usage systématique de la violence. Pour preuve de cela, notre service d’ordre a dû contacter les secours pour un jeune manifestant qui avait reçu, sur le tibia, un tir tendu de grenade lacrymogène.

    > Port d’autocollants syndicaux, visage couvert, absence de brassard de police, insultes et violences sont des actes dont de nombreux manifestants sont témoins et victimes. Depuis le début de la mobilisation contre la loi travail, nous avons pu constater l’intensité de la violence policière et de la répression, y compris contre des mineurs. La CNT région parisienne condamne avec fermeté ces méthodes et demande la libération, l’arrêt des poursuites et l’amnistie des personnes interpellées.

    > Nous exigeons de vos services qu’ils condamnent publiquement ces pratiques, qu’ils prennent des mesures fermes et concrètes pour faire cesser de tels agissements, et qu’ils nous en tiennent informés.

    > Syndicalement,
    La CNT région parisienne


    Toulouse, Rennes, Lille, Paris: emballement des violences policières

    Malgré l’indignation ressentie après les témoignages des lycéens du lycée Bergson à Paris, les abus policiers se sont multipliés lors de la journée de mobilisation du 31 mars 2016, partout en France.

    > A Lille, les manifestants ont eu la surprise de découvrir des CRS les chargeant avec des chevaux. Au-delà des gazages habituels pour disperser la foule, un photographe présent sur place a révélé depuis son compte twitter des matraquages violents et abusifs d’étudiants pacifiques.

    > Dans les rues de Rennes, le même jour, des scènes de violences similaires étaient partagées sur les réseaux sociaux tandis qu’à Toulouse, deux journalistes ont été brutalement agressés par les forces de l’ordre, ce malgré leur brassard « Presse », comme le rapporte l’Obs.

    > A Lyon, malgré une manifestation plutôt calme dans l’ensemble, deux canons à eau ont été mobilisés et utilisés contre des groupes de manifestants. Des incidents ont également été signalés à Paris, Nantes ou encore Grenoble.

    > Dans un communiqué intitulé « Halte aux violences policières », la Ligue des Droits de l’Homme a d’ailleurs condamné ces usages de forces disproportionnées: « Il est légitime que la jeunesse manifeste son inquiétude face à un projet qui met en cause son avenir. Rien ne justifie que la violence s’exerce contre les manifestants et il appartient au gouvernement de faire en sorte que les jeunes et les salariés de ce pays puissent manifester dans de bonnes conditions. Ironie du sort: ces dérapages policiers, qui signent l’arrêt de mort du Code de déontologie promu par Manuel Valls, ont lieu à un moment où le Sénat s’apprête à voter une loi qui donne à la police des pouvoirs accrus. La LDH demande que cessent cette escalade de la tension et les brutalités contre les manifestants. Elle attend que toute la lumière soit faite sur ces violences dans le respect de l’Etat de droit ».

    La CGT-Police critique la gestion du maintien de l’ordre

    > La CGT-police livre, dans un document fondé sur le vécu de «collègues de terrain», une version inédite des heurts très médiatisés qui se sont produits lors de la manifestation parisienne du 9 avril. À l’heure où de nombreux manifestants s’insurgent contre les violences policières, attestées à plusieurs occasions et en plusieurs villes depuis le début du mouvement d’opposition à la loi travail, ce témoignage apporte un éclairage utile, celui de l’autre côté de la barricade. Quand la CGT police exprime sa colère contre sa hiérarchie, ce n’est nullement pour dénigrer le mouvement social, mais pour contester une gestion du maintien de l’ordre qui vise au contraire à lui nuire.

    > Au fil de ces quatre pages, le syndicat dénonce un commandement «qui a laissé partir la manif de République malgré la présence de groupuscules violents anarchistes cagoulés», rappelant que des policiers avaient été blessés. À l’occasion de cette manifestation, le Mili (Mouvement Inter Luttes Indépendant) avait en effet publié un appel à «la jeunesse», l’invitant à prendre la tête du cortège et à ne pas se placer «en position défensive». L’organisation, qui a participé au «black block» du 9 avril, dénonçait notamment la répression policière : «Combien de personnes blessées depuis le retour du mouvement social? Combien de personnes arrêtées? Suffisamment pour ne pas pouvoir rester chez soi samedi 9 avril.»

    > Le communiqué de la CGT-Police s’interroge sur les moyens mis à la disposition des agents. «Où sont les moyens de la DOSTL? Tels que des barres ponts et les lanceurs d’eau, qui auraient pu éviter aux malheureux collègues des compagnies d’intervention de se faire bombarder pendant plus d’une heure», écrit le syndicat, brandissant l’article XII de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, qui rappelle que «la garantie des droits nécessite une force publique (…) instituée pour l’avantage de tous».

    > Décrédibiliser les manifestations

    > Sarcastique, la fédération cégétiste remercie donc «la haute hiérarchie, bien au chaud dans les bureaux, de se soucier du sort des fonctionnaires de police sur le terrain», et d’avoir préférer «la défense d’intérêts particuliers au détriment de l’avantage de tous»:

    > Les policiers n’ont pas été autorisés (et on ne leur a pas donné les moyens) à intervenir pour protéger les manifestants pacifiques, les commerçants, les collègues, des biens, un commissariat… Par contre, pour protéger le domicile du premier ministre, là, tout a été fait.

    > Le syndicat estime que l’absence de consignes cohérentes vise à décrédibiliser les manifestations contre la loi El Khomri et le mouvement «Nuit debout», et facilite «les cas de violences policières». Selon eux, «la tactique semble claire « diviser pour mieux régner » et éviter le débat de fond sur les choix de société, en mettant en avant des « faits divers »».

    > Solidaire du mouvement, la CGT-Police rappelle que, comme n’importe quel salarié, elle aussi a des revendications sociales. Certaines sont, cela dit, plus spécifiques à l’institution. Parmi elles, la CGT demande à «retrouver un sens humain à notre métier, à savoir protéger la population et non remplir des statistiques, qui ne traduisent que les besoins de communication politique du moment», et réclame aussi «la fin des sanctions disciplinaires arbitraires».

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