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France - Page 7

  • Aux 441 députés lâches !

     

    Vous avez été 441 députés, membres de l’Assemblée nationale, élus du peuple, à ne pas participer au vote sur le projet de loi constitutionalisant l’état d’urgence et la déchéance de la nationalité.

    En vous défilant de la sorte, vous avez été lâches. Mais pire que cela, vous avez discrédité le mandat que le peuple vous a confié. Vous êtes la honte de la démocratie, la honte de la République, la honte de la France.

    Peu importe votre nom et le parti que vous représentez. Vous êtes la négation même de toute idée démocratique.

    Vous justifiez le rejet grandissant que vos comportements inspirent chez un nombre toujours plus nombreux de Françaises et de Français qui n’ont plus, pour exprimer le dégoût que justifient vos pratiques, que le choix de voter FN ou de s’abstenir.

    Je suis de ceux qui croient à la démocratie représentative, seule possible au niveau d’une grande Nation. Mais pour que la représentation remplisse son rôle, désormais, il faut qu’elle soit limitée dans le temps et que le mandat ne devienne pas une profession. Il faut que le mandat soit unique et qu’aucun cumul ne vienne ajouter un mandat à un autre mandat.  Il faut surtout que la représentation soit comptable devant ses mandants et qu’un référendum révocatoire puisse sanctionner les élus défaillants. Nous sommes loin du compte. Et pourtant, alors que la démocratie même est en danger, de telles dispositions s’imposent si on veut la sauver.

    En d’autres temps, 80 députés avaient eu le courage de refuser les pleins pouvoirs au liquidateur de la République. L’Histoire retiendra que vous êtes les liquidateurs de la confiance que le peuple pouvait encore avoir en vous.

    Partez ! Sinon, il faudra bien que nous vous chassions, députés indignes.

    Raoul Marc Jennar

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  • Arabie saoudite : une dictature moins protégée

    Les réalités morbides de cette monarchie ubuesque sont parfaitement connues depuis belle lurette, écrivant quotidiennement et sous nos yeux son cortège d’abominations, au vu et su de tous, comme la lettre volée d’Edgar Allan Poe. Mais… motus et bouche cousue ! Jusqu’à très récemment, il était proprement inconcevable de lire dans la grande presse occidentale quoique ce soit un tant soi peu critique à l’encontre de cette « dictature protégée ». Alors, pourquoi les plumes, les langues et les oreilles se délient-elle seulement aujourd’hui ?

     


    Nouvelle donne géopolitique

    On peut d’abord avancer trois causes géopolitiques « larges » : un redéploiement et une délocalisation des intérêts américains ; le retour de l’Iran dans le concert des nations ; une résurgence le l’ancestrale confrontation des mondes sunnite/chi’ite. Viennent ensuite une série de considérations plus « micros » : la faillite des révoltes arabes ; la surenchère entre Al-Qaïda et l’organisation « Etat islamique » ; l’extension territoriale du terrorisme islamiste ; enfin, une guerre de succession récurrente au sein même de la monarchie saoudienne. D’une manière générique et hormis le livre pionnier de Jean-Michel Foulquier, quelques candides dont Alain Chouet[1], Xavier Raufer[2], Pierre Conesa[3] et votre serviteur[4], répètent depuis plus d’une vingtaine d’années que l’Arabie saoudite constitue l’épicentre de l’Islam radical, de son financement et de son extension. Depuis toutes ces années, les mêmes étaient remisés au rayon, soit des doux rêveurs, soit des dangereux subversifs ou encore plus clairement accusés d’être des amis des dictateurs officiels, les nationalistes arabes s’entend !

    Plus sérieusement, les éditorialistes parisiens comme nos gouvernants ont oublié l’une des annonces les plus importantes faites par le président Barack Obama au début de son second mandat. En substance, ce dernier expliquait que, pour les trente à quarante ans à venir, les intérêts stratégiques américains fondamentaux se situaient dans l’Asie-Pacifique et en Asie centrale. Par conséquent, les Proche et Moyen-Orient perdaient leur centralité, jusqu’ici incontestée dans l’agenda des priorités du Département d’Etat et des grandes sociétés américaines. Cette annonce officialisait ainsi l’obsession « eurasienne » martelée depuis des décennies par l’ancien conseiller à la sécurité du président Carter et inspirateur inoxydable des administrations démocrates - Zbigniew Brzezinski -, notamment dans son livre programme Le Grand échiquier - L’Amérique et le reste du monde[5].

    Dans cette perspective, il devenait impératif pour Washington de normaliser ses relations avec l’un des pays clef de cette Route de la soie vitale allant de Venise à Vladivostok, à savoir la Perse éternelle… Ce fut la signature de l’accord sur le nucléaire iranien. Rarement dans les annales de la diplomatie, une négociation aura été aussi longue et compliquée. Au terme de plusieurs prolongations et d’une ultime journée de tractations fiévreuses, l’Iran et les pays du « P 5+1 » (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) sont finalement parvenus à un compromis sur le nucléaire iranien, aux premières heures de la journée du mardi 14 juillet à Vienne. L’arrangement fait près d’une centaine de pages, composé d’un texte principal et de cinq annexes. Lourd de conséquences majeures, immédiates et à plus long terme, cet événement historique déclencha l’ire de l’Arabie saoudite, des autres monarchies du Golfe et de plusieurs pays sunnites.

    Le grand retour de l’Iran

    Ce retour de l’Iran dans la communauté internationale entraîne plusieurs conséquences lourdes, notamment sur le plan pétrolier. En 2012, l’Iran, qui exporte quelque 1,5 million de barils de brut par jour, était le second plus grand exportateur des pays de l’Organisation des pays exportateurs. La même année, les autorités iraniennes estimaient que les revenus annuels générés par cette industrie pourraient atteindre 250 milliards de dollars en 2016. Selon les estimations les plus sérieuses, les revenus pétroliers de l’Iran ont augmenté d’un tiers sur l’exercice 2012 pour atteindre 100 milliards de dollars, malgré les sanctions américaines. Aujourd’hui, l’Iran prévoit d’investir un total de 500 milliards de dollars dans le secteur pétrolier avant 2025.

    Avec la levée des sanctions, la reprise annoncée des investissements étrangers pourrait se concrétiser durant ce premier semestre. « On devrait enregistrer un dégel progressif des avoirs financiers iraniens à l’étranger à partir du début 2016 », explique Michel Makinsky, chercheur associé l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE), « mais sur les 100 à 150 milliards de dollars que les Américains prétendaient bloqués, pas plus de 30 milliards ne semblent être, pour l’instant, mobilisables ». Face à ce marché de 80 millions d’habitants, les entreprises occidentales ont déjà repris le chemin de Téhéran depuis plusieurs mois dans un contexte politique très marqué par le président Hassan Rohani qui souhaite faire de l’Iran un « pays émergent prenant toute sa part dans l’économie mondiale et mondialisée ». Sur le plan financier, les autorités cherchent à restructurer le système bancaire autour de la Banque centrale et une relance des relations avec le Fonds monétaire international.

    « Des politiques prudentes ont permis de retrouver une croissance positive l’an dernier et de réduire l’inflation à 15%, explique les experts du Fonds, « les autorités ont également stabilisé le marché des changes et avancé sur la réforme des subventions. Mais l’économie reste confrontée à des défis structurels. La forte baisse des prix mondiaux du pétrole a refroidi l’activité. Les entreprises pâtissent aussi d’une demande atone, le système bancaire étant confronté à des actifs improductifs élevés et des arriérés accumulés par le secteur public. Le chômage reste élevé, environ 10,5 % ». Le gouvernement iranien ambitionne d’atteindre un taux de croissance de 8 % par an, le FMI misant sur 4 à 5 % en 2017. Dans ce contexte, Téhéran souhaite lancer de grands chantiers d’infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires. Les projets sont prêts mais les banques attendent l’effectivité de la levée des sanctions. Une mission européenne (France, Grande Bretagne, Allemagne) s’est récemment rendue à Washington pour obtenir des précisions auprès de l’administration financière américaine.

    Mais dans l’ambiance de la primaire de leurs prochaines élections présidentielles, les Etats-Unis tentent toujours de freiner l’investissement européen dissuader les Européens en Iran. Quoiqu’il en soit et quel que soit le prochain président des Etats-Unis, le retour du pétrole iranien sur le marché mondial et la reprise des investissements étrangers s’annonce d’ores et déjà comme un mouvement irréversible. Dans tous les cas de figures, ces prévisions placent l’Iran en situation de s’imposer comme la véritable puissance régionale face à ses deux principaux concurrents de proximité que sont la Turquie et Israël. Cette reconfiguration régionale et internationale ne manque pas de raviver Une guerre de cinq mille ans, pour reprendre les mots du grand journaliste Paul Balta[6].

    Une guerre de cinq mille ans

    Dans ce contexte, l’une des premières initiatives du nouveau roi Salman d’Arabie saoudite est d’intervenir militairement au Yémen voisin contre la rébellion houthi, politiquement soutenue par Téhéran. À partir du 26 mars 2015, la force aérienne royale saoudienne, avec l’appui de plusieurs pays sunnites dont l’Égypte et les membres du Conseil de coopération du Golfe excepté Oman, effectue des bombardements sur de nombreuses positions houthis dans l’ouest du pays, dont l’aéroport international El Rahaba et le palais présidentiel de Sanaa. L’ambassadeur saoudien à Washington précise que « l’opération vise à défendre le gouvernement légitime du Yémen et à empêcher le mouvement radical houthi (soutenu par l’Iran) de prendre le contrôle du pays ».

    Les États-Unis déclarent également fournir un soutien opérationnel en matière de logistique et de renseignement. Selon la chaîne de télévision Al-Arabiya basée à Dubaï, le royaume saoudien engage dans cette opération une centaine d’avions de guerre et plusieurs dizaines de milliers de soldats. Depuis plus de dix mois, l’aviation saoudienne ravage l’un des pays les plus pauvres du monde, avec l’aval de Washington et des pays européens sans que cela n’émeuve beaucoup la grande presse internationale, les professionnels des droits humains et des indignations sélectives. Dans ce conflit oublié mais très meurtrier, la monarchie wahhabite combat aujourd’hui ses anciens alliés Zaydites qui ont affronté, entre 1962 et 1970, les forces de la République arabe du Yémen, à l’époque soutenues par l’Egypte. A l’époque, Riyad n’hésitait pas à s’allier avec les parents des Houthis actuels, en réalité très éloignés du chi’isme duodécimain iranien, contre des « tribus républicaines » soutenues par Nasser, le Grand Satan d’un nationalisme arabe appuyé par Moscou.

    Mais l’intervention yéménite actuelle a été précédée par des soutiens réitérés au soulèvement des tribus sunnites et des groupes terroristes qui ne supportent pas l’avènement d’un nouveau pouvoir chi’ite en Irak dès le printemps 2003. Le GID, les services secrets de Riyad, n’hésitent pas à financer et armer Abou Moussab al-Zarqawi, le chef d’Al-Qaïda en Irak qui opère à partir du Kurdistan d’Irak. C’est à ses tueurs qu’on doit, notamment l’assassinat de Sergio de Mello, le représentant spécial de l’ONU à Bagdad le 29 août 2003 et une série d’attentats meurtriers à Bagdad, ciblant de manière récurrente, personnalités, quartiers et mosquées chi’ites.

    En fait, depuis la fin des années 1980, les services du prince Turki al-Faysal Bin Abdulaziz - l’un des parrains d’Oussama Ben Laden - financent et appuient les groupes salafo-jihadistes au Liban et les Frères musulmans de Jordanie. Le 8 décembre 2004, à l’occasion d’un entretien avec le Washington-Post, le roi Abdallah II de Jordanie - un pays allié de Riyad, de Washington et de Tel-Aviv - avait surpris aussi bien le monde arabo-musulman que ses partenaires occidentaux en mettant en garde contre l’émergence d’un « croissant chi’ite » allant de l’Iran au Liban, comprenant également l’Irak post-Saddam, la Syrie des Assad, Bahreïn et les régions pétrolières d’Arabie saoudite…

    Décapitations publiques

    En écho à ce fantasme de la menace grandissante d’un croissant chi’ite et accompagnant la montée en puissance des révoltes arabes (printemps 2011), Riyad arme la rébellion sunnite en Syrie, l’encourageant à renverser le régime de Damas (alaouite, composante hétérodoxe du chi’isme). Simultanément, en mars 2011, l’armée saoudienne réprime dans le sang les manifestations de la place de la Perle à Manama, la capitale de Bahreïn dont la population est majoritairement chi’ite. Autrement dit, cette politique saoudienne de la canonnière antichi’ite vient de loin, connaissant une dernière péripétie aggravante avec l’accident survenu à Mina durant le pèlerinage de La Mecque le 24 septembre 2015.

    Environ un millier de personnes, essentiellement chi’ites trouvent la mort lors d’un mouvement de foule provoqué par les forces de l’ordre accompagnant le déplacement d’un prince saoudien. Non seulement les services locaux de sécurité sont en-dessous de tout, mais circonstance aggravante : l’ancien ambassadeur d’Iran à Beyrouth, en charge notamment des liaisons avec le Hezbollah libanais, participant au pèlerinage, disparaît lui aussi dans de mystérieuses circonstances. La goutte d’eau qui fait déborder le vase, c’est bien-sûr le communiqué de l’agence officielle saoudienne SPA annonçant l’exécution – le 4 janvier dernier - d’un homme condamné à mort pour un meurtre de droit commun. Ahmed ben Obeid al-Harbi avait été reconnu coupable d’avoir tué par balle un autre Saoudien à la suite d’une dispute. Cette sentence porte à 48 le nombre d’exécutions depuis le 1er janvier 2016. En une seule journée - le 2 janvier - 47 personnes, dont le dignitaire chiite Nimr Baqr al-Nimr, ont été exécutées en Arabie saoudite après avoir été condamnées pour « terrorisme ». L’année dernière, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels, le royaume avait en effet mis à mort 153 personnes, contre 87 en 2014. Les exécutions ont généralement lieu par décapitation et en public. Elles concernent aussi bien des Saoudiens que des étrangers.

    Le 7 octobre 2011, le dignitaire chi’ite saoudien Nimr Baqer al-Nimr écrivait[7] : « depuis notre naissance, nous sommes soumis à l’oppression, à l’intimidation, aux persécutions et à la terreur, au point que même les murs nous faisaient peur. Même les murs ! Y a-t-il quelqu’un qui n’a pas subi l’injustice et l’oppression dans ce pays ? J’ai plus de 50 ans, soit un demi-siècle. Depuis que je suis venu au monde, je ne me suis jamais senti en sécurité dans ce pays, nulle part, depuis mon enfance. Nous sommes continuellement accusés, menacés et agressés de toutes parts... Nos poitrines resteront nues face à vos balles et nos mains resteront vides (sans arme), mais nos cœurs resteront emplis de foi… Nous n’avons qu’une alternative : vivre sur cette terre en hommes libres et dignes, ou y être enterrés avec les honneurs (après le martyre)… Nous ne cesserons de dénoncer votre oppression et de revendiquer nos droits ».

    Révoltes arabes et guerres de succession

    (La suite ici)

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  • Les cobayes humains de l’armée française, Cinq vidéos qu’Israël dissimule, le zéro Hulot pour le zéro nucléaire

    Le Grand Soir
    Journal Militant d'Information Alternative
     
    Cette semaine
    Nicolas PLUET
    01/04/1960 : 150 prisonniers algériens utilisés comme cobayes humains lors du second essai nucléaire français à Reggane. 01/04/1960 : 150 prisonniers algériens utilisés comme cobayes humains lors du second essai nucléaire français à Reggane. René Vautier est mort le 4 janvier 2015. Résistant à 15 ans, il fut, avec pour seule arme sa caméra, engagé sa vie durant contre le colonialisme et les injustices ; emprisonné dès son premier film à 21 ans ; censuré comme nul autre réalisateur français ne le fut. (...) Lire la suite »
     
    Poutine est à prendre au sérieux
    Oscar FORTIN
    Ce serait une grave erreur pour l’Occident et ses dirigeants de ne pas prendre au sérieux ce que dit Poutine. Il n’est pas du genre à parler pour ne rien dire. Ce qu’il a à dire, il le dit sans élever le ton et sans effet oratoire. Les mots sont pesés, les pensées sont claires et ses intentions sont sans équivoque. On se souviendra de son intervention, l’an dernier, à la rencontre de Valdaï, où il avait précisé les défis à relever de la part des puissances qui conditionnent les destinées de ce monde. « (...) Lire la suite »
     
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    Bernard GENSANE
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    Mesure-t-on bien la force de l’image d’un DRH fuyant la colère de ceux qui sont humiliés ?
    Pierre LEVY
    Tomber, tomber la chemise… Le refrain de la fin des années 1990 connaît un soudain regain de succès syndical. Entonné sur le pavé parisien le 8 octobre avec une gouaille populaire et ironique bien française, il constitue évidemment un clin d’œil aux événements qui ont accompagné le Comité central d’entreprise d’Air France trois jours plus tôt. Les images des deux dirigeants de cette compagnie contraints de fuir, liquette en lambeaux, ont fait en un instant le tour de France, et du monde. Des « violences (...) Lire la suite »
     
    Yann FIEVET
    L’ampleur de la décrépitude actuelle de la politique se mesure certainement à l’aune de la distance creusée entre les discours et les actes des gouvernants. MM. Hollande et Valls disent à l’envi être fermement attachés au dialogue social , croire en ses vertus « au service de la cohésion nationale », convaincus qu’ils sont que cela permettrait de réduire les inégalités tout en « renforçant notre économie ». Attend-on vraiment une autre parole de la part d’hommes politiques qui, par ailleurs, se disent (...) Lire la suite »
     
    Bachar al-Jaafari
    Le 27 octobre 2015, a eu lieu une énième réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation en Syrie. Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires, Stephen O’Brien, s’est fondé sur le rapport mensuel préparé par les bons soins de son chef, M. Ban Ki-moon [1]. Et, pour la énième fois, l’envoyé permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, le Docteur Bachar al-Jaafari, s’est évertué à aider ses collègues à lire entre les lignes des rapports tendancieux qui se succèdent, (...) Lire la suite »
     
    Ben WHITE
    Israël s’efforce de présenter sa violence contre les Palestiniens comme une façon de se défendre contre le terrorisme ; en fait, la première tâche en cours des “Forces de Défense d’Israël” est de protéger un réseau de colonies et de colons, et de maintenir le règne d’un régime militaire sur des millions de Palestiniens privés de la citoyenneté. Ces vidéos, toutes d’octobre, montre la violence d’une routine sinistre inhérente au régime d’apartheid d’Israël ; les Palestiniens sont pris pour cible par les forces (...) Lire la suite »
     
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    Carlos Aznarez
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    Thierry Ribault
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    Cécile Asanuma-Brice
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  • Quittons l'Union €uropéenne pour reprendre le pouvoir sur nos vies ! Nous ne sommes pas des Rouges-bruns ou des clones du FN !

    Message de Vincent Christophe Le Roux du FDG. 

    (relayé par Lucien Pons)

    Depuis longtemps, nous, militant-e-s de la Gauche de combat, si nous défendons l’idée d’une sortie de l’Union européenne et que nous voulons ne pas faire disparaître les nations, nous sommes souvent présenté-e-s comme étant des « Rouges-bruns », des nationalistes et finalement des clones du FN ou de la droite extrême.

     

    Ces accusations, Jean-Luc Mélenchon en a souvent fait les frais. Mais il n’est pas le seul. Quiconque, illustre ou anonyme, ose défendre une vision et un projet radicalement alternatifs à la pensée unique - cette doxa capitaliste et atlantiste - doit souffrir, à un moment ou à un autre, de s’entendre dire que nous parlons comme le FN ou Le Pen, voire que nous défendons les mêmes propositions qu’eux. Nous savons bien l’inanité de telles prétentions mais elles existent et parfois même elles portent et nous font du tort. Elles sont pourtant infondées et diffamatoires, pour deux ensembles de raisons :

     

    1/ Bien des affirmations de Marine Le Pen ou de cadres du FN ne sont là que pour tromper et mystifier les Français-e-s, par exemple quand ils disent que s’ils étaient au pouvoir, ils sortiraient de l’Union européenne, ou, comme depuis quelques jours, ils organiseraient un référendum sur le sujet. Cela est rien moins qu’un mensonge destiné à amener à eux des militant-e-s de gauche qui désespèrent d’entendre la Gauche, la vraie, oser porter ce grand projet de rupture avec l’ordre établi mais dans l’esprit de la démocratie et de l’humanisme qu’elle porte, et qui n’a rien à voir avec la vision nationaliste, raciste, xénophobe, réactionnaire et quasi-fasciste du FN.

     

    2/ Sur tous les sujets, nous, les militant-e-s de la Gauche de combat, nous les combattants de la Sociale, proposons une politique humaniste, ouverte, tolérante quand le FN ne souhaite qu’opposer les Français-e-s entre eux et aux autres.

     

    Il est clair que nous sommes fiers par exemple de l’œuvre du Conseil National de la Résistance et que les gens qui ont initié cette lutte et mené ce combat, militaire d’abord, politique ensuite, sont au sommet de notre Panthéon. Le FN, en revanche, est l’héritier direct de ceux contre lesquels se battait le CNR, les Pétainistes, les « miliciens » et tous les salauds pour qui la collaboration n’a pas été qu’une forme d’auto-protection mais bien une oeuvre consciente et active de destruction de ce que la France avait été (cette 3e République haïe et définie comme la « gueuse » par les « auteurs » de la mouvance de cette droite extrême). Le FN est une création des Pétainistes vaincus. Le FN a compté en son sein les fascistes et les criminels de la guerre d’Algérie. Et ce ne sont là que deux exemples. Le FN a toujours été l’ennemi absolu du général De Gaulle.

     

    Nous, peuple de Gauche (quand bien même tout le monde sait à quel point nous avons combattu le général De Gaulle sur certains sujets, et combien nous combattons aujourd’hui le régime qu’il avait fondé) savons que c’est lui qui a incarné la Résistance, avec toutes celles et tous ceux, hommes et femmes de tous âges, braves et courageux, héroïques pour beaucoup, issus de toutes croyances et préférences politiques, notamment un nombre considérable de communistes, qui ont risqué leur vie et dont beaucoup l’ont perdu, parfois après des souffrances indicibles.

     

    A Gauche donc, comme au centre et à droite, on peut trouver des militant-e-s et des citoyen-ne-s non engagé-e-s dans des partis mais assez instruits de cette période historique et des liens entre De Gaulle et le peuple de France pour comprendre que seuls les fascistes, les Pétainistes et les adeptes de la collaboration avec « l’Allemand » fut-il Nazi, furent des ennemis à mort de De Gaulle.

     

    Ainsi, lorsqu’on nous accuse de parler « comme le FN », au-delà de l’insulte, de l’outrage, de l’agression infamante, c’est une oeuvre politique qui est accomplie : discréditer l’alternative que l’on porte en l’assimilant à tout ce qu’elle n’est pas, en salissant la gloire du CNR qui nous inspire, et en rendant odieuse à tous la rupture fondamentale qui seule pourra rendre possible de revenir à ces « jours heureux » que le CNR avait assez bien rendu possible.

     

     

     

    Pour donner des arguments à réutiliser en réponse à l’odieuse accusation voulant que nous soyons « comme le FN », je reproduis ci-dessous deux billets rédigés et publiés sur son blog par Lucien PONS car ils disent bien ce qui nous différencie radicalement et irréductiblement d'eux.

     

    Et cela, il n'y a pas que la Gauche de combat (dont je suis moi-même comme beaucoup des membres de ce groupe) qui peut le dire. Ce genre de propos est de nature à être endossés par des gens très au-delà de la Gauche.

     

     

     

    *   *   *

     

     

     

    1/ Mes prises de position

     

     

     

    Source : http://lucien-pons.over-blog.com/mes-prises-de-position.html

     

     

     

    Afin de prévenir toute récupération de notre position favorable à la préservation de la Nation comme support pour l’organisation des états, notamment par la mouvance de l’extrême droite et les tenants d’un nationalisme xénophobe, il nous paraît nécessaire de mettre précisément ici « les points sur les i » concernant des thèmes discriminants en termes de frontière entre nos convictions et idéal humaniste et les pulsions régressives de l’extrême droite. A ce titre, nous rappelons ci-après nos positions :

     

    a) Sur les immigrés, et le fait que nous considérons un immigré « sans papier » avant tout comme un être humain en détresse et à aider s’il se trouvait en danger, et plus généralement notre opposition à toute forme de racisme.

     

    b) Sur le judaïsme, l’islam, comme le catholicisme ou l’athéisme, considérant que ces convictions doivent recevoir de notre part le plein respect intrinsèque au principe laïque, tout en récusant formellement les manipulations de la religion aux fins d’oppression de quiconque et d’atteinte aux principes républicains exprimés dans la devise de la République « Liberté, Egalité, Fraternité »,

     

    c) Sur l’indivisibilité du principe laïque, et sur notre volonté de rétablir ce principe sur l’ensemble du territoire national en mettant fin au financement par l’Etat des religieux catholiques, protestants ou juifs en Alsace-Moselle,

     

    d) Sur notre intransigeance quant au principe d’égalité homme/femme, et à ce titre, notamment, sur le droit des femmes à disposer de leurs vies et de leurs corps, et donc leur droit à l’avortement,

     

    e) Sur le syndicalisme, considérant qu’il constitue un fondement indispensable à une économie solidaire et au caractère social de la République française,

     

    i) Sur le droit à une pleine citoyenneté pour les couples homosexuels, et donc le droit au mariage désormais inscrit dans la loi, et donc incontestable,

     

    g) Sur notre opposition radicale à tout rétablissement de la peine de mort,

     

    h) Sur notre conviction que la prison n’est pas un mode efficace de sanction pour la plupart des délits et un certain nombre de crimes, et doit dans ces cas être remplacée par un dispositif de réparation auprès des victimes et autant que possible des peines permettant de reconstruire une citoyenneté chez les coupables,

     

    i) Sur notre attachement à la libre circulation des hommes, comme à l’instauration d’un commerce international équitable, facteur de paix et porteur de progrès pour toutes les nations, ce qui mettrait fin à terme aux migrations massives forcées par la misère,

     

    j) Sur notre conviction que le productivisme, la croissance matérielle infinie dans un monde fini ne représentent pas un mode vie viable à long terme... mettent en danger la perpétuation de la vie sur terre… et qu’en conséquence il devient nécessaire aujourd’hui de déterminer nos politiques économiques, énergétiques, et environnementales en fonction de la préservation de la Vie, de la limitation de nos ressources et de la question climatique…

     

     

     

    * * * * * * * * * *

     

     

     

     2/ Mes valeurs

     

     

     

    Lien : http://lucien-pons.over-blog.com/mes-valeurs.html

     

     

     

    Mes valeurs et idéaux sont issus du Programme du Conseil de la Résistance – compte-tenu d’une nécessaire réactualisation… – adopté à l’unanimité par des forces Résistances de tous bords politiques le 15 mars 1944 et intitulé audacieusement « Les jours heureux ».

     

    Un programme écrit il y a plus de 50 ans et dont la lecture prend aujourd’hui des accents révolutionnaires dans le contexte actuel de régression tous azimuts et les attaques de plus en plus violentes que subissent nos service publics… et notre système social…

     

    Ce sont notamment :

     

    * le Rétablissement de la souveraineté nationale par :

     

    – la laïcité, et la défense de l’école de la République qui permet au peuple de se gouverner lui-même

     

    – La pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression ;

     

    – La liberté d’association, de réunion et de manifestation ;

     

    – L’inviolabilité du domicile et le secret de la correspondance ;

     

    – Le respect de la personne humaine ;

     

    – L’égalité absolue de tous les citoyens devant la Loi ;

     

    * Et, en particulier :

     

    Sur le plan économique :

     

    – L’instauration d’une véritable démocratie économique, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économe ;

     

    – Le retour à la Nation des grands moyens de production monopolisés, fruits du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques ;

     

    – Le droit d’accès, dans le cadre de l’entreprise, aux fonctions de direction et d’administration pour les ouvriers possédant les qualifications nécessaires, et a participation des travailleurs à la direction de l’économie ;

     

    Sur le plan social :

     

    -un rajustement important des salaires et la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine ;

     

    – La garantie du pouvoir d’achat national par une politique tendant à la stabilité de la monnaie ;

     

    – la reconstitution dans ses libertés traditionnelles, d’un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans l’organisation de la vie économique et sociale ;

     

    – un plan complet de sécurité sociale visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tus les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’Etat ;

     

    – La sécurité de l’emploi, la réglementation des conditions d’embauchage et de le licenciement, le rétablissement des délégués d’atelier ;

     

    – Une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ;

    – La possibilité effective pour tous les enfants de bénéficier de l’instruction et d’accéder à la culture la plus développée, quelle que soit la situation de fortune de leurs parents, afin que les fonctions les plus hautes soient réellement accessibles à tous ceux qui auront les capacités requises pour les exercer et que soit ainsi promue une élite véritable, non de naissance, mais de mérite et constamment renouvelée par les apports populaires.

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  • Le climat, une grande cause nationale ? (1er partie)

    L'échec programmé de la Conférence Climat en décembre 2015 à Paris.
    La crise climatique attend une réponse politique et non la seule indignation citoyenne.
    (1ère partie)
     


    En préparatif à la Conférence sur le climat à Paris en décembre 2015, le gouvernement de Manuel Valls décrétait que le collectif « Coalition climat 21 » (http://coalitionclimat21.org/) serait une grande cause nationale. Ce collectif, constitué de plus de 70 organisations, a une étrange singularité, il exclut tout parti et mouvement politique et n'intègre qu'associations, mouvements de solidarité, mouvements altermondialistes et syndicats. La crise climatique devrait donc se jouer sur le seul mode de l'indignation des citoyens impliqués dans ces mouvements («changeons le système, pas le climat»), or cette crise est de nature politique, c'est donc d'une réponse politique dont elle a besoin. Imaginer que la Conférence de Paris puisse être une caisse de résonance des luttes pour une justice climatique relève d'un vœu pieux et risque de rester lettre morte comme cela fut le cas à Copenhague. La Conférence de Paris risque de s’achever de la même façon par des déclarations d'intentions, des promesses qui ne seront pas tenues.
     
    Six ans auparavant, la Conférence de Copenhague avait scellé l'échec de tout accord international pour lutter contre le réchauffement climatique. Le seul résultat tangible fut un texte de trois pages, qualifié «Accord de Copenhague» (!) dans lequel une trentaine de pays, représentant 80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), reconnaissaient que le changement climatique était l'un des grands défis de notre temps, mais signifiaient tout autant leur refus de s'engager pour tout objectif chiffré de réduction des émissions de GES, pour tout mécanisme contraignant ou pour toute aide réelle en faveur des pays les plus vulnérables. L'implication exceptionnelle de la société civile citoyenne à Copenhague, plus de 800 ONG accréditées pour assister à la Conférence, l'organisation d'un «Forum citoyen mondial », la mise en place de multiples coalitions environnementales, la manifestation dans les rues de Copenhague réunissant entre 50 000 et 100 000 personnes, le foisonnement de sites militants, le recueil de pas moins de 15 millions de signatures par la campagne «TckTckTck», n'y ont rien changé. La Conférence de Copenhague a mis ainsi en lumière les limites d'influence des ONG et des mouvements sociaux, leur impuissance face aux réalités des rapports de force internationaux
     
    Il n'est nullement question pour MS21 de mettre ici en doute la sincérité de l'engagement et la combativité de nombreux militants pour une justice climatique, mais celle-ci, tant écologique que sociale, nécessite des politiques de même nom, et donc des choix politiques qui soient à la hauteur des enjeux qui nous sont présentés.
     
    Les effets du réchauffement climatique.
    Le dernier rapport du GIEC confirme sa conviction que l’élévation de la température terrestre est majoritairement due à l’accumulation des gaz à effet de serre (GES) d’origine humaine. L'objectif affiché de limiter le réchauffement climatique à 2°C au-dessus du niveau préindustriel exige des actions de réduction des émissions très au-delà des politiques actuelles. Plusieurs pays particulièrement vulnérables ont demandé une limitation à 1,5°C; ce dernier objectif n’est plus envisageable à présent. Le scénario le plus pessimiste envisage une augmentation de la température moyenne de 5,5°C.
     
    Les effets du réchauffement climatique sont multiples : événements climatiques extrêmes (sécheresses, inondations), hausse du niveau des mers (de 26 cm à 98 cm en moyenne d’ici 2100), perte de biodiversité entraînant l’extinction de nombreuses espèces terrestres et marines incapables de s’adapter à des changements aussi rapides, acidification des océans, insécurité alimentaire, sévères pénuries d’eau sur plusieurs continents, impacts sur la santé liés à l’insécurité alimentaire et à l’augmentation de maladies infectieuses. Sans actions volontaristes, les inégalités sociales et économiques seront accentuées entre les régions du monde ainsi qu'à l’intérieur des pays. Les migrations et les risques de conflits, liés aux changements climatiques, iront en augmentant. De nouveaux modèles de développement sont donc indispensables dans tous les secteurs de nos activités.
     
    Causes profondes du changement climatique
     
    Pour trouver des solutions, faut-il encore déterminer les causes profondes du phénomène. Le réchauffement climatique trouve son origine au 18ème siècle, au moment de la grande transformation des sociétés occidentales, rendue possible par la découverte et l'usage sans limites des énergies fossiles, charbon, pétrole, gaz et à présent atome au niveau de la production, des transports et de la consommation. Cette grande transformation trouve son aboutissement dans le processus actuel de la mondialisation. Les changements climatiques sont la conséquence non attendue d'un modèle économique particulier et dominant, où l'homme est qualifié d'homo œconomicus, individu qui maximise ses intérêts, et le marché considéré comme modèle de relation sociale. Ce modèle qui a généré croissance, richesses, mais aussi fortes inégalités, pauvreté extrême et crise écologique se trouve aujourd'hui dans une impasse car fondé sur des ressources énergétiques naturelles non renouvelables. Certains persistent à adhérer à ce système de croissance illimitée au prétexte qu'il permettrait de sortir des millions d'êtres humains de la pauvreté et misent sur la poursuite du progrès technique pour corriger les dégâts écologiques. Le débat est bien politique.
     
    Nos sociétés ont été traversées par de grands débats, pour l'établissement de l’État de droit au 18e siècle, la participation politique par l'extension progressive du droit de vote au 19e siècle, l'attribution des droits sociaux par la mise en place de l’État-providence au 20e siècle. On peut avancer que la question climatique et plus largement écologique sera le quatrième grand débat des sociétés durant ce 21e siècle.

    La suite, vendredi 7 août

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  • Le pillage organisé de la France par les américains.

     

     

    par Lucien Pons

    L’article que je vous soumets est à lire avec beaucoup d’attention. Il faut également le conserver. Plusieurs pistes sont à explorer à partir de ce dernier

     

     

     

    L’étrange connivence entre les groupes terroristes (Daesch, Al Nosra, EI, Etc. …), le Qatar, l’Arabie Saoudite, etc. …, et la France.

     

    La dangerosité de la loi sur le renseignement, votée le 24 juin 2015 par les députés en première lecture

     

    La puissance de « l’Etat profond » en France. Ce dernier est entièrement au service des USA et influence le gouvernement français : La vente des Mistrals à la Russie, le pillage d’Alcatel, le racket imposé à Peugeot, le racket imposé à la BNP, la prise de contrôle stratégique d’Alsthom( fin de l’indépendance de la France), etc. …

     

    La destruction programmée de notre état nation. Intégration européenne par l’Acte III de la décentralisation (Les landers français, la loi NOTRe, la loi ALUR, la loi Déontologie, etc…).

     

     

     

    Pour appuyer ces propos, quelques points forts :

     

     

    La révélation de François Mitterrand peu avant sa mort : « Au milieu des entretiens publiés dans le livre de Georges-Marc Benhamou Le dernier Mitterrand, l’ex-chef de l’Etat glissait : “La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort” ».

     

     

     

    Les sanctions contre l’Iran, l’éjection de Peugeot du marché iranien et la fermeture de l’usine d’Aulnay sous-bois :  Milad Jokar, « Rapport Sénat : “La France grande perdante des sanctions contre l’Iran” », 15 septembre 2014 : « [L]a délégation française parle d’une forme particulière de violence qui s’apparente à une sorte de “kidnapping économique”. Elle exprime sa vive désapprobation face aux sanctions extraterritoriales imposées par le droit américain (…) La délégation a relevé que “la France témoigne d’une application stricte, voire zélée, des différents régimes de sanctions”.

     

    es sanctions contre la Russie, la non livraison des Mistrals :Le gouvernement français a finalement tranché, et décidé de ne pas livrer à la Russie les deux porte-hélicoptères de type «Mistral», a déclaré à Washington le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian. Le ministre a souligné lors d’une conférence de presse dans la capitale américaine que les manquements aux termes du contrat avec la Russie coûteront à la France 1,3 milliard de dollars (1,2 milliard d’euros), mais qu’il n’y avait «pas d’autre choix», selon Le Drian.  La suite ici

     

    Un article du Figaro assure que l’option de couler en haute mer les [Mistral] destinés à la Russie aurait été envisagée comme porte de sortie par les autorités françaises, ne sachant que faire des navires (…).

     

     

     

    La destruction programmée du fleuron français, ALCATEL :L’usage de la domination de la Langue anglaise pour imposer les choix stratégiques, intervention de   lors du colloque sur la défense de la langue française organisé à Nice en septembre 2013, le lien ici :  http://lucien-pons.over-blog.com/search/Intervention de Bernard Salengro au colloque sur la d%C3%A9fense de la alngue fran%C3%A7aise/

     

     

     

    La vente d’Alsthom, une haute trahison : Éric Denécé et Leslie Varenne, « Racket américain et démission d’État. Le dessous des cartes du rachat d’Alstom par General Electric », CF2R.fr, 22 décembre 2014, pp.10-4 : « Depuis la fin de la Guerre froide, les États-Unis d’Amérique ont développé une redoutable stratégie afin d’assurer leur suprématie économique. Elle se fonde principalement sur les pressions politiques et les contraintes juridiques qu’ils imposent à leurs rivaux. ». Autre lien : http://lucien-pons.over-blog.com/search/la vente d%27alsthom

     

    Avec la main mise américaine sur ce secteur stratégique, la dissuasion nucléaire voulue par le général De Gaulle ne sera plus effective. La France et son peuple seront donc soumis au bon vouloir des maîtres du monde. Nous pouvons donc subir le même sort que la Libye, la Syrie, etc…, si les intérêts de ces psychopathes sont en jeu !

     

     

     

     

     

    La loi sur le renseignement :Antoine Lefébure, « La loi renseignement va mettre la France sous la coupe des Américains », Slate.fr, 10 juin 2015 : « Le 31 octobre 2013, sur France Inter, Jean-Jacques Urvoas, député concepteur de la loi française sur le renseignement, se lance soudain dans une déclaration spontanée, répondant à une question qui ne lui est pas posée. Le signe d’une préoccupation, de la volonté de vouloir faire passer un message à un interlocuteur dont il ne dira rien : “Ce qui serait scandaleux, c’est que nous fournissions, nous Français, des éléments aux Américains portant sur des Français ! Cela serait inadmissible!” Et le journaliste de France Inter de demander : “Et cela n’a pas été le cas ?” “Je ne peux pas vous le dire, je ne sais pas. Je vous le dirais avec plaisir si j’en avais la certitude, mais je n’ai pas les éléments pour le dire aujourd’hui ; mais je ne le crois pas, ce n’est pas la culture de la DGSE.”

     

     

     

    Vous avez là quelques éléments qui doivent vous inciter à approfondir vos connaissances sur ces sujets fondamentaux. Voici maintenant l’excellent article de Maxime Chaix(Site: www.maximechaix.info)

     

    .

     

    L’État profond « français » Al-Qaïda : terroriste en Occident, alliée au Moyen-Orient.

     

    Depuis le 11-Septembre, on observe un basculement de nombreux États occidentaux vers une forme d’ultrasécuritarisme, imposé verticalement au nom de la lutte antiterroriste. Ce phénomène se caractérise notamment par l’adoption de mesures introduisant la notion de « pré-crime » dans la loi, ce qui est préoccupant.

     

     

     

    […]

     

     

     

    Or, du fait du conformisme, de l’incompétence, voire de la complicité (5) de la plupart des médias grand public, une réalité profonde aussi déplaisante qu’irréfutable est dissimulée : depuis 2011, certains États occidentaux – dont le gouvernement français – ont soutenu des réseaux terroristes en Syrie, principalement via la Turquie (6) et les hydrocarbomonarchies du golfe Persique. (7) Datant de 2012, une évaluation secrète du Renseignement militaire du Pentagone confirme (8) ce soutien clandestin de l’Occident et de ses alliés moyen-orientaux en faveur de groupes jihadistes sur le territoire syrien ; dans ce document, cette agence anticipe avec deux ans d’avance la création d’un « État Islamique » à cheval entre l’Irak et la Syrie. (9)

     

    […]

     

    Or, l’instrumentalisation périlleuse de groupes islamistes par les puissances occidentales et leurs alliés n’est pas une nouveauté, le soutien massif de la CIA aux « Arabes afghans » dans les années 1980 en étant l’exemple le plus connu du grand public ; par la suite, ce mode opératoire a de nouveau été appliqué en Bosnie, au Kosovo et en Libye. (15)

     

    Politiques profondes de l’État français, hydrocarbomonarchies et jihad anti-Assad

     

    […]

     

     

     

    Dans tous les cas, en coordonnant sa politique syrienne avec le Qatar et d’autres pays hostiles à Bachar el-Assad, l’État français a offert son appui diplomatique à des « rebelles » dont la modération est loin d’être avérée. En 2012, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait d’ailleurs déclaré au journal Le Monde que les jihadistes du Jahbat al-Nosra – c’est-à-dire d’al-Qaïda en Syrie – faisaient du « bon boulot » sur le terrain, (20) Daech faisant alors partie de cette milice avant la scission en avril 2013 entre al-Nosra et l’EI. (21) L’année précédente, d’autres groupes jihadistes liés à al-Qaïda, dont le GICL d’Abdelhakim Belhadj, avaient été intégrés aux opérations de l’OTAN en Libye.

     

     

     

    […]

     

     

     

    Les médias français ne font pas mystère d’une alliance entre le Qatar, l’Arabie saoudite et la Turquie pour soutenir cette milice d’al-Qaïda et faire tomber le régime de Bachar el-Assad. (36) Sur le terrain, il semblerait que Daech en soit le principal bénéficiaire, selon le journaliste Jean-Michel Quatrepoint. (37)

     

    Le paradoxe qui découle de ces politiques aventuristes est que la démocratie est menacée en Occident au nom de la lutte antiterroriste, alors que les principaux réseaux jihadistes sont aujourd’hui des alliés des pouvoirs profonds de l’OTAN,

     

     

     

    […]

     

     

     

    Le système de gouvernance abyssale de l’« État profond »

     

    Selon le docteur en Sciences politiques et ancien diplomate canadien Peter Dale Scott – dont je suis le principal traducteur francophone –, l’« État profond » est « un pouvoir qui ne provient pas de la Constitution, mais de sources extérieures et supérieures à celle-ci, et qui est plus puissant que l’État public. » (41) Afin d’illustrer un tel pouvoir, je vais citer un exemple méconnu, mais sur lequel nous reviendrons à travers cette analyse. Il s’agit des réseaux clandestins que la NSA a tissés avec la DGSE, dont les procédures d’échange massif de renseignements échapperaient au contrôle et à la supervision des responsables politiques français – selon les informations du journal Le Monde basées sur des documents internes de la NSA. (42)

     

     

     

    […]

     

     

     

    Comme nous venons de le souligner, cette « omnipuissante » (46) agence états-unienne collabore déjà avec la DGSE, mais dans un cadre extralégal et visiblement non supervisé par l’État français.

     

     

     

    […]

     

     

     

    Il en résulte une accélération du déclin commercial, technologique et industriel de notre pays, avant tout en faveur d’une puissance étrangère hégémoniste – dont la DGSE semble être officieusement devenue une extension, voire un réseau d’influence à part entière. Et la tendance ne pourra hélas s’inverser de sitôt au vu de la proportion de « Young Leaders » composant notre gouvernement actuel (83) et son « opposition », (84) certains d’entre eux faisant partie intégrante de l’État profond « français ». Par conséquent, à défaut de pouvoir inverser cette tendance en votant aux prochaines élections nationales, je vous remercie d’avance de transmettre cet article à vos responsables politiques (députés, sénateurs, ministres, Président de la République, etc.). Ce faisant, n’hésitez pas à leur demander des comptes, car il est inacceptable que nous financions, en tant que contribuables, un État profond supranational qui déstabilise notre économie et menace notre démocratie dans ses fondements mêmes.

     

    Et puisque des millions de vies humaines sont en jeu, il est encore moins acceptable que l’État français, via ses services spéciaux, mène des politiques clandestines et irresponsables qui conduisent à renforcer des réseaux djihadistes au Moyen-Orient, alors que le gouvernement est censé lutter contre le fléau du terrorisme islamiste. 

     

     

     

     

     

    La suite sur le site « de defensa »:  http://www.dedefensa.org/article-l_tat_profond_fran_ais__27_06_2015.html

     

     

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  • RAPPEL : UKRAINE / RUSSIE, conférence à Nice le 9 JUIN

    RAPPEL

    L’association « Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR » travaille depuis septembre 2014 sur la guerre en Ukraine. Notre objectif est de faire connaître à nos concitoyens d’autres aspects de ce conflit.

    Nous avons également pensé qu’il fallait témoigner à la Russie la reconnaissance qui lui est due, suite à sa contribution essentielle pour terrasser le nazisme.   Il faut quand même rappeler que ce pays a permis d’abattre la peste brune en Europe en sacrifiant plus de 25 millions de Soviétiques dans cette guerre à mort.

    La délégation de notre association composée de Résistants et d’enfants de Résistants, prend ainsi une valeur symbolique importante.

    Nous avons accueilli le 29 janvier à Nice une délégation d’Ukrainiens d’Odessa. Ces personnes ont expliqué le conflit en cours et elles ont parlé également du massacre du 2 mai 2014. Ce jour-là plus de quarante personnes sont mortes, brûlées vives dans la maison des syndicats. Une des personnes de la délégation a perdu dans ce drame son fils de 27 ans, achevé sauvagement par des barbares après avoir essayé d’échapper aux flammes en se jetant par la fenêtre.

    Suite à cette rencontre nous avons été invités par les responsables de la manifestation du 9 mai à Moscou. Une délégation de l’association « Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR » est allée à Moscou pour assister à la parade pour le 70ème anniversaire de la victoire sur le nazisme.

    Notre délégation est de retour. Dans le lien ci-dessous vous trouverez le message complet comportant des témoignages et des photos prises sur place : http://lucien-pons.over-blog.com/2015/05/la-delegation-francaise-du-comite-pour-une-nouvelle-resistance-cnr-le-9-mai-2015-a-moscou-jour-de-la-grande-parade-en-souvenir-du-70

    L’association « Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR » organise une

    conférence le mardi 9 juin 2015 au CLAJ* à Nice

    de 17h 30 à 22h pour rendre compte de la participation officielle de notre association à cet évènement. Les membres de la délégation donneront des informations à ce sujet, un film a été préparé également. Ce sera l’occasion de poursuivre le travail de notre association pour la paix en Ukraine et en Europe.

     

    par Lucien PONS.  

    Président de l’association « Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR »

     

      *Le CLAJ  26, avenue Scudéri – 06100 NICE

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