Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Monde - Page 20

  • Le Journal de Notre Amérique n°8

     

    Un mois avant les élections décisives à l'Assemblée Nationale du 6 décembre prochain John Kelly, général états-unien et chef du Commandement Sud des États-Unis, a dit qu'il « passe 40 secondes par jour à penser au Venezuela », qu'il « déplore l'inflation de son économie » et qu'il « prie pour son peuple, parce qu'il souffre terriblement » Le Président ouvrier Nicolas Maduro a alors adressé à Barack Obama, chef de l'armée des Etats-Unis, les questions suivantes : « Qui est le roi de la drogue, le promoteur de la culture de la drogue ? Où sont les centres financiers qui gèrent la drogue dans le monde ? » et « Qui est donc le plus grand raté au monde ? » Et il y a répondu. « Les Etats-Unis, la DEA, et vous, le général Kelly, concrétisez le plus grand échec ». Comme l'a bien souligné Maduro, ces commentaires adressés aux médias n'ont pas été exprimées à la va vite mais constituent une preuve supplémentaire que l'ingérence des États-Unis est restée ininterrompue depuis l'arrivée à la présidence du « Libérateur » Hugo Chavez.

     

    Ce fut d’abord l’ex Président espagnol Aznar, qui tenta de corrompre Chavez en lui disant qu’il ne devait pas s’occuper des pauvres de son pays, qu’il n’y avait « aucun espoir pour eux », parce qu’ils étaient déjà « foutus ». (C’est marrant, cela nous rappelle la rhétorique des politiques néolibérales du FMI, mises en place par Merkel et compagnie, qui font tellement souffrir les peuples européens dont le peuple grec.)

    Ensuite, ils firent le maximum pour saboter la révolution bolivarienne, depuis l’arrêt de la production de pétrole jusqu’au coup d’Etat raté. Alors, quand Chavez nous quitta en 2013, ses ennemis se sont réjouis et ont proclamé que les jours de la révolution étaient comptés. Et en 2014 vint l’appel à la violence de la "Sortie" avec le phénomène de « guarimbas » et la propagande médiatique internationale qui amplifia l’image du chaos dans le monde entier. Mais cela n’a pas fonctionné non plus.

    Alors maintenant, ils tentent leur coup avec la guerre économique, magistralement analysée par Romain Migus dans ce numéro du Journal de Notre Amérique. Les défis pour consolider les réussites de la révolution bolivarienne et le changement de modèle vers le socialisme du XXIè siècle ne sont pas négligeables. Mais n’oubliez pas que Chavez « n’est pas mort, il s’est multiplié »

    Le Journal de Notre Amérique n°8 by Investigaction

    Lien permanent Catégories : Monde 0 commentaire
  • La raison des attentats, l’état d’urgence inutile contre DAECH, les enfants cachés de Pinochet

    Le Grand Soir
    Journal Militant d'Information Alternative
     
    Cette semaine
    Marie-Jean SAURET
    Non, l’islamisme radical n’est pas la raison première du terrorisme, et son éradication n’est pas la solution miracle : un peu comme si les pompiers confrontés à un incendie se contentaient d’enlever du brasier le briquet du pyromane. Sans remonter aux croisades et à la cohabitation médiévale avec les musulmans finalement ratée (malgré « l’enrichissement » réciproque) en Europe, à s’en tenir à l’histoire moderne, tout témoigne d’une politique conduite par nos pays dans le seul souci de leurs intérêts « (...) Lire la suite »
     
    Cinéma
    Rosa LLORENS
    Que peut-­on faire quand on est cinq filles jeunes et dynamiques ? Chahuter avec les garçons, aller voir un match de foot, revendiquer contre des parents grincheux son droit à s’éclater par tous les bouts, dans un film franco­turc, Mustang. S’engager dans l’armée, suivre une formation comme spécialiste de DCA, se battre pour sauver sa patrie de la barbarie nazie, dans le film de Renat Davletiarov, Ici, les aubes sont calmes. Le Festival de cinéma russe qui se déroule au cinéma Arlequin, jusqu’au 17 (...) Lire la suite »
     
    L’économie pour les nuls
    MaxKO
    Le Monde est pathétique. Pas le nôtre, je veux dire pas le monde de notre quotidien, fait de labeur, de larmes, de sang et plus encore de chômage. Non je parle du Monde de Niel et Pigasse, le « Monde free » ou Le Monde sauce BNP, c’est selon. Enfin bref, Le Monde que plus personne n’achète le soir, non pas parce que l’édition du soir est surannée, mais parce que l’information qu’il prétend nous donner l’est en revanche totalement. Et là, jugez du peu. Dans son édition pathétique du 12 novembre dernier, (...) Lire la suite »
     
    Lou FLORIAN
    Je me souviens... Lorsque je disais, il y a quelques années, que l’on avait fait un génocide dans la ville de Syrte, en Libye, on m’a rit au nez. On m’a dit : Ne touche pas à Sarkozy. Lorsque je parlais des Libyennes et des Libyens assassinés, je ne rencontrais que de l’indifférence. Puis, plus tard, j’ai dit aussi qu’en Syrie, nous avions commis une myriade de crimes en finançant des djiadistes pour servir nos intérêts géopolitiques et notre servilité aux EU et à l’Otan. Et alors là, miracle, enfin (...) Lire la suite »
     
    Ariane WALTER
    Les attentats de Paris appartiennent aux terribles soubresauts d’une bête blessée et mourante. Cette bête, ce sont les Etats-Unis des Corporations Capitalistes auxquelles appartiennent les Etats-Unis, Israël et leurs alliés Saoudiens et Européens. Nous y sommes donc. Hélas. Précisons, à propos de ces alliés, qu’ils se bouffent entre eux , les uns voulant une guerre nucléaire et les autres, moins fous, n’en voulant pas. Voilà pourquoi Merkel , qui s’était couchée devant les desiderata des Corporates, (...) Lire la suite »
     
    Nuray MERT
    Vendredi soir, la France a subi une attaque terroriste hideuse et mérite la sympathie et la solidarité de tout le monde. Pourtant, ce ne devrait pas être une raison pour engager une nouvelle guerre ! Nous connaissons les résultats du 11 septembre 2001 ; à l’époque, les Etats-Unis déclarèrent la guerre, envahirent l’Afghanistan puis l’Irak et créèrent plus de tragédies et de chaos. Aujourd’hui, depuis lors, l’Afghanistan et l’Irak sont toujours des zones de guerre et qui de plus, ont créé un environnement (...) Lire la suite »
     
    Patrick COCKBURN
    Nul doute que « l’Etat islamique », comme il se nomme lui-même, se félicitera du résultat de ses attaques à Paris. Il a montré qu’il pouvait se venger, avec sa sauvagerie habituelle, d’un pays qui bombarde son territoire, et qu’il faut le craindre même quand il est soumis à une dure pression militaire. Les faits et gestes de seulement huit kamikazes et hommes armés d’ISIS dominent l’agenda international, jour après jour. Il n’y a pas grand-chose qu’on puisse y faire. Les gens sont naturellement anxieux (...) Lire la suite »
     
    Mehdi Hasan
    « La chose la plus difficile à expliquer est l’évidence aveuglante que tout le monde a décidé de ne pas voir » , a écrit Ayn Rand dans son roman The Fountainhead. Qu’il y ait un lien, une connexion, entre les interventions militaires de l’Occident au Moyen-Orient et les attentats terroristes contre l’Occident, que la violence engendre la violence, est "clairement évident" à toute personne ayant les yeux ouverts, sinon l’esprit ouvert. Pourtant, au cours des 14 dernières années, un trop grand nombre (...) Lire la suite »
     
    Et tout le Bataclan...
    Jacques-Marie BOURGET
    Mettons-nous la tête dans les mains. C’est une position qui sert aussi bien pour réfléchir que pour pleurer. Les animateurs d’écrans qui vous montrent la guerre, celle de Paris, oublient de nous expliquer pourquoi la France en est arrivée là. En les regardant, en les écoutant, on a le sentiment que, nés d’une génération spontanée les djihadistes, sont comme des marrons tombés des arbres, ou bien les fruits de réverbères. Nul ne vient rappeler que cette bataille a commencé en 2003, quand le criminel de (...) Lire la suite »
     
    Samah JABR
    À la différence de la façon dont les Palestiniens sont traités, les agresseurs israéliens n’ont été ni tirés à vue, ni qualifiés de terroristes ; leurs noms n’ont pas été rendus publics et leurs maisons n’ont pas été démolies ; au lieu de cela, nous avons été informés qu’ils étaient psychologiquement « tourmentés ». L’incitation est une accusation « taillée sur mesures », montée spécialement pour effrayer les Palestiniens qui expriment une opposition face à un durcissement de la politique israélienne qui déjà (...) Lire la suite »
     
    Jacques-François BONALDI
    L’effroi, l’horreur, la barbarie… Ces qualificatifs font florès dans les médias français (et étrangers) après les six attaques terroristes perpétrées à Paris dans la nuit du vendredi 13 (ont-ils choisi à dessein cette journée marquée, comme on le sait, de mauvais augure ?) novembre ? Oui, ces qualificatifs sont justes, indéniablement, et l’on ne saurait passer sous silence le drame vécu par les victimes et les familles directement touchées, compatir à leur douleur. Ceci dit, et qu’il faut dire, il serait (...) Lire la suite »
     
    Moon of Alabama
    Voilà ce qui est arrivé la nuit dernière : Au moins 120 morts dans des attentats à Paris, Hollande déclare l’état d’urgence. Des hommes armés et des poseurs de bombes ont attaqué des restaurants, une salle de concert et un stade de sport, en divers endroits de Paris, vendredi, faisant au moins 120 morts dans un déchaînement meurtrier que le président François Hollande, très ému, a qualifié d’attaque terroriste sans précédent. L’État islamique a revendiqué l’attaque. Mais qui a fourni les armes et financé (...) Lire la suite »
     
    José FORT
    Les barbares qui ont semé la mort et la désolation vendredi soir à Paris sont des monstres. Personne ne le conteste. Mais s’en tenir à ce constat et à la compassion pour les familles martyrisées ne suffit pas. Ces monstres ont été enfantés par le désordre mondial enclenché par les guerres menées au nom de la "démocratie" par les Bush, Sarkozy, Cameron et quelques autres. Des questions de bon sens n’obtiennent étrangement aucune réponse. D’où vient l’argent ? D’où viennent les armes ? L’organisation (...) Lire la suite »
     
    Viktor DEDAJ
    Suite aux événements tragiques d’hier, il a été décidé que la France réexaminera sa stratégie et politique étrangère. 1) Considérant les soutiens de certains pays avec les mouvements terroristes, soit par leur création à des fins géostratégiques douteuses, soit par leur financement, soit par une complaisance à leur égard, la France révisera ses relations avec les Etats-Unis, le Qatar, l’Arabie-Saoudite, Israël et la Turquie. 2) Considérant le rôle actif joué par la France elle-même dans le point 1), les (...) Lire la suite »
     
    Jacqueline ROUSSIE
    Monsieur le Président Obama The White House 1600 Pennsylvania Avenue N.W. Washington DC 20500 (USA) Monsieur le Président, Un grand espoir est né, le 17 décembre 2014 avec l’annonce d’un changement dans vos relations avec Cuba, la libération des trois derniers prisonniers du groupe des « Cinq », le souhait d’une réouverture des deux ambassades, et la reconnaissance de l’échec de sanctions financières et économiques obsolètes. Cet espoir (...) Lire la suite »
     
    Maurice LEMOINE
    Le journaliste Maurice Lemoine a publié un livre au sujet des stratégies putschistes mises en place dans divers pays latino-américains : « Les enfants cachés du général Pinochet : Précis de coups d’Etat modernes et autres tentatives de déstabilisation ». Il analyse les techniques utilisées par les médias conservateurs dans le but d’influencer les opinions publiques et légitimer la déstabilisation. Vous avez fait des recherches sur les coups d’Etat en Amérique latine et vous considérez qu’il y a des (...) Lire la suite »
     
    Elections régionales en Midi-Pyrénées-Languedoc Roussillon :
    LGS et MAC*
    Le MEDEF dans la corbeille de la mariée. La liste héraultaise est enfin dévoilée, après son dépôt en préfecture et les militants pourront apprécier toute l’importance de leur vote du 9 juillet ! Car elle réserve bien des surprises. On connaissait les accords léonins passés avec le PRG local, pour cause de rotatives (la Dépêche du Midi, Midi libre). On ignorait que le MEDEF se trouvait aussi dans la corbeille de la mariée ! Ainsi, sous couvert de société civile, on découvre la présence de la présidente (...) Lire la suite »
     
    René HAMM
    Le dernier opus d’Erwin Wagenhofer, dans certaines salles obscures depuis le 21 octobre, ne porte pas sur la nouvelle entité qui chapeaute depuis le 2 octobre le géant de Mountain View (Californie) Google (1). Terminé début 2013, il décrypte « l’attitude qui définit l’éducation » à l’ère où les tenants du néo- ou de l’ultralibéralisme assènent leurs pseudo-« vérités » en ânonnant à cor et à cris l’antienne du « il n’y a pas d’alternative » !... Le long-métrage de cent huit minutes (sous-titre « Fear or love ») (...) Lire la suite »
     

    Lien permanent Catégories : Monde 0 commentaire
  • Elections législatives au Venezuela : pourquoi le chavisme peut gagner

    A première vue, cette affirmation a de quoi surprendre le lecteur. En effet, depuis plusieurs mois, l´immense majorité de la presse internationale a préparé le terrain à une hypothétique victoire de l´opposition lors des élections parlementaires que connaîtra le Venezuela le 6 décembre 2015. La crise économique qui frappe de plein fouet les pays d´Amérique Latine exportateurs de matière première est particulièrement commentée dans le cas du Venezuela par les vautours médiatiques habituels.



    Plus surprenant, des publications plus progressistes semblent s’être joint aux chœurs des critiques destructrices, décrivant la vie au Venezuela comme le dernier cercle de l’enfer. Dans les conditions décrites par cette immense majorité de media internationaux, le lecteur en conclura que seul un fou endoctriné, un sadomasochiste pervers, voire les deux, peuvent continuer à soutenir un tel processus politique. La chose semble entendue, le chavisme va perdre les élections. Or, qu’en est il vraiment ? Le mois de décembre sonnera-t-il le glas de la Révolution Bolivarienne ? Rien n’est moins sûr.

    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : Monde 0 commentaire
  • Les cobayes humains de l’armée française, Cinq vidéos qu’Israël dissimule, le zéro Hulot pour le zéro nucléaire

    Le Grand Soir
    Journal Militant d'Information Alternative
     
    Cette semaine
    Nicolas PLUET
    01/04/1960 : 150 prisonniers algériens utilisés comme cobayes humains lors du second essai nucléaire français à Reggane. 01/04/1960 : 150 prisonniers algériens utilisés comme cobayes humains lors du second essai nucléaire français à Reggane. René Vautier est mort le 4 janvier 2015. Résistant à 15 ans, il fut, avec pour seule arme sa caméra, engagé sa vie durant contre le colonialisme et les injustices ; emprisonné dès son premier film à 21 ans ; censuré comme nul autre réalisateur français ne le fut. (...) Lire la suite »
     
    Poutine est à prendre au sérieux
    Oscar FORTIN
    Ce serait une grave erreur pour l’Occident et ses dirigeants de ne pas prendre au sérieux ce que dit Poutine. Il n’est pas du genre à parler pour ne rien dire. Ce qu’il a à dire, il le dit sans élever le ton et sans effet oratoire. Les mots sont pesés, les pensées sont claires et ses intentions sont sans équivoque. On se souviendra de son intervention, l’an dernier, à la rencontre de Valdaï, où il avait précisé les défis à relever de la part des puissances qui conditionnent les destinées de ce monde. « (...) Lire la suite »
     
    Un tiers des commissaires de l’ère Barroso sont désormais des cadres influents de grandes entreprises
    Bernard GENSANE
    Une enquête de l’ONG Corporate Europe Observatory, dont la raison d’être est d’étudier les groupes de pression qui sévissent à Bruxelles, a établi une liste des anciens membres de la Commission présidée par Manuel Barroso ayant retrouvé de juteuses situations dans les entreprises multinationales. La porosité est telle entre la Commission et ces grandes entreprises qu’elles constituent un seul et même monde. Ainsi, on a été à peine étonné d’apprendre que la Commission était parfaitement au courant des (...) Lire la suite »
     
    Mesure-t-on bien la force de l’image d’un DRH fuyant la colère de ceux qui sont humiliés ?
    Pierre LEVY
    Tomber, tomber la chemise… Le refrain de la fin des années 1990 connaît un soudain regain de succès syndical. Entonné sur le pavé parisien le 8 octobre avec une gouaille populaire et ironique bien française, il constitue évidemment un clin d’œil aux événements qui ont accompagné le Comité central d’entreprise d’Air France trois jours plus tôt. Les images des deux dirigeants de cette compagnie contraints de fuir, liquette en lambeaux, ont fait en un instant le tour de France, et du monde. Des « violences (...) Lire la suite »
     
    Yann FIEVET
    L’ampleur de la décrépitude actuelle de la politique se mesure certainement à l’aune de la distance creusée entre les discours et les actes des gouvernants. MM. Hollande et Valls disent à l’envi être fermement attachés au dialogue social , croire en ses vertus « au service de la cohésion nationale », convaincus qu’ils sont que cela permettrait de réduire les inégalités tout en « renforçant notre économie ». Attend-on vraiment une autre parole de la part d’hommes politiques qui, par ailleurs, se disent (...) Lire la suite »
     
    Bachar al-Jaafari
    Le 27 octobre 2015, a eu lieu une énième réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation en Syrie. Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires, Stephen O’Brien, s’est fondé sur le rapport mensuel préparé par les bons soins de son chef, M. Ban Ki-moon [1]. Et, pour la énième fois, l’envoyé permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, le Docteur Bachar al-Jaafari, s’est évertué à aider ses collègues à lire entre les lignes des rapports tendancieux qui se succèdent, (...) Lire la suite »
     
    Ben WHITE
    Israël s’efforce de présenter sa violence contre les Palestiniens comme une façon de se défendre contre le terrorisme ; en fait, la première tâche en cours des “Forces de Défense d’Israël” est de protéger un réseau de colonies et de colons, et de maintenir le règne d’un régime militaire sur des millions de Palestiniens privés de la citoyenneté. Ces vidéos, toutes d’octobre, montre la violence d’une routine sinistre inhérente au régime d’apartheid d’Israël ; les Palestiniens sont pris pour cible par les forces (...) Lire la suite »
     
    Les rebelles "modérés » et leur campagne : « Mon voile est ma chasteté »
    Moon of Alabama
    Depuis le début de l’opération de « régime change » en Syrie, Jenan Moussa, qui travaille pour la chaine Al Aan TV basée aux Emirats Arabes Unis, a pris fait et cause pour les « rebelles modérés ». Les reportages qu’elle a faits avec et sur eux s’apparentaient davantage à de la propagande anti-régime qu’à du journalisme. Elle est très connue et est suivie par plus de 100 000 followers sur Twitter. Mais sa lune de miel avec l’ASL ("Armée syrienne libre") semble avoir pris fin. Elle reconnaît enfin que l’ASL (...) Lire la suite »
     
    Philippe Migault (1)
    Si les échanges se poursuivent entre Français et Russes dans un cadre interétatique ou dans celui d’échanges professionnels, culturels, amicaux… il n’est plus guère possible en revanche de débattre de la relation France-Russie entre Français. Dès que la problématique est abordée, l’anathème se substitue aux arguments. Prorusses, agents d’influence du Kremlin, ne sont que quelques-uns des plus doux qualificatifs fréquemment attribués à tous ceux qui, en France, osent ne pas hurler avec les loups contre les (...) Lire la suite »
     
    Carlos Aznarez
    Je dois écrire cette fois-ci à la première personne car, en tant que directeur depuis 22 ans de la plate-forme de communication « Resumen Latinoamericano » (journal, radio et TV) je me vois regrettablement impliqué dans une action contre le droit d’opinion, d’information et d’expression, un droit qui est explicitement protégé par la Constitution Nationale. Comment tout cela a commencé ? Il y a plusieurs jours, j’ai reçu dans ma boîte mail un message de Google (écrit en anglais) dans lequel on (...) Lire la suite »
     
    Anastase ADONIS
    Hier la Grèce fêtait sa fête nationale, le NON à l’invasion germano-Italienne de 1940. C’était un NON pour la liberté, cela se comprend, mais surtout c’était un NON pour la paix, un NON pour le maintien de la souveraineté, car le premier ministre grec qui l’avait annoncé incarnait le fascisme à la grecque et il pourrait à ce titre, et au nom des affinités politiques avec le régime nazi, proposer une synergie politique à Hitler. Dans un régime de royauté, avec ou sans chambre parlementaire, le premier (...) Lire la suite »
     
    ... la tartufferie Hulollandesque
    Thierry Ribault
    Dans un entretien accordé au journal Le Monde, le 7 octobre 2015, le spectaculaire Nicolas Hulot entend faire trembler dans les chaumières, reprenant de manière péremptoire ce qu’il avait déjà affirmé dans les colonnes des Échos du 24 août : « Le pétrole, le charbon et le gaz sont les ennemis du climat, donc les ennemis de l’humanité ». Mais au-delà de l’ironie du fait qu’il ait troqué, sans transition, ses pales d’hélicoptère pour celles des éoliennes, au delà des ambitions démesurées du catéchisme (...) Lire la suite »
     
    Des taux de cancer de la thyroïde des moins de 18 ans multipliés par 50
    Cécile Asanuma-Brice
    Tant est grand l’irrationnel en cet affaire et par-delà les contradictions qui dépassent l’entendement, simultanément à l’annonce des résultats du groupe de recherche INWORKS (Ionising radiation and risk of death from leukemia and lymphoma in radiation-monitored workers) selon lesquels le risque de mortalité par leucémie ou myélome multiple des travailleurs de centrales nucléaires après exposition à des faibles doses est désormais avéré[1], le gouvernement japonais, avec l’aval de l’AIEA[2], a relevé les (...) Lire la suite »

    Lien permanent Catégories : Économie, France, Monde 0 commentaire
  • Le Journal de Notre Amérique n°7 : deux élections capitales

     

    En cette fin d'année 2015, deux élections capitales. La présidentielle en Argentine et les législatives au Venezuela. Deux pays stratégiques sur l'échiquier du continent. En Argentine, le 25 octobre, la bataille opposera Daniel Scioli, candidat du Front Pour la Victoire, qui s'engage à poursuivre la politique des époux Kirchner depuis 12 ans, et Mauricio Macri, représentant la haute bourgeoisie, partisan des recettes néolibérales qui ont pourtant causé un désastre économique et social sans précédent entre 1990 et 2001.Dans ce nouveau numéro du Journal de Notre Amérique, nous vous proposons un dossier spécial : ces élections pourraient changer la face du pays. Elections capitales aussi au Venezuela en décembre. Un test pour le président Nicolas Maduro et pour la révolution bolivarienne. Ces derniers mois, la baisse spectaculaire des prix du pétrole a durement frappé le pays, affectant gravement son économie. S'ajoutent des déstabilisations massives tant à l'intérieur qu'à l'extérieur.

    (Lire la suite en cliquant ci-dessous)

     

    ICI Le Journal de Notre Amérique n°7 by Investigaction

     

    Lien permanent Catégories : Monde 0 commentaire
  • Les États-Unis ne sont plus une démocratie, mais plutôt une oligarchie

     

    Une étude de l'université de Princeton affirmait récemment que les États-Unis n'étaient plus une démocratie, mais plutôt une oligarchie.

     

    Martin Gilens et Benjamin I. Page, "Testing Theories of American Politics : Elites, Interest Groups, and Average Citizens", Perspective on Politics, vol. 12, n° 3, septembre 2014, p. 564-581.

     

    Chercheurs US:

    les Etats-Unis ne sont plus une démocratie

    Publié le 29 avril 2015 par José Pedro

    SOCIÉTÉ

    27.04.2015  (mis à jour 27.04.2015)

    Des scientifiques de deux universités américaines sont arrivés à une conclusion choquante: les Etats-Unis ne sont pas dirigés par le peuple, mais par des oligarques.

    Ce verdict est celui de Martin Gilens, de l’université de Princeton, et Benjamin Page, de l’université Northwestern, au terme d’une étude intitulée "Qui dirige l’Amérique ?". Selon eux, le système politique du pays s'est transformé ces dix dernières années en oligarchie, où le pouvoir est concentré entre les mains d'une élite.

    Les chercheurs ont compilé les données relatives à plus de 1.800 décisions politiques prises entre 1981 et 2002. Ils ont comparé ces décisions aux préférences exprimées par les Américains à revenu moyen et par les 10% des Américains les plus riches. Leur conclusion: le gouvernement, qu’il soit Républicain ou Démocrate, suit le plus souvent les préférences du second groupe que du premier.

    "Les Américains ont accès à de nombreux avantages du système démocratique, comme des élections régulières, la liberté de parole… Cependant, à notre avis, si le processus de conception de la politique se trouve sous le contrôle d’un cercle étroit de businessmen, alors la prétention de l’Amérique à une société démocratique est menacée", estiment les chercheurs.

    "La conclusion clé est que l’élite économique et les groupes représentant les intérêts du business ont une influence significative sur la politique du gouvernement, indique l’étude. Alors que les associations et les citoyens lambda exercent une influence dérisoire, voire tout à fait nulle".

    Les chercheurs estiment que les décisions du gouvernement américain s’alignent rarement sur les préférences de la majorité des Américains, mais favorisent généralement les intérêts particuliers et des organisations de lobbying: "En règle générale, quand une majorité de citoyens n’est pas d’accord avec les élites économiques et/ou des lobbies, ils perdent".

    Selon MM Gilens et Page, les Américains ordinaires peuvent espérer que leurs intérêts politiques seront pris en compte uniquement s’ils coïncident avec ceux de l’élite politique. Ceci constitue selon les deux chercheurs un processus de long terme, ce qui fait qu’il est difficile pour les Américains de le remarquer, et encore plus de modifier cet état de fait. 

    http://laosophie.over-blog.com/2015/04/chercheurs-us-les-etats-unis-ne-sont-plus-une-democratie-mais-une-oligarchie-comme-en-europe.html

     

    Les États-Unis,

    « la plus grande oligarchie du monde »

    étude de l’Université de Princeton

    AC - Solidarité Internationale PCF

    Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

     

    « Les États-Unis, la plus grande oligarchie du monde » : ce sont des chercheurs de l'université de Princeton qui le disent !

    Prompts à railler les « oligarques » russes, la « dictature » chinoise, nos médias occidentaux ne tarissent pas de poncifs tout faits pour la « première démocratie du monde » américaine. Une idée reçue balayée par une étude réalisée au sein de la vénérable université de Princeton révélant la réalité de l’oligarchie américaine.

    Qui gouverne aux Etats-Unis ? Quel type de régime connaît la première puissance mondiale ? Le discours de la Guerre froide nous imprègne tellement qu’il nous est difficile de ne pas répondre : une démocratie.

    Le sens des mots étant dévoyé, il convient de rappeler qu’une démocratie est un régime où – si on reprend la définition classique du président américain Lincoln – il y a « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ».

    Le contraire de démocratie n’est donc pas dictature (idéologie de Guerre froide oblige) mais bien oligarchie. Il peut donc très bien y avoir des « dictatures du peuple » et des « oligarchies constitutionnelles ».

    La question prend une nouvelle tournure avec l’étude réalisée par un universitaire de Princeton Martin Gilens, assisté d’un autre professeur de Northwestern university Benjamin Page : « Testing theories of American politics : elites, interest groups and average citizens ».

    Pour simplifier, ce travail vise à répondre à la question qui divise la science politique américaine depuis un demi-siècle :

    Thèse 1 – les Etats-unis sont une démocratie caractérisée par le pluralisme, où les intérêts privés concordent avec l’intérêt général, le gouvernement de la majorité avec le respect des minorités – thèse dite de la « démocratie électorale majoritaire » ou du « pluralisme majoritaire ».

    Thèse 2 – Les Etats-Unis sont une oligarchie caractérisée par un « pluralisme biaisé » où certains groupes d’intérêts, les élites économiques, ont le pouvoir d’influencer la politique américaine dans le sens de leurs intérêts particuliers, au détriment de l’opinion de la majorité.

    Si la première thèse a été majoritaire pendant toute la Guerre froide, synthétisée par Robert Dahl, la seconde résumée par C. Wright Mills pointant la « Power elite » américaine, reprise récemment par Michael Parenti dans sa « Democracy for the few » se révèle de plus en plus pertinente au vu de l’évolution de la politique américaine depuis trois décennies.

    La méthode du professeur Gilens consiste concrètement à étudier 1 779 cas entre 1981 et 2002 où il est possible à la fois d’obtenir des sondages sur l’avis de la majorité des Américains, de l’élite économique et des groupes d’intérêts les puissants (avant tout économiques), et de mesurer combien l’adoption d’une loi sur ce sujet, ou son blocage, reflète les intérêts de tel ou tel groupe social.

    Ces projets de loi, changements de politique ont avant tout trait aux questions économiques et sociales – principalement autour de nouveaux impôts, d’exonérations fiscales, ou de réformes des systèmes sociaux – mais aussi sociétales – port d’armes, peine de mort, avortement.

     Impuissance du peuple américain, toute-puissance de l’élite économique

    Tout d’abord, l’étude part de l’étude des motivations des trois acteurs étudiés (la majorité des Américains, l’élite économique, les groupes d’intérêts) et constate que les motivations des « groupes d’intérêts », avant tout liés au patronat américain, à l’élite économique, sont souvent opposées à celles de la majorité de la population américaine.

     Qui l’emporte ?

    Laissons parler les chercheurs : « l’impact estimé des préférences de l’Américain moyen tombe à un niveau insignifiant, proche de zéro. Ce n’est pas que les citoyens ordinaires n’ont pas seuls un pouvoir important sur les décisions politiques, ils n’ont en fait aucune influence du tout.

     En revanche, les élites économiques ont un impact important, significatif, indépendant sur les politiques menées. De la même façon, les groupes d’intérêt organisés se révèlent avoir une influence substantielle sur les politiques poursuivies ».

    Cette affirmation, les chercheurs américains le justifient par un calcul simple : si on neutralise les motivations de l’élite économique, l’impact de l’opinion populaire sur l’adoption d’un changement de politique est nul.

    Que les citoyens approuvent massivement un projet de loi (à 90 %), ou qu’ils le rejettent tout aussi massivement (10 % d’adhésion), la probabilité que ce projet devienne une loi est de l’ordre de 30 %.

    Dans l’autre sens, si les élites économiques sont massivement opposées (10 % d’adhésion) à un changement de politique (ex : de nouveaux impôts pénalisant les riches), celui-ci n’a que très peu de chances – pas plus de 5 % – d’être adopté.

    Si les élites économiques apportent un soutien massif à un projet (plus de 90 %), comme par exemple ceux portant sur des exonérations fiscales, la probabilité que ce changement politique soit acté dépasse les 50 %.

    Une démocratie pour les riches

    Les chercheurs nuancent l’idée : « cela ne signifie pas que le citoyen moyen perd systématiquement dans ce système ». Et ils donnent deux exemples, illustrant bien le biais en faveur des plus riches :

     1 – « quand les préférences des citoyens moyens sont conformes à celles des élites économiques, alors les citoyens moyens obtiennent ce qu’ils veulent, même si ils ne sont pas à l’origine de la victoire ».

    Quand la bourgeoisie américaine est arrivée à imposer ses préoccupations à la majorité de la population (ex : la propagande sur les baisses d’impôt, sur les fraudeurs à la Sécurité sociale), le peuple peut gagner une victoire. Prime à l’idéologie ultra-libérale !

    ... Même si les chercheurs rappellent que « les questions sur lesquelles élites économiques et citoyens ordinaires sont en désaccord restent importantes : restrictions commerciales, politiques fiscales, réglementation sur les entreprises, avortement, religion – et les pertes politiques enregistrées par les citoyens sont loin d’être anodines ». Pour le moins !

     2 – les chercheurs notent que le système politique américain basé sur le fédéralisme, la séparation des pouvoirs, le bi-caméralisme « introduit un certain biais au statu-quo ».

    « Quand des majorités politiques sont en faveur du statu quo, s’opposent à un changement de politique, elles peuvent arriver à leurs fins. Mais quand ces mêmes majorités – même très largement – veulent le changement, elles risquent de ne pas l’obtenir ».

    Ainsi, quand une majorité de la population veut un changement de politique concret, elle n’obtient gain de cause que 30 % des cas. Même quand il s’agit d’une majorité écrasante (plus de 80 % d’adhésion), le taux d’adoption d’un projet de loi ne dépasse pas 43 %. Prime au conservatisme !

     Les limites de l’enquête, une sous-estimation ... du pouvoir des 1 % !

     Les chercheurs sont eux-mêmes lucides sur les limites de leur enquête.

    En premier lieu, leur définition d’un côté peut-être trop extensive de la définition d’ « élites économiques » : 10 % les plus riches en termes de revenus un chiffre qui pourrait être réduit à 1 %, ou au 1 % des détenteurs de patrimoine.

    Deuxièmement, la définition peut-être trop restrictive des « groupes d’intérêt » réduite ici à une trentaine de groupes de pression, là où des centaines influencent la vie politique américaine, locale ou nationale.

    Paradoxalement, cette auto-critique irait plutôt dans le sens, dans cette enquête, d’une minimisation du pouvoir des plus riches, de l’élite économique sur les décisions politiques. Une analyse plus fine révélerait sans doute des corrélations plus directes entre certains acteurs et les décisions prises.

    Ce qui est certain pour les responsables de l’enquête, c’est que la majorité de la population n’a et n’aurait de toute façon aucune influence sur le processus politique.

    C’est la conclusion à laquelle arrivent les chercheurs sur l’avenir de la démocratie en Amérique : « d’une part, ce que nos chiffres révèlent, c’est que la majorité ne gouverne pas aux Etats-Unis. Quand une majorité de citoyens est en désaccord avec les élites économiques, elle perd ».

    Selon les auteurs, en guise de conclusion : « nous pensons que si le processus de décision politique est dominé par de puissantes organisations patronales et un petit nombre d’Américains très riches, alors les prétentions de l’Amérique à être une société démocratique sont sérieusement menacées ».

    On se souvient des mots de Lénine, dans l’Etat et la Révolution : « La société capitaliste nous offre une démocratie plus ou moins complète. Mais cette démocratie est toujours confinée dans le cadre étroit de l’exploitation capitaliste et, de ce fait, elle reste toujours, quant au fond, une démocratie pour la minorité, uniquement pour les classes possédantes, uniquement pour les riches ».

    On pourrait citer également l’avertissement de Thomas Jefferson à la fin de sa vie, en 1825, dans une lettre à William Branch Giles :

    « Il y a désormais des parvenus, qui n’ont que mépris pour les valeurs démocratiques de 1776, et qui ont acquis un pouvoir formidable : ils visent désormais à être une aristocratie, basée sur le pouvoir des institutions bancaires et des grandes entreprises, se drapant derrière leurs succès dans l’industrie et le commerce pour mieux dominer le travailleur spolié et le paysan paupérisé ».

    Au vu de la situation de la démocratie en Amérique, combien les analyses de Lénine et les inquiétudes de Jefferson sont vérifiées aujourd’hui : dernière le vernis démocratique, la même domination étriquée et plus puissantes des plus riches, d’une infime minorité ! 

    Voir le document d’origine sur le site de l’Université de Princeton : 

    http://www.princeton.edu/~mgilens/Gilens%20homepage%20materials/Gilens%20and%20Page/Gilens%20and%20Page%202014-Testing%20Theories%203-7-14.pdf

    https://histoireetsociete.wordpress.com/2014/04/23/les-etats-unis-la-plus-grande-oligarchie-du-monde-etude-de-luniversite-de-princeton/

     

    Les Etats-Unis sont un régime oligarchique,

    constatent des chercheurs américains

    25 avril 2014 / Elisabeth Schneiter (Reporterre)

     L’analyse détaillée de centaines de décisions gouvernementales des Etats-Unis ont conduit des chercheurs en science politique à montrer que les riches imposent leurs choix dans les politiques publiques.

    Les chercheurs Martin Gilens, de l’université de Princeton, et Benjamin Page, de l’université Northwestern, se sont posé la question de savoir qui dirige les États-Unis. Ils constatent qu’au cours des dernières décennies le système politique de l’Amérique est progressivement passé de la démocratie à l’oligarchie.

      Lien vers l’étude intitulée Testing Theories of American Politics : Elites, Interest Groups, and Average Citizens.

    Les chercheurs ont analysé les données relatives à plus de 1800 décisions politiques prises entre 1981 et 2002. Ils ont comparé ces décisions aux préférences exprimées à leur propos par les Américains à revenu moyen et par les 10 % les Américains les plus riches. Ils constatent que le gouvernement, qu’il soit Républicain ou Démocrate, suit le plus souvent les préférences du dernier groupe que du premier.

    « Le point central qui se dégage de notre recherche, expliquent les deux chercheurs, est que les élites économiques et les groupes organisés qui représentent des intérêts commerciaux ont un impact important sur la politique du gouvernement des États-Unis, tandis que les groupes d’intérêt qui représentent la masse et les citoyens ordinaires ont peu ou pas d’influence. »

    Les chercheurs ont conclu que les décisions du gouvernement américain s’alignent rarement sur les préférences de la majorité des Américains, mais favorisent les intérêts particuliers et des organisations de lobbying : « En règle générale, quand une majorité de citoyens n’est pas d’accord avec les élites économiques et /ou des lobbies, ils perdent. »

    Les positions des lobbies puissants ne correspondent « pratiquement jamais aux préférences des citoyens moyens », mais la vision politique des Américains moyens et celles des Américains riches se chevauchent parfois. Il s’agit d’une coïncidence, dit le rapport, et ce n’est que lorsque les intérêts des Américains moyens servent aussi ceux des plus riches, qu’ils ont gain de cause.

    Ce développement est bien plus ancien que les récentes décisions de la Cour suprême (Citizens United en 2010 ou la décision d’avril McCutcheon/FEC) : celles-ci, en déclarant inconstitutionnelles les lois qui limitent le montant qu’une personne peut donner à la campagne d’un candidat, donnent encore plus d’influence à l’argent en politique. Comme les données remontant aux années 1980 le suggèrent, c’est une tendance ancienne agissant à long terme, et qui est donc difficile à percevoir pour la plupart des gens.

     Lire aussi : Les millionnaires réunis à Davos reconnaissent que les riches nuisent à la démocratie. http://www.reporterre.net/Les-millionnaires-reunis-a-Davos

    http://www.reporterre.net/Les-Etats-Unis-sont-un-regime

     Article

    Testing Theories of American Politics : Elites, Interest Groups, and Average Citizens

    Martin Gilens and Benjamin I. Page 

    Abstract

     

    Each of four theoretical traditions in the study of American politics—which can be characterized as theories of Majoritarian Electoral Democracy, Economic-Elite Domination, and two types of interest-group pluralism, Majoritarian Pluralism and Biased Pluralism—offers different predictions about which sets of actors have how much influence over public policy: average citizens; economic elites; and organized interest groups, mass-based or business-oriented.

    A great deal of empirical research speaks to the policy influence of one or another set of actors, but until recently it has not been possible to test these contrasting theoretical predictions against each other within a single statistical model. We report on an effort to do so, using a unique data set that includes measures of the key variables for 1,779 policy issues.

    Multivariate analysis indicates that economic elites and organized groups representing business interests have substantial independent impacts on U.S. government policy, while average citizens and mass-based interest groups have little or no independent influence. The results provide substantial support for theories of Economic-Elite Domination and for theories of Biased Pluralism, but not for theories of Majoritarian Electoral Democracy or Majoritarian Pluralism.

    Martin Gilens is Professor of Politics at Princeton University (mgilens@princeton.edu). His research examines representation, public opinion, and mass media, especially in relation to inequality and public policy. Professor Gilens is the author of Affluence & Influence: Economic Inequality and Political Power in America (2012, Princeton University Press). Benjamin I. Page is Gordon S. Fulcher Professor of Decision Making at Northwestern University (b-page@northwestern.edu). His research interests include public opinion, policy making, the mass media, and U.S. foreign policy. He is currently engaged in a large collaborative project to study Economically Successful Americans and the Common Good. For helpful comments the authors are indebted to Larry Bartels and Jeff Isaac, to the anonymous reviewers from Perspectives on Politics, and to seminar participants at Harvard University and the University of Rochester.

    http://journals.cambridge.org/action/displayAbstract?fromPage=online&aid=9354310

     

    ____________________________________

    Jean-Claude Beurrier

    jeanclaude.beurrier@free.fr

    « Il est dans la nature de l'homme d'opprimer ceux qui cèdent

    et de respecter ceux qui résistent. »

    Thucydide

    Lien permanent Catégories : Monde 0 commentaire