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Monde - Page 25

  • Géopolitique du pétrole, le Mexique n'est pas une démocratie,Un autre « populisme » est possible




    « Pour nos combats de demain, pour un monde plus libre, plus juste, plus égalitaire, plus fraternel et solidaire, nous devons maintenir vivante la mémoire de nos luttes »

    Gunter Holzmann




     


    CHRONIQUES DU MOIS


    Dans quel contexte général s'esquisse la nouvelle géopolitique du pétrole ? Les Etats-Unis ont identifié la Chine comme la seule puissance contemporaine pouvant, à moyen terme (seconde moitié du XXIe siècle), rivaliser avec eux, et menacer leur hégémonie solitaire à l'échelle planétaire.
    Washington a donc secrètement instauré, depuis le début des années 2000, une « défiance stratégique » à l'égard de Pékin.


    On voit mal un sprinter dont une jambe a été plâtrée affronter des concurrents parfaitement valides dans un meeting d'athlétisme. Aucun spectateur ne parierait un euro sur sa victoire. Face à la coalition des institutions européennes et du FMI, c'est malheureusement dans cette situation handicapante que s'est trouvé Alexis Tsipras. Son boulet se nomme euro.


    Il existe un proverbe brésilien qui dit quelque chose comme « si tu restes à côté de la bête, elle te mange. Et si tu t'éloignes, elle te rattrape »... et te mange. Voici qui s'applique à la pauvre Grèce aujourd'hui. « Grexit » non préparé de dernière minute ou poursuite de sa participation dans l'euro d'acier, la Grèce n'avait plus que des mauvaises solutions devant elle depuis ce week-end. Alexis Tsipras est resté fidèle à l'esprit de sa stratégie de toujours : rester dans l'euro – et rejeter l'austérité de son point de vue –. Jusqu'au bout, il a en réalité privilégié le fait de rester dans l'euro, quel qu'en soit le prix, quel que soit le niveau d'austérité à avaler pour cela. Cette fois-ci, ce prix est trop lourd pour pouvoir être acquitté sans conséquences.

     


    AMERIQUE LATINE

    Bolivie


     


    Hermanas y hermanos, buenas tardes.
    Hace algunos meses nos reunimos en Roma y tengo presente ese primer encuentro nuestro. Durante este tiempo los he llevado en mi corazón y en mis oraciones. Y me alegra verlos de nuevo aquí, debatiendo los mejores caminos para superar las graves situaciones de injusticia que sufren los excluidos en todo el mundo. Gracias Señor Presidente Evo Morales por acompañar tan decididamente este Encuentro.


    Mexique
    « J'affirme que le Mexique n'est pas une démocratie ». Entretien avec John M.Ackerman, chercheur à l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM). Par Carlos Fazio


    Cuba


    Mémoire des luttes présente deux documentaires réalisés par le journaliste Hernando Calvo Ospina consacrés à la question de l'embargo à Cuba.


    Honduras


    « Etes-vous d'accord pour que, lors des élections générales de novembre 2009, soit installée une quatrième urne pour décider de la convocation d'une Assemblée nationale constituante destinée à élaborer une nouvelle Constitution politique ? » Telle est la question que, fort démocratiquement, le président de centre-gauche Manuel Zelaya entendait poser au peuple hondurien en organisant une consultation populaire « sans caractère contraignant » le 30 juin 2009 et qui lui a valu, ce fameux jour, d'être bouté manu militari hors du pays par un coup d'Etat. Comme l'expliquera, entre autres, avec brio, le quotidien d' « information » Libération, « il a été renversé par l'armée et les principaux corps constitués du pays pour avoir tenté d'organiser un référendum lui permettant de briguer un second mandat présidentiel, démarche déclarée illégale par la Cour suprême ».


    Intégration régionale


     


    Que le Marché commun du Sud (Mercosur) ne passe pas par son meilleur moment n'est une nouveauté pour personne. Aux turbulences économiques qui affectent quelques un de ses pays centraux – en particulier le Brésil et le Venezuela – s'ajoute la fatigue manifeste de ses membres les plus modestes : l'Uruguay et, dans une moindre mesure, le Paraguay. Ces pays cherchent désormais de nouveaux horizons. S'additionne à cela le fait qu'un désaccord persiste entre tous sur plusieurs questions centrales, parmi lesquelles celle de la négociation de l'accord de libre-échange, sans cesse retardée, avec l'Union européenne (UE).



    ASIE


     


    Philippe Revelli est journaliste, photographe, écrivain et documentariste. Dans ce périple qui le mène de Mindanao au sud du pays à Davao (troisième ville du pays), le journaliste raconte les luttes sociales et écologiques de ce « pays d'Asie où le plus grand nombre de personnes ont été tuées pour avoir défendu leur terre ou s'être mobilisées pour la protection de l'environnement ».
    Le carnet est accompagné de galeries photo qui feront découvrir au lecteur le pays, sa population et les acteurs des luttes paysannes ou indigènes qui s'y déroulent.
    Mémoire des luttes présente l'ensemble de ces épisodes et recommande à ses lecteurs et lectrices de découvrir et de suivre Philippe Revelli sur son site : http://philipperevelli.com



    DEBAT



    Aborder la question du « populisme » constitue une démarche aussi périlleuse que stimulante. Périlleuse car celui ou celle qui s'y intéresse s'expose à une violente et définitive entreprise de disqualification de la part du système politique et de l'appareil médiatique et intellectuel institués. Ces derniers ont remporté, de facto, la bataille du mot « populisme ».


     


    LES INVITES DE MEMOIRE DES LUTTES

    Les commentaires d'Immanuel Wallerstein

    La social-démocratie dans tous ses Etats, une chronique de Fabien Escalona

     


    A VOIR

    Les derniers entretiens vidéo du « Monde qui vient » 


     



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    A LIRE



     

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  • Initiative de Poutine : une réconciliation syro-saoudienne est-elle possible ?


    Oui, l’optimisme est parfois un devoir moral à l’égard des siens, surtout lorsqu’il est nourri de leurs sacrifices et de leur foi en la victoire sur eux-mêmes et sur leurs ennemis. [NdT].

    Début juin 2015, l’Armée syrienne et ses alliés ont commencé à se préparer à la contre-attaque des envahisseurs terroristes. Opérations en cours et qui démontrent leur ferme décision de « nettoyer » progressivement les abords de Damas à Zabadani et la frontière sud avec la Jordanie, sans que cela ne se répercute sur les combats menés dans le nord du pays.

     

    Le 19 juin, le président russe Vladimir Poutine recevait le ministre saoudien de la Défense et vice-prince héritier, Mohammed ben Salmane. Peu de détails ont filtré, sinon que la réunion a porté sur plusieurs dossiers : le Yémen, la Syrie, le terrorisme, les armes, les réacteurs nucléaires et le marché du pétrole. Il en aurait résulté un accord cadre sur ces grandes lignes [1].

     

    Le 29 juin, c’était au tour du ministre syrien des Affaires étrangères et des Expatriés, M. Walid al-Mouallem, d’être reçu par M. Poutine qui a souligné l’engagement de la Russie envers la Syrie, peuple et dirigeants, et a appelé Damas à une alliance régionale contre le terrorisme [2]. Une initiative russe impliquant nécessairement une réconciliation syro-saoudienne, entre autres, et qui relèverait du « miracle » selon M. Mouallem [3] :

     

    « J’ai écouté avec la plus grande attention ce qu’a dit M. Poutine sur la situation en Syrie et sur la nécessité d’une alliance régionale et internationale pour combattre le terrorisme. Je sais que le président Poutine est un homme capable de miracles, comme ce qu’il a accompli en République Fédérale de Russie. Mais une alliance avec la Turquie, l’Arabie saoudite, le Qatar et les États-Unis, pour combattre le terrorisme, nécessite un très grand miracle. Comment ces pays qui ont conspiré contre la Syrie, ont encouragé le terrorisme, l’ont financé, l’ont armé, et ont fait couler le sang du peuple syrien, pourraient-ils se transformer en alliés pour combattre le terrorisme ? Nous espérons cela… En tout cas, nous avons nos expériences passées, notamment celle des armes chimiques qui s’est concrétisée grâce à l’initiative de M. Poutine. Je reviens sur notre rencontre avec son Excellence qui m’a franchement promis de soutenir la Syrie politiquement, économiquement et militairement… ». [Conférence de presse conjointe de MM. Lavrov et Mouallem, traduction à partir de la 13ème minute ; Ndt].

     

    M. Mouallem est donc rentré à Damas avec une proposition saoudienne garantie par la Russie. Son contenu n’a pas été divulgué, mais aurait incité le président Bachar Al-Assad à entreprendre rapidement des négociations, non pas avec les opposants instrumentalisés dans la guerre contre son pays, mais avec leurs maîtres. Et voilà que le 5 juillet est arrivé l’inimaginable depuis 2011 : la rencontre entre une personnalité syrienne du plus haut niveau et Mohammed ben Salmane !

     

    Par conséquent, nous sommes face à de grands changements et étant donné que l’initiative russe, en faveur d’une alliance régionale de lutte contre le terrorisme, concerne la Syrie, l’Arabie saoudite, la Turquie et la Jordanie, sans englober l’Irak, nous pouvons parler d’une solution à deux voies :

     

     Entente entre les États-Unis et l’Iran en Irak, avec le consentement de l’Arabie saoudite.

     Entente entre la Russie et l’Arabie saoudite en Syrie, avec le consentement de l’Iran.

    Ceci alors qu’il est évident que nous, nous souhaitons une entente entre la Syrie et l’Irak dans le cadre d’une formule unitaire qui rassemblerait les Pays du Machrek au sein d’une grande puissance régionale. Comme il est évident que seul l’équilibre des forces en présence fera que ce qui est du domaine du possible finira par se traduire en termes de procédures diplomatiques. Comment et quand ? Questions qui trouveront probablement leurs réponses d’ici la fin de 2015.

    ■ ■ ■

    Damas a suscité la perplexité des plus éminents analystes politiques. Le gouvernement syrien est allé dans le défi jusqu’à l’extrême limite… moins une ! Il a accepté de dialoguer avec ses ennemis sans jamais quitter son camp ou abandonner son rôle. Peu de gens réalisent la complexité de la stratégie menée par le président Bachar al-Assad pour en finir avec la guerre menée contre son peuple, et l’impact d’une Syrie unie et indépendante sur ses amis et ses ennemis.

     

    Ces dernières quatre années et demi, Damas a fait tomber les masques de toute la panoplie des agresseurs allant des prétendus libéraux jusqu’aux plus fanatiques des sectaires. Et désormais, il est clair que depuis le début de ladite « crise syrienne », il ne s’agit pas d’une révolution, mais d’une « guerre mondiale » dans le but de renverser l’État syrien, dernière citadelle du mouvement de libération de nos pays, au bénéfice des régimes arabes réactionnaires, dans l’intérêt des États-Unis contre l’Iran et la Russie travaillant à l’émergence d’un monde multipolaire, et dans l’intérêt d’Israël contre la Résistance à son occupation de la Palestine, du Golan syrien, et des Fermes de Chebaa au Liban.

     

    Et parmi les Syriens, mis à part le nombre limité de jeunes enthousiastes à l’idée d’un « Printemps arabe » qui s’est révélé d’une profonde noirceur, ne se sont enfoncés dans la fange que ceux qui y étaient déjà noyés jusqu’au cou, tels les trafiquants, les criminels et les corrompus avec, à leur tête, les « intellectuels félons » ayant vendu leur âme au diable.

     

    Si bien qu’aujourd’hui, il est plus qu’évident qu’il n’y a que deux camps qui s’affrontent sur la scène syrienne : celui du Peuple, de son Armée et de ses alliés, contre celui des organisations terroristes internationalement condamnées.

    À ce stade, nous pouvons donc dégager cinq points essentiels concernant la Syrie :

     Le premier est que le monde entier est amené à choisir : soit l’État syrien et ses règles précises d’engagement, soit le terrorisme incontrôlable sans foi, ni loi.

     

     Le deuxième est qu’il n’a échappé à personne qu’après de longs mois de très durs combats, l’Armée syrienne est non seulement toujours forte, mais demeure capable de lancer simultanément ses offensives contre les terroristes sur tous les fronts, comme nous l’avons tous observé au cours du mois de Ramadan dernier.

     

     Le troisième est que la résistance de Damas a contraint les États-Unis à régler le dossier du nucléaire iranien par un accord historique qui permet à la République islamique d’Iran de disposer de ses énormes ressources et de renforcer son rôle régional. L’Iran aura donc, publiquement et sous couverture politique internationale, les moyens de soutenir encore plus la Syrie à un rythme déterminé par les nécessités du conflit.

     

     Le quatrième est qu’il n’est plus question que les néo-ottomans puissent songer à envahir la Syrie, Téhéran n’étant plus obligé au silence devant les crimes et menaces d’Erdogan, bien qu’il ait prévenu que « la Syrie sera le cimetière des soldats turcs en cas d’invasion ». Et ce, d’autant plus, que la situation interne en Turquie n’autorise plus Erdogan à envisager ce genre d’aventure. La roue a tourné. En 2011, qui aurait imaginé que le président Bachar al-Assad puisse personnifier la solution à la crise syrienne et régionale, alors qu’Erdogan tomberait si bas, devenant le symbole de la crise turque telle qu’elle s’annonce ?

     

     Le cinquième est que la Russie, qui a cher payé son soutien à la Syrie, par la guerre en Ukraine et par les sanctions occidentales, a quand même dépassé ces deux problèmes à la fois. L’Occident a fini par réaliser qu’il lui était impossible de l’assiéger et de la marginaliser. Elle est revenue au devant de la scène internationale, s’est affirmée comme une puissance militaire, a élargi et a consolidé ses alliances internationales, aussi bien avec les pays du BRICS [Brésil, Inde, Chine, Afrique du Sud] et de l’OCS [Organisation de coopération de Shanghai] qu’avec d’autres pays qui n’en font pas partie. Sans oublier que la Russie et la Chine ont réalisé que leur solide alliance servait leurs intérêts stratégiques réciproques et que désormais, nul autre pays n’est plus proche que la Syrie de cette alliance bipartite. Elle l’a prouvé par le sang de ses martyrs. Elle bénéficiera du nouvel équilibre entre les puissances mondiales du point de vue de son statut, de son rôle, de son armement et de sa reconstruction.

    ■ ■ ■

    Concernant l’Arabie saoudite, la Russie s’est vite rendue compte de la crise profonde qui la menaçait vu ses relations tendues avec les États-Unis, la fragilité de sa situation politique intérieure aggravée par sa claire participation au terrorisme international devenu incontrôlable, l’échec de sa guerre au Yémen, et le défi commercial du pétrole de schiste pesant sur l’économie des deux parties.

     

    Or la Russie craint la désintégration de l’Arabie saoudite, considérant qu’elle aboutirait à l’établissement d’un prétendu califat d’organisations terroristes sur une grande partie des territoires du Najd et du Hijaz, ce qui mènerait à de longues années de guerre et de destruction qui menaceraient son propre territoire.

     

    C’est dans ce contexte et dans le but de créer un équilibre régional avec l’Iran, que Riyad a commencé, dès que le roi Salmane et son équipe sont arrivés au pouvoir, à développer ses relations avec la Russie. Alors que le ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud al-Fayçal [décédé le 9 juillet 2015, NdT], persistait dans ses attaques contre la Russie au Sommet de la Ligue arabe paralysée, les responsables des deux pays discutaient des transactions d’armes, du marché pétrolier, et d’autres dossiers plus secondaires.

     

    Et si Moscou a exprimé des réserves au sujet de la décision du Conseil de sécurité des Nations Unies en faveur de l’intervention de l’Arabie saoudite au Yémen [4], elle n’a pas utilisé son droit de veto. C’était là un message très clair suggérant que Moscou se préparait à jouer ultérieurement le rôle de médiateur.

     

    Riyad attend du Kremlin qu’il le tire du piège dans lequel il s’est enfoncé, surtout que DAECH la menace directement depuis que cette organisation terroriste est devenue quasi-indépendante de ses créateurs et de ses financiers.

     

    De son côté, la Russie a besoin de l’Arabie saoudite dans trois domaines clés : stopper l’infiltration des terroristes-wahhabites dans les républiques musulmanes de la Fédération de Russie, réguler le marché du pétrole, et résoudre la crise syrienne ; ce dernier point nous ramenant vers la Syrie.

     

    En effet, dans ce cas, la Syrie sortirait de cette guerre douloureuse pour se retrouver :

     mandatée par la communauté internationale et régionale à combattre le terrorisme, un rôle de première importance en ce moment clé de l’évolution de la région et du monde ;

     

     alliée des pays vainqueurs émergents, de la Chine à la Russie et à l’Iran ;

     un pôle d’investissements des pays du BRICS pour sa reconstruction et son développement ;

     protégée par une armée forte, aguerrie et équipée des dernières technologies ;

     pilier du renouvellement des régimes arabes, l’Arabie saoudite ayant reconnu la victoire de Bachar al-Assad, l’Egypte ayant admis qu’elle en a besoin pour retrouver son statut dans la région.

     

    Quant aux pays et formations politiques du camp de l’Arabie saoudite :

     Israël se retrouve entre deux choix : faire face à la Résistance dans le Golan ou se retirer sans accord, ni traité, ni ambassade, comme ce fut le cas dans le sud du Liban.

     

     Les partis palestiniens partagés entre coordination sécuritaire avec Israël en Palestine, et coordination sécuritaire et militaire avec l’Arabie saoudite au Yémen [le Hamas appelé à la rescousse au Yémen par l’Arabie saoudite ; NdT], sont dépassés, tout autant que le parti des Frères Musulmans. Désormais, Damas avec le Hezbollah sont les plus aptes à reconstruire la Résistance palestinienne selon une ligne politique et patriote éloignée des alliances suspectes et des partis sectaires.

     

     Le cas de la Jordanie, considérée par Bachar al-Assad comme un état frère instrumentalisé mais dont il faut soutenir la stabilité, sera réglé dès qu’une entente avec Washington et Riyad aura abouti. Et, partant de là, il n’est pas difficile d’imaginer son évaluation du groupe du 14 Mars au Liban.

     

    Reste à espérer toute la patience nécessaire à l’ambassadeur syrien au Liban, Ali Abdel Karim Ali, pour accueillir le cortège des repentis.

     

    Nahed Hattar 
    > 21/05/2015

    Source : Al-Akhbar [Liban]
    > http://www.al-akhbar.com/node/238165

    Article traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal

    Notes :

    [1] Napoléon d’Arabie, Vladimir et François
    > http://hybel.blogspot.fr/2015/06/napoleon-darabie-vladimir-et-francois.html

    [2] Poutine promet de soutenir Damas, même militairement
    > http://www.challenges.fr/monde/20150629.CHA7387/poutine-promet-de-soutenir-damas-meme-militairement.html

    [3] Conférence de presse conjointe de MM Lavrov et Mouallem
    > https://www.youtube.com/watch ?v=kPeru323F4s&feature=youtu.be

    [4] Résolution 2216 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7426e séance, le 14 avril 2015
    > http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp ?symbol=S/RES/2216%282015%29

    Monsieur Nahed Hattar est un écrivain et journaliste jordanien résidant à Amman.

     

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    Carnet de bord. Extrait. Ce soir-là, la famille est rassemblée autour du téléviseur. Le journal télévisé cubain diffuse des images d’une manifestation en France. Ma présence a sans doute réveillé leur intérêt pour des « événements se déroulant en France ». Je reconnais les images de manifestations pour sauver les retraites. Ils me questionnent. Ils manifestent pour sauver leurs retraites ? Oui. Tu crois qu’ils vont gagner ? Honnêtement ? Je pense que non. Quelqu’un murmure « pobrecitos [les (...) Lire la suite »
     
    John ACKERMAN
    A l'occasion de la visite d'Etat du président mexicain Enrique Peña Nieto en France, nous partageons avec vous un entretien que jrécent avec John Ackerman, professeur de droit et de science politique à l’Université National Autonome du Mexique (UNAM) et auteur de très nombreux articles dans le quotidien La Jornada et l’hebdomadaire Proceso. Ce très bon connaisseur du système politique mexicain et des relations Mexique / Etats-Unis met fortement en question la légitimité démocratique du (...) Lire la suite »
     
    Yanis VAROUFAKIS
    L'ex-ministre des finances grec, qui a rejeté l'accord à la Vouli hier soir, décrypte sur son blog les implications concrètes de chaque point du texte imposé par l'Eurogroupe. A travers ses remarques, il révèle ses desseins prédateurs. Il montre comment l'accord ouvre un boulevard à ceux qui ont pour projet de faire de la Grèce un paradis social et fiscal pour les entreprises transnationales qui convoitent des pans entiers du patrimoine industriel et des secteurs vitaux dont la (...) Lire la suite »
     
    « L’internationalisme n’a pas de prix et n’est pas négociable. »
    Viktor DEDAJ
    Carnet de bord, extrait. La nuit tombe. Ibrahim semble inquiet. « Tu crois qu’elle est morte ? » me demande-t-il. Je ne sais pas. Vu la façon que tu l’as traitée, ça ne m’étonnerait pas. « Les Cubains ont le sang chaud » tente-t-il de se justifier. Je propose d’abandonner sa carcasse dans un fossé et de rentrer à pied. On reviendra demain pour la récupérer. « La police risque de la trouver avant... » soupire-t-il, avant de rajouter « c’est toujours la même chose, tu crois que tout est redevenu normal et (...) Lire la suite »
     

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  • Le Journal de l’Afrique 12 : Au secours, le Sud-Soudan se meurt !


    par Carlos Siélenou & Olivier A. Ndenkop - Investigaction

    En ce milieu de l’année 2015, l’actualité africaine est dominée par les attentats terroristes qui endeuillent les familles en Tunisie, au Mali et bien sûr au Nigéria, au Cameroun et récemment au Tchad et au Niger où Boko Haram poursuit ses intolérables tueries en série. Les médias en font un large écho. Ce qui est louable. En même temps et sans que l’on comprenne d’emblée pourquoi, des dizaines de milliers de personnes meurent chaque jour dans un autre pays du même continent (Sud-Soudan) dans une indifférence généralisée. Tout porte à croire que médias et leaders d’opinion se sont entendus pour ne jamais entendre les cris stridents des Sud-Soudanais qui tombent les uns après les autres. En effet, au Soudan du Sud, 50 000 personnes, majoritairement des femmes et des enfants ont déjà perdu la vie suite aux affrontements qui opposent depuis décembre 2013 le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar accusé d’avoir organisé un coup d’Etat. Pourquoi une telle apathie de la communauté internationale et des médias à l’égard d’un peuple qui souffre et crie au secours ? Le journal de l’Afrique (JDA) donne des éléments pour répondre à la question. Egalement dans cette édition, le décryptage d’un médiamensonge diffusé par l’Agence France Presse et repris ad nauseum par de nombreux journaux à travers le monde. Pour vous permettre de passer les vacances en pensant à l’avenir du continent africain, le JDA est allé à la rencontre du coordonnateur de la campagne internationale Justice pour Thomas Sankara. Entretien à lire dans cette autre sortie de votre mensuel toujours plus près de vous. Bonne lecture !

     

    À lire ici

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  • Le Journal de Notre Amérique n°5


    par Alex Anfruns, Tarik Bouafia

     

    Durant les derniers mois, de nombreuses délégations d'hommes politiques se sont bousculées pour aller rendre visite à l'opposition vénézuélienne. Mais rien n'est spontané dans ces visites. Il s'agit en réalité d'une campagne de communication bien orchestrée. Pour preuve, le bref séjour de la délégation d'Aécio Neves et d'autres sénateurs brésiliens à Caracas avec l'objectif que la « pression internationale fasse en sorte que le Venezuela tienne des élections libres ». Et pour mobiliser l'opinion mondiale, ces sénateurs de l'opposition brésilienne peuvent compter sur l'appui actif des médias de leur pays. En effet, au Brésil la quasi-totalité des médias est contrôlée par quatre familles. De plus, récemment, trois monopoles de l'information latino-américains ont pris cette sage décision : que 82 médias d'Amérique Latine écrivent au moins une page par jour dans leur journal contre le Venezuela. 

     

     

    La suite...: Le Journal de Notre Amérique n°5 by Investigaction

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  • Le pillage organisé de la France par les américains.

     

     

    par Lucien Pons

    L’article que je vous soumets est à lire avec beaucoup d’attention. Il faut également le conserver. Plusieurs pistes sont à explorer à partir de ce dernier

     

     

     

    L’étrange connivence entre les groupes terroristes (Daesch, Al Nosra, EI, Etc. …), le Qatar, l’Arabie Saoudite, etc. …, et la France.

     

    La dangerosité de la loi sur le renseignement, votée le 24 juin 2015 par les députés en première lecture

     

    La puissance de « l’Etat profond » en France. Ce dernier est entièrement au service des USA et influence le gouvernement français : La vente des Mistrals à la Russie, le pillage d’Alcatel, le racket imposé à Peugeot, le racket imposé à la BNP, la prise de contrôle stratégique d’Alsthom( fin de l’indépendance de la France), etc. …

     

    La destruction programmée de notre état nation. Intégration européenne par l’Acte III de la décentralisation (Les landers français, la loi NOTRe, la loi ALUR, la loi Déontologie, etc…).

     

     

     

    Pour appuyer ces propos, quelques points forts :

     

     

    La révélation de François Mitterrand peu avant sa mort : « Au milieu des entretiens publiés dans le livre de Georges-Marc Benhamou Le dernier Mitterrand, l’ex-chef de l’Etat glissait : “La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort” ».

     

     

     

    Les sanctions contre l’Iran, l’éjection de Peugeot du marché iranien et la fermeture de l’usine d’Aulnay sous-bois :  Milad Jokar, « Rapport Sénat : “La France grande perdante des sanctions contre l’Iran” », 15 septembre 2014 : « [L]a délégation française parle d’une forme particulière de violence qui s’apparente à une sorte de “kidnapping économique”. Elle exprime sa vive désapprobation face aux sanctions extraterritoriales imposées par le droit américain (…) La délégation a relevé que “la France témoigne d’une application stricte, voire zélée, des différents régimes de sanctions”.

     

    es sanctions contre la Russie, la non livraison des Mistrals :Le gouvernement français a finalement tranché, et décidé de ne pas livrer à la Russie les deux porte-hélicoptères de type «Mistral», a déclaré à Washington le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian. Le ministre a souligné lors d’une conférence de presse dans la capitale américaine que les manquements aux termes du contrat avec la Russie coûteront à la France 1,3 milliard de dollars (1,2 milliard d’euros), mais qu’il n’y avait «pas d’autre choix», selon Le Drian.  La suite ici

     

    Un article du Figaro assure que l’option de couler en haute mer les [Mistral] destinés à la Russie aurait été envisagée comme porte de sortie par les autorités françaises, ne sachant que faire des navires (…).

     

     

     

    La destruction programmée du fleuron français, ALCATEL :L’usage de la domination de la Langue anglaise pour imposer les choix stratégiques, intervention de   lors du colloque sur la défense de la langue française organisé à Nice en septembre 2013, le lien ici :  http://lucien-pons.over-blog.com/search/Intervention de Bernard Salengro au colloque sur la d%C3%A9fense de la alngue fran%C3%A7aise/

     

     

     

    La vente d’Alsthom, une haute trahison : Éric Denécé et Leslie Varenne, « Racket américain et démission d’État. Le dessous des cartes du rachat d’Alstom par General Electric », CF2R.fr, 22 décembre 2014, pp.10-4 : « Depuis la fin de la Guerre froide, les États-Unis d’Amérique ont développé une redoutable stratégie afin d’assurer leur suprématie économique. Elle se fonde principalement sur les pressions politiques et les contraintes juridiques qu’ils imposent à leurs rivaux. ». Autre lien : http://lucien-pons.over-blog.com/search/la vente d%27alsthom

     

    Avec la main mise américaine sur ce secteur stratégique, la dissuasion nucléaire voulue par le général De Gaulle ne sera plus effective. La France et son peuple seront donc soumis au bon vouloir des maîtres du monde. Nous pouvons donc subir le même sort que la Libye, la Syrie, etc…, si les intérêts de ces psychopathes sont en jeu !

     

     

     

     

     

    La loi sur le renseignement :Antoine Lefébure, « La loi renseignement va mettre la France sous la coupe des Américains », Slate.fr, 10 juin 2015 : « Le 31 octobre 2013, sur France Inter, Jean-Jacques Urvoas, député concepteur de la loi française sur le renseignement, se lance soudain dans une déclaration spontanée, répondant à une question qui ne lui est pas posée. Le signe d’une préoccupation, de la volonté de vouloir faire passer un message à un interlocuteur dont il ne dira rien : “Ce qui serait scandaleux, c’est que nous fournissions, nous Français, des éléments aux Américains portant sur des Français ! Cela serait inadmissible!” Et le journaliste de France Inter de demander : “Et cela n’a pas été le cas ?” “Je ne peux pas vous le dire, je ne sais pas. Je vous le dirais avec plaisir si j’en avais la certitude, mais je n’ai pas les éléments pour le dire aujourd’hui ; mais je ne le crois pas, ce n’est pas la culture de la DGSE.”

     

     

     

    Vous avez là quelques éléments qui doivent vous inciter à approfondir vos connaissances sur ces sujets fondamentaux. Voici maintenant l’excellent article de Maxime Chaix(Site: www.maximechaix.info)

     

    .

     

    L’État profond « français » Al-Qaïda : terroriste en Occident, alliée au Moyen-Orient.

     

    Depuis le 11-Septembre, on observe un basculement de nombreux États occidentaux vers une forme d’ultrasécuritarisme, imposé verticalement au nom de la lutte antiterroriste. Ce phénomène se caractérise notamment par l’adoption de mesures introduisant la notion de « pré-crime » dans la loi, ce qui est préoccupant.

     

     

     

    […]

     

     

     

    Or, du fait du conformisme, de l’incompétence, voire de la complicité (5) de la plupart des médias grand public, une réalité profonde aussi déplaisante qu’irréfutable est dissimulée : depuis 2011, certains États occidentaux – dont le gouvernement français – ont soutenu des réseaux terroristes en Syrie, principalement via la Turquie (6) et les hydrocarbomonarchies du golfe Persique. (7) Datant de 2012, une évaluation secrète du Renseignement militaire du Pentagone confirme (8) ce soutien clandestin de l’Occident et de ses alliés moyen-orientaux en faveur de groupes jihadistes sur le territoire syrien ; dans ce document, cette agence anticipe avec deux ans d’avance la création d’un « État Islamique » à cheval entre l’Irak et la Syrie. (9)

     

    […]

     

    Or, l’instrumentalisation périlleuse de groupes islamistes par les puissances occidentales et leurs alliés n’est pas une nouveauté, le soutien massif de la CIA aux « Arabes afghans » dans les années 1980 en étant l’exemple le plus connu du grand public ; par la suite, ce mode opératoire a de nouveau été appliqué en Bosnie, au Kosovo et en Libye. (15)

     

    Politiques profondes de l’État français, hydrocarbomonarchies et jihad anti-Assad

     

    […]

     

     

     

    Dans tous les cas, en coordonnant sa politique syrienne avec le Qatar et d’autres pays hostiles à Bachar el-Assad, l’État français a offert son appui diplomatique à des « rebelles » dont la modération est loin d’être avérée. En 2012, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait d’ailleurs déclaré au journal Le Monde que les jihadistes du Jahbat al-Nosra – c’est-à-dire d’al-Qaïda en Syrie – faisaient du « bon boulot » sur le terrain, (20) Daech faisant alors partie de cette milice avant la scission en avril 2013 entre al-Nosra et l’EI. (21) L’année précédente, d’autres groupes jihadistes liés à al-Qaïda, dont le GICL d’Abdelhakim Belhadj, avaient été intégrés aux opérations de l’OTAN en Libye.

     

     

     

    […]

     

     

     

    Les médias français ne font pas mystère d’une alliance entre le Qatar, l’Arabie saoudite et la Turquie pour soutenir cette milice d’al-Qaïda et faire tomber le régime de Bachar el-Assad. (36) Sur le terrain, il semblerait que Daech en soit le principal bénéficiaire, selon le journaliste Jean-Michel Quatrepoint. (37)

     

    Le paradoxe qui découle de ces politiques aventuristes est que la démocratie est menacée en Occident au nom de la lutte antiterroriste, alors que les principaux réseaux jihadistes sont aujourd’hui des alliés des pouvoirs profonds de l’OTAN,

     

     

     

    […]

     

     

     

    Le système de gouvernance abyssale de l’« État profond »

     

    Selon le docteur en Sciences politiques et ancien diplomate canadien Peter Dale Scott – dont je suis le principal traducteur francophone –, l’« État profond » est « un pouvoir qui ne provient pas de la Constitution, mais de sources extérieures et supérieures à celle-ci, et qui est plus puissant que l’État public. » (41) Afin d’illustrer un tel pouvoir, je vais citer un exemple méconnu, mais sur lequel nous reviendrons à travers cette analyse. Il s’agit des réseaux clandestins que la NSA a tissés avec la DGSE, dont les procédures d’échange massif de renseignements échapperaient au contrôle et à la supervision des responsables politiques français – selon les informations du journal Le Monde basées sur des documents internes de la NSA. (42)

     

     

     

    […]

     

     

     

    Comme nous venons de le souligner, cette « omnipuissante » (46) agence états-unienne collabore déjà avec la DGSE, mais dans un cadre extralégal et visiblement non supervisé par l’État français.

     

     

     

    […]

     

     

     

    Il en résulte une accélération du déclin commercial, technologique et industriel de notre pays, avant tout en faveur d’une puissance étrangère hégémoniste – dont la DGSE semble être officieusement devenue une extension, voire un réseau d’influence à part entière. Et la tendance ne pourra hélas s’inverser de sitôt au vu de la proportion de « Young Leaders » composant notre gouvernement actuel (83) et son « opposition », (84) certains d’entre eux faisant partie intégrante de l’État profond « français ». Par conséquent, à défaut de pouvoir inverser cette tendance en votant aux prochaines élections nationales, je vous remercie d’avance de transmettre cet article à vos responsables politiques (députés, sénateurs, ministres, Président de la République, etc.). Ce faisant, n’hésitez pas à leur demander des comptes, car il est inacceptable que nous financions, en tant que contribuables, un État profond supranational qui déstabilise notre économie et menace notre démocratie dans ses fondements mêmes.

     

    Et puisque des millions de vies humaines sont en jeu, il est encore moins acceptable que l’État français, via ses services spéciaux, mène des politiques clandestines et irresponsables qui conduisent à renforcer des réseaux djihadistes au Moyen-Orient, alors que le gouvernement est censé lutter contre le fléau du terrorisme islamiste. 

     

     

     

     

     

    La suite sur le site « de defensa »:  http://www.dedefensa.org/article-l_tat_profond_fran_ais__27_06_2015.html

     

     

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