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Monde - Page 26

  • USA et Allemangne : pour un coup d’État en Grèce ?

    Les États-Unis et l’Allemagne sont prêts à concevoir un coup d’État en Grèce pour garder cet atout stratégique sur le flanc sud-est vulnérable de l’Otan. L’experte en coups d’État Victoria Nuland est en mission.

     

    Par Kurt Nimmo – Source infowars.com

    «Un putsch à Athènes pour sauver l’allié grec de l’ennemi russe est en préparation par les États-Unis et l’Allemagne, avec le soutien des exemptés fiscaux de la Grèce – les oligarques, les armateurs anglo-grecs, et l’Église orthodoxe grecque», écrit John Helmer, le seul correspondant étranger en Russie, indépendant des médias système, en poste depuis si longtemps.

    Le premier indice que quelque chose se trame est la présence de Victoria Nuland, secrétaire d’État adjointe pour les affaires européennes et eurasiennes, à Athènes en mars.

    The Guardian a rapporté le 17 mars que Nuland «est allée dans la capitale au moment où l’inquiétude des US montait à propos de la grande crise de la dette de l’euro qui commençait à représenter une menace géopolitique. La Grèce, autorisée à déraper hors de contrôle, financièrement dépourvue et sans les liens de l’UE qui la maintiennent à l’Ouest, pourrait se retrouver sous l’influence de la Russie. Le flanc sud-est de l’Otan serait infiniment affaibli au moment où grandissent les soucis globaux de sécurité face aux fondamentalistes islamistes au Moyen-Orient».

    Nuland et les États-Unis pourraient travailler en étroite collaboration avec les militaires grecs pour fomenter un coup d’État après le vote historique du référendum qui a répondu non aux exigences des banksters.

    La réputation de Nuland n’est plus à faire. Elle est connue pour son rôle dans le renversement du gouvernement démocratiquement élu de l’Ukraine et il semble maintenant qu’elle a été désignée pour une répétition en Grèce. Helmer écrit :

    Lorsque Nuland est venue à Athènes pour lancer un ultimatum contre la rupture du régime des sanctions anti-russes, et que les think-tanks anglo-américains ont emboîté le pas avec des avertissements selon lesquels la marine russe faisait route vers le Pirée, le but du jeu est devenu clair. Le but de l’opération Nemesis était de sauver la Grèce, non pas d’elle-même ou de ses créanciers, mais de l’ennemi à Moscou.

     

    La Russie pour arracher la Grèce aux griffes des banquiers

    La Russie est prête à aider la Grèce dans sa lutte contre les banksters de Wall Street et de Bruxelles. On pense qu’une sortie de la Grèce de la zone euro la rapprochera de la Russie et approfondira les divisions au sein de l’Otan.

    Le Premier ministre grec Alexis Tsipras du parti socialiste Syriza a déclaré à la mi-juin qu’un alignement avec la Russie était possible et a laissé entendre que la Grèce était «prête à aller vers de nouvelles mers pour atteindre de nouveaux ports plus sûrs».

    Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov et le vice-Premier ministre Arkadi Dvorkovitch ont déclaré, au cours du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, que la Russie envisagerait d’accorder des prêts à la Grèce si nécessaire.

     

     Les militaire grecs envoient un message clair

    L’avant-veille du référendum, un certain nombre d’officiers grecs ont publiquement appelé à voter oui.

    «Le général en retraite Fragkoulis Fragkos, ancien ministre de la défense et ancien chef d’état-major grec, a appelé à un oui fort dimanche. En 2011, Fragkos a été destitué par le Premier ministre George Papandreou au milieu de rumeurs de coup d’État», écrit Alex Lantier.

    Faisant clairement référence à Tsipras, Fragkos a déclaré que «les valeurs et les principes moraux, qui ont toujours défini les Grecs, ne peuvent pas être négociés par un politicien désemparé et historiquement ignorant qui avance les intérêts de son propre parti».

    Un groupe de 65 officiers de haut rang à la retraite a publié un communiqué citant leur serment à la patrie et au drapeau et avertissant: «En choisissant l’isolement, nous mettons la patrie et son avenir en danger.»

     

    Tsipras et Syriza se sont préparés pour un possible coup d’État en janvier en remaniant le personnel militaire.

    Selon les source de Helmer, «La direction des services militaires et de renseignement a été changée, mais pas radicalement. Le ministre de la Défense (Panos Kammenos) est de droite donc il n’y a pas de radicaux aux commandes».

     

    Les militaire grecs sont un atout pour une Opération Gladio 

    L’intervention américaine en Grèce n’a rien de nouveau. Entre 1987 et 1989 les États-Unis ont fait un effort concerté visant à renverser le gouvernement grec élu du Premier ministre Andreas Papandreou.

    Avant cela, en 1967, l’armée grecque a installé la dictature des colonels suite à un coup d’État.

    L’armée grecque s’est trouvée sous le contrôle de la CIA à la suite de l’entrée dans l’Otan de la Grèce en 1952. Les éléments de l’armée grecque faisaient partie de stay-behind, le réseau clandestin de la CIA dirigeant l’Opération Gladio, et ces éléments (spécifiquement LOK, ou Lochoi Oreinōn Katadromōn, à savoir Mountain Raiding Companies) ont été directement impliqués dans le coup d’État de 1967.

     

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  • Vérité pour la Syrie !

     

    Syrie, réveillons nos cœurs endormis. Interview de JC Antakli

    par une journaliste de Nice-Matin

    par Lucien Pons

    Agissez !

     

    Et faites circuler ce message à tous vos contacts SVP !

     

    Bonjour.

    Comment peut-on laisser les barbares, armés, formés, au service de « l’Empire du bien », poursuivre leurs exactions ignobles ? Ces créatures des ténèbres violent, décapitent, tuent, crucifient, brulent, …, des civils qui ne demandent qu’à vivre en paix. Nous estimons ne pouvoir rien faire pour arrêter ces soudards armés par l’occident, donc par la France aussi.

    Alors qu’ils suffirait d’arrêter de les payer.

    Alors qu’ils suffirait d’arrêter de les instruire.

    Alors qu’ils suffirait de bloquer leurs comptes bancaires.

    Alors qu’ils suffirait d’arrêter d’acheter le pétrole qu’ils volent.

    Etc…

     

    Comment pouvons-nous tolérer d’avoir comme ministre des affaires étrangères un individu qui a déclaré que « Al Nosra (les djihadistes takfiristes) faisaient du bon boulot en Syrie » ?

    Vidéo de JC Antakli  "Pour Fabius, les djihadistes font du bon boulot en Syrie."https://www.youtube.com/watch?v=i-xTbhO9RHg

     

    Deux liens :

    http://allainjules.com/2014/09/15/silence-assourdissant-irak-quand-laurent-fabius-soutenait-les-djihadistes-en-syrie/

     

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article4542

    Comment peut-on croire la narrative officielle qui prétend que nous combattons ces rebus de l’humanité que sont les combattants de Daesch ? Nous n’avons rien fait pour éviter qu’il prennent Palmyre. Palmyre est au milieu du désert, il aurait été très facile d’éliminer les colonnes barbares par quelques raids aériens. Il suffit pour cela de regarder une carte de géographie. Ces évidences s’imposent à qui veut bien réfléchir et observer. Est-ce à dire que nous ne voulons pas les éliminer ? Pourquoi ? Est-ce à dire que nous ne voulons pas les combattre car ils sont nos créatures en Syrie ? Comment devons-nous interpréter les propos de Manuel Valls lorsqu’il indique que nous sommes dans une guerre de civilisation ? Le stratège néocon, Samuel Huntington, avait déjà théorisé sur ce concept de « guerre de civilisation » dans son ouvrage « Le Choc des civilisations ». George Walker Bush avait repris cette arme sémantique pour attaquer l’Irak en 2003.

    Nous avons maintenant un peu de recul, allons-nous quand-même nous laisser manipuler par ces paroles faussement protectrices ?

    C’est peut-être cela que la réforme du collège, imposée par le gouvernement actuel par ordonnances et décrets, cherche comme objectif : acculturer les citoyens. Mais pourquoi se donner tant de mal alors que nous sommes déjà sous la domination absolue des vrais maîtres du monde. Nos cerveaux sont gavés par des inepties sans intérêt.

     

    Peut-être craignent-ils un ultime sursaut, une lueur de lucidité, une once de courage ?

    Il me vient à l’esprit le poème d’Aragon plein d’espoir en la nature humaine et en la capacité de Résistance de l’homme face à la barbarie.

     

    Ah je désespérais de mes frères sauvages
    > Je voyais je voyais l'avenir à genoux
    > La Bête triomphante et la pierre sur nous
    > Et le feu des soldats porté sur nos rivages
    >
    > Quoi toujours ce serait par atroce marché
    > Un partage incessant que se font de la terre
    > Entre eux ces assassins que craignent les panthères
    > Et dont tremble un poignard quand leur main l'a touché
    >
    > […]

     


    > Quoi toujours ce serait la guerre la querelle
    > Des manières de rois et des fronts prosternés
    > Et l'enfant de la femme inutilement né
    > Les blés déchiquetés toujours des sauterelles
    >
    > Quoi les bagnes toujours et la chair sous la roue
    > Le massacre toujours justifié d'idoles
    > Aux cadavres jeté ce manteau de paroles
    > Le bâillon pour la bouche et pour la main le clou

     

    Je demande d’excuser ce cri de colère. Je demande d’excuser la honte que j’éprouve face à notre indifférence et notre lâcheté. Nous laissons ces massacres se perpétrer en Syrie, en Ukraine, et dans de trop nombreux endroits.

    Bientôt de nouveaux fronts : en Transnistrie, en Voïvodine, en Macédoine,… ?

    Réveillons-nous avant qu’ils ne soit trop tard. Informons-nous, recoupons les informations, agissons en êtres humains dotés d’intelligence et dotés d’empathie envers nos semblables, refusons les horreurs, refusons la barbarie, refusons les massacres et les guerres.

    Bien cordialement.

    Lucien PONS.

     

    NOTA :

     

    Vous trouverez ci-après l’interview de JC Antakli par une journaliste de Nice-Matin.

    Vous trouverez en PJ le poème complet de Louis Aragon.

    Vous trouverez en PJ le texte remarquable envoyé par Guy Martin (lecteur assidu du Monde Diplomatique, adhérent  AMD), au Monde Diplomatique sur la couverture scandaleuse de cette guerre par ce journal.

    Vous trouverez la lettre que vous pouvez adresser au président de la République concernant cette guerre. (Correspondance gratuite).

    Vous trouverez une carte postale que vous pouvez éditer et envoyer à l’Elysée. (Correspondance gratuite).

     

     

    Message de Guy Martin

    Le gouvernement de la France se satisfait d’une manœuvre de destruction de l’Etat syrien qui livre la nation syrienne au risque avéré de massacres du type Srebrenica, mais à la puissance 10.

    L’association des Amis du Monde Diplomatique, dont j’ai été, se réunit en assemblée générale le 26 juin 2015. En tant que « lecteur engagé », je n’ai pu m’abstenir d’interpeler la rédaction du journal sur sa façon de traiter cette terrible affaire syrienne, dans une lettre ouverte ci-jointe. (Voir PJ).

    Il faut espérer qu’une mobilisation suffisante ouvre enfin les consciences de nos représentants !!!

    Guy Martin

     

     

     

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    Syrie : Interview de JC Antakli par une journaliste de Nice-Matin.

     

     

    Vérité pour la Syrie !                         

    Jean-Claude et Geneviève Antakli sont  biologistes diplômés de la faculté de médecine de Montpellier et fondateurs d’un Institut infirmier multiconfessionnel à Alep où ils se rendaient régulièrement, Geneviève et Jean-Claude Antakli ont écrit Syrie, une guerre sans nom ! (éd. François-Xavier de Guibert, 2014), témoignage poignant sur le conflit.

     

    — Jean-Claude Antakli, vous êtes originaire d’Alep. Quelle est actuellement la situation de la ville, que j’avais connue en mai 2010 très prospère et où l’importante — et diverse — communauté chrétienne semblait vivre en bonne intelligence avec les musulmans ?

    — Chrétiens et musulmans continuent à vivre ensemble normalement, chacun se reconnaissant d’abord pour son identité syrienne, avant son appartenance confessionnelle.

    L’émigration des chrétiens par peur et par usure est massive. Alep est coupée en deux. D’une part une partie surpeuplée protégée par l’armée gouvernementale, car les habitants des quartiers sous contrôle djihadiste ont fui leur maison (deux millions). D’autre part, une partie occupée par les rebelles Al-Nosra, Daech (car l’ASL des opposants modérés ne représente plus que 5 %) qui retiennent 300 000  personnes, en otage.

    Dans la partie gouvernementale, 80 % de la population vit de l’aide humanitaire, le chômage est effrayant, le coût de la vie a été multiplié par sept, l’embargo frappe les médicaments, le fuel, l’essence, l’électricité n’est établie que quelques heures tous les trois jours, l’eau est fournie un jour sur six en ce moment. En mai-juin 2014, pas une goutte d’eau, ce qui avait entraîné une augmentation considérable du nombre des victimes civiles (bébés, vieillards).

    Dans la partie contrôlée par les djihadistes, qui maîtrisent la centrale électrique et les réservoirs d’eau, les gens vivent sous la loi de la « charia », dans la peur… mais avec eau et électricité !

    Entre les deux parties d’Alep, bombardements et pilonnages, jour et nuit, implosions violentes pour éventrer les galeries souterraines creusées par les rebelles.

     

    — Non loin d’Alep, le monastère Saint-Siméon attirait de nombreux pèlerins, européens compris. Qu’est-il devenu et quels sont les sites chrétiens les plus menacés ?

    — Ce monastère a été très sérieusement endommagé, des pièces ont été volées, car il a servi de camp de base à des groupes rebelles qui tiennent la région. Tous les sites chrétiens sont menacés, certains ont été pillés dès le début de la guerre, d’autres détruits par les islamistes (Bara, Sergilia, Maaloula, Rakka, Qousseir, Kassab, Deir Zor, Sadad Qâra, Nabk, Deir Atiyeh…), comme ils l’ont fait en Irak.

     

    — Dans votre livre, vous vous montrez sévère envers la diplomatie et les médias français, l’AFP notamment pratiquant « la pire désinformation ». Quelques exemples ?

    —Sévère, non ! Lucide. La pire désinformation a été préparée et programmée par notre diplomatie. Diabolisation de l’adversaire : Assad boucher… Assad ne mérite pas de vivre sur terre… Assad bombarde son peuple, alors qu’on parlait « d’opposants » pour désigner les factions djihadistes les plus barbares. Le refus obtus du ministre des Affaires étrangères de reconnaître que les gaz à Khan Al Assal et Al- Ghouta n’ont jamais été utilisés ni par Bachar, ni par l’armée syrienne, ignorant délibérément les conclusions de Carla Del Ponte (émissaire de l’ONU), du MIT (Massachusetts Institute of Technology de Boston) et les preuves indubitables fournies par la Russie !

    La pire désinformation véhiculée par les médias, sous couvert de l’AFP, qui diffusait un copié- collé des élucubrations de l’OSDH, une obscure officine londonienne, collectant, interprétant, manipulant à distance les manifestations en Syrie, prétendues spontanées au début, alors qu’à l’évidence elles étaient programmées avec des tireurs d’élite qui tiraient sur les forces de l’ordre et sur les civils simultanément. 

    Avec des images truquées et des bilans (morts ou blessés) fantaisistes, qu’aucun média n’était en mesure de vérifier.

    Le déni de réalité pour les grands rassemblements de soutien au régime, à Damas, Alep, Lattaquié… qui ont été volontairement occultés. Même vocabulaire de diabolisation repris à longueur de journées par les chaînes en continu (BFMtv, I Télé, France 24…), France TV, TF1, la radio et la presse écrite, avec les mêmes éléments de langage. 

    Qui a relayé en France la lettre de Richard Blake, Sénateur Américain de Virginie, adressée au président Bachar El Assad et aux Forces armées syriennes, particulièrement aériennes, les félicitant de protéger tous les Syriens patriotes et les minorités religieuses, violés, torturés, kidnappés, décapités, par les djihadistes étrangers… ?

     

    — Ancien otage en Syrie et auteur du livre Jihad Academy, le journaliste Nicolas Hénin déclarait le 2 mars sur Euronews :

    « L’Etat islamique a tué plusieurs milliers de personnes (…), probablement même plus de 10 000. Depuis le début de la guerre civile en Syrie, le régime a tué à peu près 200 000 Syriens. De ce point de vue (…) le plus criminel jusqu’à présent, c’est clairement le régime. » Partagez-vous cette analyse ?

     

    — Absolument pas ! M. Hénin, avez-vous entendu parler d’Al Qaïda, de Jabhat Al Nosra, d’Ahrar Al-Cham, de Soukour Al- Cham, de Jaych Al Islam… et d’une vingtaine d’autres brigades ou factions de la nébuleuse  terroriste, toutes surarmées, qui chacune pouvait faire autant de victimes que Daech ?

    L’OSDH, organe de l’opposition, basé à Londres et que l’on ne peut accuser d’être pro- Bachar, admet que la moitié des victimes est imputable au régime et qu’un quart de l’armée syrienne a été tuée dans des combats meurtriers.

    Avec qui ? Sauf à penser que le régime  tue les morts, le compte n’y est pas, M. Hénin !

     

    Durant votre séjour forcé dans les geôles de Daech, alors que vous teniez une comptabilité si rigoureuse à l’égard du régime, vous a-t-on mis au courant des multiples attentats perpétrés au quotidien pendant la même période ?

    300 civils tués en un seul jour dans la banlieue de Damas, victimes de ces rebelles qualifiés par nos gouvernants de « modérés » !

    A Homs, où un attentat suicide perpétré devant une école par un kamikaze a causé la mort de 50 enfants en une seule seconde ! A Adra, à Sadad, à Deir Atiyeh et bien d’autres villages où des centaines de civils innocents, désarmés, ne présentant aucun danger, ont été froidement massacrés, violés, décapités par ces hordes sauvages, qualifiées tantôt de rebelles tantôt de djihadistes… pour atténuer le poids de leurs sales besognes. Pensez-vous servir la vérité et votre fonction de journaliste?

     

    « Djihad Academy » un jeu, je présume, où chaque participant rivalise de son mieux dans l’horreur, pour égaliser voire surpasser la star du système, l’émir Abou Bakr Al-Baghdadi, autoproclamé « Commandeur des croyants » ?

    Non, une tragédie, où 23 millions de Syriens subissent déchirés et impuissants les mensonges des discoureurs du Café de Flore parisien (BHL, Kouchner, Fabius), ceux d’une presse aux ordres, pour satisfaire les bailleurs de fonds notamment qataries et saoudiens.

     

    Propos recueillis

    par Camille Galic

     

     

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  • Voir la fin de l’humanité, Dette grecque illégale, Orange complicite d’Israël...

    Le Grand Soir
    Journal Militant d'Information Alternative
     
    Cette semaine
    Article suivi de 2 dessins de Plantu le Qatari (1)
    Frédéric Lemaire et Henri Maler (ACRIMED)
    Au moment où nous écrivons, les pressions s’accentuent sur la Grèce pour qu’elle accepte les mesures de rigueur imposées par ses créanciers. Depuis plusieurs mois, Le Monde y contribue à travers, notamment, les chroniques furieuses d’Arnaud Leparmentier contre le gouvernement d’Alexis Tsipras. Les réactions à l’activisme du directeur adjoint des rédactions du Le Monde n’ont pas manqué : dans un article exhaustif, Romaric Godin épingle les arguments fallacieux employés par Arnaud Leparmentier pour (...) Lire la suite »
     
    David AUERBACH
    L’humanité s’éteindra dans cent ans car la planète sera inhabitable, déclare le microbiologiste australien Frank Fenner, une des leaders dans l’effort pour éradiquer la variole durant les années 1970. Il point du doigt le surpeuplement, l’épuisement des ressources et le changement climatique. La prédiction de Fenner, faite en 2010, n’est pas un pari certain mais il a raison de postuler que la réduction des émission de carbone seront suffisantes pour nous sauver de notre chemin vers la mort. Et, de toute (...) Lire la suite »
     
    Luis Alberto REYGADA
    L’économie vénézuélienne va très mal : inflation record, pénuries de produits de première nécessité... Pourtant le pays regorge de pétrole (et possède même les plus grandes réserves de la planète : 300 milliards de barils soit près de 18% des réserves mondiales). Comment expliquer alors cette situation ? Faire hurler l’économie vénézuélienne ? La presse dominante a une réponse toute simple à ce phénomène : si l’économie va mal, c’est la faute au gouvernement et à son incapacité à gérer efficacement la manne (...) Lire la suite »
     
    La Jornada
    Cela fait maintenant plus d’une semaine que des manifestations ont lieu en Equateur pour exiger la démission du président Rafael Correa. Elles ont débuté suite à l’annonce par le gouvernement d’un projet de loi dont l’objectif est d’imposer les grandes successions et les plus-values qu’obtiennent les spéculateurs immobiliers. Au cri de « Dehors Correa, dehors ! », les leaders de l’opposition de droite ont attisé les protestations, concentrées principalement dans la capitale du pays et dans le port de (...) Lire la suite »
     
    « Le FMI savait parfaitement que les mesures allaient avoir un coût social et économique terrible ».
    Commission pour la vérité sur la dette grecque
    Les preuves présentées dans le rapport du comité international indiqueraient que la dette issue des plans d’austérité est une violation directe des droits fondamentaux de l’homme. Le comité serait arrivé à la conclusion que la Grèce ne devrait pas payer cette dette parce qu’elle est illégale, illégitime et odieuse. Synthèse du rapport de la Commission pour la vérité sur la dette grecque. En juin 2015, la Grèce se trouve à un carrefour. Elle doit choisir entre la poursuite des programmes d’ajustement (...) Lire la suite »
     
    Liliane HELD-KHAWAM
    A l’heure où la Grèce est prête à être étrillée par des créanciers de plus en plus dénués d’humanité, voici un indicateur financier qui montre à quel point ce pays subit des foudres de nature plus subjectives qu’effectives. Cet indicateur financier et économique s’appelle « foreign direct investment ». Il s’agit des flux de capitaux investis par des firmes transnationales au sein d’un pays A. Si le flux est positif, cela signifie que des capitaux ont été investis à l’intérieur du pays. Si au contraire, ils (...) Lire la suite »
     
    Nicolas BONNAL
    Le SPIEF (Saint Petersburg International Economic Forum) ouvre ses portes à Saint-Pétersbourg. Il rassemble soixante-treize nations. Il démontre s’il en était besoin l’impact mondial de cette belle cité (on ne va pas la comparer à Las Vegas tout de même ?), l’intégration de la Russie au monde des affaires et surtout au monde. L’importance des BRICS est même reconnue par un occident jaloux et déphasé qui ne sait comment se féliciter d’avoir fait de la Russie un « pays isolé et condamné par tous » sur la (...) Lire la suite »
     
    Moon of Alabama
    Il y a deux jours, quand la nouvelle de l’assassinat présumé de Mokhtar Belmokhtar au Yémen est sortie, j’ai écrit : Mis à part le manque de fiabilité évidente de ces rapports, on peut se demander ce que le meurtre de tel ou tel « terroriste » est censé apporter. Il y en aura toujours un autre puis un autre et un autre, et la violence ne fera qu’empirer ... Et ensuite, des frappes de drone américaines ont tué l’ancien membre de la garde d’Al-Qaïda, Nasser al-Wuhayshi, au Yémen, et soudain les médias (...) Lire la suite »
     
    Orange tire profit des colonies israéliennes dans la Cisjordanie occupée
    Ali ABUNIMAH
    Face l’évolution de la campagne internationale de boycott, le président-directeur général du géant français de la télécommunication, Orange, affirme que son entreprise veut mettre fin à ses liens avec sa filiale israélienne Partner Communications. Toutefois, Stéphane Richard affirme qu’en raison d’obligations contractuelles, le retrait ne sera pas possible. C’est une excuse bidon. « Croyez-moi, si j’avais la possibilité, j’aurais procédé à la résiliation du contrat dès demain, » a-t-il souligné mercredi (...) Lire la suite »
     

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  • L'OTAN n'a plus raison d'être !

     

    Appel pluraliste pour la dénonciation par la France du traité de l’Atlantique Nord et le retrait de ses Armées du commandement intégré

    Le 21 mai 2015 à l’Assemblée Nationale, lors du colloque intitulé « La France peut-elle retrouver une diplomatie indépendante », un ancien ambassadeur de France et ancien secrétaire général du Quai d’Orsay a déclaré que l’OTAN n’aurait pas dû survivre à la disparition de l’URSS et à la dissolution du Pacte de Varsovie.

    Les initiateurs du présent appel de sensibilités républicaines et patriotiques diverses, ayant dans le passé, approuvé ou non l’existence de l’OTAN affirment unanimement, qu’en effet aujourd’hui, cette organisation n’a plus de raison d’être.

    L’OTAN s’est en réalité élargie en intégrant, contrairement aux engagements pris envers Gorbatchev, nombre de pays anciennement socialistes, avançant ainsi méthodiquement dans un processus d’encerclement de la Russie en multipliant les bases militaires étasuniennes dans ces pays.

    Cette politique ouvertement agressive s’est accompagnée de l’installation d’un bouclier de missiles anti-missiles à proximité de la Russie éventuellement destiné à permettre une première frappe nucléaire sur ce pays, en stérilisant ou en limitant de façon drastique ses possibilités de réplique.

    C’est dans ce contexte géopolitique que l’Ukraine a vécu la « révolution orange », téléguidée par les États-Unis et soutenue par l’UE, qui a permis la mise en place par la force d’un gouvernement hostile à la Russie avec la participation de néonazis notoires. Il est temps que la France se dissocie de cette politique anti-russe provocatrice qui risque de déboucher sur une troisième guerre mondiale éventuellement nucléaire.

    Organisation politique et militaire, l’OTAN est tout à la fois l’instrument diplomatique et le bras armé qu’utilisent les États-Unis avec la complicité des États vassaux au premier rang desquels se trouvent la France, la Grande Bretagne et l’Allemagne.

    Fort d’une doctrine militaire incluant la guerre préventive et l’usage d’armement nucléaire en premier, doté de plus de 700 bases militaires réparties sur tout le globe, décidé à combattre la menace terroriste sans la volonté d’en rechercher les causes, c’est à une guerre permanente dans un chaos organisé que le gouvernement américain conduit l’OTAN et donc la France à participer au mépris de nos intérêts et de notre propre sécurité. De la Yougoslavie à l’Irak, de la Syrie à la Libye, la France use son potentiel militaire et son crédit diplomatique et oublie les valeurs de son peuple, au profit d’une politique définie à Washington.

    En réalité, les États-Unis mènent avec l’OTAN une politique d’agression et de guerre généralisée qui ne saurait demeurer plus longtemps celle de notre nation. Il est grand temps que la France recouvre la souveraineté de ses décisions et la liberté de choisir ses partenaires en conformité avec sa philosophie et les intérêts du peuple français.

    Nous appelons à la dénonciation par la France de son appartenance au traité de l’Atlantique Nord et au retrait de ses armées du commandement intégré. La France en redevenant libre devra exiger la dissolution de l’OTAN qui n’a plus de raison d’être !

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  • Pourquoi les USA ont-ils ignoré les prédictions sur la Syrie ?


    par Rick Sterling (investig'Action)

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    Il y a presque 3 ans, la DIA (Defense Intelligence Agency) du département de la défense américaine a caractérisé de façon précise la nature du conflit en Syrie et a prédit l’émergence de l’Etat Islamique. Cette révélation bouleversante a été le résultat de la loi sur la liberté de l’information combinée à un effort du groupe « Judicial Watch »(1) en lien avec la commission spéciale sur Benghazi pour plus de transparence sur les agissements des services secrets américains en Syrie.

     



    Les sept pages du rapport (rendues publiques) péniblement rédigées par les services secrets en août 2012 révélèrent les choses suivantes :

    1. La DIA a confirmé la dimension « sectaire » (religieuse) de l’insurrection syrienne puisqu’elle dit : « Les évènements prennent clairement une tournure sectaire. Les salafistes, les frères musulmans et AQI sont les forces majeures qui dirigent l’insurrection syrienne » (2) (AQI= Al Qaeda en Irak).

    Cette analyse est en nette contradiction avec ce qui est relayé par les médias et les élites politiques occidentales, lesquels ont déclaré que la «  révolution syrienne » a été dirigée par des protestants en quête de « démocratie et de libertés ».

    2. La DIA a confirmé le lien étroit entre l’opposition syrienne et Al Qaeda. Le rapport dit : «  Al Qaeda a supporté l’opposition syrienne depuis le début, de manière idéologique et à travers les medias… Al Qaeda a conduit bon nombre d’opérations dans plusieurs villes syriennes sous le nom de Jaish al nusrah (l’armée victorieuse) ».(2)

    3. La DIA a confirmé que les insurgés syriens permettaient le renouvellement d’Al Qaeda en Irak et en Syrie. Selon le rapport : «  Il y a eu une régression d’Al Qaeda dans la province ouest de l’Irak pendant les années 2009 et 2010 ; cependant, après l’intensification de l’insurrection en Syrie, le pouvoir religieux et tribal, puissance régionale, a commencé à soutenir les révoltes des « sectes ». Ce soutien est apparu au moment des sermons d’après la prière du vendredi, l’on appela des volontaires à soutenir les sunnites de Syrie. »(2)

    4. La DIA a prédit que le gouvernement syrien allait survivre à cette insurrection mais que les puissances étrangères et l’opposition allaient morceler le territoire et établir une « capitale » d’opposition comme ce qui a été fait auparavant en Lybie. Selon le rapport : «  Le régime survivra et possèdera toujours un contrôle du territoire syrien… Les forces d’opposition tentent de contrôler les régions est du pays, adjacentes aux provinces de l’ouest irakien (Mosul et Anbar), dans le but d’avoisiner la frontière turque avec l’Irak. Les pays occidentaux, les Etats du Golfe (Emirats arabes) et la Turquie soutiendront ces efforts. Cette hypothèse est plus ou moins en concordance avec les données collectées venant des récents évènements, et ces évènements vont aider à préparer des zones sécurisées sous protection internationale, comme ce qui est arrivé en Libye quand Benghazi a été choisie comme centre de commandement du gouvernement provisoire. » (2)

    5. La DIA a prédit l’expansion d’Al Qaeda et l’annonce de la création de «  l’Etat Islamique  » deux ans avant sa création. Selon le rapport : « Si la situation se démêle, il y aura possibilité de mettre en place une principauté salafiste (déclarée ou non) dans la partie Est de la Syrie et c’est exactement ce que les puissances qui soutiennent ce mouvement révolutionnaire veulent, dans le but d’isoler le régime syrien qui est considéré dans la stratégie visant à l’expansion des Shiah (Groupes ethniques d’Irak et d’Iran). La détérioration de la situation a de terribles conséquences sur la situation irakienne… Cela crée l’atmosphère idéale pour le retour d’Al Qaeda dans ses affaires à Mosul et Ramadi, et va fournir un nouvel élan à Al Qaeda, qui a pour prétention d’unifier les jihad parmi les sunnites d’Irak, de Syrie et du reste du monde arabe contre ceux qu’ils considèrent comme ennemis, à savoir les dissidents. DAESH pourrai aussi proclamer un Etat islamique via son union avec d’autres organisations terroristes en Irak et en Syrie, ce qui créerait un grand danger car ils seraient soucieux d’unifier et de protéger le territoire irakien. »(2)

    La dernière prédiction (datant de l’été 2012) est spécialement remarquable puisqu’elle prédit la proclamation de l’Etat Islamique 2 ans avant sa création réelle. Les rapports secrets d’août et septembre 2012 ont été envoyés au secrétaire d’Etat, au secrétaire à la défense, au département d’Etat, au département de la défense ainsi qu’au commandement central.

    Conclusions et questions

    Le rapport de la DIA avait précisément mis en lumière le caractère « sectaire » de l’opposition syrienne et prévoyait un renouveau et une hausse de l’influence de l’ISIS conduisant à la proclamation de «  l’Etat Islamique ». L’inaction américaine a permis aux groupes « révolutionnaires » de répandre massivement la mort et la destruction dans la région. Aujourd’hui le monde observe avec horreur les meurtres et décapitations des soldats syriens de la région de Palmyra et des partisans du gouvernement de Bashar Al-Assad commis par les forces armées de Daesh. Ils menacent notamment de détruire parmi les plus précieux trésors archéologiques de l’histoire de l’Humanité.

    La prise de connaissance du contenu de ce rapport soulève donc les questions suivantes :

     

    • Pourquoi le gouvernement américain ne change-t-il pas de politique ?

    • Pourquoi le gouvernement U.S. continue-t-il de diaboliser le gouvernement laïc de Bashar Al-Assad tout en supportant activement une insurrection alors même que les «  salafistes, frères musulmans et Al Qaeda sont les forces majeures » ?

    • Pourquoi le gouvernement U.S. empêche-t-il les médias mainstream de voir et de diffuser le rapport de 2012 ? (cela aurait sans doute calmé les ardeurs des belliqueux dans la région).

    • Pourquoi le gouvernement U.S. continue-t-il d’autoriser l’envoi d’armes à l’opposition syrienne, comme il a été détaillé dans un autre rapport secret de Septembre 2012 ?

    • La destruction et le chaos dans la région sont-ils les résultats d’une erreur, ou était-ce intentionnel ?

    Intentionnellement ou non, le gouvernement américain, l’Otan, les émirats du Golfe et leurs alliés Turques ne sont-ils pas tous sensiblement responsables du chaos, des décès et de la destruction à laquelle nous assistons aujourd’hui en Irak et en Syrie ?

    Traduit par Investig’action.

    Source : http://www.counterpunch.org/2015/05/22/secret-intel-reports-on-syria-iraq-revealed/

    NdT :

    (1) http://www.judicialwatch.org/document-archive/

    (2) http://levantreport.com/2015/05/19/2012-defense-intelligence-agency-document-west-will-facilitate-rise-of-islamic-state-in-order-to-isolate-the-syrian-regime/

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  • Après sa visite à Poutine, Giscard prend tout le monde à contrepied

     

    ll y a prlus d'un mois, l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing a rencontré Vladimir Poutine. Contrairement à son image de libéral pro-américain, il a ensuite défendu dans la presse une position pro-russe. Une vision de la realpolitik dont le but est l'indépendance de l'Europe face aux Etats-Unis.

     

    En prenant une position favorable à Poutine dans l'affaire ukrainienne, Valéry Giscard d'Estaing a pris tout le monde à contrepied.

    La grande presse s'est contentée de signaler la rencontre entre Giscard et Poutine le 28 mai dernier et ses déclarations les plus générales : "Les relations entre l'Europe et la Russie seraient meilleures si Bruxelles était réellement indépendant". On n'a guère répercuté que l'ancien président est allé beaucoup plus loin dans un entretien avec Politique internationale, une revue pourtant atlantiste : il y justifie l'annexion de la Crimée qui, selon lui, a toujours été russe, et pense que "probablement" les événements de la place Maïdan et le renversement du président Ianoukovitch, il y a un an, sont le résultat d'une manipulation de la CIA.

     

     

    Il considère que les sanctions, non seulement ne sont pas dans l'intérêt de l'Europe, mais sont contraires au droit international.  

    Valéry Giscard d'Estaing prend ainsi à revers une classe politique française et européenne tellement tétanisée qu'aucune figure de premier plan n'y ose encore critiquer la ligne aveuglément proaméricaine de l'Europe occidentale à l'égard de la Russie. La servilité des dirigeants européens au dernier G7 est à cet égard significative. Une ligne proche de l'assujettissement dans le cas de Hollande qui, en refusant de livrer les Mistral sur ordre de Washington, discrédite la parole de la France.   

     

    L'ancien-président prend aussi à contrepied tous ceux qui le tenaient depuis toujours, à tort, pour un "libéral atlantiste". C'est oublier qu'en 1981, il fut vaincu par une coalition de la gauche unie et de l'ambassade des Etats-Unis et qu'il avait en revanche reçu, contre le parti communiste, l'appui discret de l'ambassade d'URSS. Ses positions de fin de mandat où il avait cherché à jouer un rôle d'intermédiaire entre l'Est et l'Ouest (le "petit télégraphiste" dit Mitterrand) n'étaient guère appréciées à Washington. On peut certes discuter leur opportunité à un moment où la menace venant de Moscou était bien plus sérieuse qu'aujourd'hui. Mais elle témoignait d'une indépendance dont nous avons perdu l'habitude.

    Différence de posture, différence d'envergure aussi avec tous ceux qui prétendent aujourd'hui à la magistrature suprême. Le président-académicien n'envisagerait-il pas de  se présenter à la primaire de droite ?

    La position de Giscard est proche, ce n'est sans doute pas un hasard, de celle de son vieil ami Helmut Schmidt qui, il n'y a pas si longtemps, vitupérait la politique irresponsable de la commission de Bruxelles, à la fois incompétente et belliciste, faisant courir, selon lui, à l'Europe le risque de la guerre mondiale.

    En prenant cette position audacieuse, Valéry Giscard d'Estaing va dans le sens de l'opinion française éclairée, celle qui ne se laisse pas influencer par le matraquage anti-Poutine des médias, une opinion de plus en plus décalée par rapport à la positon officielle de Hollande - et de la direction de l'UMP. Il y a un ou deux ans, les pro-russes se trouvaient isolés dans les dîners en ville. Aujourd'hui c'est inverse : presque personne, en dehors de quelques intellectuels ne prend plus parti pour les Etats-Unis dans les affaires de l'Ukraine.

     

    Il ne s'agit bien entendu pas d'être pro-ceci ou pro-cela. Il s'agit que notre diplomatie soit celle de nos intérêts et non pas des intérêts de quelqu'un d'autre. Cela suppose qu'on évacue toutes considérations infantiles sur "qui est le bon ? " et "qui est le méchant ? " auxquelles se résume aujourd'hui la diplomatie dite des droits de l'Homme. En d'autres circonstances cela pourrait nous conduire à être antirusse - ou antisoviétique, mais en aucun cas à l'alignement absurde sur les Etats-Unis dont nous sommes aujourd'hui les témoins.

     


    SOURCES : http://www.atlantico.fr/decryptage/apres-visite-poutine-giscard-prend-tout-monde-contrepied-roland-hureaux-2204611.html#P6Y9uY4rddu6X25I.99

     

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  • L’oppression néocoloniale, révolutions citoyennes en Amérique latine, Les Wayuu (Inde) sacrifiés

                                                              Afrique:                                                    

     

     

    GUY MARIUS SAGNA

    On raconte que Bonaparte reprocha à l’une de ses compatriotes de s’occuper de politique ; elle lui répondit : ‘’Sire, dans un pays où, les femmes sont mises à mort, il est tout à fait naturel qu’elles veuillent savoir pourquoi ‘’. La destinée a réservé au moins deux parts amères aux femmes sénégalaises : être nées dans un pays semi colonial ou être nées femmes.

                                                          Lire l'ARTICLE
     
                                                   Amérique Latine:                 
    Les révolutions citoyennes en Amérique latine                     
                                                            FRANCOIS HOUTART
    Pour comprendre l’évolution des pays progressistes de l’Amérique latine, il faut rappeler qu’ils sortent d’une période néolibérale qui a affecté tout le continent durant plus de deux décennies à partir des années 1980. 
                                                           Lire l'ARTICLE  
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     « Le principal obstacle pour la paix est l’intérêt géo-stratégique qu’ont les USA sur la Colombie »  INTERVIEW D'ALBERTO SANCHEZ PINZON PAR ALEX ANFRUNS

    Les efforts menés pour jeter les bases d'un accord politique permettant de mettre un terme au conflit armé le plus long d’Amérique Latine semblent avoir porté quelques fruits. Pourtant, quels sont les risques qui menacent les actuels pourparlers de paix ? Actuellement exilé en Europe, Alberto Pinzón Sánchez nous aide à comprendre ce qui est en jeu en Colombie à travers un regard humaniste et plein de compromis pour le futur de son pays.

     

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                           Les Wayuu, une communauté sacrifiée  TARIK BOUAFIA

    Les Wayuu, une communauté ancestrale indienne, présente notamment en Colombie, est en train de mourir à petit feu. La raison ? L'exploitation par les multinationales des ressources naturelles du pays. Et l’extermination de tout un peuple se fait dans l'indifférence générale de la fameuse « communauté internationale ».

     

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